Archive for July, 2004

waga

Saturday, July 31st, 2004

Dans une semaine, je vais devoir respecter une bonne vieille tradition helvétique, accomplir trois semaines de sévice et défendre mon apathie.

C’est con, la vie, mon nouveau copain serait ravi d’être à ma place, alors que moi, la perspective de m’habiller en vert-moche pendant trois semaines ne m’emballe pas vraiment.

Mais bon, ceci n’est pas l’objet du présent post.

Pendant cette absence prolongée et non sollicitée, j’ai besoin de quelqu’un pour s’occuper du blog: nourrir les plantes, arroser le chat, arracher les mauvaises herbes, effacer le spam, repeindre les vitres, tout ça.
Si ce job passionnant et revigoratif vous intéresse, envoyez vos CV, lettres de motivation, photos dénudées, chèques mirobolants.

(Cali s’est dores-et-déjà portée candidate)

On ne change pas une équipe qui gagne

Tuesday, July 27th, 2004

Tout le monde connaît la famille Armstrong: Louis, le trompettiste, Neil, le marcheur dans la lune et Lance, le mec qui sort avec Sheryl Crow.

(Et si un jour quelqu’un écrit un livre intitulé “Lance Armstrong”, ce sera un livre éponyme)

Mais moins connu est le cruel destin de Fernand Armstrong.

Fernand est le huitième enfant de Corentin et Pétronille Armstrong, agriculteurs. Jusqu’à l’âge de 16 ans, il envisage de reprendre le domaine familial. C’est donc tout naturellement qu’il entame des études de reprise de domaine familial à l’Université de Berlincourt. Il commence même une thèse, sobrement intitulée “la jachère, entre mythe socio-culturel et transubstantation prolifique”.

Et c’est là que le drame se noue. Alors qu’il souhaite consulter “analyse structurelle de la batavia pendant le haut moyen-âge”, il se trompe de rayon et tombe sur les mémoires de Gilbert Montagné. Dès lors, il se découvre une nouvelle vocation: il veut devenir célèbre.

Il abandonne alors les études et fait un brain-storming tout seul. Son instinct lui souffle qu’avec son patronyme, il devrait éviter de se lancer dans la musique: en effet, il n’aime pas trop Nîmes et plusieurs musiciens célèbres y ont déjà donné des concerts.

Fernand Armstrong trouve alors une idée géniale: il deviendra champion olympique de pédalo. Ses amis essaient de l’en dissuader, lui disant qu’il n’y arrivera jamais et que le pédalo c’est un truc de pédales. Mais le jeune homme leur rétorque: “Je n’ai pas quitté la paysannerie pour avoir des détracteurs, si t’es pas content c’est le même prix, c’est celui qui dit qui y est et mon papa est plus fort que le tien”

Il s’entraîne alors d’arrache-pied, sur le petit étang familial. Il se met à la recherche de sponsors, et parvient à décider le crédit agricole de Moléson-Village de lui offrir un autocollant gratuit, qu’il apposera à la proue de sa fière embarcation. Il fonde ensuite la Fédération Internationale de Pédalo et entreprend de récolter des signatures afin que son sport de prédilection devienne olympique.

Mais le CIO snobe ses efforts. Très vite, c’est la banqueroute. Fernand Armstrong est condamné à faire la manche devant la gare de Palézieux, où il interprète l’intégrale de Desireless à l’harmonica. C’est là qu’un agent le repérera et lui fera signer pour la nouvelle émission de téléréalité de TV-Gros de Vaud, “A la recherche du nouveau réparateur de fers à souder”.

chabada bada

Monday, July 26th, 2004

Au début, dans la blogosphère francophone, on pouvait rester tranquille entre geeks, dépressifs, pseudo-poètes et geeks dépressifs pseudo-poètes.

Puis sont arrivés les politiciens. Du coup, ils se gagnaient deux-trois voix parmi les blogueurs qui se disaient “haaan peut-être que si je vote pour lui aux européennes, il va voter pour moi au blogofight, ouf de guedin!!” (Blogofight où, soit dit en passant, il faut voter pour madame Cali sinon je retiens ma respiration)
Du coup, les journaleux parlaient de ces politiciens trop trendy et proches de leur électorat qui avaient adopté le blog. Du coup, le politique et son grossiste en blogs étaient contents. (le grossiste était même tellement content que, parfois, des natels lui surgissaient des oreilles) (en marketing, je crois qu’on appelle ça win-win) (et la voiture jaune) (pas les natels surgisseurs, donc, mais les trucs où tout le monde est content) (l’école des fans est ainsi une émission win-win)(et la voiture jaune)(ok, j’arrête)

Mais bon, la passion ne durait pas longtemps, faut pas déconner non plus.

C’est maintenant au tour des écrivains de bloguer avec plus ou moins de bonheur. (enfin, y avait déjà une écrivaine-blogueuse (même que son deuxième livre est pas mal du tout)(le premier sûrement aussi, hein, mais je l’ai pas lu), mais bon c’est pas pareil)

Le principe des blogs d’écrivains, c’est des notes plus ou moins bien écrites, 63 commentaires (parce que oui, bien sûr, si je laisse un commentaire chez Virginie Truc, elle va peut-êre me donner des bonbons). Là aussi, ça fait causer de l’écrivain dans la blogosphère et du coup il gagne trois lecteurs et en perd deux. Mais surtout, ça permettra prochainement aux écrivains de dire à des journaleux: “j’ai un blog, haaan, comment que je suis trop trendy et à la fois proche de mon public”. Et dans deux mois, une fois le bouquin sorti, les weblogs susmentionnés seront rapidement recouverts de toiles d’araignées virtuelles. Mais au moins, ils ont pas le même grossiste.

Les paris sont ouverts pour la prochaine vague. Les personnages secondaires d’épisodes de Julie Lescaut? Les personnages de bd? Les chanteurs has been? Les bouchers-charpentiers? Les geeks dépressifs pseudo-poètes?

What is a manamana?

Wednesday, July 21st, 2004

Tout le monde connaît Jacques Brel, l’un des plus grands noms de la chanson française avec Johnny Haliday et Plastic Bertrand.

Mais moins connu est le terrible destin de sa sémillante homonyme: Franziska Brel.

Née en Haute-Savoie, d’une mère polonaise et d’un père lanceur de javelot, la petite Franziska s’est très vite intéressée à la chanson. “A trois ans, déjà, elle composait ses propres chansons”, confie Euripide Glozoff, l’une de ses plus proches voisines. “Cela s’intitulait aba gaa aba, sans doute en hommage au groupe suédois 4 Non Blondes.”

Toute son enfance, Franziska se passionnera pour le solfège, les kinders surprises et la série “la fête à la maison“. Trois passions qu’elle essaiera de concilier en inventant la recette du flan d’asperges à la rhubarbe.

Mais vient l’adolescence et son lot de turpitudes: à 14 ans, la petite Franziska découvre le karaoké lors de la fête du village de Boisinges. Un monde s’ouvre à elle, elle qui jusqu’ici ne connaissait de la musique que la chorale villageoise de Viuz-en-Sallaz. Dès lors, elle n’a plus qu’une seule chose en tête: devenir aussi célèbre que Céline Dion, Patricia Kaas et Please wait a minute, searching for next song, ses idoles.

A seize ans, c’est le drame: les parents de Franziska la voient reprendre l’entreprise familiale de crème à chaussure en bois inoxydable, elle se voit déjà en haut de l’affiche.

Elle décide alors de monter à Paris, en autostop, pour aller y tenter sa chance. Elle tombe alors sur un charmant jeune homme qui lui propose de gérer sa carrière, en échange de quoi elle devra construire des ponts entre eux et le ciel jusqu’à plusieurs fois par jour. Las, la suite démontrera que ce jeune homme n’est en vérité qu’un vil roublard. C’est d’ailleurs cette rencontre qui sera à l’origine du plus grand tube de Franziska Brel, “les vils roublards, c’est tous des connards”.

Pendant dix ans, Franziska Brel chante tous les seconds mardis du mois dans ce qu’elle croit être un petit cabaret parisien qui sert de succulentes spécialités rupestres. Elle s’étonne cependant de ne pas voir la tour eiffel de par la fenêtre de sa chambre, où son pygmée-lion l’enferme à double tour le soir venu. Par contre, elle ne s’étonne pas de chanter tous les seconds mardis du mois, alors que la bienséance voudrait que j’écrive deuxièmes.

Ce n’est que par un hasard du destin que Franziska découvrira la suporcherie: elle ne se trouve pas à Paris, mais à Flambouhans. Où elle a déjà acquis, sinon une certaine notoriété, du moins une notoriété certaine.

Franziska tombe alors en catatonie, car à cette époque elle n’a déjà plus de rollers. Grâce à la complicité de l’un de ses fans, elle réussit à s’enfuir, à la suite de plusieurs péripéties dont une rocambolesque et une sans anchois. Elle sombre dès lors dans l’alcool, le stupre et les reprises de Michel Fugain.

Quelques années plus tard, elle enregistrera un disque, “le plat pays qui est le mien, je l’ai puisé à l’ancre de ton fameux trois mâts”, qui récoltera pas mal de succès dans la banlieue sud de Dole.

Ce n’est qu’à ce moment là que Franziska Brel décidera d’abandonner la chanson pour se lancer dans la taxidermie artistique, avec le succès que l’on sait.

renonculacées

Tuesday, July 20th, 2004

Si tu es sur ublog, clique ici pour jouer au grand jeu de l’été!

Si tu n’es pas sur ublog, tu peux toujours cliquer aussi, hein, mais cela risque de créer une faille spatio-temporelle.

(Pour plus d’infos ici, réactions ici, , mais aussi et , entre autres)

Faudrait voir pour pas pétouiller

Monday, July 19th, 2004

Quand on se promène d’un pied du Jura à l’autre pied du Jura, des fois, on passe par Goumois. Des fois pas, aussi.

Goumois, c’est un petit bled au fond d’un trou, entre Saignelégier et Maîche, qui ont quand même des noms rigolos. C’est aussi une douzaine de maisons, au bord du Doubs et un pont sur le Doubs. Et au milieu du pont une frontière. Une vraie, avec douanier qui demande zavez vos papiers et qui vous fait ouvrir le coffre si vous avez l’air un peu jeune et un peu étranger.

Même que si on veut déménager d’un côté à l’autre du pont, c’est la croix et la barrière. (surtout quand les lois changent au 1er juin et que le 19 juillet, les sites Internet officiels n’ont pas encore été mis à jour (où l’on comprend certaines idées reçues))A moins de faire du sport. Ou d’autres trucs.

Ca doit être sympa, la vie dans ce bled. Pour aller boire l’apéro chez le voisin, faut prendre son passeport (surtout si on a l’air un peu jeune et un peu étranger). Et faut faire des efforts intenses pour comprendre ce que dit le voisin, qui parle une langue barbare: il dit soixante-dix, petit-déjeuner ou encore serpillère, on n’a pas idée.

Comme ça, si on regarde pas trop attentivement, on a pas vraiment l’impression que c’est important, ce truc de frontières. Y a une jolie rivière, une colline d’un côté, une colline de l’autre. Et si on se place en haut d’une des collines, on voit pas vraiment que l’autre est une étrangère qui fait rien qu’à manger notre pain, tout ça. Même si, des deux côtés du Doubs, y a plein de gens qui sont persuadés que c’est super important. Rive gauche, on y tient même tellement que on s’enferme sur nous mêmes. Et rive droite, on est encore champions du monde bien longtemps après.

Et ça, c’est un truc qui risque pas de nous arriver, rive gauche. Sauf peut-être dans des sports plus anecdotiques. Par contre, on a inventé un concept bien pratique: la défaite honorable: “Ouais, bon, on a perdu, mais on a quand même pas trop mal joué, ou bien?”

C’est pourquoi, j’aimerais bien que vous votassiez la moindre pour moi, afin que ma défaite annoncée fusse honorable.

(Et oui, tout ça pour ça: je suis quand même mégatrop doué en circonvolutions, moi. Un pau comme le Doubs, quoi)

Allez, l’ouïa

Saturday, July 17th, 2004

La vie est une dure lutte.
Après moult “Haaaan, ça marche pas-Mais si ça devrait marcher kestafoutu-Maieuhrien ça marche pas-N’importe quoi-Roooh-Haaaaaaan, ça marche pas”, quelques schémas et même pas de bière, nous vainquîmes de concert.

Grisé par ce succès, emporté par l’euphorie de l’instant je décidai alors, dans un élan d’altruisme musical, de mettre à jour ma radioblog. Je tiens ici à remercier le pingoo, qui m’a permis d’investir ses plates-bandes plus libres que maniaques.

Bref. Cette radioblog nouvelle version se veut un hommage à la chanson française, et vous y retrouverez nombre des plus grands. Car comme l’a dit le poète, le français est une noble langue, respecte-là, petit con.
Ne me remerciez pas.

je garde la main (parce que bon, je vais en avoir besoin)

Saturday, July 17th, 2004

Top.
Je suis un dangereux sadique, et pourtant on me laisse exercer en toute impunité. On me donne même de l’argent pour ça.
Après avoir fait atrocement mal à mes clients, je les engueule parce que c’est pas bien joli, tout ça.
Je m’offre un mois de vacances en été et les gens qui aimeraient venir se faire faire du mal chez moi doivent prendre leur mal en patience.
Je suis souvent affublé d’une assistante qui, sous des dehors sympathiques, est bien souvent nettement plus sadique que moi.
J’ai choisi cette profession pour me venger du monde qui est trop un cruel. Parce que bon, même si je dis le contraire lors de mes parties de bridge, c’est pas possible de faire ça par vocation, hein.
J’aime bien les fraises.
Le soir, pour me détendre, je regarde la télévision ou alors je joue au jokari avec mes amis.
Je suis….

rébus

Wednesday, July 14th, 2004

re

dgdg.JPG

(mais seulement les deux premières lettres)

chlamag.JPG

le casting

Friday, July 9th, 2004

pouet.JPG

Le conte de l’été, c’est trop cool.