Posts Tagged ‘mauvais jeu de mots’

il ne faut pas faire les choses à moitié

Friday, October 14th, 2005

Donc, on a appris cette semaine que Demi Moore s’était mariée avec Ashton Kutcher. (source yahoo, par exemple)

Alors oui, bien sûr, avoir Demi pour moitié, c’est drôle, même quand on a un nom à Kutcher dehors. Bien sûr, Demi a deux fois l’âge de son mari (ou presque, mais on n’est pas là pour chipoter) (je te dis qu’on n’est pas là pour chipoter) (ludomatic menace d’arrêter son blog, j’ai repris une partie de son stock de parenthèses)(lalune aussi menace d’arrêter son blog, mais je suis nul en contrepèteries)(bref). Mais à priori, on s’en fout.

Mais il y a quand même un truc qui m’interroge. Parce que bon, ok, Bruce Willis était invité alors que les chances qu’il soit au mariage de tes potes Kevin et Virginie sont minces, faut avouer. Ok. Mais sinon, sinon?

Je veux dire, normalement, dans un mariage bien organisé, il y a un oncle alcoolique qui, entre la fin de l’apéro et le début du souper (parfaitement, du souper) (je comprends pas comment des gens qui dînent le soir peuvent se qualifier pour la coupe du monde), se met à faire des blagues cochonnes à tue-tête, chante fort et faux et laisse traîner ses mains du côté des fesses de la mariée.

Y a aussi un type qui fait des tas de photos. Il débarque vers toi, alors que t’es en train de causer bouture de potirons avec ta cousine Raymonda que t’as pas vue depuis l’enterrement de tante Jasmine, qu’est-ce qu’on s’était marrés ce jour là, et qui est sympa mais un peu conne quand même mais plutôt jolie, et là, il te dit que il faut plus bouger s’il vous plaît ah mais merde comment ça marche ce truc non parce que je l’ai acheté hier ahaha avant j’en avais un autre mais maintenant plus ah non mais attendez c’est le film qui est plein et attendez juste un peu j’en ai un autre voilà ah non mais là vous avez bougé merde.

Il y a toujours un gosse de 13 ans qui se retrouve à la table des enfants et qui fait la gueule parce qu’il pourrait quand même être à la table des grands, maintenant, quand même. (pour le calmer, on lui a fait croire qu’à la table des grands, ça parle politique extérieure du Ghana et cours de l’action Findus) (en fait, ils parlent foot et cul, comme tout le monde)

Normalement, il y a aussi une grand-mère qui parle à voix haute pendant la messe, s’obstine à appeler le marié Jean-Paul, alors que c’était le nom de l’ex de la mariée, et qui s’obstine d’ailleurs à appeler la mariée Jean-Paul.

Et souvent, y a un mec qui a entendu dire que dans les mariages, on rencontrait souvent des meufs (c’est comme ça qu’il a entendu dire). Alors il tente sa chance. Souvent. Y a un moment, il a même une ouverture avec une meuf. Bon, elle est un peu vieille et elle est persuadée qu’il s’appelle Jean-Paul, mais sinon elle est cool.

Et sinon, y a quand même fréquemment un mec chargé de l’animation, qui fait des tas de blagues pitoyables et qui organise des jeux idiots, et un type qui joue des valses moisies sur son Bontempi.

Alors bon, nous dire qu’Ashton Kutcher “porte un costume de couleur crème”, c’est bien gentil, mais pourquoi on nous dit jamais “à un moment, tout le monde a fait la chenille, sauf tata Lucette qui dormait dans un coin?” Pourquoi on entend jamais Stéphane Bern dire que “à un moment, le petit-cousin de la grande duchesse de Senarclens a fait une interprétation remarquée de la danse des canards”?

On nous cache des trucs. La presse nous ment.

la règle du hors-jeu

Wednesday, October 12th, 2005

Il était une fois une jeune fille, intitulée Solange Vorrat. Elle avait toujours rêvé de faire carrière dans la vente de produits divers, et, le jour où elle lut dans un journal une annonce qui disait “Nous recherchons gens pour vendre des produits divers”, son coeur ne fit qu’un tour dans sa poitrine, qu’elle avait pour l’occasion opulente mais pas trop.

Elle se mit donc à vendre sur le trottoir diverses amulettes. Mais les gens ne lui en achetaient pas et la petite (elle faisait moins de plusieurs mètres au garrot) marchande d’amulettes grelottait en se disant que si elle ne faisait pas 112000 francs de chiffre d’affaire aujourd’hui, son patron allait lui mettre de grands coups de fer à cheval dans le maxiliaire inférieur.

Mais un jour, alors qu’elle était plus ou moins en train d’avoir des tas d’hallucinations à cause que pour oublier le froid, elle fumait ses cochons porte-bonheur, survint un grand type un peu chauve, mais l’air gentil quand même.

– “Peux tu me vendre tout ton stock d’amulettes? C’est pour une équipe de football qui en a bigrement besoin.”
– “Holà, holà, et qui me dit que vous êtes pas un génie qui va vouloir m’accorder trois voeux?”, répondit-elle.
– “Non, il faut pas dire ça, je ne suis pas un génie, l’important c’est le collectif et je me mets au service de l’équipe.”
– “Tu jures que tu vas pas m’exaucer trois voeux après? Non parce qu’on les connaît, c’est tous les mêmes, tu rends service, et là pouf, et que je suis un génie et que je t’exauce tes voeux, et que je m’arrange pour te les exaucer de travers, tous pareils, maman m’avait prévenue.”
– “Je veux dire, l’important c’est le collectif, après c’est vrai que j’ai de l’expérience et tout, mais je refuse de tirer la couverture, sinon comment tu veux qu’on garde les pieds au chaud?”
– “Parce qu’on les connaît, les génies, hein, tu fais tes trois voeux, t’es content, tu demandes la paix dans le monde, beaucoup d’argent et un slip dédicacé de Demis Roussos, mais quand tu te rends compte qu’il a tout fait de travers, hein, tu passes des heures à attendre que le service après-vente daigne te répondre.”
– “Alors à partir de là, c’est sûr qu’au jour d’ajourd’hui, il n’y a plus de petites équipes, mais on ne va pas spéculer sur le nul, il faut savoir prendre les matches les uns après les autres et il faudra travailler dur pour se qualifier en équipe.”
– “Bon ok, je veux bien te vendre mes amulettes, mais après tu dégages.”
– “Aha, je t’ai bien eue, en fait je suis un génie déguisé en footballeur, j’exauce tous les voeux, vas-y demande ce que tu veux et tu l’auras.”
– “Ah tiens, si je m’attendais, bon ben je veux une moquette rouge, devenir championne du monde de pétanque, une paire de bégonias neufs et s’il te reste des oeufs au jambon j’en veux bien une tranche.”
– “ok”

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants, dont un chauve.

Albi back

Saturday, August 27th, 2005

Pendant les vacances, j’aime bien me culturer un peu sur l’histoire des endroits où je va. Je m’en vais donc vous en faire profiter.

Nous sommes au Moyen-Âge. Al Bijois est un sympathique commerçant qui tient un magasin de sous-vêtements, la Croisade d’Al Bijois (la croisade était une sorte de coeur-croisé, mais en métal). Un jour, il décide d’importer des bas résille du Qatar. Au début, peu en chaut aux gens du coin mais un jour, un groupe de troubadours punk du coin (les Borne Toulouse) décide de s’en vêtir les jambes.
Les résilles Qatar se propagent alors comme un feu de paille dans la forêt languedocienne. Les bas résille sont très séduisants, et l’on a bien vite fait de surnommer les gens qui succombent à cette nouvelle mode les érotiques Qatar. Mais l’Eglise catholique ne voit pas ça d’un très bon oeil, surtout le gauche. Elle décide de combattre les érotiques et de les remettre dans le droit chemin à grand coups de lances dans ta gueule, car c’est bien connu, le meilleur moyen d’inciter un gens qui pense pas comme nous à penser comme nous, c’est encore de le trucider un peu.

Les érotiques se réfugient alors à Carcassone, où ils se font assiéger: les catholiques mettent des tas de sièges autour des remparts et quand on leur dit: “Poussez-vous, s’il vous plaît, j’aimerais aller à Carrefour acheter du cassoulet tradition”, ils refusent. Le but est de les faire mourir de faim pour les pousser à se rendre au cimetière. Mais le siège se prolonge, parce que y a des tas de restaurants à Carcassone.

Au bout d’un moment, les assiégeants trouvent que bon, ça commence à bien faire et usent d’un habile subterfuge: ils sonnent à la porte de la cité de Carcassone. La fin des résilles Qatar correspond avec cette célèbre phrase qui a donné son nom à la ville: “Je vais répondre, car ça sonne”.

comme une chandelle qui souffle dans le vent

Sunday, August 7th, 2005

Vous n’êtes pas sans savoir que Zinedine Zidane va faire son retour en équipe de France et que Lilian Thuram, Claude Makélélé, Michel Platini, Just Fontaine et Thierry Henry devraient suivre son exemple.

Mais connaissez-vous le cruel destin d’Hugo Frei, qui a récemment annoncé être à disposition de n’importe quel sélectionneur national et ce dans une indifférence générale?

Dès son plus jeune âge, Hugo désirait devenir footballeur. En effet, il rêvait de faire une grande carrière dans la publicité et il avait remarqué que les footballeurs étaient particulièrement sollicités. Hugo rêvait de ressembler à la star du football-club local, Jean-Pierre Zizou qui, malgré sa calvitie naissante et son air un peu gentil, avait réussi à faire plus de pubs que bien des blondes à forte poitrine à l’air un peu bovidé, notamment la pub pour le traditionnel concert de musique champêtre du mercredi soir au restaurant de la Grattavache.
De plus, il savait que les footballeurs, même les chauves, se mariaient tous avec des top models et cette perspective lui plaisait car c’était sa série préférée, surtout l’épisode où Ridge annonce à Brooke qu’il n’y a plus de moutarde.

Mais hélas, trois fois hélas, Hugo Frei jouait au football comme un pied (mais plus comme celui de Karembeu, par exemple). A l’école, c’était toujours lui qu’on choisissait en dernier quand on tirait les équipes, même une fois on avait tiré Helmut, le labrador des voisins, avant lui. Dans le club du village, l’ICO Saint-Thiano, il remplissait des fonctions importantes: c’est lui qui était chargé de ranger les maillots et les sautoirs (qui sont des trucs qu’on se met autour du cou et non pas des trucs qu’on fait sauter à feu vif dans de l’huile chaude comme pourraient le croire les gens qui n’ont pas une longue carrière footballistique derrière eux), et de s’échauffer à la mi-temps au cas où. Il avait passé tellement de temps à s’échauffer au cas où qu’il était devenu un des plus grands spécialistes en échauffement de la planète.

Au bout de onze ans de football, pendant lesquels il passa tout de même sept minutes sur le terrain dont trois pendant le match, Hugo Frei se dit que bon, ses chances de taper dans l’oeil de l’entraîneur national du pays étaient minces, quand bien même il disposait d’un passeport luxxembourgeois et il décida, la mort dans Laam, de renoncer à sa brillante carrière pour enregistrer une série de dvd sur l’art de l’échauffement.

C’est là que sa vie bascula: il décida d’interpréter lui même la musique de les dvd, parce que ça fait toujours ça de moins à payer. Il décida donc de traduire en français les paroles des chansons de son chanteur préféré, Schnappi le crocodile, et de s’accompagner au ukulélé et à la mandoline multilames M-Budget. Le succès fut vite au rendez-vous. Le dvd fit un bide monumental, mais la musique fit un carton le jour de la brocante municipale.

Dès lors, Hugo Frei décida de faire carrière en traduisant des paroles de chanson, à part l’hymne officiel du club et une ode au cheval de sa grand-mère qui portait un prénom ridicule, le cheval, mais réflexion faite la grand-mère aussi, mais la chanson n’en parlait pas.

Allez louïa

Monday, June 13th, 2005

Ce site est presque xhtml valide. (malgré des erreurs étranges) (mais ça ne durera probablement pas, hein)
Ce qui est quand même un exploit, j’en connais d’autres qui sont un peu voire totalement invalides.

c’est trop couillon pour que je le poste sur le vrai et en plus je raconte ma vie alors bon ça le fait pas sur le vrai, non plus

Wednesday, February 9th, 2005

Ce soir, je suis rentré en train et y a une madame, dont la raison n’était visiblement plus tout à fait ce qu’elle avait été, qui s’est mise à chanter et à raconter qu’elle pouvait résoudre les problèmes des gens et qu’elle parlait à Jésus et tout.

Et là je me suis dit:
aha, quelle maraboute en train

Désolé

je suis pas pythie!

Friday, September 17th, 2004

Dans la Grèce antique (une période très romantique), y avait pas encore de courriers des lecteurs de OK-Podium, jeune et jolie ou fhm.

Alors, pour répondre aux questions de les gens, y avait la Pythie. Son boulot était pénible et astreignant. Elle avait le teint hagard et la cerne malicieuse de ceux qui abusent des heures supplémentaires. (d’où l’expression “il vaut mieux faire envie que Pythie” (par contre, elle arrivait toujours au boulot avec un sandwich aux crudités))

“Mais comment diable la Pythie faisait-elle pour trouver les réponses aux questions les plus fuligineuses?” vous demandez-vous sans doute en ce moment. (ou pas)

Et bien elle s’adressait au dieu des questions saugrenues, Gugol. Sur un petit boîtier sacré, elle imputait les questions que lui apportait la populace. Les gens se posaient des questions importantes, comme comment draguer une fille dans la rue, rasage ou pas rasage, que veut dire etre has been ou maïté recette sanglier. La Pythie demandait à gugol, qui cherchait des réponses dans ses connaissances infinies.

Le problème, c’est que le dieu gugol avait une conception très personnelle de la notion de pertinence des informations. Pour lui, plus les gens étaient nombreux à dire un truc, plus ce truc était vrai. Ainsi, pour gugol, la terre était plate et Jean-Marie Bigard était drôle.

Parfois, les réponses de gugol étaient un peu étranges. Parfois, elles étaient à côté de la plaque. Il se murmure que parfois, gugol apportait des réponses sensées. Mais souvent, la Pythie se montrait sybilline. (alors que la Sybille se montrait régulièrement pythoyable). Ainsi, quand on lui posait des questions plutôt claires comme passer sur le billard chat film d’horreur, la Pythie répondait n’importe quoi.

Au bout d’un moment, elle en eut marre, car le job ne payait pas. La Pythie partit refaire sa vie. Le temps passa et le dieu gugol fut oublié de tous. Jusqu’au jour ou des informaticiens le redécouvrirent et relancèrent son culte.

ce serait pas un albatros?

Thursday, September 2nd, 2004

Un nouvel épisode de notre grande série: la vie méconnue des gens méconnus aussi.

Aude Lafontaine était une jeune fille studieuse et révérencieuse. Toute petite déjà, elle prenait soin de ses petits camarades et ne manquait jamais une occasion de les remettre sur la voie du bonheur et de la sagesse.

Par exemple, quand le petit Paul-Kévin essayait de regarder par-dessus son épaule pendant les interrogations de mathémathiques, elle prenait soin d’en informer la maîtresse. Aude aimait à accompagner ses actes de petites phrases telles que “tel est pris qui croyait prendre”, “qui rit vendredi fera moins le malin samedi”, “un tiens vaut mieux que deux tu l’auras, sauf si c’est un gros tiens qui bave” et la fameuse et intemporelle “c’est pour ton bien tu me remercieras plus tard”.

Disons le tout net, en un mot comme en cent, ne tergiversons pas, Aude Lafontaine était chiante.

Peu à peu, elle voyait se détourner d’elle ses rares amis qui, lentement, se lassaient de se faire rappeler à l’ordre chaque fois qu’ils voulaient tricher au jass, manger avec leurs doigts, dire que la raison du plus fort était un peu pourrie, regarder la téléréalité, massacrer des lemmings ou lire france dimanche.

Au début, Aude se disait que han, si ils ne veulent pas voir la vérité, c’est tant pis pour eux et nananère, moi je serai sage et vertueuse et même pas eux, nananère. Mais bon, au bout d’un moment, elle en eut marre de jouer avec Jean-Charles, son hamster du Gabon. Elle refléchissait à un moyen de reconquérir l’amitié de ses amis.

C’est à ce moment que les camarades de classe d’Aude décidèrent de jouer un tour bien pendable, quand même, limite machiavélique, à la pauvrette: ils insérèrent diverses substances psychotropes dans son yop à la banane flambée.

Aude se mit alors à délirer veugra. Elle voyait Pélagno, le loup, tenir des propos incohérents, une cigale danser à moitié nue dans un cabaret louche, et un renard et un corbeau en train de s’engueuler pour un bout de fromage.

Toutes larmes dehors, elle s’en fut narrer l’aventure à la maîtresse qui lui ricana au nez: “zyva, tu racontes trop des fables, toi, tout le monde sait que les corbeaux ça mange des animaux morts.”

Aujourd’hui, la fillette est devenue grande et s’appelle Aude Wrubuk (aha y a un excellent jeu de mots là)(ah ben en fait non). Elle s’est en effet mariée.

Mais elle est toujours aussi chiante, hein, c’est juste que son époux il comprend pas ce qu’elle dit.

Moralité: les moralités, c’est pour les cons.

Dans l’Aude, j’avais la croix.

Saturday, August 14th, 2004

Bien que plus nombreuses dans “l’Amicale des Tuningistes Chasseurs Hédonistes fans d’Obispo, d’Ufologie et de Mangoustes” que dans mon frigo, les taches peuvent prendre n’importe quelle forme et surgir n’importe où.

Et c’est là que le b.-a. ba blesse. Il n’est jamais aisé de se débarasser d’une tache, celles-ci ont souvent tendance à s’incruster. C’est une tâche ardue. Il existe cependant d’habiles subterfuges plus ou moins faciles à appliquer.

Dans les transports publics, par exemple, la tache vient s’asseoir à côté de vous et vous parle de son opération à la rate, de sa passion pour les dynamos, de ses petits-enfants ou, plus communément, de ces salauds d’étrangers qui font rien qu’à jouer du yukulélé au lieu de travailler. Le seul moyen de s’en débarasser est de descendre à la prochaine (si la tache répond “ça tombe bien moi aussi”, improviser). L’inconvénient, c’est qu’on se retrouve parfois seul, abandonné, sur le quai d’une sombre et morne gare de banlieue.

La tache peut aussi prendre la forme d’un nouveau voisin qui insiste pour vous inviter à sa soirée diapos. Dans ce cas là, s’en débarasser devient de plus en moins simple, ce d’autant plus que si vous optez pour la solution directe, “rien à battre de ton invitation j’aime pas ta gueule de con”, la tache risque de s’en offusquer. Inventer régulièrement de nouvelles excuses pour refuser est un exercice qui stimule l’imagination et vous fera un sujet de conversation pour quand vous inviterez vos autres voisins, ceux qui sont gentils et tellement polis, pour une fois que ceux-ci n’ont rien d’autre de prévu.

Dans la plupart des cas, la solution de l’évitement est la plus simple. Parfois, hélas, c’est impossible: par exemple, quand on participe à des télés-réalités. Ou, au hasard, pendant les cours de répétition de l’armée suisse. Ou encore quand on est en train de dériver avec onze autre plongeurs, qu’on attend les secours et que quelqu’un se met à raconter des blagues.

Dans ces cas là, la meilleure solution reste de dire en alternance, toutes les 2 à 3 minutes “aha”, “non? incroyable” et “percolateur”, en pensant à autre chose et en attendant que ça se passe.

Allez, l’ouïa

Saturday, July 17th, 2004

La vie est une dure lutte.
Après moult “Haaaan, ça marche pas-Mais si ça devrait marcher kestafoutu-Maieuhrien ça marche pas-N’importe quoi-Roooh-Haaaaaaan, ça marche pas”, quelques schémas et même pas de bière, nous vainquîmes de concert.

Grisé par ce succès, emporté par l’euphorie de l’instant je décidai alors, dans un élan d’altruisme musical, de mettre à jour ma radioblog. Je tiens ici à remercier le pingoo, qui m’a permis d’investir ses plates-bandes plus libres que maniaques.

Bref. Cette radioblog nouvelle version se veut un hommage à la chanson française, et vous y retrouverez nombre des plus grands. Car comme l’a dit le poète, le français est une noble langue, respecte-là, petit con.
Ne me remerciez pas.