Archive for August, 2005

Antipasti tutti quanti

Saturday, August 13th, 2005

Chères lecteuses, chers lecteurs

Tu as envie de gagner une véritable Carte Postale Moche?
Alors voici la marche à suivre:
Choisir un des googlisages ci-dessous, imaginer brièvement les motivations profondes du googlisateur qui l’a tapé à l’aide de ses petits doigts boudinés et commenter ou trackbacker.

Je ramasse les copies dans 15 jours (ou 16)

Le nombre de gagnants dépendra du nombre de Cartes Postales Moches que je ramènerai de nos vacances en Italie

Ci-dessous:

  • marcel est pingouin film
  • feux l’oto
  • voilà c’est pour des enculés
  • scandinave spa.ca
  • saumon fluo
  • franche conté nudisme
  • oreille très drole
  • cygne mode
  • kyo en force
  • gisteren heb ik een appel gegeten

Les gens qui ont un accès à ce blog: vous êtes évidemment les bienvenus, si vous vous rappelez votre mot de passe…

tomates ou dessert

Thursday, August 11th, 2005

René Brouchot a eu la surprise de sa vie mercredi dernier. Alors qu’il rentrait dans sa petite demeure, il est tombé nez à nez avec un étrange animal. “Je suis sûr que c’était une huitre”, affirme-t-il, encore sous le coup de l’émotion. “Je l’ai bien reconnue, parce que j’en avais mangé, une fois, à Noël, chez tata Paulette. Soit dit en passant, c’était un peu dégueulasse.”
Interrogé, Rodrigue Michelet, professeur en crustacés à l’Université d’Helsinki, met en doute les affirmations du sympathique jeune homme: “La région était en effet couverte de la mer au jurassique, et un peu aussi au pléistocène, mais moins”, concède-t-il. “Mais bon, faut pas déconner, les huitres elles sont parties depuis longtemps, hein, il y a très peu de vie nocturne dans le coin.”
Mais René Brouchot n’en démord pas. “Je sais quand même ce que j’ai vu, c’est quand même pas un professeur qui va venir chez nous pour faire la loi, tous pareils, ceux là, prêts à tout pour passer sur le journal, comme tata Paulette qui avait pêché un brochet de 3 kilos 500 dans le Doubs. Je sais quand même ce que j’ai vu et ce que j’ai vu, c’était une huitre.”


Cette huitre n’est pas celle qu’a vu René Brouchot

Selon le professeur Michelet, il pourrait s’agir d’un enfant du voisinage déguisé pour faire une bonne blague à Brouchot, célèbre au village pour son goût pour les bonnes blagues. “Ou alors il a confondu avec un autre crustacé, ou alors avec un ornythorynque, je sais pas, moi, arrêtez de venir m’interroger à chaque fois qu’un alcoolo voit bouger un truc.”
Quoi qu’il en soit, de nombreux badauds ont depuis investi les lieux du crime pour essayer d’apercevoir l’animal, sauf quelques uns qui étaient là par hasard et un qui cherchait ses clés, elles sont dans le deuxième tiroir à gauche.
Nous ne manquerons pas de revenir sur cette bien étrange affaire ces prochains jours.

Ce post est special dédicacé aux gens du Matin et à tous les malheureux journalistes pour qui c’est décidément bien difficile de remplir des pages en été..

C’est ça, et moi je suis Zidane

Wednesday, August 10th, 2005

Résumé des épisodes précédents: Zinedine décide d’arrêter l’équipe de France, parce que marre. Mais vers trois heures du matin, après une victoire trop arrosée il entend une voix mystérieuse

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trop lol

Monday, August 8th, 2005

J’avais un peu délaissé mon skyblog
Du coup, j’ai failli laisser passer ca:

De Loup, posté le Jeudi 28 juillet 2005 à 11:43

C’est à se demander qui est le plus misérable, celui qui ne rend pas compte qu’il semble ridicule aux yeux de certains, ou le sachant qui n’en tient pas rigueur et vit parfaitement avec, ou alors celui qui arrive à dénigrer les autres au point de les trouver si pitoyable (et lui, oh combien puissant) qu’il se force alors à exprimer sa pseudo-supériorité dans un piètre pastiche humiliant et insultant(même si ressemblant, il faut l’admettre).
J’ai fait mon choix.

Je le copie-colle ici, pas parce que je me sens supérieur, hein, mais parce qu’un si bel exemple de compassion et de compréhension du monde en général et du phénomène skyblog en particulier mérite qu’on s’y arrête.

La ballade des gens heureux du temps jadis

Monday, August 8th, 2005

En lisant la note précédente d’avant, vous vous êtes probablement demandés: Ok, d’accord, mais d’où vient l’expression “poser un lapin”? (à l’exception de certains d’entre vous qui se sont demandés qu’est-ce qu’on mange ce soir, où sont les WC, quelle est la capitale du Guatemala, où donc est rangé mon abat-jour, pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien et si oui combien, où veut-il exactement en venir, faut-il mettre un s à demandés sachant que l’auxiliaire avoir est placé juste avant le panneau déviation à trois kilomètres, la lecture de skyblogs et de blogs d’entrepreneurs ne finit-elle pas par nuire irrémédiablement à la pratique de l’orthographe en eaux troubles)

Nous sommes au Moyen-Âge, un mardi après-midi. Le jeune Odilon est éperdument amoureux de la belle Orancie. Cependant, leur amour est impossible car il est un peu moche de sa gueule alors que la demoiselle a gagné le concours Miss Picardie cotte de maille mouillée et que bon, loin d’elle l’idée de se fier à la beauté extérieure, c’est la beauté intérieure qui compte, les magazines féminins n’existant pas encore c’est un troubadour féminin qui le lui a annoncé, entre un dossier conparatif épilation à la cire ou au fil de l’épée et un roman-gravures, mais quand même, il est moche, quoi, que diraient les copines si elles me voyaient jouer de la vielle en sa compagnie?

Odilon a quant à lui lu un livre où un type un peu moche dicte en cachette des poèmes à un beau gosse totalement crétin parce qu’il aimerait se taper une belle fille qui porte un prénom de chanson de Police, sauf qu’à l’époque les gens d’armes ne chantent que des chansons paillardes, mais à la fin, c’est quand même le beau gosse qui finit avec la belle fille, alors y a aucun intérêt, franchement.

Mais il se laisse quand même inspirer de l’idée et pose, chaque soir, un lapin sur le parvis de la belle. Comme il a pris des cours de ventriloque avec Tatayet, il fait dire à l’animal des poèmes vachement jolis avec des tas de noms de fleurs et des métaphores trop bien aussi, genre “Ô belle dame, à vos côtés Le pétunia semble trop moche lol Trop mdr comment je l’ai cassé Zyva comme il est moche le pétunia lol”. Orancie est sous le charme.

Du moins, c’est ce que croit Odilon. Un jour, ne parvenant point à trouver de lapin, il se déguise lui même en conil et se pose sur le parvis de la belle. Il lui récite deux-trois histoires jolies, tout ça et, quand la damoiselle s’approche. Elle lui dit “Quelle magnifique ballade allons faire une balade ou alors est-ce le contraire, je sais jamais” et, profitant d’un instant d’inattention, lui fait le coup du lapin. Lui qui rêvait de passer à la casserole finit ses jours en chaud lapin, avec de la polenta et des feuilles de laurier.

Le lendemain, Odilon ne peut poser de lapin sur le parvis d’Orancie, du fait qu’il s’est fait boulotter. Elle s’écrie donc: “ah tiens, je me suis pas fait poser de lapin, qu’est-ce que je vais bien pouvoir manger ce soir?”, ce qui prouve qu’en fait, cette explication n’est pas la bonne, vous m’en voyez sincèrement désolé.

tête de mouette

Monday, August 8th, 2005

Voilà qui fera plaisir aux adeptes du “journalisme citoyen”: une expo au Kunstmuseum de Berne fait parler, et c’est d’un “animateur de blog” que la polémique part. (voir ici
Je ne sais pas trop de quel blog, les gars des chiffres et des lettres sont dessus, mais c’est pas le plus important puisque le monsieur dit ne pas vouloir faire de pub pour son site)
Bon, l’expo, c’est pas très intéressant. Le fait qu’une polémique parte d’un blog, non plus, finalement: de toutes façons les journaleux ne sont probablement pas allés y chercher l’info, ils ont probablement reçu un communiqué…
Non, ce qui est intéressant, c’est le terme employé: animateur de blog, créateur de blog … C’est amusant.

Edit: grâce à la sagacité de Jérôme, j’ai pu voir le blog en question, que je ne vais pas ajouter à mes favoris, mais qui aura eu le mérite d’ouvrir le débat

comme une chandelle qui souffle dans le vent

Sunday, August 7th, 2005

Vous n’êtes pas sans savoir que Zinedine Zidane va faire son retour en équipe de France et que Lilian Thuram, Claude Makélélé, Michel Platini, Just Fontaine et Thierry Henry devraient suivre son exemple.

Mais connaissez-vous le cruel destin d’Hugo Frei, qui a récemment annoncé être à disposition de n’importe quel sélectionneur national et ce dans une indifférence générale?

Dès son plus jeune âge, Hugo désirait devenir footballeur. En effet, il rêvait de faire une grande carrière dans la publicité et il avait remarqué que les footballeurs étaient particulièrement sollicités. Hugo rêvait de ressembler à la star du football-club local, Jean-Pierre Zizou qui, malgré sa calvitie naissante et son air un peu gentil, avait réussi à faire plus de pubs que bien des blondes à forte poitrine à l’air un peu bovidé, notamment la pub pour le traditionnel concert de musique champêtre du mercredi soir au restaurant de la Grattavache.
De plus, il savait que les footballeurs, même les chauves, se mariaient tous avec des top models et cette perspective lui plaisait car c’était sa série préférée, surtout l’épisode où Ridge annonce à Brooke qu’il n’y a plus de moutarde.

Mais hélas, trois fois hélas, Hugo Frei jouait au football comme un pied (mais plus comme celui de Karembeu, par exemple). A l’école, c’était toujours lui qu’on choisissait en dernier quand on tirait les équipes, même une fois on avait tiré Helmut, le labrador des voisins, avant lui. Dans le club du village, l’ICO Saint-Thiano, il remplissait des fonctions importantes: c’est lui qui était chargé de ranger les maillots et les sautoirs (qui sont des trucs qu’on se met autour du cou et non pas des trucs qu’on fait sauter à feu vif dans de l’huile chaude comme pourraient le croire les gens qui n’ont pas une longue carrière footballistique derrière eux), et de s’échauffer à la mi-temps au cas où. Il avait passé tellement de temps à s’échauffer au cas où qu’il était devenu un des plus grands spécialistes en échauffement de la planète.

Au bout de onze ans de football, pendant lesquels il passa tout de même sept minutes sur le terrain dont trois pendant le match, Hugo Frei se dit que bon, ses chances de taper dans l’oeil de l’entraîneur national du pays étaient minces, quand bien même il disposait d’un passeport luxxembourgeois et il décida, la mort dans Laam, de renoncer à sa brillante carrière pour enregistrer une série de dvd sur l’art de l’échauffement.

C’est là que sa vie bascula: il décida d’interpréter lui même la musique de les dvd, parce que ça fait toujours ça de moins à payer. Il décida donc de traduire en français les paroles des chansons de son chanteur préféré, Schnappi le crocodile, et de s’accompagner au ukulélé et à la mandoline multilames M-Budget. Le succès fut vite au rendez-vous. Le dvd fit un bide monumental, mais la musique fit un carton le jour de la brocante municipale.

Dès lors, Hugo Frei décida de faire carrière en traduisant des paroles de chanson, à part l’hymne officiel du club et une ode au cheval de sa grand-mère qui portait un prénom ridicule, le cheval, mais réflexion faite la grand-mère aussi, mais la chanson n’en parlait pas.

Attention, ce billet ne parle pas de brumisateur

Friday, August 5th, 2005

Mon inspiration étant partie en vacances à Lloret del Mar (elle aime beaucoup les touristes allemands qui mangent de la choucroute en chaussettes), une connerie cent-douze fois repoussée parce que justement, c’est une connerie

Le corbeau, le renard et le rideau, une fable de Roger Bataille et Jeandela Fontaine.

Maître Bertrand Renard, ayant chanté tout l’été dans des émissions de karaoké, pour faire une petite pause, parce que bon, à force, les définitions et les calculs savants ça devient lassant, se trouva fort dépourvu quand il reçut une lettre d’un corbeau, qui lui disait: “Bonjour, je crois que votre femme vous ment, le soir, elle ne va pas au répétitions de la chorale, en fait elle joue du bugle dans un groupe de ska-punk signé un voisin anonyme (mais pas Raymond qui est un connard)”, le tout réalisé en lettres découpées dans des journaux, mais j’ai pas la police adéquate car comme on dit dans les milieux autorisés, fuck the police.

Il décida alors de se plaindre à Julien Courbet, mais celui était parti en stage de golf dans les Charentes-Maritimes. Il se mit alors à errer comme une âme en peine sur le bord de la route. C’est là que Roger Bataille, qui passait par là, le retrouva et lui tint à peu près ce langage: “Hola, mon brave, qu’avez-vous à aérer comme une lame en peigne sur le bord de la route, là, c’est dangereux, c’est des combines à manquer la rediffusion du tirage du loto avec Sophie Favier.” Maître Renard lui expliqua la cause de son courroux car il aimait la Guyane. Roger Bataille lui répondit que “ah bon”, non sans lui offrir un biscuit au chocolat, mais il était trop vert et bon pour des goujats.

Moralité: Les corbeaux, c’est des cons.

Ignorer, toujours

Wednesday, August 3rd, 2005

trululu

Les correcteurs d’orthographe, c’est des cons.

Veuillez laisser vos cordonniers après le bip

Monday, August 1st, 2005

Le choix du programme télé est souvent source de bisbilles dans les couples, monsieur désirant regarder des téléfilms avec un beau jeune homme qui s’éprend d’une ravissante demoiselle mais bon elle aime déjà une tranche panée alors que vont-ils devenir, alors que madame préfère la formule 1.
Heureusement, un nouveau film actuellement en cours de tournage devrait réconcilier la chèvre et le chou.

C’est l’histoire de Micheline, une vendeuse de pneus d’une trentaine d’années, qui n’a pas encore trouvé de chaussure à son pied parce qu’elle est un peu myope. Elle tombe éperdument amoureuse d’un sémillant jeune homme qui vend des pneus pour la concurrence. Mais lui, il se moque un peu d’elle parce que ses pneus à lui sont mieux que ses pneus à elle.

Un jour, ils vont aux USA et ses pneus à lui tombent en panne. Au lieu de lui en prêter, elle s’arrange pour enfin gagner un grand prix. Après elle a des remords, mais à la fin elle se rend compte que c’est un méchant qui ne pense qu’à gagner des grands prix et qui est un tout petit peu mauvais perdant sur les bords quand même et elle se marie avec un pneu.

Le journal de Bridgestone, bientôt sur vos écrans.