Parfois, il arrive qu’en faisant un peu d’archéologie dans son frigo, on se rende compte que divers aliments approchent dangereusement de la date de péremption. On se retrouve alors à chercher nerveusement, dans ses livres de recettes et sur marmiton, un repas avec de la crème fraîche, de la confiture d’abricots, du parmesan râpé, des cornichons, de la viande séchée et le cadavre de sa belle-mère.
De la même manière, tf1 semble avoir un problème de Migros-Data* avec ses anciennes vedettes, obligées d’aller ramper dans une jungle où il n’y a même pas de cafètes.
Si quelqu’un a contact avec Patrick Le Lay, avant qu’il n’envoie Mallaury Nataf dans une ferme et Thierry Redler dans Plombier Academy, je voudrais lui proposer un scénario.
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Dix ans après avoir terminé le bac, quelques amis se retrouvent à la cafète, où ils aimaient à siroter quelque boisson tout en devisant allégrement. Justine, qui a abandonné ses études pour devenir chauffeur-livreur, appréhende un peu le moment où elle reverra son flirt du collège Jérôme. Elle ne l’a plus revu depuis le jour où elle lui avait avoué son morbide penchant pour l’équitation. Par contre, elle se réjouit de croiser Annette, qui lui doit cent balles.
Mais une terrible nouvelle attend la joyeuse équipe. En effet, des promoteurs veulent raser la cafète pour en faire un centre de recyclage des os usés. Les compères décident alors de faire tout leur possible pour sauver ce lieu où ils ont tant de souvenirs mémorables, notamment une fois où ils avaient fait des trucs bien.
Justine décide alors d’appeler à l’aide son oncle Framboisier, membre d’un groupe postpunk de la fin des années 80.
*Un Migros-Data, c’est un genre de Carrefour-Data
