Je crois que c’est ici que tout a commencé. Puis ca a été l’escalade infernale. Du coup, je ne pouvais que jeter ma pierre dans l’édifice.
les chapitres précédents d’avant:
– Chapitre 2 – Où la passion étreint Karina comme seul un homme sait le faire, par Nacha
– Chapitre 17 – Où la passion n’empêche pas les malentendus tragiques, par Louise Lazzy
– Chapitre 23 – Où la passion est la plus forte, par Ataraxie
– Chapitre 24 – Consolation champêtre, par Life Burner
– Chapitre 24bis – Où la passion est aussi grande que celle d’Omar Sharif pour le Tiercé, par Joseph Pujol
– Chapitre 34 – Où la passion vacille comme la flamme d’une bougie dans le vent, par Chypor
– Chapitre cinquante-douze : Où la passion reprendra bien un peu de taboulé-poulet, par DesMurmures
– Chapitre 74 – Où la passion prend le vent par la voile arrière, par Marie
– Chapitre 76 – Où la passion enfle comme un corn-flakes dans le lait, par Ellea
“Docteur, soigne mon coeur”, Les éditions Arlequin dég, Chapitre plusieurs, “Où la passion selon Saint-Habib”
Lorsque Karina le croisa, son sang ne fit qu’un tour dans ses tempes. En un instant, Karina se reprit dans les dents tout un pan d’un passé qu’elle croyait à jamais oublié tant elle n’y pensait plus que rarement.
Il n’avait pas changé, c’était toujours ce garcon un peu fou qui lui parlait d’Amérique et de saucisses de veau. Il avait le même regard flamboyant, à mi-chemin entre Ridge Forrester et Kevin, le doberman de la famille Fongerolles, des amis intimes de la famille, sauf Pierre-André, le petit dernier, qu’on n’aimait pas trop depuis cette tragique histoire de trampoline. Le temps semblait n’avoir aucune prise sur lui et Karina avait soudain l’étrange sensation d’avoir voyagé dans le temps, comme dans les films de série B qu’ils aimaient tant à regarder après leurs balades au clair de lune.
De la lune, son visage avait conservé l’aspect grélé. Il avait poussé la coquetterie jusqu’à conserver, à 29 ans bien sonnés, l’envahissante acné de son adolescence. Jean-Basile aurait fait le ravissement de tout vendeur de produit pour la peau désireux de trouver un cobaye. Depuis des années, il arborait constamment toute une armée de bubons savamment disposés.
Karina se souvint clairement de leurs premiers ébats. Elle avait longtemps hésité à céder aux avances de l’impétueux jeune homme. Le désir l’étreignait certes comme un kayakiste étreint sa pagaie, mais la perspective de devoir repérer, avant cette première fois qu’elle avait si souvent imaginée magique et merveilleuse comme dans le film qu’elle avait vu une fois, mais pas celui que papa planquait sur l’étagère du haut avec l’infirmière et le livreur de pizzas, les endroits où poser ses mains sous peine de se retrouver maculée de sébum ne l’enchantait guère. Elle avait beau être follement éprise de Jean-Basile, qui lui composait souvent de magnifiques poèmes avec des vers et tout, l’idée avait un je ne sais quoi de répugnant. Puis elle finit par céder. Avec le recul, elle se dit qu’elle avait eu tort de se poser tant de questions pour ces malheureuses sept secondes.
Cette expérience l’avait marquée. Depuis ce jour, chaque fois qu’elle s’abandonnait entre les bras mordorés d’un Apollon, l’image fugace de Jean-Basile et de son visage, quelque part au-milieu d’une marée acnéique. Cette image et celle du gigot d’agneau qui pendait mollement au plafond pendant leurs ébats passionnés. Fils du plus célèbre boucher du village, Jean-Basile avait en effet emmené sa conquête dans la chambre froide de l’établissement paternel. Charmant endroit pour découvrir les délices de la chair, avait alors pensé la jeune fille.
Jean-Basile avait également reconnu Karina. Elle sentit son regard intensément posé sur elle. “Karina?”, interrogea-t-il, “c’est bien toi? Dis,” dit-il, “j’ai ma propre boucherie, maintenant… Et si on s’en payait une bonne tranche, comme à l’époque?”, ajouta-t-il subtilement.
Décidément, il n’avait pas changé.
Edit 33: Pour les lecteurs de le Biel Bienne:
“Doktor pflegt mein Herz”, die Ausgaben Harlekin dég, Kapitel mehrere, “wo die Leidenschaft nach Heiligen” Wenn Karina es kreuzte, machte sein Blut nur eine Umdrehung in seinen Schläfen. In einem Moment nahm sich Karina in den Zähnen eine ganze Seite einer Vergangenheit zurück, die sie an nie vergessen glaubte so viel sie dachte daran nur mehr selten. Er hatte nicht gewechselt, es war immer dieser etwas verrückte Junge, der ihm über Amerika und über Kalbwürste sprach. Er hatte denselben aufleuchtenden Blick auf halbem Wege zwischen Ridge Forrester und Kevin das doberman der Familie Fongerolles von den intimen Freunden der Familie außer Stein-André der kleine Letzte, den man nicht zu sehr seit dieser tragischen arget1_0_geschichte mochte. Die Zeit schien, keine Ergreifung auf ihm zu haben, und Karina hatte plötzlich das fremde Gefühl, in der Zeit gereist zu sein, wie in den Filmen von Serie B, daß sie so viel mochten, nach ihr balades zum Mondlicht anzuschauen. Vom Mond hatte sein Gesicht den gehagelten Aspekt beibehalten. Er hatte das coquetterie bis zu zu bewahren gedrückt an 29 gut geläuteten Jahren in es eindringenden Akne seiner Jugend. Jean- Basile würde das Entzücken jedes Produktverkäufers für die Haut machen bestrebt, ein Meerschweinchen zu finden. Seit Jahren trug er stetig eine ganze Armee von bubons gelehrt zur Schau bereit. Karina erinnerte sich deutlich an ihr erstes Herumtollen. Sie war lange Zeit unentschlossen gewesen, den Vorauszahlungen ungestüm des jungen Menschen nachzugeben. Das Verlangen étreignait es sicherlich als kayakiste étreint sein Paddel, aber die Perspektive, vor diesem ersten Mal entdecken zu müssen, das sie sich so oft magisch und wunderbar wie im Film vorgestellt hatte, den sie einmal, aber nicht sah jener, den Papa auf dem Regal des oberen Teiles mit der Krankenschwester und dem Pizzalieferanten versteckte, die Stellen, wo seine Hände auf die Gefahr hin zu stellen, sich von sébum befleckt wiederzufinden es kaum erfreute. Sie hatte Schönes, éprise wahnsinnig zu sein von Jean- Basile, der ihm oft großartige Gedichte mit der Würmer und alles zusammensetzte, die Idee hatte einen ich weiß nicht, der répugnant. Dann beendet sie durch zu lassen. Mit dem Rückgang sagt sie sich, daß sie Unrecht gehabt habe, sich so sehr Fragen für diese unglücklich sieben Sekunden zu stellen. Diese Erfahrung hatte es markiert. Seit an diesem Tag, jedesmal,wenn sie sich zwischen den mordorés Armen Appolon, dem flüchtigen Bild von Jean- Basile und ihres Gesichtes aufgab, irgendein Teil an-Mitte einem Aknegezeiten. Dieses Bild und jenes der Lammkeule, die weich an die Decke während ihres mit Leidenschaft erfüllten Herumtollens hing. Fäden von mehr feiern Metzger des Dorfes, Jean- Basile hatte in der Tat seine Eroberung in der kalten Kammer der väterlichen Einrichtung mitgenommen. Das junge Mädchen bezaubert Stelle, um die Genüsse des Fleisches aufzudecken dann dachte und. Jean- Basile hatte ebenfalls Karina wiedererkannt. Sie fühlte ihren auf ihr intensiv gestellten Blick. “Karina?”, befragte er “es ist wirklich toi? Sagen Sie sagt “er” ich habe meine eigene Metzgerei, jetzt… Und wenn man sich davon eine gute Tranche zahlte, wie seinerzeit?”, fügte er scharfsinnig hinzu. Tatsächlich hatte er nicht gewechselt.
de toutes façons, je préfère le Ragusa
Saturday, February 18th, 2006Chaque année, sauf les années impaires, les Jeux Olympiques suscitent de nombreuses vocations. Des gens qui, confortablement installés devant leur écran, se disent “un jour, moi aussi je participerai à la finale du tournoi olympique de curling”. Des gens qui rêvent de briller en skeleton, en boardercross et même en biathlon. Des gens qui gardent un secret espoir de participer aux Jeux de Paris en 20
1224, mais aussi à ceux de Vancouver, de Pékin, de Vladivostok et de Morges.C’est à ces gens qu’est destinée la Nelson Academy.
Pour la modique somme de 43270 $ norvégiens, vous y apprendrez tous les rudiments du métier de commentateur sportif olympique. Voici un petit aperçu des cours proposés par la Nelson Academy:
Cours de diction
Donnés par de célèbres dictologues, ces cours vous permettront d’affronter sans soucis nimporte quel Kazakhstan-Biélorussie de hockey sur glace. Indispensable pour les jeux olympiques d’hiver, qui sont pleins de russes et de lettons.
Cours de poncifs
Vous apprendrez à utiliser de nombreuses phrases telles que “il faut prendre les matches les uns après les autres”, “on n’a pas grand chose à se mettre sous la pupille” et “une compétition n’est jamais terminée avant la fin”. Vous apprendrez aussi à alourdir inutilement vos constructions de phrases et à employer des tas de formules toutes faites avec un mauvais escient.
Cours d’improvisation
Vous apprendrez quoi répondre quand le consultant dont on vous aura affublé se mettra à affirmer, sans rire, que “grâce au backgrab de son slide, il va pouvoir faire un backdraft sur le powerplay du glawaz à sens giratoire inversé” ou que grâce à la magnifique pierre à trois quarts cachées, la skip adverse va devoir donner de la longueur dans sa maison.
(Malheureusement, les cours de comprenage des règles des sports commentés ont du être supprimés, mais c’est pas grave, les spectateurs n’y verront que du feu, sauf en hockey sur glace où c’est dangereux de voir du feu, rapport à la glace)
Cours d’enthousiasme juvénile
Il est parfois difficile d’hurler de joie pendant toute la prestation du candidat de le pays que vous vous devez par contrat de soutenir, quelles que soit les circonstances: essayez un peu de hurler “C’est merveilleux, Roger, ahlalala, quelle performance extraordinaire, c’est incroyable, il mériterait de monter sur le podium aujourd’hui, magnifique, on n’a jamais vu ça, en même temps c’est la première fois qu’on assiste à une compétition de tir à l’arc, et c’est vrai que c’est chiant, mais tout de même, c’est incroyable, quelle performance majestueuse”, pour voir. De même, il est souvent difficile de se réjouir de la victoire de son protégé si, au hasard, une concurrente est en train de sortir de la piste sur une civière ou si deux-trois gamins qui n’avaient pas demandé grand chose se sont fait écraser pendant l’épreuve. Grâce à la Nelson Academy, vous saurez enfin distinguer l’important (la glorieuse incertitude du sport, surtout quand c’est nous qu’on a gagné) du futile.
Cours de langues
Malheureusement indispensables pour les futurs commentateurs suisses, les médaillés helvètes ayant la sale manie d’être oberlandais.
Cours de généalogie
Vous devez commenter une épreuve où les gens de le pays que vous vous devez par contrat de soutenir sont mauvais? Pas de problèmes, nos professeurs de généalogie vous apprendront d’habiles subterfuges, tels que “Shi-Yung Kee qui est d’ailleurs un petit peu français, puisque sa grand-mère avait passé les vacances de Noël à Megève en 1913”
Cours de mauvaise foi
Vous apprendrez à justifier n’importe quel revers du candidat de le pays que vous vous devez par contrat de soutenir, quelles que soient les circonstances. Des météorologues viendront vous expliquer comment le vent peut déstabiliser le candidat français, mais pas le norvégien. Des théoriciens du complot américain vous apprendront pourquoi le juge moldave tient absolument à ce que Brian finisse douzième, ceci à cause de la situation politique actuelle. Vous apprendrez à affirmer des opinions aussi tranchées que “bon, on ne veut pas accuser ou quoi, mais quand même, quand on voit les performances de l’américain, sans rien vouloir insinuer, tout de même, on est en droit de se poser quelques questions.”
Des professeurs d’histoire du sport vous aideront également à affirmer que “si on avait utilisé les règles de 1912, Maurice n’aurait jamais été disqualifié”.
Tags:ah ouais tiens je le kiffais bien ce post, commentateur sportif, Jeux Olympiques
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