Archive for the ‘allitérature’ Category

Les contes d’apéro

Sunday, February 20th, 2005

Il était une fois une famille qui avait sept enfants et qui vivait dans une petite cabane en bois dans la forêt. Ils n’avaient pas l’électricité et étaient obligés de parcourir 17 kilomètres à pieds tous les jeudis soirs pour aller regarder la nouvelle star chez leurs plus proches voisins.

Le père de famille décida de se lancer dans la politique, car il se disait que ça gagnait des tas de thunes. Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’en cette époque lointaine et reculée, il fallait être vertueux pour avoir accès aux Champs-Elysées, padadadadam, mais que la vertuosité était déjà bannie de la vie politique, faut quand même pas déconner.

Or, il advint en cette époque qu’une terrible famine survint. Dans l’incapacité de nourrir sa nombreuse marmaille, le père de famille se dit “et si on envoyait les gosses distribuer des tracts dans la forêt, ils se perdent et nous on est tranquilles, gnahahahahaha”. Mais le plus jeune de leurs fils, Poucet (les parents de famille nombreuse donnent parfois des prénoms ridicules, sur la fin), qui était militant pour un groupement communisto-trampoliniste, sema les tracts sur la route.

Les jeunes gens, qui n’avaient pas de gms, se perdirent dans la forêt. Mais Poucet rencontra sa camarade de parti Chaperon, qui allait porter du beurre à sa grand-mère et qui lui dit de se méfier, dans le Matin ils disent qu’on aurait observé des loups dans le coin.

Poucet décida alors de refaire sa vie avec Chaperon dans la demeure du marquis de Carabas, après avoir kidnappé son chat en profitant d’un moment où il se refaisait une beauté. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Les six frères de Poucet firent appel à Jacques Pradel pour retrouver leurs parents, mais ils durent tout d’abord retrouver Jacques Pradel.

les bons contes font les bons amis

Friday, December 24th, 2004

Au risque de n’être pas politiquement correct, voici un conte de Noël, avec une très jolie morale.

Il était une fois, dans un lointain et étrange royaume, un jeune lutin nommé Gönnöfrü. A la fin de ses études de borbologie, il décida de se mettre à son compte. Mais les temps étaient durs en ce temps là et il se trouva fort dépourvu quand la bise fut venue.

Il finit donc, comme tout les lutins, par aller travailler pour le père Noël, (y a des Broyards qui lisent?)même si il avait entendu dire que (non, parce que si jamais, passe-moi un coup de fil à partir de dimanche)c’était super mal payé et que y avait même pas de treizième.

Gönnöfrü partit donc s’installer sur l’île Christmas, où réside la famille Noël. Il se trouva une place en collocation avec une bande de lutins sympas, Strüüfüü, Öfenstrüë et Raymond.
Tous les soirs, les lutins jouaient aux cartes, rêvaient d’un monde meilleur, mangeaient des chips ou lutinaient de jeunes lutines. La journée, ils fabriquaient des pokémon, des Barbie chevelure chatoyante, des bouteilles de vin et des cendriers moches pour les cadeaux de Noël du monde entier, douze heures par jour, pour un salaire de misère. Pendant ce temps-là le père Noël courait la gueuze, donnait des interviews et jouait au Cluedo.

“C’est quand même pas du juste”, se disaient les lutins, “nous on bosse comme des trolls et c’est l’vieux qui tire toute la couverture à lui.” Strüüfüü, qui était anarchommuniste, lança alors une grève. Les jours, les lutins défilèrent en scandant des slogans, tout en brandissant des pancartes avec des inscriptions révolutionnaires, mais quand même un peu crétines, des fois, faut bien dire ce qui est. Le père Noël leur répondit que “rien à foutre, si vous refusez de bosser, je délocalise en Chine.” Ils ne le prirent pas au sérieux, ils le prirent dans les dents. Le père Noël déplaça la fabrication de tous les cadeaux du monde en Chine, même le ravissant collier en bois des Alpes véritable fabriqué à la main par des petits enfants aveugles de Haute-Ardèche, celui qu’on va offrir à tante Adèle, il ira si bien avec sa robe en taffetas.

Les lutins se retrouvèrent au chômage. D’aucuns sombrèrent dans l’alcoolisme, d’autres se firent passer pour des nains et débutèrent une prolifique carrière d’ornements de jardin. Gönnöfrü, qui aimait bien les internets, se lança dans le commerce. Il venda des adresses en .cx, vu que ça n’intéressait personne sur les îles Christmas, et lança un site de rencontres.

Il devint immensément riche et s’acheta une douze rennes pour emmerder ce plouc de père Noël. Gönnöfrü, qui jusque là avait été un lutin plutôt gentil, tomba alors dans le tuning. Mais comme il est pété de thunes, les gens font toujours semblant de le trouver sympa et lisent régulièrement son weblog, sauf son ex-pote Strüüfüü.

coquillettes gratinées

Tuesday, October 26th, 2004

Dans l’Antiquité, les dieux, fallait pas les emmerder. Un mot de travers et tu te retrouvais à devoir échapper à des sirènes et à tomber tout le temps de Charybde en Scylla, d’où la célèbre expression “les dieux, faut pas les emmerder”.

C’est ce qui arriva à Ulysse, un brave gars de Haute-Garonne (31), qui venait de livrer une guerre à Troyes (10) et qui voulait simplement retourner, plein d’usage et raisons, vivre entre ses parents le reste de son âge, et surtout retrouver Péné, son épouse et Télémaque, son fiston, ainsi prénommé parce qu’il avait été conçu devant la télé, pendant une pub pour le Mac Do. Malheureusement, il se fit malédictionner sa gueule et mit dix ans pour faire le voyage, ce qui est un peu long, même en tracteur à pédales.

Pour passer le temps, Péné passait ses journées sur internet. Mais elle sentait au fond de son coeur affligé qu’Ulysse vivait encore. Ainsi, quand ses interlocuteurs lui disaient: “Quoi? Tu aimes le tricot, le ping-pong et les pétunias? Exactement comme moi, incroyable, on baise?” elle leur répondait que avant, elle devait finir une tapisserie murale. Un habile subterfuge qui lui permit de faire pousser tous ses soupirants des soupirs de désespoir. Mais quand même, elle commençait à se demander si son Ulysse était pas en train de regarder les rediffusions des aventures du commandant Cousteau ou de folâtrer avec cette pétasse de Circé, bien le genre à transformer les hommes en cochons, celle là.

Mais finalement, Ulysse revient, et c’est un bien long chemin.

Les dieux d’aujourd’hui, en revanche, ne savent plus s’amuser. Tout au plus, ils donnent des petits coups de main invisible aux originaux qui se promènent en ballon mais sinon plus de malédiction, plus rien, ils se déguisent même plus en cygnes pour draguer, ils ne s’intéressent plus qu’à leurs querelles de voisinage. Ce qui n’empêche pas les gens qui s’en vont faire les guignols autour du monde en laissant leur femme faire tapisserie à la maison d’être considérés comme des héros.

Jeu de massacre

Sunday, May 2nd, 2004

Comme j’ai pas d’inspiration, je reprends la nouvelle du SamProject reprise par Fredoche. Mais peut-être pas tout à fait dans l’esprit…

Laura était bonne comme un gateau à la rhubarbe avec un peu de sucre. Elle le savait, parce que bon sa marraine, la fée, le lui avait dit, et en jouait depuis qu’elle avait l’âge de comprendre pourquoi les hommes la regardaient en bavant comme des teckels, mais elle avait attendu longtemps avant de se laisser aller à jouer au scrabble avec eux. En sixième primaire, elle était la seule fille encore vierge de sa classe. Les autres étaient toutes balances. Elle inventait des week-end familiaux, histoire de pouvoir justifier son absence lors des traditionnels transports amoureux du samedi, car elle avait perdu sa carte de transports.
Et puis, le bac passé, à la rame, devenue apprentie chomeuse, Laura avait découvert, en l’espace d’une seule soirée de désintégration, l’alcool, la drogue, le sexe et l’haltérophilie. Le matin venu, quand elle s’était réveillée dans sa petite chambre saccagée, manquant de glisser sur un castor en allant à la salle de bains, un grand vide dans la tête et quelque chose de nouveau au creux de ventre, elle avait décidé d’en profiter. Mais pas de son vide, hein, ni du castor, qu’on se comprenne. C’est juste que elle se rappelait pas du tout de ce qu’elle avait fait la veille et que elle espérait ne pas avoir raconté la blague du tournevis cruciforme.
Il y en eut d’autres, bien d’autres, des soirées de ce genre. Laura tenait à tout essayer, même la tisane à la fleur d’oranger et le triple salto arrière.
Les mecs faisaient leur petite affaire en vitesse, parce qu’ils ne voulaient pas rater le début de Julie Lescaut. Auparavant, elle avait droit à quelques préludes hâtivement exécutés, au piano ou, parfois, pour les plus fantasques, à la mandoline. Jamais assez fort, assez bien ou assez longtemps pour lui procurer autre chose qu’une fugace sensation de plaisir lointain, comme le fantôme de quelque chose d’autre, de plus grand, qu’elle n’arrivait pas à atteindre. Ou alors comme un truc sur une armoire vachement haute.
Laura multipliait les partenaires. Elle alla même jusqu’à jouer en double avec une machine à laver. Ils ne restaient que le temps d’un essai, toujours manqué, donc forcément jamais transformé, car ce n’était pas des tennis- mais des rugbyman, d’où les grognements du paragraphe précédent, avant d’être poussés sans ménagements devant la porte de sa chambrette de Super U. Et généralement, ils faisaient moins les malins, car comme le dit le proverbe, lion le soir, couillon le matin. Auto-stoppeuse, voire allumeuse, lors des soirées, elle devenait, l’acte accompli, l’incarnation d’une hautaine et glacée féminité. Elle acquit en un an une réputation douteuse auprès de la population masculine de la fac, douloureusement blessée dans sa virilité, et qui se vengeait en colportant différents ragots. Un mec aurait même prétendu qu’elle collectionnait les enclumes de fabrication polonaise. Laura était devenue ce qu’il est convenu d’appeler, du moins entre étudiants mâles, une escalope.

Ensuite, elle couche avec un russe qui la fait tourner cosaque, puis avec un beau gosse, mais là j’abrège parce que j’ai piscine.

Et puis, un soir, une soirée, des vêpres, un crépuscule, enfin ça se passe un soir, quoi. Chez Jérôme, un prénom à peine moins ridicule que Lionel. Elle se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue et comme elle n’avait pas trouvé de proie, elle chercha un taxi. Mais pas pour jouer au scrabble avec, pour rentrer. On lui indiqua alors ce type, Vincent, assez quelconque, qui habitait dans la même résidence qu’elle. Elle cherchait un taxi, on lui indiquait un Vincent, elle se dit que c’était pas logique, mais bon. Vincent était un acrobate: il avait les bras croisés, une bière dans une main, une clope dans l�autre. Car Vincent était en fait la réincarnation de Shiva, il avait des tas de bras et de mains. Laura se dit que ça pouvait être super pratique, il pourrait lui gratter le dos tout en repeignant son plafond.

Mais elle ne savait pas qu’il était chambranldeportauphile. Afin d’engager la conversation, elle lui dit, dans son grand sourire spécial types pleins de bras:

“Mesdames et messieurs, je vous remercie de m’écouter quelques instants, je ne suis pas une mendiante, je ne suis pas une voleuse, mais t’as pas du feu?”

je crois consonne (comment ça je l’ai déjà faite?)

Friday, January 16th, 2004

Après avoir fidèlement adapté le seigneur des anneaux (je sais j’ai du retard mais j’ai dû vérifier mes sources et quand même 1800 pages de source ça fait du boulot), Peter Jackson a décidé d’adapter d’autres histoires célèbres:

Le petit chaperon rouge

Le petit chaperon rouge doit aller porter une galette et un pot de yaourt à sa mère-grand, à 7000 kilomètres de là. En chemin, elle croise une horde de loup. Elle fuit chez sa grand-mère qui lui dit: “tire la bobinette et la chevillette cherra”. Elle entre mais aussitôt les loups arrivent en encerclent la maison. Heureusement, 400 bûcherons arrivent. L’un d’entre eux s’écrie “une diversion!”. Les bûcherons et les loups se battent pendant trois jours, ensuite Chaperon se marie avec le chef des bûcherons.

Le petit poucet

Les parents du petit poucet sont très pauvres. Ils décident d’abandonner leurs enfants dans la forêt au fonds d’un puits de 6 kilomètres de profondeur. Mais Poucet a semé des pylônes électriques pour retrouver son chemin. Les frangins rentrent à la maison et croisent une tribu d’ogres. L’un d’eux décide alors de faire une diversion.

Titanic

Un bateau heurte 7212 icebergs et coule, Leonardo di Caprio nique leur gueule aux icebergs et remorque le bateau. Mais un iceberg fait une diversion.

Conte à minets

Tuesday, January 6th, 2004

Il était une fois une chatoyante princesse nommée Gudrun. Elle était polie avec les vieilles dames, belle comme une émission de Michel Drucker et surtout riche comme Crésus, un type très riche.

Tous les princes charmants se disaient en substance “celle là je me la ferais bien” et lui apportaient des souliers verts.

La princesse en avait plus qu’assez de ces godelureaux et autres foutriquets. Elle appela donc Huzgur, sa marraine, et lui dit en substance: “Comment qu’ils sont relous les keums, abusé grave”.

Huzgur, qui exerçait la profession de fée, lui appris à transformer les princes charmants en crapauds. Las, dans le civil elle était également alcoolique et se trompit dans la formule. Les malheureux jeunes gens, au lieu de se crapaudifier, ce qui fait frime dans les bals masqués ohé ohé et les réceptions de l’ambassadeur, se transformaient en animateurs de télévision.

Très vite, la situation devenut invivable. Quand elle eut un Julien Courbet, un Marc-Olivier Fogiel et un Lagaf’, Gudru décidit de prendre ses jambes à son cou. Dix ans de trampoline artistique l’avaient en effet rendue très souple.

Elle se déguisa en inspectrice des impôts et se rendit dans la forêt, où elle avait repéré une petite cabane tout équipée et décida de s’adonner à sa passion de toujours, la soudure artistique.

Les parents de Gudrun furent très inquiets quand ils se rendirent compte que leur rejetonne avait disparu. Ils fouillèrent ses placards et y retrouvirent les animateurs télés. Ils en vendirent quelques uns à tf1 et devinrent encore plus riche, ce qui les consola. Ils offrirent les invendus à la télévision suisse romande.

Pendant ce temps là, Gudrun commençait à s’emmerder grave. Elle décida donc de partir pour Katmandou en autostop.

En chemin, elle rencontra un jeune homme au sourire désinvolte qui lui dit: “s’il vous plaît, dessine moi un mouton.” Mais Gudrun ne savait dessiner que les percolateur. Elle dessina donc un percolateur et dit au petit prince, car en fait le jeune homme était aussi un prince, ils étaient très nombreux en cette saison, et il était petit: “tiens ton mouton est là-dedans, maintenant tu me lâches où je te transforme en Jean-Marc Richard”

Le petit prince obtempéra sur le champ et Gudrun poursuivit sa route à travers champ, jusqu’aux escaliers de Cirith Ungol, mais comme elle était en chaussures à hauts-talons elle décida de passer par un autre chemin.

Manque de bol, elle se retrouva nez à nez avec un dragon. “Damned”, se dit-elle, car elle avait des lettres. Celui-ci fit mine de lui barrer la route, mais Gudrun lui dit: “si tu me laisses pas passer, je te menace.” “Foutrebleu, vous me semblez fort incivile”, répondit le dragon, qui usait d’un langage un peu éculé. “Moi, un éculé?” pensa alors le dragon, aussitôt fort marri de ce piètre jeu de mots. Mais Gudrun avait plus d’un tour dans son sac Armani et reprit: “J’ai des photos de toi en train d’assister au concert de la chorale de Pampigny. Enlève-toi de ma route ou ta carrière est brisée”.

“Même pas peur”, répondit le dragon avant d’ajouter “mais je crois qu’on m’appelle sur l’autre ligne.” C’est à ce moment précis que Gudrun se tourna vers le narrateur et lui dit:”maintenant, t’es dans la merde pour trouver une chute à ton histoire à la noix, hein?” Ce qui était proche de la réalité. Pendant qu’il se grattait la tête d’un air perplexe et suspicieux, Gudrun l’assoma d’un coup de planche à repasser dans les genoux cagneux, parce qu’elle en avait un peu marre de toutes ces conneries.

Elle décida d’arrêter la soudure artistique pour se consacrer à l’écriture de contes de fées érotiques, ce qui fait que je ne peux pas vous raconter la fin de l’histoire, on sait jamais, peut-être des mineurs lisent-ils ces lignes, ou alors des métallurgistes, mais y a un moment y a une scène trop bien.

tes anges n’aiment pas devenir vieux

Tuesday, July 29th, 2003

Il était une fois une fillette vêtue de rouge, bottes rouges, jupette rouge, cheveux rouges, poster du che dans sa chambre. On l’appelait le petit chaperon rouge parce qu’elle était petite pour sa taille et que on lui demandait de chaperonner ses amies qui ne pensaient qu’à la bagatelle. Le petit chaperon rouge, elle, pensait à la ReVoLuCiOn et elle faisait fuir les messieurs qui tournaient autour d’elle et de ses amies et qui auraient préféré parler du dernier cd de Lorie plutôt que de la lutte des classes.


Un jour, sa mère lui dit: Hep, toi, là, tu veux pas aller porter ce panier avec une galette et un petit pot de beurre à ta pauvre mère-grand qui peut même plus aller chez Carrefour? Vas-y à pieds, ça nous fera de l’air pendant une heure…


Le petit chaperon rouge, je crois qu’il va falloir que je lui trouve un petit nom pour la suite de l’histoire parce que c’est un peu chiant à taper quand même, se mit donc en route, contente de baguenauder à travers la forêt et de humer l’air pur et vivifiant.


Tout à coup, là, comme ça, elle tomba nez à nez avec un loup qui lui dit: “T’as pas un franc ou deux pour m’acheter des cigarettes?” La pauvre enfant innocente n’écouta que son bon coeur et fouilla dans son porte-monnaie pour y trouver quelques piécettes. Méfiante, elle demanda quand même: “depuis quand que les loups ils causent?” “non, mais je suis pas un vrai loup, je suis un intermitent du spectacle, mais ma maquilleuse est en grève, je sais pas comment enlever ce costume tout seul. Et toi, kestufous la, comme ça, au milieu de cette forêt?”


Le chaperon rouge, qui n’avait pas lu que Marx mais aussi Bettelheim, demanda quand même à tout hasard: “J’ai pas un franc, mais si tu veux je peux te filer une clope, c’est des Parisienne Mild, ça te va?” Le loup lui répondit que oui ok mais la faudrait avancer dans l’histoire si tu veux tirer la bobinette et après je bouffe la grand-mère et tout et tout.


Le chaperon rouge rétorqua que franchement, la grand-mère avait plus tout à fait aussi bon goût, qu’elle ne voulait pas que cette charmante histoire dégénère au moment du “oh grand mère comme tu as de grands bras” et que de toutes façons elle voulait pas être sauvée par un bûcheron.


Elle offrit donc la galette et le pot de beurre au loup qui accompagna le tout d’un gigot d’agneau qui se désaltérait le long d’une onde pure, ils partirent ensemble refaire leur vie dans le Larzac, vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Voilà.


 


P.S.: si vous aimez les chats et les blogueurs allez voir chez Barzi


Et je vous rappelle aussi qu’il faut aller là. Et plus vite que ça.