Archive for February, 2005

Le concours, y pique

Thursday, February 24th, 2005

Histoire de s’amuser dans la joie, je vous propose un grand jeu amusant et facétieux. Il s’agit de trouver la chute de cette histoire. La moins drôle gagne une photo de fourchette. Dédicacée.

C’est une blonde qui entre dans un restaurant. Elle porte une chemise violette et un sac plastique contenant un dictionnaire français-lituanien et des protège-tibia en velours côtelé.
Soudain, elle se rend compte que, dans le même restaurant, à la table à côté de la sienne, Florent Pagny est en train de manger un velouté aux morilles en compagnie de Jean-Marie Bigard.

Vous avez jusqu’à la prochaine mise à jour, qui aura lieu la prochaine fois. (En attendant, si vraiment vous vous emmerdez, vous pouvez également jeter un oeil (le gauche) aux autres sections de ce ouaiblogue)

Concours sans obligation d’achat (mais si vous y tenez vraiment, vous pouvez) Les prix ne seront pas convertis en espèces. Recours juridique exclus.

Côte d’alerte

Wednesday, February 23rd, 2005

Les journalistes régionaux sont parfois facétieux.

Mais heureusement, grâce à eux, on apprend des trucs:

fuyez vite ces lieux de malheur, sinon vous allez attraper des tas de virus, et d’images pornographiques de cul, et ensuite des gens vont venir vous forcer à jouer à la roulette.

Wednesday, February 23rd, 2005

Vu sur le site internet de la confédération helvétique:

Une erreur s’est produite dans le traitement de votre requête.

Que s’est-il passé ?

L’appel de l’URL BLAH a été interrompu par une erreur.

Note

* Le texte d’erreur suivant a été traité dans le système PXR : Access not possible using ‘NULL’ object reference.

* L’erreur s’est produite sur le serveur d’application sappxr_PXR_00 et dans le processus de travail 0 .

* Le type d’interruption est le suivant : RABAX_STATE

* La hiérarchie des appels ABAP est la suivante :
Form: IF_BSP_ELEMENT~RUNTIME_IS_VALID of program CL_HTMLB_GRIDLAYOUT===========CP
Form: IF_BSP_PAGE_CONTEXT~ELEMENT_PROCESS of program CL_BSP_PAGE_CONTEXT===========CP
Form: IF_BSP_ELEMENT~DO_AT_BEGINNING of program CL_HRRCF_BSP_EXT_ERRORVIEW====CP
Form: _ONLAYOUT of program CL_O20AVREZS6S00Y7X0IX0VZXLXNXCP
Form: %_ONLAYOUT of program CL_O20AVREZS6S00Y7X0IX0VZXLXNXCP
Form: DO_REQUEST of program CL_BSP_PAGE===================CP
Form: CALL_VIEW of program CL_BSP_PAGE_BASE==============CP
Form: CALL_VIEW of program CL_BSP_CONTROLLER=============CP
Form: DO_REQUEST of program CL_HRRCF_ERROR_CONTROLLER=====CP
Form: DO_REQUEST of program CL_BSP_CTRL_ADAPTER===========CP

Que pouvez-vous faire ?

* Si le type d’interruption est RABAX_STATE, appelez la transaction ST22 dans le système PXR pour obtenir de plus amples informations sur l’origine de l’interruption.

* Si le type d’interruption est ABORT_MESSAGE_STATE, appelez la transaction SM21 sur le serveur d’application sappxr_PXR_00 pour obtenir de plus amples informations sur l’origine de l’interruption.

* Si le type d’interruption est ERROR_MESSAGE_STATE, appelez la transaction ST11 sur le serveur d’application sappxr_PXR_00 pour obtenir de plus amples informations grâce au fichier trace du processus de travail 0 . L’analyse des fichiers trace d’autres processus peut également s’avérer nécessaire.

* Si vous ne possédez pas d’ID utilisateur, contactez votre administrateur système.

Code d’erreur : ICF-IE-http -c: 640 -u: SERV_USER -l: % =SYLANGU% -s: PXR -i: sappxr_PXR_00 -w: 0 -d: 20050223 -t: 111600 -v: % =SYETEXT% -e: OBJECTS_OBJREF_NOT_ASSIGNED

HTTP 500 – Erreur interne du serveur

L’équipe SAP Internet Communication Framework

Bonne idée, oui, je vais appeler la transaction ST22 dans le système PXR pour obtenir de plus amples informations sur l’origine de l’interruption, en plus j’ai pas eu de nouvelles depuis longtemps…

sème playeur, chou ta gaine

Tuesday, February 22nd, 2005

Ca faisait longtemps, voici l’origine de quelques expressions françaises.

Avoir maille à partir
Cette expression ne vient pas, comme l’on pourrait se l’imaginer, du vieux dicton français “La moutarde maille elle dépote sévère”. L’explication est toute autre.
Nous sommes au Moyen-Age. La reine d’un quelconque grand-duché aujourd’hui oublié est assise devant sa cheminée, en train de tricoter. Elle demande donc, comme il est de coutume en de telles circonstances, à son époux, le roi, de bien vouloir lui tenir son tricot quelques instants. “Ca ne durera pas”, ajoute-t-elle, espiègle et mutine.
Les heures passent. Le roi commence à trouver ça limite moins drôle. Il demande alors à son épouse, avec toute la bonhommie qui le caractérise: “Ca veur encore durer longtemps, ste combine, ou bien? Non parce que c’est pas tout ça, mais j’ai des trucs à faire, moi, ce soir on envahit le Mexique, merde.” Son épouse lui répond: “Encore une maille à partir de celle-là”
Un peu énervés de ne pas voir leur roi poindre à l’horizon, ses sujets se fâchent, font une révolution et le remplacent par le président du club de pelote basque local.
D’où l’expression “Avoir maille à partir” qui signifie qu’à force de ne pas finir son tricot, on finit par se disputer avec des gens.

donner sa langue au chat
Nous sommes au Moyen-Âge. L’ex-reine fraîchement destituée d’un quelconque grand duché cherche à se refaire une situation. Elle se décide donc à donner sa fille aînée Brunehilde en mariage à Chrisobéril, comte de la principauté voisine. Elle sait que pour convaincre le jeune homme, il faudra jouer serré, sa fille étant un peu moche, dotée d’autant d’humour qu’une boîte à lettres de couleur verte qui séjournerait non loin de Laurent Gerra et, qui plus est, militante UDC. Le comte ferait, en revanche, un bon parti car sa principauté est plutôt confortable, grâce à ses renforts latéraux et son voile alvéonettes.
Pour convaincre le jeune homme qu’il sera choyé comme un coq en plâtre dans sa famille, l’ancienne reine met les bouchées doubles et les petits plats dans l’écran. Elle concocte de la langue de boeuf aux câpres, avant d’inviter tous les convives à pratiquer de concert le scrabble.
Subjugué par tant de savoir-faire, le comte pourfend le roi de sa dague et épouse la reine, avec qui ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants, d’où l’expression entrer dans l’arène.

faire tapisserie
Nous sommes au Moyen-Âge. La fille de l’ex-reine d’un grand-duché quelconque est toute guillerette, car ce soir, le comte de la principauté voisine vient manger à la maison. Pour l’impressionner, elle décide de sortir son album de tapisseries anciennes. Mais celui-ci s’en contrefout, car il préfère les paillassonneries.

Quand on meme, on ne compte pas

Tuesday, February 22nd, 2005

Combien y a-t-il de fichiers de musique sur votre ordinateur ?

726. J’en ai eu beaucoup plus, mais le graveur cd a mouru et ils sont disparus lors d’un changement de pc.

Quel est le dernier CD que vous avez acheté?

La tête en arrière, de Luke, au début de l’année, même que c’est marqué trois posts plus bas.

Quelle est la dernière chanson que vous avez écouté avant de lire ce message ?

Song for a Jedi de Dionysos, en version acoustique, ce matin en descendant au boulot. Ca donne la pêche.

Donnez 5 chansons que vous écoutez souvent ou qui comptent beaucoup pour vous:

1) Manu de Renaud, parce que même si le bonhomme tourne mal, il a bercé mon enfance et mon adolescence donc faut bien une chanson de lui là-dedans, et que celle-là me fout des frissons, même quand il la chante faux avec sa voix d’alcoolo.

2) Smells like teen spirit de Nirvana, même si c’est pas forcément la meilleure chanson d’eux, parce qu’elle m’a collé une baffe quand j’avais 15 ans et que je m’en suis jamais relevé.

3) Les écorchés de Noir Désir. Parce que, j’aime bien, c’est tout.

4) New Born, de Muse, parce qu’en concert elle fait un truc incroyable, tu sais, quand il lâche son piano et qu’il saute sur sa guitare, c’est un de ces moments où tu entres complètement dans la musique et que t’oublies les impôts, le boulot, tout ça. En plus, la dernière fois que je l’ai entendue en live, ben je me sentais particulièrement bien, parce que les gens qui comptent étaient là, pis voilà.

5) Et puis Fais moi une place, aussi.

et comme tout le monde: y en aurait des tas d’autres, hein, la petite charlotte ou anarchy in the uk, par exemple, mais on a dit 5.

A qui allez-vous passer le relais (3 personnes) et pourquoi ?

Alors
Monsieur Vinvin parce que si on est un peu dans le même trip niveau humour, on ne l’est pas forcément niveau musique et que ça peut être drôle.

MKe, histoire de se souvenir du bon vieux temps de u-blog, et puis parce que il écoute des trucs de sauvage, aussi.

et puis JJJJJJJJ, même si j’ai une vague idée de ce qu’il écoute.

et en bonus, Louise Lazzy, parce que bon son blog est mourant mais elle peut bien faire une exception pour moi, non?

like a poubelle in winter

Sunday, February 20th, 2005

Les contes d’apéro

Sunday, February 20th, 2005

Il était une fois une famille qui avait sept enfants et qui vivait dans une petite cabane en bois dans la forêt. Ils n’avaient pas l’électricité et étaient obligés de parcourir 17 kilomètres à pieds tous les jeudis soirs pour aller regarder la nouvelle star chez leurs plus proches voisins.

Le père de famille décida de se lancer dans la politique, car il se disait que ça gagnait des tas de thunes. Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’en cette époque lointaine et reculée, il fallait être vertueux pour avoir accès aux Champs-Elysées, padadadadam, mais que la vertuosité était déjà bannie de la vie politique, faut quand même pas déconner.

Or, il advint en cette époque qu’une terrible famine survint. Dans l’incapacité de nourrir sa nombreuse marmaille, le père de famille se dit “et si on envoyait les gosses distribuer des tracts dans la forêt, ils se perdent et nous on est tranquilles, gnahahahahaha”. Mais le plus jeune de leurs fils, Poucet (les parents de famille nombreuse donnent parfois des prénoms ridicules, sur la fin), qui était militant pour un groupement communisto-trampoliniste, sema les tracts sur la route.

Les jeunes gens, qui n’avaient pas de gms, se perdirent dans la forêt. Mais Poucet rencontra sa camarade de parti Chaperon, qui allait porter du beurre à sa grand-mère et qui lui dit de se méfier, dans le Matin ils disent qu’on aurait observé des loups dans le coin.

Poucet décida alors de refaire sa vie avec Chaperon dans la demeure du marquis de Carabas, après avoir kidnappé son chat en profitant d’un moment où il se refaisait une beauté. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Les six frères de Poucet firent appel à Jacques Pradel pour retrouver leurs parents, mais ils durent tout d’abord retrouver Jacques Pradel.

awar

Friday, February 18th, 2005

C’est une terrible constatation: les jeunes ne savent plus écrire. Les éditions Raubair ont décidé de pendre les cornes du taureau pour que l’on puisse retrouver ses petits dans les chats et sortent leur premier “diksioner fransé-sms”

en voici quelques extraits:

Baignoire: loooooool tu c mèm pa c koi t tro nuls ou koi?

Encre: likid nouar ou diverceman kolorer utilizé pr ekrir. Atanssion, ne pa konfondr ac son omaunim Ancre

Orthographe: maniR d’ekrir 1 mo ki é konciderer kom la cel korekt

Palimpseste: looool tékon ou koi sa existes maim pa kom mos sa

***

Bal: franc. Ex: Ma mair él a mém pa voulus me filai 300 bal poure ke je vé amboite, cé tro une awar

Chien: enquiquinant. Ex: Ile é tro chien, ton klébar, sérieu, il arèt pa daboyés

Kiffé: question à vocation interrogative. Exemple: kes kiffé dan la vis ton pair?

Lol: Mot évoquant le rire. L’intensité de l’hilarité est modulable en démultipliant le o. Ex: Looooooooooooooool, el é trokoul listoir du fou ki repin sont plafons

la danse du pingouin

Wednesday, February 16th, 2005

Parmi les dernières sorties cinématographies dont des gens parlent des fois, la marche de l’empereur. Qui n’est ni le vingt-troisième épisode de Star Wars, ni la suite des Bronzés, mais un film sur les pingouins manchots.

Le résumé de l’histoire du film: des manchots marchent. Alors bon, comme ça, on pourrait se dire que ça risque d’être aussi passionnant qu’un épisode de 30 millions d’amis.

Ce serait un film américain, on se dirait, à un moment un méchant pingouin russo-arabo-colombien va enlever le gentil Krouik, le fil du héros, parce qu’il veut le monopole du pondage, mais à la fin le héros sauve son fils et le monde devant un drapeau américain. Ce serait un film français, on se dirait que la femelle du héros va l’abandonner avec son oeuf et qu’elle va partir refaire sa vie dans un cirque aux Etats-Unis, et que le héros va sympathiser avec un vieux manchot boulanger et qu’à la fin, la madame va quand même revenir.
Mais là, c’est un film pôle-sudien. Dans les films pôle-sudiens, y a des manchots qui marchent. Au début, on se dit que c’est comme ça, pour déconner, mais très vite on se rend compte que c’est en fait pour échapper à la musique d’Emilie Simon.

Plus que pour son scénario, c’est pour sa distribution que ce film est intéressant. En effet, ce film est un documentaire interprété par des animaux qui jouent leur propre rôle, comme Le peuple de l’herbe, le peuple migrateur, Deep Blue et les oiseaux se cachent pour mourir. Des films sur les gnous et les ornythorynques devraient suivre.

Ce genre de film est avantageux pour les producteurs: les acteurs coûtent moins cher, ils se contentent de deux-trois harengs marinés alors que Leonardo diCaprio exige au moins du saumon fumé. Bien sûr, jusqu’à maintenant, aucun pingouin n’a jamais gagné de César du meilleur second rôle féminin, mais les producteurs du film ont bon espoir, si l’American Idiot de Green Day est élu meilleur album rock de l’année, y a pas de raison.

Mais il y a aussi un avantage pour les non-producteurs: en effet, on voit très peu de manchots faire leur promo chez Stéphane Bern (à l’époque de Microcosmos, une coccinelle avait failli passer chez Drucker, mais en fait non) alors que pour le moindre navet pseudo-comique, on est obligé de se supporter Michael Youn à toutes les sauces.

Braaaa
Suspense insoutenable: Grunt, le manchot un peu sourd, réussira-t-il à acheter un billet pour le concert d’U2?

gli
Robert tente de séduire le jury de “à la recherche de la nouvelle star”, mais celui-ci reste imperturbable.


Marcel fait un peu la gueule, parce que tout le monde se moque de sa démarche

(photos via Allocine, (c) Bonne Pioche)

Ca s’en va, lentin

Monday, February 14th, 2005

Nous sommes le 14 février 1312. Valentin Lessin est heureux: il vient de rencontrer la belle Bérénice, qui a accepté d’aller avec lui au bal de fin d’année.

Valentin aimerait bien faire des suggestions* à sa dulcinée. Mais il est d’un naturel timide. Il demande alors conseil à son cousin Germain, lequel a déjà eu moutarde maille à partir avec diverses représentantes du sexe féminin lors de ses expéditions en Mésopotamie.

“J’crois qu’elles aiment bien manger des chandelles et aussi qu’on leur offre des fleurs”, lui répond alors celui-ci, “et aussi qu’on leur dise des jolis trucs, tu sais, comme par exemple j’aimerais être une larme pour couler dans ta djeule, ou aussi je n’aime que deux choses, la rose pour un jour et les tartes aux quetsches. Ah pis aussi le feu est à l’amour ce que le vent qui souffle des fois, il ravive le petit et brûle des gens.”

Perplexe, Valentin se rend alors dans la grotte du vieil ermite au fond de la forêt, troisième porte à gauche. Mais celui-ci est parti refaire sa vie comme danseur de flamenco en Estonie, et le pauvre Valentin est bien dépourvu.

Mais à ce moment là, Bérénice envoie un message par pigeon voyageur: “Kikoo jte kiff tro, tu ve fer dé balad ds la foré ac moa tounus?”

Il accepte, mais c’est là que survient le drame. Il se rend compte que la belle est manchote et, en cette époque reculée de barbarisme où personne n’a encore tourné de films sur le pôle sud, c’est un handicap terrible: comment Bérénice pourra-t-elle participer au championnat du monde de tennis dans ces conditions? Valentin ne se laisse pourtant pas abattre et décide d’aller chez les parents de sa dulcinée pour demander la main de cette dernière.

Ils vécurent heureux, eurent beaucoup d’enfants et un poêle en tefal.

*Via ici, puis ici