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La Suisse est un pays chaleureux, ouvert, humaniste, qui chérit la liberté d’expression et dont l’armée est l’une des plus efficaces au monde.
Mais il n’en a pas toujours été ainsi.
En 58 avant J.-C. van Damme, les Helvètes décident de quitter le Plateau suisse pour aller se construire des maisons dans le Sud de la France. Les historiens ne sont pas d’accord sur les raisons de cet exil. Certains pensent que les Helvètes voulaient fuir leurs cousins Germains, un peu trop envahissants, d’autres pensent qu’ils allaient chercher du boulot, d’autres prétendent qu’ils n’allaient en fait pas en exil mais au camping au Cap d’Agde, certains enfin prétendent qu’ils seraient partis un samedi soir, terrifiés par l’apparition hebdomadaire du barde Alain Morisod et de ses fidèles compagnons Jean-Marc Richard et Lolita Morena.
Quoi qu’il en soit, ils partirent sous la conduite de leur chef, Iveco. César ne l’entendait pas de cette oreille. Il était partisan d’une immigration choisie et expliqua aux gens que, faute des diplômes nécessaires, il allait leur rétamer la gueule sévère. ce qu’il fit du côté de Bibracte, en Bourgogne, où les Helvètes s’étaient arrêtés pour boire l’apéro et taper le carton.
César demanda aux Helvètes de bien vouloir rester chez eux et d’arrêter leurs conneries, maintenant, merci. Les Neuchâtelois demandèrent si ils pouvaient pas rester ici encore un peu, histoire de découvrir comment faisaient les gens du coin pour fabriquer du vin buvable, mais César resta inflexible.
Les Helvètes s’en retournèrent donc chez eux en maugréant que décidément, l’accueil n’est plus ce qu’il était dans ces pays, en plus c’est des sauvages, pas un qui parle celte, franchement, on est mieux chez soi. Sauf que Iveco leur avait conseillé de brûler leurs maisons avant de partir, ils étaient donc, comme on disait à l’époque, dans la merde jusqu’au cou. Ils furent obligé de dormir quelques temps à la belle étoile (mais comme ils étaient rentrés par le Jura, il pleuvait, d’où l’expression: il était un peu roillé, le gaillard, ou bien?).
Depuis, les Suisses n’osent plus trop sortir de chez eux, sauf les Valaisans qui vivent tous à l’étranger, à Genève, et restent prudents quand ils sont obligés de s’aventurer ailleurs, histoire de pas se faire remarquer, ce qui explique pourquoi l’équipe nationale de football refuse toujours de jouer ses huitièmes de finale de coupe du monde.
(La version officielle ici pour les gens d’outre-Doubs qui aimeraient se culturer)
et ça n’a rien à voir (je crois) mais un mail envoyé depuis ici est parti avec l’eau du spam avant que je ne pusse le lire, ce serait donc gentil de bien vouloir le renvoyer, merci