Archive for April, 2005

Qu’a le but?

Saturday, April 30th, 2005

Calida rachète Aubade

en exclusivité, quelques extraits de la nouvelle campagne de publicité

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yabadabadoo

Thursday, April 28th, 2005

Jean-Anaclet Lambert était un jeune homme ordinaire. Mais, un jour, il se fit piquer son harmonica par une bande de jeunes de banlieue, du côté de Neuilly (92).

Mais ce qu’il ne savait pas, c’est qu’il s’agissait de jeunes de banlieue radioactif. Jean-Anaclet découvrit bientôt qu’il était doté d’étranges superpouvoirs, notamment celui de parler à son coiffeur pendant des heures et de se passionner pour la vie des princes du monde entier. Le jour, il n’est qu’un honnête employé de bureau comme vous et moi. Mais, quand vient le soir, il se transforme en SuperFiciel.

SuperFiciel ne se contente pas, comme les autres superhéros, de sauver la veuve et l’orphelin: son truc à lui, c’est de sauver les apparences. Un meurtre, un vol, un concours de lancer de nains, la concurrence qui sort juste avant moi le même article que celui sur lequel je me casse le cul depuis des semaines, une grand-mère qui agresse un caniche nain, un concert de Patrick Fiori? SuperFiciel intervient aussitôt. Enfin presque. Parce que d’abord, il doit enlever ses lunettes, enfiler ses collants rouges, son slip moulant Dolce & Gabbana, son masque de héros aux liposomes actifs, ses bottes de satin, ses protège-tibias ikea et sa fausse barbe en crin de poney. Il lui faut donc plusieurs heures pour se préparer.

S’il aime l’héroïsme, c’est surtout parce que ça permet d’être riche et célèbre et de se faire de nouvelles amies. SuperFiciel est de toutes les émissions télé, sauf Thalassa, mais ça c’est à cause d’une allergie. Aujourd’hui, le temps lui manque pour sauver le monde. Il entend donc engager de nouveaux collaborateurs qui feront le boulot à sa place pendant qu’il ira faire du jetsky avec Hervé Gaymard.

MacKro

Wednesday, April 27th, 2005

Je crois que j’ai un nouveau jeu préféré

Cherylove

Edit, y rend bique:
Je viens de tomber dans un monde parallèle. Les élevages de kochons, de pingouins et d’autres bestiaux, ça fout la trouille mais ça rapporte plein plein de thunes. (Sauf que là, forcément, c’est trop tard pour se lancer). Chypor avait raison, je suis vieux. Les jeunes me font peur.

tout ça pour ça

Tuesday, April 26th, 2005

Attention, ce texte est abusé grave long, il n’est donc pas recommandé aux gens qui aiment les textes courts

Il attend. Dans une main, un bouquet de fleurs qu’il tient le plus précautionneusement possible, quand bien même il se sent obligé de vérifier l’orthographe de ce mot dans le dictionnaire, dans l’autre, une clope sur laquelle il tire nerveusement. Les gens évitent de l’approcher de trop près.
Il faut dire que son eau de toilette, dont il s’est abondamment arrosé, jure un peu avec le déo pour l’homme moderne dont il a fait un usage répandu, le stress l’incitant à une transpiration qui serait malvenue vu les circonstances. Il s’est rasé de si près que sa chair meurtrie en garde de rougeoyants stigmates. Au fur de la mesure du temps qui passe, son visage passe par diverses expressions.
Les minutes succèdent aux secondes, le mauvais téléfilm érotique qu’il jouait dans sa tête depuis des heures s’estompe. Sur son visage, on ne lit plus “J’ai hâte qu’elle arrive” mais “Ahah les femmes adorent se faire attendre”, pui “Pourvu qu’il ne lui soit rien arrivé”, suivi de “Non mais quand même, elle exagère un peu, quand même”, “On avait bien dit au café du Pingouin Bleu, j’espère”, “Si elle est pas là à et quart, je me casse, parce que merde”. Pourtant, quand elle lui dira en souriant “J’espère que je suis pas trop en retard”, il répondra simplement “Mais non, je viens d’arriver, aha”.

A la préhistoire, cette histoire se serait passée différemment. Les deux jeunes tourteaux ne se seraient en effet pas donné rendez-vous à 20 heures devant le café du Pingouin Bleu, mais bel et bien “Quand les premiers rayons du soleil auront fait fondre la rosée matinale qui perle sur les rochers du matin lorsque la sève gorge les cyclamens de mille fariboles”.
A cette époque, le métro n’était jamais en grève. Pourtant, les retards étaient plus conséquents qu’aujourd’hui. La mesure du temps variait souvent d’une grotte à l’autre et on raconte que le jeune Gruuunt dut attendre sa promise Gruuunt (les noms étaient moins variés à l’époque qu’aujourd’hui) pendant l’équivalent de trois de nos mois avant de se demander si quelque chose clochait. Elle lui avait dit: j’en ai pas pour long, je vais juste me changer, attends-moi. Mais en fait, elle était morte entre temps, l’exemple est donc mal choisi, au temps pour moi.

A la limite, pour aérer un peu, je pourrais mettre des photos de poneysPoney

A l’époque des cadrans solaires, la ponctualité était toute relative. Il était alors facile de justifier ses retards: “J’vous jure, m’sieur, c’pas ma faute, mon réveil il a pas sonné parce que y a un nuage qu’est passé devant”.
Mais plus le temps passe, plus l’humanité veut savoir qu’il passe.
Vers la fin du XIIIème, un dangereux anarchiste invente, afin de se venger de la société, l’horloge. C’est le début de la dangereuse escalade du comptage du temps. L’horloge qui sonne, inventée plus tard, l’impose à grand coups de dong.

Mais, à l’époque, le rendez-vous galant n’est pas encore complètement soumis à ce diktat, à moins qu’il ne soit donné sur le parvis d’une église, mais dans ce cas là c’est rapé pour la partie du rendez-vous qui, depuis l’époque des cavernes, est celle qui intéresse le plus la gent masculine. Ceux qui insistaient vraiment pour faire les cent pas en regardant nerveusement l’heure étaient obligés d’amener avec eux la pendule de l’entrée, pour peu qu’elle ne fût pas arrêtée sur midi. La comtoise est alors très en vogue. (Pour les Parisiens qui nous lisent, la comtoise est une pendule qui tire son nom d’une région de France (le pays qui est autour de Paris), où l’on produit du fromage et des pendules, mais où on s’amuse bien quand même (enfin, surtout si on est bourré) et dont les habitants s’appellent des hobbits)

gna

Il faudra encore attendre plusieurs tours de cadran pour que la montre-bracelet se démocratise. Ainsi, dans les années 80, funeste époque s’il en est, les gens en avance pouvaient, en attendant les gens en retard, calculer la racine huitième de 724 et connaître la température à l’aide de leur montre japoniaise. Aujourd’hui, ils ont acheté une vraie montre avec des aiguilles dessus, donc ils ne peuvent plus. Alors en attendant, ils attendent. Mais finalement, les gens en retard sont gentils quand même.

C’est vraiment long, quand même, on est sur un blog ici, pas dans un genre de trucs où on écrit des textes longs

Libérez les nains du jardin

Monday, April 25th, 2005

Le film dont on parle trop, en ce moment, c’est Brice de Nice*.

En gros, on y voit évoluer un surfeur fan de Nolwenn Leroy. A la fin, il épouse Gad Elmaleh et ils font une minisérie sur France 2. Ca a du succès, alors tout le monde fait des miniséries, dont certaines sont drôles, mais pas caméra café.

Comme je n’ai pas vu le film, qu’il n’a apparemment pas de scénario et que ça fait des années quela promo a débuté, je vais vous résumer Point Break**, un film sans lequel l’histoire du navet ne serait pas tout à fait la même.

A noter qu’en français, Point Break s’appelle “Extrême limite”, un titre non seulement très con mais aussi très répandu dans le monde du navet. A vrai dire, ce titre est tellement propice au navet qu’on l’a même choisi pour une série française.

En fait c’est l’histoire d’un type, il sait que les surfeurs ils sont méchants et mangent des bébés, parce que dans les films américains on sait qui est le méchant au début, c’est plus facile. Alors il se déguise en surfeur et dit aux autres surfeurs: “Halte là, les copinots, prenez-moi dans votre bande pour que je puisse discrètement trouver des preuves contre vous, aha”.
Comme c’est un film américain, il tombe aussi amoureux de la copine du chef de la bande des méchants qui est belle comme une chanson de Georges Milton, et y a un moment y a une scène trop rigolote, un méchant dit “ohla je vais te casser la gueule ou bien?” et le héros dit “aha même pas peur” et la copine dit “Arrête, Anatole”, mais en même temps ça se passe peut-être pas comme ça, je l’ai vu y a longtemps.

Ensuite, il se passe plein de belles aventures. Tout au long du film, le supsense est insoutenable, par exemple je me souviens quand je l’avais vu je m’étais demandé “ahlala, y a-t-il encore des bières au frigo”.

Cependant, il ne faut pas être trop dur avec Point Break. Bien sûr, c’est un navet, mais quand on pense qu’il contient Kinou Reeves ET Patrick Swayze, en fait, c’est un excellent film. Tellement bon que son scénario a quand même servi deux fois, comme celui de Psychose. Mais je préfère arrêter la comparaison ici, parce que personne ne prend de douche dans Point Break ou alors je m’en souviens plus.

*note importante: malgré la pratique d’un sport de glisse par le héros, son domiciliage sur la côte sud de la France et la particule dans son nom, ce film ne s’inspire absolument pas de la vie d’Albert de Monaco.

gogogadgétosphère

Thursday, April 21st, 2005

Quand on blogue, au début, y a une phase d’euphorie. On poste 43 fois par jour, on a des tas de trucs passionnants à raconter. Forcément, ça attire du monde, on se fait des tas de blog-copinots, on est heureux.

Puis un jour survient le drame: on n’a rien à dire. On a passé la journée à classer des factures et la soirée à regarder des émissions ni assez bien ni assez nulles pour être blogables. Et même dans les requêtes google, y a que des trucs affligeants de normalité. Dans ces cas là, on peut se rouler par terre, s’arracher les cheveux, voire même faire une note pour dire qu’on n’a rien à dire.
Mais fort heureusement, il existe d’habiles subterfuges:

Les copier coller de conversations msn

bli

Les tests psychologiques


You are an oyster. You are better with lemon
Which crustacé are you? Brought to you by Couizila

Les participations à de merveilleux concours

Voilà ma contribution au concours de photos de rotules chez Jean-Pierre! Lol!

rotule

J’espère que c’est moi que je vais gagner le premier prix! Ptdr!

Les lançages de merveilleux concours

Le concours de rotules de Jean-Pierre m’a donné une idée. Mdr. Envoyez-moi vos photos de tibias et je désignerai le meilleur d’entre vous, qui gagnera un merveilleux premier prix! Expdr!

Les copier coller de paroles de chansons

Rita, donne moi ton coeur
Rita, donne moi ta main
Rita, donne moi ta soeur
Rita, nous partons demain

Les questionnaires

Combien de pizzas mangez-vous par an
Lollll j’ai pas compté!!! Mais je crois que c’est environ 72

Quelle est la dernière pizza que vous avririez achetée?
Une quatre fromage sans gorgonzola

Quelle est la dernière pizza que vous eussiez mangée?
Une quatre saisons sans le printemps

Quelles sont les cinq pizzas qui ont le plus compté pour vous?
– Une margherita que j’avais mangée avec ma grand-mère la dernière fois que je l’ai vue, juste avant qu’elle devienne jongleuse dans un cirque
– Une jambon-fromage surgelée, une semaine avant d’avoir mon micro-ondes
– Une césar mais en fait c’était une salade
– Une hawaii parceque bon c’est plus simple que d’y aller
– Une del Patrone que on m’a offerte le jour de ma première communion

Lolll c’est dur d’en choisir que 5 franchement y en aurait au moins 6

A qui allez-vous infliger ce questionnaire et pourquoi?
A Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy parce que j’aimerais savoir si ils aiment les pizzas!!! Mdr!!!!!!
et aussi à Jean-Pierre, mon meilleur copain de blogs, il est trop lolant avec ses concours ptdr!!!!!
Mais si vous voulez le faire aussi vous pouvez ptdr!!!!!

Générosité

Wednesday, April 20th, 2005

huhu

Photo prise dans le souk d’Aswan

Rats singers

Wednesday, April 20th, 2005

Tout le monde connaît le sémillant Damien Saez, dont le fan’s club est à la hauteur de ses chansons. Mais plus méconnu est le destin de Benoît Saez

Benoît Saez était un garçon sympathique. Mais très renfermé. Et un peu moche de la gueule, aussi. Mais sympa, quand même. En tout cas, il dérangeait personne, il lisait ses magazines sur les abeilles mexicaines pendant que les autres jouaient à Monsieur l’Oignon l’Andouille dans la cour.
Ses camarades de classe l’aimaient beaucoup. Surtout pendant les interrogations de géometrie politique. Par contre, ils ne l’invitaient pas à leurs boums, faut quand même pas exagérer.

Mais un jour, tout bascula. Benoît découvrit, en regardant en reportage sur les lémuriens et sur Planète, sa chaîne préférée, que les mecs qui jouaient de la guitare se tapaient des tas de filles, un esprit malin ayant subtilement fait glisser son doigt sur le 6 au lieu du 42 sur la télécommande portative à piles familiale.
Or, Benoît était secrètement amoureux de Guenièvre Bluguk, une jeune fille de sa classe sympathique quoique très maquillée et encline à se gausser des jeunes gens qui ne ressemblaient pas à des clones de couverture de magazines pour décérebrées. (Il était à cet âge ingrat où la pression hormonale rend parfois sympathique un peu n’importe qui). Il se dit donc, car il lui arrivait parfois de regarder des séries américaines, peut-être que si je deviens un grand musicien, elle acceptera de m’accompagner au bal de terminale, même s’il n’avait pas la moindre idée de ce qu’était un bal de terminale ni de pourquoi il fallait y accompagner des gens.

Benoît Saez ne parvint jamais à compter les fleurettes de la tapisserie de Guenièvre, mais il devint plutôt doué musicalement parlant. Du moins, il savait chanter juste et jouer jeux interdits à la guitare. Il décidit donc de s’inscrire à un concours de jeunes chanteurs qui avait lieu dans sa région et sont le gagnant gagnait une incroyable participation à la fête de la pastèque de Moufflottes-sur-Garoube, en première partie de René le phénoménal homme-orchestre.
Il y cotoya notamment une blonde qui réussissait l’impossible exploit d’être le clone de toutes les chanteuses à voix du monde, sous les yeux d’un jury de connaisseurs composé entre autres d’un créateur de comédies musicales qui disaient que l’amour c’est beau comme aimer les ailes des oiseaux pour avoir envie d’aimer.

Benoît découvrit alors la douce ivresse de la célebrité: il était le chouchou du public, et même Guenièvre hurlait comme un lamantin égorgé quand elle le voyait poindre à l’horizon. Mais le malheureux ne gagna pas. Tout le monde l’oublia dans les 21 secondes qui suivirent la finale du concours.

Dépité, il décida alors d’entrer dans les ordres. Mais le démon de la musique revint le titiller. Il laissa tomber sa robe de bure dans la joie et fonda avec des potes capucins un groupe de punk-métal-variétoche. Leur morceau “Déjeuner con sur la route du chemin” devint vite numéro 256 du hit parade.

Puis le groupe retomba dans l’anonymat et plus personne n’a entendu parler de Benoît Saez depuis lors.

je prends racine

Monday, April 18th, 2005

Les générations actuelles ont un avantage sur les pas actuelles, c’est que quand elles doivent lire des bouquins chiants en français, elles vont chercher un résumé sur internet au lieu de lire un résumé dans un livre.Une fois n’est pas couture, je vais aujourd’hui vous parler de Corneille.

Donc, Corneille a écrit des pièces de théâtre. Y en a une, ça se passe y a super longtemps, à une époque reculée ou fallait pas déconner avec ses beaux-parents.
Le héros s’appelle Rodrigue ce qui, déjà, en soi, est difficile à porter. Il est amoureux d’une demoiselle qui s’appelle Chimène. (aucun lien)
Le père de Rodrigue est un vieux gâteux. Un soir, dans sa maison de retraite, il dispute une partie de jass contre son ami Gomès. Facétieuse coïncidence, il se trouve être le père de Chimène. Les deux comparses demandent à leurs enfants respectifs et respectables de faire le quatrième.
Et c’est là que survient le drame. Diègue, le père de Rodrigue, triche. Il use pour cela d’un habile subterfuge: afin de savoir s’il peut tirer atout ou s’il doit commencer à déjeter les bocks, il lance cette phrase: “Rodrigue, as-tu du coeur?”
Mais, à cette époque, on ne rigolait pas et Gomès défie en duel Diègue. Celui-ci dit alors “ouais mais non, moi je suis vieux et en plus y a derrick à la télé, Rodrigue, t’as qu’à y aller, toi, moi je peux pas sortir y a de l’orage, ô désespoir.”
Rodrigue dit que “zyva, relou, si je bute son vieux la Chimène elle va pas vouloir aller dans un club échangiste avec moi, truc de ouf, c’est limite cornélien comme combine.”
Mais le vieux le provoque en le traitant de jeune. Rodrigue lui dit que “tu crois qu’tu m’fais peur ou quoi? t’façons la valeur elle attend trop pas le nombre des années, quoi” et il lui pourfend sa gueule.
Chimène le prend un peu mal. Mais comme elle est gémeaux ascendant capricorne et Rodrigue balance ascendant tambourin, elle lui pardonne, en plus il lui a promis de l’emmener à un concert sur son cheval blanc. Mais quand même, elle lui demande si il pourrait pas faire un truc héroïque, pour pouvoir frimer devant ses copines.
Rodrigue part donc à la guerre. Comme il est rusé, il part combattre les Morts. Forcément, il les tue tous.
Ensuite, comme il est joueur et que la pièce doit durer encore un peu sinon après elle est trop courte, il se bat en duel avec Sanche (en cette époque de sécheresse, les noms espagnols ne se terminaient pas encore en o), qui aimerait aussi coucher avec Chimène.
A la fin, Rodrigue et Chimène se marient, ont beaucoup d’enfants et regardent le soleil couchant en courant sur la plage, histoire que les américains puissent acheter les droits de la pièce. Mais les américains se trompent et croivent que en fait, c’est dans Romeo et Juliette que le héros meurt pas à la fin et rachètent les droits pour en faire un navet.
Corneille, outré, soufflette Shakespeare, mais celui-ci est mort depuis au moins belle lurette, alors il s’en fout. Pour gagner sa vie, Corneille est dès lors obligé de sombrer dans la variété. Et forcément, ses chansons sont aussi chiantes que ses pièces, même si plus riches en padampampam.

Conclave plus blanc (titre éhontément volé)

Sunday, April 17th, 2005

Messieurs,
Par la présente, je vous écris parce que j’ai appris que vous aviez une place vacante au sein de votre entreprise, et que justement je suis à la recherche d’un tel poste, car j’aime beaucoup les vacances.
Cet emploi me permettrait de beaucoup voyager et de rencontrer des gens, ce dont j’apprécie beaucoup. De plus, je pourrais embrasser le sol. Je me rappelle, quand j’étais petit, une fois, j’avais voulu embrasser le sol et ma tante Agathe m’avait donné une gifle, elle serait bien embêtée si elle me voyait le faire à la télé avec des tas de gens qui m’applaudissent et aussi une belle robe blanche, car elle aimait pas trop quand je mettais ses robes, non plus.
Je dois dire que je n’ai pas beaucoup d’expérience dans le métier de pape, même si je connais tous les points cardinaux. Par contre, j’avais fait les scouts et je garde très souvent le petit Jésus et sa maman, ma voisine, elle est très contente, si vous me croyez pas vous pouvez lui demander. Et puis aussi, dans la famille, j’ai une sainte, ma soeur les gens ils disent souvent que c’est une vraie Sainte Nitush. Ca doit être indien, comme nom. Alors bon, je crois que dans ces conditions, je suis très indiqué pour reprendre ce poste. Je serai un bon pape et ne ferai pas de bêtises, sauf des fois peut-être j’emprunterai l’habit des gardes suisses pour aller à carnaval parce qu’il est rigolo, comme habit. Mais sinon, je serai sage. Et j’ai déjà choisi comment je voudrai m’appeler, ce sera Jean-Paul Trois, parce que c’est mon film préféré, surtout la scène où ils font le cheval.
En plus, pour le voeu de chasteté ça ne posera pas de problèmes parce que les filles, quand elles me voient, elles me lancent des cailloux mais il faut dire que les garçons aussi, sauf une fois la fille de la voisine, mais pas la même voisine, elle m’avait fait un bisou parce que je lui avait offert des photos d’écrevisses pour son Noël.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Messieurs, mes salutations distinguées.

(Certains d’entre vous auront noté que le titre de cette note est, en fait, un ô combien subtil jeu de mots. Il avait déjà été fait ici, Othon pour moi)