Posts Tagged ‘peinture’

La truite de Brian Joubert

Monday, February 5th, 2007

tout ça, c’est de la faute à badibuh

Nous sommes au XIXe siècle, un mardi. Le jeune Maurice Berthier aimerait faire carrière dans la peinture et décide donc de s’inscrire au premier festival international de la création artistique, de la chaussure en bois massif et de la raviole. Il demande à sa cousine, Jacqueline Berthier, de poser pour lui.

Maurice Berthier décide d’intituler son drapeau “Jacqueline Berthier guidant un petit épagneul”, ode à la pureté, à la nature et aux épagneuls. Mais, soudain, c’est le drame. Jacqueline décide, dans une soudaine impulsion, de se départir de son corsage, histoire de faire plus artistique. Mais à l’époque, la connexion adsl n’existait pas et tous les gars du village accourent. Quand Maurice Berthier finit enfin son tableau, il rajoute encore un drapeau français, car il peint super bien les drapeaux. En effet, plus jeune, à l’école primaire de Charenton-Saint-Maurice, il a pris un cours à option point de croix, macramé et drapeaux du monde.

Plus tard, il rencontrera un impresario, qui lui conseillera de prendre un pseudo. Maurice Berthier, qui est pour l’eugénisme (mais il croit que ça a un rapport avec ingénue, sinon il serait contre) décide de se faire appeler Eugène. Et c’est en souvenir de ses années scolaires qu’il prendra comme patronyme Dupointdecroix-et-delabannière (parce que le macramé j’aime moins), mais il sera régulièrement, et abusivement, appelé Delacroix.
L’impresario lui dira aussi que Jacqueline Berthier guidant l’épagneul, c’est complètement con, maintenant que la pauvre bête git sous les pieds velus de hordes de mâles concupiscents, mais on le soupçonne fortement de ne l’avoir dit que pour prouver qu’il savait l’orthographier correctement. Il convainc le jeune peintre de rebaptiser “La Liberté guidant le peuple”. (Eugène, lui, aurait préféré “les Gros nichons de ma cousine”, mais avoue que ça aurait pas traversé les siècles)

Plus tard, il fera en sorte que l’on oublie l’histoire (en coulant son impresario dans du bronze liquide) et expliquera que ça parle de la liberté qui guide le peuple vers le supermarché du coin.

Histoire du cochon

Wednesday, August 23rd, 2006

En Italie, y a deux périodes où le bâtiment a bien marché: l’Antiquité, où ils fabriquaient des ruines, et la Renaissance.

La Renaissance, c’est une période ainsi nommée parce que beaucoup de gens en ont profité pour renaître. C’est aussi une période de renouveau artistique, l’époque de René Goscinny, de René Magritte et de Céline Dion. L’art marchait tellement bien que pour réussir, il fallait faire sculpture ou peinture, alors que les banquiers faisaient la honte de leurs parents et essuyaient les quolibets au fond du café.

C’est dans ce contexte que le jeune Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni décide de monter à Florence. Conscient que son nom est plutôt un handicap à sa carrière, il se choisit un pseudonyme: Michel Simon. Mais on lui dit que ca ne marchera jamais et, en hommage à son idole Walt Disney, il se rabat sur Mickey l’Ange.

Au début, le jeune Mickey tente de percer dans la sculpture. Un fiasco. Il se fâche avec son modèle et meilleur ami, David, qui lui reproche d’être devenu la risée du quartier suite à la confection d’une statue géante aux proportions hasardeuses.

Le Dave

Suite à cet incident, David part se consoler dans les bras de son amant, Jonhatan, se laisse pousser les sourcils et sombre dans le journalisme. Mais jamais il ne pardonnera à Mickey l’Ange de lui avoir sculpté d’aussi grandes mains.

Dépité, le jeune Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni décide d’essayer la peinture. Il faut dire que cette activité est très en vogue chez les gens qui ont raté leur carrière. Ainsi, le jeune Raphael, après s’être rendu compte qu’il ne pourrait jamais percer dans la chanson avec son petit filet de voix ridicule, peinture avec un certain succès, car, dit-il, il est plus facile de faire des tubes dans ce métier. (Comme il n’était pas rare, à l’époque, de mettre deux cordes dans son panier, Raphael persistera toutefois dans la chansonnette le soir, pour se détendre après une journée de fresques et on lui doit le célèbre “Caravage”)

Mais revenons à notre mouton. Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni s’entraînera beaucoup pour devenir un peintre reconnu. Heureusement, en cette période de post-moyen-âge, il y avait des tas d’églises partout. Mickey l’Ange foirera quinze chappelles avant de ráliser son chef d’oeuvre, logiquement intitulé Chappelle Sixtine.

Il fera la connaissance de nombreux papes et de plusieurs Médicis, mais mourra hélas sans réaliser son rêve, peindre la maison des trois petits cochons.

Mickey l’Ange en compagnie d’amis à la sortie de son film préféré, ET

Crédit photo: wikipedia