Les contes d’apéro

Il était une fois une famille qui avait sept enfants et qui vivait dans une petite cabane en bois dans la forêt. Ils n’avaient pas l’électricité et étaient obligés de parcourir 17 kilomètres à pieds tous les jeudis soirs pour aller regarder la nouvelle star chez leurs plus proches voisins.

Le père de famille décida de se lancer dans la politique, car il se disait que ça gagnait des tas de thunes. Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’en cette époque lointaine et reculée, il fallait être vertueux pour avoir accès aux Champs-Elysées, padadadadam, mais que la vertuosité était déjà bannie de la vie politique, faut quand même pas déconner.

Or, il advint en cette époque qu’une terrible famine survint. Dans l’incapacité de nourrir sa nombreuse marmaille, le père de famille se dit “et si on envoyait les gosses distribuer des tracts dans la forêt, ils se perdent et nous on est tranquilles, gnahahahahaha”. Mais le plus jeune de leurs fils, Poucet (les parents de famille nombreuse donnent parfois des prénoms ridicules, sur la fin), qui était militant pour un groupement communisto-trampoliniste, sema les tracts sur la route.

Les jeunes gens, qui n’avaient pas de gms, se perdirent dans la forêt. Mais Poucet rencontra sa camarade de parti Chaperon, qui allait porter du beurre à sa grand-mère et qui lui dit de se méfier, dans le Matin ils disent qu’on aurait observé des loups dans le coin.

Poucet décida alors de refaire sa vie avec Chaperon dans la demeure du marquis de Carabas, après avoir kidnappé son chat en profitant d’un moment où il se refaisait une beauté. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Les six frères de Poucet firent appel à Jacques Pradel pour retrouver leurs parents, mais ils durent tout d’abord retrouver Jacques Pradel.

Comments are closed.