Archive for November, 2011

No more fighting

Thursday, November 24th, 2011

Faut-il légaliser le dopage ?

Le célèbre chanteur Yannick Noah a lancé la semaine passée un pavé de thon dans la marmite à pression, en proposant la légalisation du dopage tout en rappelant au passage cette vieille maxime française : « Si un Espagnol gagne, c’est sans doute le dopage ; si un Allemand gagne, c’est sans doute l’arbitrage ; si un Suisse gagne, c’est sans doute Federer ; si un Français gagne, c’est sans doute une erreur. »

Admettons-le tout de go, l’idée de Yannick Noah est excellente. Le sport est une magnifique école de vie. Or, la vie, c’est tout de même vachement plus sympa depuis qu’on peut se bourrer de médicaments au moindre symptôme, voire pour prévenir les symptômes, non ?

De plus, le tour de France est économiquement irresponsable. Trois semaines, des étapes de cinq heures, qui regarde ça à l’heure où tout succès télévisé se doit d’être Bref ? Le jour où les cyclistes pourront enchaîner Tourmalet, Ventoux et Alpe d’Huez dans la soirée, l’audimat filera vers les sommets comme un Lance des grands jours.

Et puis ces sportifs, retraités à 32 ans, quel exemple donnent-ils à notre société s’ils vivent ensuite jusqu’à 108 ? Et puis franchement, un sportif aimé et reconnu qui fait son petit cancer des gencives à 35 ans, c’est pas plus efficace, au niveau prévention, que tous vos statuts Facebook mystérieux ?

De plus, vous le savez, grâce au vaillant combat des organisations de protection des animaux, il est toujours plus difficile de tester les médicaments sur des rats. Heureusement qu’il existe encore de vaillants athlètes pour accepter de jouer les cobayes !

(Quand je dis jouer les cobayes, je parle des tests, hein, pas de compétitions de course en roue)(mais je crois qu’ils diffusent ça la nuit sur Eurosport 2)

Non, vraiment, je ne vois aucun inconvénient à légaliser le dopage. Sauf peut-être les crises cardiaques en direct, c’est vrai que ça fait un peu sale.

Alors certains me diront oui oh mais ohlala mais ils se doivent d’être des exemples pour la société car le sport est une merveilleuse école de vie et dans ce cas là, je dis, bon, ok, tu marques un point, mais dans ce cas-là, ne faudrait-il pas interdire le dopage à tous les exemples pour la société ? Faire des prises de sang aux politiciens après chaque meeting ou aux chefs d’entreprises qui présentent leur gros EBIT ? Quand enfin tu rendras ta thèse, sur le coup de 35 ans et le rapport au réel dans l’½uvre de Jean-Pierre Foucault, ne devrait-on pas vérifier ton taux de Red Bull ? (Je rappelle que la dose de Red Bull maximum est de 0 canettes, sauf si on a subi une amputation des papilles gustatives)

Pareil pour les artistes. Pourquoi ne fait-on pas de contrôles anti-dopage après les vernissages et les concerts ? Alors vous allez me dire, ohlala mais c’est pas pareil, tout le monde sait que tous les plus grands musiciens de l’histoire du rock étaient drogués. Arrêtez de dire ohlala, un peu, ça devient agaçant, déjà. Et puis c’est un cercle vicieux : plus un musicien est drogué, plus il faut être drogué pour comprendre ce qu’il joue, l’autre jour j’étais à un concert et le guitariste avait l’air totalement passionné par ses chaussures, moi je jouais à Angry Birds en attendant que ça se termine, c’est dire si je m’ennuyais, et là, devant moi, il y avait une de ces filles comme on en voit dans les concerts, le regard mi-clos, le sourire mi-béat, l’air totalement pris par la musique, mais ça ne pouvait franchement pas être ça : des contrôles anti-dopage réguliers des gens qui dansent dans les concerts de hispters permettraient sûrement d’éviter bien des déconvenues.

Oh et tiens, aussi : « Alors, avec ta nouvelle copine, ça se passe bien, tu sais, au niveau du, tu sais, hinhinhin, tu sais ? » « De la ratatouille ? » « Mais non, tu sais, hinhinhin… » « Mais non, je ne s… Aaaaah, au niveau du… Pff m’en parle pas, au début, super, mais là, je me suis fait contrôler positif au Viagra, la tuile, ils ont dû en mettre dans ma viande, j’ai demandé une contre-expertise mais bon, je risque deux ans de suspension ! »

En résumé : je ne sais plus où je voulais en venir, je suis totalement positif à la caféine.

Tchô

Sunday, November 20th, 2011

Quand tu as une chanson qui te reste coincée très fort dans la tête, il faut la chanter très fort. J’ai appris ça dans Kaamelott, c’est dire si c’est vrai.

Mais parfois, cette chanson, c’est du C½ur de Pirate, alors tu ne peux pas la chanter très fort, sous peine que ton épouse, ton chat, tes voisins, tes collègues, la caissière de la Migros demandent le divorce. Alors tu menaces de te trépaner en attendant d’enfin pouvoir dire Adieu à cette chanson.

Et pour te venger, tu fais partager ta douleur au monde en BLOGUANT les paroles. Ce qui n’est pas une mince affaire, puisque même les fans y perdent leur lapin.

Bref :

Adieu
Hé mais adieu st’amie ! Ça joue ou bien ?

Tu ris si mal,

Ah oui, ça attaque direct, même pas un petit round d’observation. Hé, ouais, je sais, j’ai un rire qui porte, un peu. Mais bon, déjà qu’on peut rire de tout mais pas avec n’importe qui, si en plus on ne peut même pas rire n’importe comment, on n’est pas sortis de l’auberge.

tu ris de vide

C’est à cause de ce que j’ai dit sur Zaz ?

Non mais faut comprendre, la législation officielle du nouvel humour stipule que pour rire d’une minorité, juifs, grosses, femmes, cyclistes, chanteuses à textes, tu dois pouvoir prouver que tu appartiens toi-même à cette minorité depuis trois générations et que tu manies l’auto-dérision avec ironie, forcément, y a un moment où tu es obligé de rire de vide, de gens qui racontent leur quotidien avec humour et décalage, et tout le monde peut s’y retrouver, c’est ça qui serait drôle, l’identification, « ohlala, là, il a ouvert une porte, et moi, tous les jours, j’ouvre des portes, génial, mais où vont-ils chercher tout ça ? »

Des taches de vin sur ta chemise

Ah oui, ça. C’est vrai que je suis assez maladroit, et que parfois je me fais des taches, et que je préfère en rire avec ironie et auto-dérision parce que si je me faisais seppuku à chaque fois, il me resterait plus des masses de chemises propres. Ou alors des noires.

Qui à deux boutons éclatait

Oh ? C’est parce que c’est une vieille chemise, mais j’y tiens, elle me porte chance, je la portais le jour où j’ai décidé de porter des chemises.

Sur ton corps qui me repoussait

Oh hé, ça va, je suis physiquement différent, mais avec un petit effort d’imagination, je suis pas si mal que ça, d’abord. Et moi, au moins, je sais prononcer les é.

Tu fais l’amour en deux poussées

Alors que, pourtant, normalement, il faut plutôt tirer.
Pardon.

Déjà, C½ur de, j’aimerais savoir comment tu es au courant de ça. Et puis ensuite, ça peut arriver (je l’ai lu sur le blog de Maïa Mazaurette).

Blâmant le manque, la tournée

La tournée ? « Oops, pardon, mais faut comprendre, c’est parce que Roger nous a remis une tournée alors… »
Ah non, pardon, tu parles de ta tournée

Et pendant que tu t’articules

Oui ben je m’articule parce qu’avec ton petit défaut de prononciation, là, je préfère préciser.

Moi je soupire et toi

J’ai quand même super peur de la rime, là.

Tu me menaces de partir

Ah non, ça va.

Parce que je hurle quand

Non, j’aurais pas dit hurler. Pour une chanteuse québécoise, je te trouve même très retenue. C’est un peu la seule qualité que je te trouve, même.

Tu chantes tes souvenirs
Eh bien, chéri,

Hé, d’où tu me parles sur ce ton ?

prends donc la porte

Ah ben merci, justement, on hésitait à en mettre une à la cuisine.

Oui, oh, je sais, plus personne ne fait cette blague depuis 1908. Mais je te rappelle que je ris de vide.

Car tu sais que plus rien ne m’importe

Je l’ignorais.

Mais dis-moi adieu demain

Aujourd’hui, c’est pas possible ?

Mais dis-moi adieu en chemin

Oui, voilà, bonne idée.

Va voir les autres, je n’en pense rien

Oui, oh ben moi j’aimerais bien, c’est ma radio qui t’a imposée.

Je t’ai aimé, mais je t’assure que c’est la fin

Je l’ignorais. Enfin, c’est mieux comme ça.

Crois-tu pouvoir enfin me dire
Que tu veux bien qu’on reste amis

Tu dis ça parce que je t’ai followée sur Twitter ?

Non, c’est gentil, ça va comme ça
Des amis j’en ai plein déjà

Oui ben moi aussi. Sur Twitter.

Je n’aurai donc plus à t’entendre
Rentrer la nuit quand j’attends l’aube
Qui arrive en poussant les heures

Ah tiens, pardon, je commence à me dire que ce n’est pas vraiment à moi qu’elle parlait. Pardon. Bon, du coup, je veux pas me mêler, mais le mec, si tu l’avais un peu moins engueulé sur sa façon de rire ou de boutonner sa chemise, il serait peut-être rentré plus tôt, aussi, non ?

Moi je me lève et toi

Comment veux-tu ton vestibule ?

C’est donc une très belle chanson, porteuse d’espoir : l’espoir que même quand on se met dans une situation périlleuse et inextricable, du genre être le chum de C½ur de Pirate, la lumière bout toujours au bout du tunnel.

Babel Oued

Monday, November 14th, 2011

Faut-il apprendre les langues étrangères grâce aux chansons ?

Il existe, grosso modo, deux sortes de langues étrangères : l’anglais et pas l’anglais. Apprendre l’anglais grâce aux chansons folkloriques typiques est une très mauvaise idée. En effet, il s’agit d’une langue de type cool et la plupart des groupes qui décident de l’utiliser dans leurs chansons sont en réalité suédois, allemands ou irlandais. Ou français. Ce qui les pousse à dire des choses terribles comme “We don’t need no education” ou “Ain’t no sunshine when she’s gone” et après, comment veux-tu qu’on s’y retrouve ?

Dans les autres langues, même s’il arrive que certains chanteurs de charme s’essaient au français parce que ça fait charmant, normalement, le risque d’être sournoisement induit en erreur est moindre.

Alors évidemment, je ne te parle pas ici de tenir une conversation de sept heures sur la néphrologie, mais bien d’apprendre les bases suffisantes à bien leur montrer que tu n’es pas un simple touriste et qu’on ne te la fait pas, ah mais.

L’allemand (si, on peut très bien aller y faire du tourisme, ah mais !)(John Fitzgerald Kennedy, par exemple, adorait la pâtisserie allemande et notamment les boules de Berlin) : la seule chanson allemande connue parle de 99 ballons gonflables, et donc d’un intérêt limité, sauf si tu veux organiser une grande fête pour des enfants allemands qui sont les mêmes à Göttingen. Dans ce cas là, astuces, “des poneys et des clowns” se dit “Ponys und Clowns” (quand je pense que certains prétendent que cette langue est difficile).

L’arabe : à force d’entendre tous les groupes de gauchistes français du monde reprendre Sidi’H’Bibi, tu pensais pouvoir aller tenir des propos révolutionnaires ? Oublie, mais par contre, tu pourras ouvrir un très beau skyblog.

L’espagnol : Je ne vois pas bien ce que tu comptes faire de toutes ces chemises noires.

Le mongol : ça a l’air super compliqué, et si ça se trouve, c’est même pas du mongol.

L’italien : L’Italie est un pays où l’on mange bien, mais beaucoup. Grâce à Eros Ramazzotti, tu pourras sauver ton régime en affirmant : « Se bastasse une pizza calzone ».

En résumé : non, il ne faut pas.

Sang triste (ce titre vous est offert par l’amicale gothique de Rueyres-les-Prés)

Wednesday, November 9th, 2011

Faut-il être de droite ou de gauche ?

Alors que, tous les vingt ans environ, la 3D révolutionne le cinéma, la politique, elle, reste désespérément figée en 1D, montrant ainsi son peu de considération pour les dyslexiques.

En Suisse, deux partis de droite qui ont récolté 5,4% de voix chacun ont réussi le double exploit de faire croire qu’ils avaient gagné les élections et qu’ils étaient du centre. On appelle cela “jouer aux Lego centristes”. Résultat, aujourd’hui, tout le monde est si centriste que l’on redoute une vague de terrorisme extrême-centriste.

Mais dans les pays normalement constitués, tu as, en général, le choix entre être de droite ou être de gauche. Sauf aux Etats-Unis, où tu peux être de droite ou de droite, en France, où, en cas de deuxième tour Hollande-Sarkozy, tu songes sérieusement à voter le veau, et dans tous les pays pas très démocratiques. Mais bon, schématisons un peu, sinon on ne s’en sortira jamais.

Avant, c’était simple de choisir : tu étais chef d’entreprise, tu étais de droite, tu étais prof, chanteur ou humoriste, tu étais de gauche. Et les autres, on leur demande pas leur avis. Mais là, tout se complique. A cause de tous leurs internets et tout. Donc résumons un peu :

En gros, si tu es de droite, tu es plutôt pour la responsabilité individuelle. Par exemple, si un chef d’entreprise responsable licencie 2500 personnes parce que sa société n’a enregistré que 103 millions de bénéfices cette année, alors comment voulez-vous, dans des conditions pareilles ?, tu es d’avis qu’ils n’ont qu’à s’en prendre qu’à eux-mêmes, ils auraient très bien pu bosser pour quelqu’un d’autre, comme vous et moi, et de toutes façons, tout ça est de la faute du laxisme de la gauche, quand elle était au pouvoir, mais si, elle a bien été au pouvoir, six mois, il y a trente-douze ans, non ? eh ben elle a été hyper laxiste, alors c’est bien la preuve. En revanche, si tu es de gauche, tu es contre la responsabilité individuelle, puisque tout ça, c’est de la faute de la société et des nantis. Tu es pour la responsabilité individuelle sauf quand ça concerne l’armée, la drogue, l’éducation, parce que faut pas déconner, quand même. Et tu es contre la bureaucratie, tu envisages même de créer 50 postes de fonctionnaires chargés de lutter contre la bureaucratie. Et tu es pour l’écologie, aussi, mais pour le nucléaire, à cause de la responsabilité individuelle.

Être de gauche présente un avantage majeur : la rigueur morale. Tu es contre l’injustice, pour les étrangers, les pauvres, les faibles, les bébés chiens. Et il y a toujours un moment, après un verre ou douze, où tu pourras t’en prendre aux puissants de ce monde qui spolient le petit peuple.
Toutefois, être de gauche présente un inconvénient majeur : la rigueur morale. Le jour où tu te relâches cinq minutes et où tu décides d’aller manger un filet de b½uf au lieu d’aller apporter des couvertures aux pauvres, paf, toute la presse te tombe dessus. Alors qu’à l’inverse jamais, jamais, on ne vient chercher des poux dans les cheveux d’un mec de droite parce qu’il porte des sandales ou mange des raviolis en boîte. Et ce n’est pas seulement parce qu’ils sont tous chauves.

Mais l’avantage ultime, quand tu es de gauche, c’est que tu perds toujours à la fin, ce qui est quand même sacrément pratique pour râler.

En résumé : si tu es sur les réseaux sociaux, tu es probablement de gauche, sinon je te préviens, c’est pas gagné pour les RT. Si tu préfères les commentaires des journaux, tu es probablement d’extrême-droite, et j’aimerais autant que tu ne restes pas là, merci. Si tu es de droite, tu n’as pas de temps à perdre avec tout ça, tu dois aller répéter à tout le monde à quel point c’est la crise. Et si ça fait six mois que tu réfléchis à « quelle cuisson, votre filet ? », peut-être que finalement, tu es vraiment centriste.

La coccinelle à Monaco

Tuesday, November 8th, 2011

Punda, la conseillère marketing imaginaire de mon blog, m’a dit : « Ça fait longtemps que tu as plus rien posté, tu devrais faire une de ces chansons, là, les gens ils aiment bien ces conneries. »
Je lui ai répondu « ah ouais ».
Elle a ajouté « Pourquoi tu fais pas une chanson des Beatles ? J’adore les Beatles. » Elle est drôle, Punda.
Alors j’ai choisi une chanson des Beatles, pour lui faire plaisir. J’avais pensé à Hey Jude, au début, mais c’est pas tellement le moment pour se moquer d’une chanson sur les juifs, alors je me suis rabattu sur Hard Day’s Night.

It’s been A Hard Day’s Night,

Ça a été une dure nuit de journée
Une nuit de journée, c’est un phénomène connu quand on habite près du cercle polaire, par exemple à Liverpool ou à Yverdon, et qu’en hiver on ne voit quasiment pas la lueur de l’astre solaire.

and I been working like a dog

et j’ai travaillé comme un chien
Travailler comme un chien, c’est, par exemple, travailler dans une entreprise d’enterrement d’os, de rapportage de baballes ou de déchiquetage de coussins. De bien beaux métiers, ma foi. Ou alors avec des aveugles.

It’s been A Hard Day’s Night, I should be sleeping like a log

Ça a été une dure nuit de journée. Je devrais dormir comme un journal de bord
Le log est l’ancêtre du blog : un carnet de bord tenu non pas sur internet, comme vous et moi, mais sur du papier, ce qui nuit gravement aux arbres mais évite de raconter n’importe quoi au vu et au su de tout le monde. Comme le blog, le log, après une phase d’effervescence initiale, traverse ensuite une longue phase de somnolence, d’où l’expression.

But When I Get Home To You I’ll find the things that You do
Will make me feel alright

Mais quand je rentrerai à la maison vers toi, je trouverai que les choses que tu fais me font me sentir bien
Quel beau message d’amour !

You know I work all day, to get You money to buy you things

Tu sais je travaille toute la journée pour t’apporter de l’argent pour t’acheter des choses.
Eh oui, les femmes modernes sont comme ça, elles adorent les choses. Je me demande ce qu’elles font de toutes ces choses. C’est mystérieux.

And it’s worth it just to hear You say, you’re going to give me everything

Et ça vaut la peine de t’entendre dire que tu vas tout me donner
Je pense, mais il faudrait vérifier, qu’il y a un petit sous-entendu sexuel dans cette phrase.

So Why on earth should I moan,

Alors pourquoi sur terre devrais-je geindre ?
Oh, quand même, parfois, pendant que Madame, en bonne ménagère qu’elle est, effectue consciencieusement son devoir conjugal, se plaindre parce que son collègue ronchon nous a encore piqué un os sous le nez aujourd’hui peut faire du bien, on n’est pas des machines.

’cause when I get you alone
You know I feel O.K.

Car quand je t’ai seule, tu sais que je me sens ok
Ok. Pas super bien non plus, hein, à cause de toutes les choses que tu t’achètes, et parce que je bossais pendant que tu faisais tes trucs futiles, ménage, repassage, devoirs du chat, repeignage des gosses, mais OK, c’est déjà pas mal, quand même.

When I’m home, everything seems to be right

Quand je suis à la maison, tout semble être bien
C’est une chanson très casanière

When I’m home, feeling You holding me tight, tight

Quand je suis à la maison, sentant que tu me serres fort, fort
On parle de câlins, donc, pas d’une tentative d’étranglement.

It’s been A Hard Day’s Night, and I been working like a dog
It’s been A Hard Day’s Night, I should be sleeping like a log

Ah, ça peut aussi se traduire par “dormir comme une souche”. Mais l’idée générale est la même : le romantisme. “Je devrais dormir, mais bon, je suis poli, tu as préparé le souper, alors mangeons et ensuite, pour te remercier, je t’honorerai pendant que tu fais la vaisselle. Enfin, sauf si c’est encore des pâtes, faut pas déconner.”

But When I Get Home To You I’ll find the things that you do
Will make me feel alright Owww !
So Why on earth should I moan, ’cause when I get You alone
You know I feel O.K.
When I’m home, everything seems to be right
When I’m home, feeling You holding me tight, tight
It’s been A Hard Day’s Night, and I been working like a dog
It’s been A Hard Day’s Night, I should be sleeping like a log
But when I get home To You I’ll find the things that You do
Will make me feel alright
You know I feel alright
You know I feel alright

Même si, aujourd’hui, on ne dirait peut-être plus les choses tout à fait de la même manière, à cause de la bien-pensance et des lobbies féministes, cette chanson reste porteuse d’espoir et très émouvante.