En Italie, y a deux périodes où le bâtiment a bien marché: l’Antiquité, où ils fabriquaient des ruines, et la Renaissance.
La Renaissance, c’est une période ainsi nommée parce que beaucoup de gens en ont profité pour renaître. C’est aussi une période de renouveau artistique, l’époque de René Goscinny, de René Magritte et de Céline Dion. L’art marchait tellement bien que pour réussir, il fallait faire sculpture ou peinture, alors que les banquiers faisaient la honte de leurs parents et essuyaient les quolibets au fond du café.
C’est dans ce contexte que le jeune Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni décide de monter à Florence. Conscient que son nom est plutôt un handicap à sa carrière, il se choisit un pseudonyme: Michel Simon. Mais on lui dit que ca ne marchera jamais et, en hommage à son idole Walt Disney, il se rabat sur Mickey l’Ange.
Au début, le jeune Mickey tente de percer dans la sculpture. Un fiasco. Il se fâche avec son modèle et meilleur ami, David, qui lui reproche d’être devenu la risée du quartier suite à la confection d’une statue géante aux proportions hasardeuses.
Suite à cet incident, David part se consoler dans les bras de son amant, Jonhatan, se laisse pousser les sourcils et sombre dans le journalisme. Mais jamais il ne pardonnera à Mickey l’Ange de lui avoir sculpté d’aussi grandes mains.
Dépité, le jeune Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni décide d’essayer la peinture. Il faut dire que cette activité est très en vogue chez les gens qui ont raté leur carrière. Ainsi, le jeune Raphael, après s’être rendu compte qu’il ne pourrait jamais percer dans la chanson avec son petit filet de voix ridicule, peinture avec un certain succès, car, dit-il, il est plus facile de faire des tubes dans ce métier. (Comme il n’était pas rare, à l’époque, de mettre deux cordes dans son panier, Raphael persistera toutefois dans la chansonnette le soir, pour se détendre après une journée de fresques et on lui doit le célèbre “Caravage”)
Mais revenons à notre mouton. Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni s’entraînera beaucoup pour devenir un peintre reconnu. Heureusement, en cette période de post-moyen-âge, il y avait des tas d’églises partout. Mickey l’Ange foirera quinze chappelles avant de ráliser son chef d’oeuvre, logiquement intitulé Chappelle Sixtine.
Il fera la connaissance de nombreux papes et de plusieurs Médicis, mais mourra hélas sans réaliser son rêve, peindre la maison des trois petits cochons.
Mickey l’Ange en compagnie d’amis à la sortie de son film préféré, ET
Crédit photo: wikipedia
Une petite poilade dans une journée de boulot.
Je mettrais un lien dans mon etude d’arts plastiques.
“les banquiers faisaient la honte de leurs parents et essuyaient les quolibets au fond du café.”
C’est Edith Piaf pendant ce temps là qui se faisait les verres avec un torchon pas propre.
Ca me rappelle que j’ai un puzzle de 12000 pièces à faire de cette peinture.