Archive for October, 2004

Friday, October 29th, 2004

Tractos

l’empire contre attaque

Friday, October 29th, 2004

Hermann Suppe naquit par un beau jour de printemps, sur la sympathique et joviale planète Krypton.

Un jour, alors qu’il faisait une partie de cache-cache avec son frère Norman, il se perdit dans l’espace intersidéral, tant et si bien qu’il se retrouva alors sur une planète nommée la Terre. Mais il ne le savait pas, il savait juste qu’il était sur une planète. Malheureusement, pendant la chute, son natel portable s’était brisé et il ne put rappeler ses parents. Fort bien lui en prit car, entre temps, ceux-ci oublièrent d’éteindre le gaz après avoir cuisiné un gaspacho à l’armoricaine, ce qui provoqua l’explosion de la planète Krypton.

Hermann Suppe se retrouve donc sur la Terre seul, malheureux et désemparé. En plus, il a un peu honte car ses parents l’ont obligé à se vêtir d’un collant ridicule et d’une cape ayant appartenu à son père, Mordoch Suppe. En plus, il a les poches pleines de kryptonite, just go ahaed now.

Mais heureusement pour lui, une famille de sympathiques habitants de Smallville (USA) le recueille. Le petit Hermann ne parle pas très bien l’américain et ne peut rien faire quand on lui dit qu’il s’appellera Clark, en hommage au célèbre acteur Yves Mourousi et au chanteur folklorique Hugues Aufray.

Hermann court très lentement pour un kryptonien. Mais cela lui suffit à se péter la frime sur sa planète d’accueil, la Terre. Seulement, les Kent sont des calvinistes à tendance luthérienne. Il lui disent d’arrêter un peu ses conneries, sinon l’agence mondiale antidopage va le suspendre à la plus haute branche d’un châtaigner.

Clark coule une enfance heureuse, il fait des tas de trucs comme jouer aux billes, manger des potirons, chasser le ibis, enfin des trucs de jeunes. Mais vient l’adolescence et là, au grand désespoir de ses parents adoptifs, il sombre, en bon sportif frustré, dans les études de journalisme. Après un stage dans le journal local et un article très remarqué sur la fête de la citrouille, il décide alors de monter à la ville et y devient journaliste dans un journal. Il s’éprend alors de la belle Lois Lane, ce qui prouve que les kryptoniens sont un peu sots.Un jour, pour l’impressionner, il décide alors d’enlever ses lunettes ridicules, de se gominer les cheveux et de mettre la cape de son père. En effet, les kryptoniens, comme les paons, se parent de couleurs chatoyantes pour la parade nuptiale.

Mais Lois qui est vraiment stupide le prend pour un superhéros. Ce d’autant plus que Hermann Suppe sauve Rodrigo, un jeune chaton épagneul qui s’était perdu dans un arbre.

Pendant des années, Clark-Kent refuse que l’on sache qu’il est Hermann Suppe. Mais un jour, il décide de révéler la supercherie au grand jour afin de se taper sa super-chérie. Et c’est là qu’il se rend compte que ses parents adoptifs avaient raison. En effet, dès ce jour, il n’a plus de répit. Il est tout d’abord invité par Marc-Olivier Fogiel, qui se moque de sa cape rouge, puis par Mireille Dumas et enfin par Evelyne Thomas qui le relooke en Batman.

Hermann Suppe tombe alors de cheval dans la dépression et devient danseur-étoile dans la troupe de Kamel Ouali.

(ci-dessous, une photo d’Hermann Suppe lors de la fête annuelle des saucisses (crédit photo calek)

Tadam

Thursday, October 28th, 2004

Je passe donc Bon pour ton poil sous b2evolution. Il risque d’y avoir des travaux ces prochains temps, des bouchons, gène occasionnée machin tout ça.

Y a aussi toute une foultitude d’options, je les comprend pas toutes mais j’y travaille (selon la méthode geek-pas-doué: je trifouille un peu partout, je casse tout, je m’énerve, j’essaie de réparer, j’y arrive pas, je dis t’façons tout de la merde je retourne chez Loïc, je finis par réparer)

En attendant, dans les options bien, y a le sélecteur de thèmes. Je vous prie donc de ne pas dire: ton layout il est tout moche, mais tes layouts ils sont tout moches. Merci!

coquillettes gratinées

Tuesday, October 26th, 2004

Dans l’Antiquité, les dieux, fallait pas les emmerder. Un mot de travers et tu te retrouvais à devoir échapper à des sirènes et à tomber tout le temps de Charybde en Scylla, d’où la célèbre expression “les dieux, faut pas les emmerder”.

C’est ce qui arriva à Ulysse, un brave gars de Haute-Garonne (31), qui venait de livrer une guerre à Troyes (10) et qui voulait simplement retourner, plein d’usage et raisons, vivre entre ses parents le reste de son âge, et surtout retrouver Péné, son épouse et Télémaque, son fiston, ainsi prénommé parce qu’il avait été conçu devant la télé, pendant une pub pour le Mac Do. Malheureusement, il se fit malédictionner sa gueule et mit dix ans pour faire le voyage, ce qui est un peu long, même en tracteur à pédales.

Pour passer le temps, Péné passait ses journées sur internet. Mais elle sentait au fond de son coeur affligé qu’Ulysse vivait encore. Ainsi, quand ses interlocuteurs lui disaient: “Quoi? Tu aimes le tricot, le ping-pong et les pétunias? Exactement comme moi, incroyable, on baise?” elle leur répondait que avant, elle devait finir une tapisserie murale. Un habile subterfuge qui lui permit de faire pousser tous ses soupirants des soupirs de désespoir. Mais quand même, elle commençait à se demander si son Ulysse était pas en train de regarder les rediffusions des aventures du commandant Cousteau ou de folâtrer avec cette pétasse de Circé, bien le genre à transformer les hommes en cochons, celle là.

Mais finalement, Ulysse revient, et c’est un bien long chemin.

Les dieux d’aujourd’hui, en revanche, ne savent plus s’amuser. Tout au plus, ils donnent des petits coups de main invisible aux originaux qui se promènent en ballon mais sinon plus de malédiction, plus rien, ils se déguisent même plus en cygnes pour draguer, ils ne s’intéressent plus qu’à leurs querelles de voisinage. Ce qui n’empêche pas les gens qui s’en vont faire les guignols autour du monde en laissant leur femme faire tapisserie à la maison d’être considérés comme des héros.

la trompette est un instrument de musique

Saturday, October 23rd, 2004

Vous découvrez le monde des blogs?
Vous rêvez de gloire, de strass et surtout de commentaires par milliers?

Mais vous n’avez pas le flegme de Cali, le style de Olivia du collège de m6, la ruse dufennec, le flamahu de Kek, l’humour d’Agapi.

Votre cas n’est pas désespéré. Avant de sombrer dans le désespoir et de beugler lâche tes coms comme un jeune écervelé, provoquant ainsi le désespoir de ta maîtresse,

découvrez immédiatement le nouveau produit des laboratoires Yves Duteil

le spray* KikooLolMdr

spray Kopie.jpg

Elaboré en secret pendant des milliers d’années dans une grotte, selon une recette antique vachement vieille, par Michel Drucker et Jean-Claude Brialy, le spray KikooLolMdr senteur eau de rose vous garantira des commentaires avec plein de merveilleux, de formidable et de haaaan trocool ske tu fais.

Réalisé à base de foie de troll macéré dans du purin de hyène mélangé avec des tas de trucs pas très bien, le spray KikooLolMdr senteur arrière-cour de macdo juste avant le vidangeage vous garantira des débats enflammés, riches en rebondissements, en énervements et en insultes rigolotes.

Offre spéciale de lancement: Pour 23 flacons achetés, nous vous offrons un sachet de bonbons mentholés.

*Ne contient pas de gaz CFC. Nuit beaucoup moins à la couche d’ozone que l’épaisse fumée violette qui se dégage de l’usine où il est fabriqué. Ne convient pas aux enfants de moins de 36 ans. Ne pas avaler. En cas de contact avec le gros orteil, immédiatement prévenir Julien Courbet. Attention, l’abus de commentaires peut entraîner des conséquences, voire parfois des effets. Pas d’utilisation prolongée sans préavis d’un docteur en charcuterie de l’université de Monborget. Si vous constatez des symptômes, prière d’en aviser des gens.

Faut racheter des sacs

Friday, October 22nd, 2004

Je voulais poster une note super drôle avec des eaux pilantes partout, mais ces temps, j’ai aucune inspiration. C’est comme ça. Cependant, je sais que si je reste trop longtemps sans poster, vous allez sombrer dans le stupre, la luxure, le poker et les blogs d’adolescentes dépressives.

Il faut donc que je vous propose un petit interlude récréatif. Mais le truc, c’est que ces temps, j’ai aucune inspiration.

Alors bon, je pourrais raconter ma vie, aussi. Ce matin, je me suis acheté un petit pain et le type m’a dit que ça coûtait 1 franc 30. Alors je lui ai donné 2 francs et il m’a rendu la monnaie. Je lui ai souhaité une bonne journée et il m’a rendu la pareille. C’est vraiment un bon rendeur, ce type.

Ouais mais non, je vais pas commencer à raconter des détails si intimes à des gens avec qui je n’ai jamais gardé les cochons, ni même les dindes.

Non parce que c’est vrai, y a plein de gens, ils lisent mon blog, hein, comme ça, sans prévenir, si ça se trouve ils ont mangé des tripes à la mode de Caen, regardé Derrick ou fait du macramé avant et finalement, eux et moi, on se connaît pas, c’est peut-être des tueurs à gage du fbi ou des collectionneurs de palourdes et moi, inconscient, naïf, jovial et volubile, paf, je glisse des détails personnels comme par exemple que je chausse du 45, que je fais bien l’émincé au curry, que j’ai deux disques de Saez, que je chante sous la douche mais pas du Saez, faut pas déconner et que je n’arrive pas à toucher mon nez avec mon omoplate droit. Alors je préfère m’abstenir.

le soleil vient de se lever

Wednesday, October 20th, 2004

La pub à la télé, c’est des fois rigolo des fois énervant, mais le principe est simple, ça se passe comme ça:

On regarde Radia se faire nominer ou Madame Michoud faire un 4 à la suite, les pubs arrivent, Zidane explique qu’il s’appelle Zidane. C’est fou.

Les pubs à la radio, le principe est le même. On est au volant, on écoute les grosses têtes ou let it be, quand soudain publicité. Le lendemain, on a le jingle agaçant des grands magasins truc qui nous trotte dans la tête. Si on est convié à une réception de l’ambassadeur, c’est pas top.

Alors forcément, ça doit marcher. Des tas de gens doivent être persuadés que le chocolat est fabriqué dans les Alpes par des vaches violettes et qu’il est emballé par des marmottes, alors qu’en fait il est emballé dans des usines moches par des dames avec un filet sur la tête, qui ont un peu de moustache et rêvent de rencontrer Ridge Forrester. Plein de monde doit prendre la lessive X et ne l’échangerait pour rien au monde contre la lessive Y.

Parce que si ça marchait pas, au bout d’un moment, les publicitaires finiraient par se lasser et feraient autre chose de leurs journées, y aurait plus d’usines à disques avec les bas golden machin ni de films du dimanche soir offert par les somnifères truc.

Mais bon, la pub à la télé, on peut couper le son, zapper, les utiliser aller se chercher la grande bière pas bonne d’un petit pays tout petit dans son frigo qui vit plus longtemps grâce à son voile alvéonettes. Et en plus, ca paie le whiskas de plein de gens très bien.

Mais y a une autre sorte de pub: le spam.

Au début, les spammeurs se contentaient des vraies boîtes aux lettres. Ils passaient leur temps à y glisser des catalogues avec intérieur rembourré d’un matériel doux ou des prospectus pour des cours de paintball.

Puis ils ont découvert internet. Et là, j’ai peine à croire que ca marche. Je sais pas pour vous, mais j’ai très peu d’amis qui se sont fait rallonger les parties congénitales, qui se bourrent de viagra et de xamax (mais si ca intéresse quelqu’un, il doit me rester du vioxx) et qui donnent leurs salaires à des fils d’empereurs africains déchus.

Et pourtant, les spams continuent à inonder mails et blogs. Du coup, les fournisseurs d’acces installent des filtres antispam qui laissent passer les vendeurs de rolex mais considèrent mon collègue qui sait à peine allumer son pc tout seul comme un dangereux envoyeur de messages non sollicités (bon, il a bien dû m’envoyer une fois une blague en pps, mais quand même). Et du coup, plein de blogueurs déménagent sur b2 et moi, je m’énerve en essayant de customiser dotclear.

Mais pourquoi sont-ils si méchants, vous demandez-vous?

A mon avis, les spams cherchent à énerver les gens, dans le but d’aider le fbi dans son complot pour nier l’existence d’extra-terrestres.

Lune d’hiver: six thés.

Monday, October 18th, 2004

Ce billet est un hommage à tous les malheureux qui ont du interrompre aujourd’hui leurs vacances d’été alors que l’automne n’est pas encore terminé, qui devront supporter d’harassantes semaines (jusqu’à douze heures de cours pour certains!!) et qui n’auront plus de vacances pendant au moins un mois.

***
La nouvelle émission qui va faire fureur:

Fac academy

350 candidats dans un amphi de 100 places. A la fin, il n’en restera plus que trois ou quatre (des candidats, pas des places, faudrait essayer de suivre).

Les candidats (enfin quelques-uns parmi les plus typiques):

Marie-Germaine:
Elle met des circonflexes dans tous ses mots. Elle est persuadée de faire partie d’une sorte d’élite et parle souvent de son ami d’enfance Jean-Robert: “il est mécanicien, maintenant, le pauvre”. Elle a failli défaillir le jour où elle a appris qu’un de ses voisins d’amphi était fils d’agriculteurs.

Paul-Marcel:
Il en est à sa douzième première année d’uni. Il est très pratique, parce qu’il connaît tous les couloirs par coeur. Surtout celui qui mène vers le bistrot du coin.

Sophie-Cunégonde:
Elle porte des sandales un poncho et un keffieh qu’elle a acheté chez H&M. Au début de chaque cours, elle récolte des signatures. Elle a déjà initié douze mouvements de grève. Celui qui a fait le plus de bruit, c’est quand on avait augmenté le prix des cafés du distributeur, c’est trop une violation des droits de l’homme, t’vois. En général, elle dépiquette le jeudi matin parce que y a TP de biologie chromatique.

René-Raymond:
Il a découvert la vie estudiantine: la colloc’, les concerts, les bistrots, les fêtes. Il envisage de visiter l’uni prochainement.

Clémence-Lucette:
Toute sa scolarité, elle a appliqué la même technique: elle s’asseyait au premier rang, elle répondait à toutes les questions des profs, leur faisait leurs photocopies et leur disait quand Kevin il faisait rien qu’à tricher. Maintenant, elle fait pareil.

Honoré-Ladislas:
Il est passionné par les cours. A tel point qu’après chaque heure d’historiographie algébrique, il se lance dans de longues diatribes avec l’assistant (un type qui porte des jeans trop courts mais qui est quand même sympa). Pendant ce temps, les autres se rappellent de leur scolarité passée et font des boulettes de papier.

fasciculture

Wednesday, October 13th, 2004

Il n’y a pas de sot métier, dit le dicton.

En général, le dicton dit ça pour mettre fin au silence de mort qui s’abat comme le vol d’une mouche frappée en plein vol par un commissaire de police quand sa cadette Gremione lui présente son nouveau fiancé Léandre et annonce qu’il est agent du fisc/policier/chasseur de zébus/défenseur au FC Servette/parolier de comédies musicales.

Il n’y pas de sot métier, mais certains boulots sont quand même plus trépidants que d’autres.

Il y a ainsi un boulot encore plus classe que chef-décorateur chez Ikea, plus passionnant que comptable dans une entreprise de mise en boîte de pois sauteurs, plus trendy qu’accordeur de réverbères:

Quelque part, dans le monde, quelqu’un décide des prochaines collections exclusives des éditions Atlas (aucun lien, quoique), avec leur fascicule, chez votre marchand de journaux.

Quelqu’un qui se réveille en sueur, au milieu de la nuit, et qui hurle “Eureka, on va leur vendre une collection de boules à neige, des fiches sur le crochet, un squelette en kit (1m10), des figurines de la guerre moldoslovaque, une collection spéciale “les joueurs de banjo légendaires”, des contes hongrois lus par Isabelle Charles, et ainsi contribuer à leur apporter savoir et connaissances et surtout des tas de fiches à monter soi-même, gnahahahahaha, un jour les fascicules domineront le monde et alors là je serai bien vengé de tous ceux qui se moquaient de moi à l’école, gnahahahahahahaha, quand je pense que pif gadget a pas voulu de moi, c’est bien fait, gnahaha, je serai maître du monde et j’obligerai tout le monde à lire les fiches sur les fleurs sauvages des sous-bois (159 tomes, le premier pour 1 euro seulement chez ton marchand de journaux)”

Ca fait rêver

Lapon de garenne

Tuesday, October 12th, 2004

Ikea, donc.

A cinq ans, le sentiment est mitigé: on sait que, pour avoir droit à la piscine de boules, va falloir arpenter (même si à cinq ans, on dit pas forcément arpenter) les rayons pendant des heures et vaguement écouter ses parents se poser des questions existentielles genre “est-ce que cette table basse Öfenstrüe irait bien avec le chandelier blanc Louis XII?” Des heures de souffrance pour quelques minutes de plaisir: et si le vrai but d’Ikea c’était de préparer mentalement les enfants au calvinisme?

Des années plus tard, c’est pareil. Sans les boules.

D’abord, il faut accéder au magasin, souvent faire la file au parking, chercher une place de parc. L’humain est masochiste. Puis se promener dans les rayons, s’extasier devant les abat-jour en bois massif, les porte-cendrier en rotin incarné et les sous-verre en fonte sans serif et se dire: faudrait que j’arrête avec les mots composés, là.

Tout ça en supportant les cris des gosses qui aimeraient retourner dans les bulles, des parents qui hurlent pour que leurs enfants se taisent, de la belle-mère attachée dans un placard Skrüttüfü.
Mais y a quand même des compensations: soucieux des détails, les décorateurs-ikeaistes ne laissent jamais une étagère vide. Donc quand on en a marre de regarder les canapés saumon, on peut feuilleter un peu les best-sellers décoratifs. En général, c’est des trucs en suédois avec des titres super drôles genre Här kan du läsa. En France, les jeunes auteurs rêvent de passer chez Pivot (ou Ruquier, c’est selon), en Suède, ils doivent rêver de passer chez Ikea.

Une fois le tour du magasin fini, faut entasser les 112 meubles choisis sur un chariot fait pour en contenir 111, se battre pour les faire entrer dans la voiture et se les coltiner sur quatre étages si on habite au quatrième étage.

Puis vient le grand moment. Les Danois ont inventé les Lego, les Suédois Ikea. La Scandinavie, ça doit vraiment pas être drôle tous les jours. Quand on paume un Lego sous un tiroir, dans l’aspirateur ou dans son estomac, y a toujours moyen d’improviser. Mais quand la dernière vis de l’étagère Sztrf file sous l’armoire Gudrun qu’on venait justement de remplir avec la collection d’enclumes anciennes du petit, tout devient plus difficile.

Par contre, y a quand même un point commun avec Lego: y a toujours un moment ou on se rend compte que la pièce qu’on avait employée en bas à gauche, en fait, elle allait en haut à droite et qu’on l’a confondue avec une pièce qui lui ressemble un peu, mais qui fait 3 millimètres de plus et que maintenant va falloir tout recommencer sinon on risque de créer une faille spatio-temporelle qui va plonger le monde dans dix-mille ans de domination Elisabeth-Teissier-ienne.