Archive for the ‘le blog est un journal intime virtuel’ Category

Spécial dédicace

Saturday, April 3rd, 2004

A force de passer des heures devant ton pc, tu t’es rendu compte que la légendaire musculature de tes vingt ans commençait à n’être plus qu’une légende.

Alors, la mort dans l’âme, tu t’es décidé à faire quelque chose d’horrible, quelque chose d’affreux. Tu n’en parleras pas à tes amis, tu espères que personne n’apprendra la triste vérité: dès la semaine prochaine, tu te mets au sport. Mais tu ne sais lequel choisir.

Tu élimines d’emblée le fitness, faut pas plaisanter avec ça. Même les bornes ont des limites.

Le cyclisme te paraît aussi peu recommandé: tu te mets au sport parce que c’est sain alors que les cyclistes ont la fâcheuse habitude de mourir à trente ans, ce qui n’est pas un modèle de sainteté.

Le football, c’est intéressant. Mais bon, le meilleur joueur du monde est chauve et tu tiens à ta chevelure scintillante. Et c’est un sport d’équipe, alors faut être bien sûr de pas être plus fort que ses coéquipiers, sinon ils se mettent à déprimer.

La natation, ça mouille.

Les échecs, les fléchettes, le bowling, paraît que c’est des sports. Mais t’as peur que ce soit un peu trop éprouvant pour un retour à la vie active.

T’as bien songé au curling, mais t’as déjà assez de mal à balayer devant ta porte pour pas commencer à balayer des théières.

Alors je ne peux que te conseiller de te mettre à un sport passionnant, un sport noble, un sport que le meilleur joueur du monde il s’appelle Tiger et toi tu as toujours aimé les tigres, un sport vraiment très sportif et, qui plus est, l’un des trois sports nationaux de ton p’tit bled (avec le jass et le loto), quand bien même il peut être dangereux pour les vaches.

Non en fait, je voulais juste souhaiter la bienvenue à quelques nouveaux lecteurs, sympas mais un peu golfeurs.

Cinq minutes de défoulage

Monday, March 8th, 2004

Tu es entré dans ma vie sans trop prévenir, mais avec fracas.
Alors que je jouissais de quelques jours de vacances bien mérités (ou pas), tu as décidé de combattre ma tendance à l’oisiveté et à la grasse mat’ en venant perceuser les appartements avoisinants. Comme tu es taquin, tu as irrupté sans prévenir avant, ce qui aurait gâché l’effet de surprise.

Puis tu t’es présenté à moi en m’écrivant une lettre dans laquelle tu me demandais de régler mes loyers en retard. J’ai trouvé la démarche sympathique et amusante. J’aurais pu me sentir terrifié par cette lettre, nos relations seraient parties sur un mauvais pied, genre par exemple si j’avais eu du retard dans mes loyers.

Tu as eu le courage de racheter un immeuble moche, mal placé, inascenseurisé, inlouable, peuplé d’un sourd paranoïaque, d’un alcoolo, d’un fumeur de gazon technoïdomane et d’un bordélique chronique. Et tu affirmes, le plus sérieusement du monde que tu vas faire de ce bouge un eldorado. Et tu sembles y croire. Tu es un rêveur. Franchement, je t’admire.

Et tu as décidé de mettre la main à la pâte, mais surtout au mortier. Tous les matins, tu débarque avec ta perceuse pour rénover ton nouveau jouet, pour en faire le palace de tes rêves. Alors forcément, il y a des accrocs, des fois, tu coupes le chauffage en plein hiver. Tu as la décence de ne pas venir nous importuner avec de bêtes excuses. Tu sais que nous nous réjouissons de redécouvrir la vie de nos ancêtres grelottant comme des castagnettes espagnoles quand les ibères sont rudes. (Oui je sais qu’elle est archi connue) Au fond, tu dois être un romantique.

Et puis, tu as des talents d’orateur incroyables. Tu aurais pu faire de la politique, mais non, tu as préféré réaliser tes visions en rachetant un immeuble. Tu as donc, gentiment, griffoné ces quelques mots, délicatement posés sur ma porte pendant mes vacances: “nous avons du procédé à une coupure de courant, veuillez m’aviser s’il y aurait un problème”. Conformément à tes désirs, je t’ai avisé. Et là, tu as passé une demi heure à me dire que c’était bizarre mais que c’était pas ta faute, nous on a pas coupé le courant, hein. Tu as fini par me convaincre, trois appareils qui meurent en même temps, juste au moment où qu’il y a des travaux, les faibles croiraient à la défaillance technique. Mais tu as su m’expliquer que c’était une coïncidence. Je te remercie de m’avoir ainsi ouvert les yeux.

Cher nouveau proprio, je crois vraiment que quelque part tu es un gens bien. Le tout, c’est de trouver où.

ceci est un post

Sunday, February 22nd, 2004

Imaginez un petit village, genre 150 habitants, des vaches et des tas de fumier.

Imaginez d’autres petits villages aux alentours, un peu plus grands quand même, mais pas vraiment New York quand même.

Maintenant, imaginez une bande de jeunes à eux tous seuls, faites les adolescer dans les années 90.

En temps normal, leurs week-ends c’est des parties de kick off et de world games sur C64, des joysticks qui finissent leur vie juste après un record du monde de saut de tonneaux. De temps en temps, une fête au village d’à côté, super animation avec Gaston, son orgue Bontempi, “le petit vin blanc” et “la danse des canards”

Mais fort heureusement, il y a parfois une diversion dans ce morne quotidien, sauf que c’est pas un morne quotidien mais un morne hebdomadaire vu que ça concerne le week-end, grâce au concept mystique de la disco mobile.

Alors toi, lecteur, qui n’a jamais vécu le bal de la jeunesse de Treycovagnes, je te sens supspicieux et circonspect.

Les discos mobiles, en fait, c’est comme des discos, mais mobiles. Elles se balladent (hétéroclite), elles ont une vie trépidante, une semaine à Pompaples, la suivante à Pomy, parfois même à Goumoens-le-Jux où Vugelles-la-Motthe. Elles portent des noms chatoyants, Pink Spider (notez le magnifique logo) ou Pop-Corn (notez le magnifique logo)

Elles sont animées par de facétieux dj au nom rigolo, qui savent fidéliser leur public en lui passant, semaine après semaine, les mêmes morceaux dans le même ordre, l’aventurier toujours après les démons de minuit, pas longtemps avant la série de slows. Et pendant la série de slows, le dj facétieux fait toujours les mêmes plaisanteries. Comme ça, si on les loupe une fois, on n’est pas trop dépaysé la fois suivante.

Et puis, on y trouve à chaque fois quelques indigènes du village hôte et du voisinage, venus sur leurs fringants boguets maquillés, plus quelques habitués, des grands qui ont déjà la voiture et qui viennent toutes les semaines, comme quoi être un grand et avoir la voiture ne veut pas dire avoir une vie sociale.

Mais pour les jeunes gens du petit village à côté où il se passe jamais rien, au début, c’est un événement. Y a toujours un rabat-joie pour dire ouais mais la dernière fois c’était nul, mais on y va quand même. On boit une bière, on écoute le tube de cet été là (scatman, je crois). Et au bout d’un moment, on se dit que tiens, si on allait se faire un petit Winter Games, j’ai racheté un joystick.

sale détente

Tuesday, February 17th, 2004

15h23: Entrée dans la salle d’attente, avec quand même sept minutes d’avance. Six personnes sont déjà installées, l’air peu bien portantes, en même temps c’est normal. Sur la table, deux Gaston Lagaffe, quelques points de vue et image du monde et le magazine de l’association des bouchers-charpentiers du Jura-Nord-Ouest-Côte d’Azur. Dans un coin, une fillette pleure. Selon certaines sources, elle serait déçue de l’oubli de son petit lapin en peluche dans la voiture maternelle.

15h33: Gaston emmène ‘moiselle Jeanne à la pêche. Deux des membres de la joyeuse assemblée discutent allégrement des raisons de leur visite. Le lecteur de Gaston essaie de ne pas les entendre, mais il hésite tout de même un peu à aller vomir. Fort heureusement, l’hôte de ces lieux interromp la discussion d’un aimable mais péremptoire “Monsieur Struffelberger”. Un type se lève, il doit probablement s’appeler Monsieur Struffelberger. Dans un coin, une fillette pleure.

15h58: Gaston, c’est quand même marrant. Un nouvel arrivant est arrivé, ce qui est l’occupation préférée des arrivants. Il tousse sans interruption, sans doute pour se donner un genre. Dans un coin, une fillette pleure.

16h02: Le prince René-Adalbert de Suède épouse en seconde noces une charpentière de Grolay, avant-centre de l’équipe locale de tchouckball. Le médecin, qui n’a décidément pas beaucoup de conversation, entre et dit laconiquement: “Madame Gomez”. Dans un coin, une fillette s’arrête de pleurer.

16h04: Dans un coin, une fillette trouve un nouveau prétexte pour pleurer.

16h48: L’impressum de Point de Vue est particulièrement trépidant. Le monsieur qui tousse renifle aussi. Le médecin entre et annonce “Sigismonde”. La fillette le suit.

17h12: Quittage de la salle d’attente et entrage dans l’antre du médecin. Description détaillée des symptômes.

17h17: Le médecin ne sait pas trop au juste ce que c’est, il faudra faire des examens complémentaires.

17h29: Le médecin a passé d’excellentes vacances dans le Sud, il dresse des gnous pendant ses hobbies et sa belle-mère fait du vélo.

17h38: quittage du cabinet, non sans avoir pris un rendez-vous pour la semaine prochaine.

le tigre c’est un fauve

Thursday, February 12th, 2004

Alors oui, bon, bien sûr, c’est le signe d’une âme artiste, machin tout ça.

Oui bien sûr, y en a même pour trouver ça chou.

N’empêche, la têtenlairitude est un fléau pour les gens qui en souffrent.

Parce que le têtenlairopathe ne sait jamais où et quand le mal sournois va le frapper sournoisement. Il peut oublier de payer son téléphone, oublier de rappeler madame Dugommeau, oublier de sortir les poubelles, oublier de s’habiller avant d’aller bosser le matin.

Bien sûr, ça le fait sourire d’avoir une mémoire sélective à l’ironie aléatoire, capable de se rappeler du troisième prénom de la remplaçante en deuxième primaire mais incapable de se rappeler où sont posés les clés, les lunettes et le porte-manteaux.

Mais des fois, c’est gênant. Mettons-nous en situation.

Il est, par exemple, en train de barbecutiser avec ses amis, les brochettes coulent à flots, le fond de l’air est frais, le rosé est pas dégueu, l’ambiance est à la gaudriole et au palimpseste.

Mais las, c’est dans ces moments là que survient souvent le pire. Le têtenlairopathe se bat contre un paquet de savoureuses ailes de poulet, même que en fait il aime pas ça des masses, il se dit que on va pas se laisser faire par un bout de plastique, bordel, il sort ses clés pour entailler… et il se retrouve exfermé (exfermé c’est comme enfermé mais c’est le contraire), avec le double des clés de sa voiture dans sa maison qui est fermée, avec le double des clés de sa maison dans sa maison parce qu’il a oublié de le mettre ailleurs et il se rend compte le lendemain matin que les types des poubelles passent super tôt. Il passe sa journée du lendemain à regarder avec quelle dextérité travaillent les serruriers. (Qui soit dit en passant ne sont pas très regardants sur les papiers d’identité, si quelqu’un a envie de faire une blague désopilante à ses amis)

Et des fois, le têtenlairopathe fait ses commissions. Parce qu’il avait oublié de racheter du lait. Et entre la Migrosh et chez lui, son porte-monnaie arrive à se faire la malle. Le têtenlairopathe aimerait bien croire qu’il a été victime d’une vieille qui fait rien qu’à agresser les jeunes dans la rue, mais il est conscient de son mal. Alors il fait toutes les démarches adéquates, tout en sachant que le jour précis où on lui aura envoyé une nouvelle carte de banque et refait une carte d’identité, il retrouvera son porte-monnaie qu’il avait rangé sous un meuble ou dans le micro-onde.

Et arrivé à ce point là, il est même capable d’oublier de conclure son texte.

faute de grives

Thursday, February 5th, 2004

Un jeune homme chatoyant:
Bonjour, je cherche le cd de Rumplestitchkin…

Le vendeur:
Rumbleskikin?

Le jeune homme:
Rumplestitchkin

Le vendeur:
Rumblumbimim?

Le jeune homme:
Rumplestitchkin

Le vendeur:
Le comique de répétition, c’est démodé.

Le jeune homme:
Juste…Vous avez pas alors?

Le vendeur:
Mmmh…Comment ça s’ecrit?

Le jeune homme:
R U M P L E S T I T C H K I N

Le vendeur:
Très bien commencé monsieur, maintenant commencez la définition!

Le jeune homme:
Tu les vois, les genoux?

Le vendeur (consultant son ordinateur):
Ne nous énervons pas…je consulte mon ordinateur.
alors…le rumpsteak est en action à la boucherie chevaline, vous m’avez dit?

Le jeune homme:
Non, Rumplestitchkin…

Le vendeur:
C’est quoi comme musique?

Le jeune homme:
Ils chantent Oh Lord…

Le vendeur:
Ah…pour la musique religieuse, c’est au fond à gauche

Le jeune homme:
Non mais ils étaient en repérage sur Couleur 3

Le vendeur:
Han! Comment tu fais bien les liens en parlant!

Le jeune homme:
Hein dit…alors?

Le vendeur:
Couleur3? Le rayon musiques colorées c’est premier étage en bas à droite

Le jeune homme:
Mais non, Couleur3, la radio qu’ils aiment les jeunes

Le vendeur:
Les jeunes, c’est ces gens qui volent le sac des vieilles pour se droguer et envoyer des sms?

Le jeune homme:
Ouais mais là c’est pas les mêmes…

Le vendeur:
Ok…et ils chantent quoi, vos röstis de Chine?

Le jeune homme:
ben Oh Lord

Le vendeur:
Ca va comment?

Le jeune homme:
hum…
timidement
mhmhmhmhmh
prenant courage
i don’t talk about the girl…i don’t talk about the girl like that..tududududu
mimant le solo de clavier
Tu tudududu du dudududu

Le vendeur:
Ah….le rayon Gilbert Montagné c’est au fond à gauche

Le jeune homme, légèrement grisé:
Tudududu tu dudududu tu dudududu

(ovations du public, jet de pièces de 2 francs)

Un badaud:
han, comment que tu mimes trop mal le solo de clavier, ça correspond même pas avec tes tududu

Le vendeur:
Euh non ça me dit rien…il paraît que le dernier cd de Lorie est très bien

Le jeune homme:
Ouais mais Rumplstitchkin?

Le vendeur:
Tu cherches à être premier sur google quand ils seront célèbres?

Le jeune homme:
Bah avec un nom pareil aucune chance…mais vous l’avez pas le cd alors?

Le vendeur:
Non

Le jeune homme:
donnez-moi deux billets pour rrrrrrrrrrrrr s’il vous plaît

Bonne nuit et à 4 mains II

Saturday, January 24th, 2004

Note préambulatoire: ce post est écrit à 4 mains. D’où le titre. Le problème, c’est qu’aucune des mains ne sait exactement où tout ça va finir. Ni même où ça va commencer, d’ailleurs.
Et là,faut que je plouffe…
Euh…t’as un début, toi?

Note préambulatoire II: ce post est titré comme ca parce que le premier du nom était tout nase. On a décidé de ne l’infliger qu’à nos descendants. Et aux votres, accessoirement. Mais on trouve pas de début. Chéri? Si t’as rien contre je vais téléphoner à un ami, d’accord?

ou alors on pourrait demander le choix du public? Mais si on trouve pas de début, on a qu’à commencer par la fin: ils vécurent heureux et eurent beaucoup de machines à laver (mais pas de femme de ménage nommée Gudrun)

Ben le public me semble difficile à atteindre tant que le post est pas publié, hein. Mais la fin, elle me plait bien, déjà… Surtout pas de Gudrun: de 1, t’es assez grand pour faire le ménage tout seul (même si c’est tous les 6 mois) de 2, Gudrun, c’est horriblement teuton comme prénom, et j’aime pas les teutons, moi, et puis 3. je sais plus ce que je voulais écrire, mais c’est de ta faute, parce que ya ta fenêtre icq qui clignote pendant que j’écris, alors c’est comme ca, je perds le fil. Et, oui, des machines à laver la vizirette elle en veut des milliers.

T’aimes pas les teutons? C’est dommage, j’ai toujours rêvé de me faire percer le teuton. Par contre les listes de trucs où il manque un truc c’est mes préférées. Mais bon, revenons-en à nos loutres, on a une fin, faut un milieu, un début et un labrador, non?

ça s’impose. Sans oublier un zeste de tractopelle, pour fidéliser le public. Quant aux teutons… j’aimerais bien voir ça. Et en ce qui concerne les labradors, et puisque je n’ai pas vocation à être une vizirette soumise, et ben si t’en veux un, tu te dém… avec … mon roudoudou.

Ok je vais chercher un labrador alors, ma loutre. Mais…au milieu on met une scène avec un dragon qui crache du feu? Ou alors une scène de ménage (tous les six mois)?

ben euh.. le ménage, je veux bien qu’on augmente un peu la cadence. Pis éventuellement, qu’on déménage une plante verte de chez moi à chez toi, aussi. Par contre, les scènes de ménage, jsuis pas fan… Pis les dragons, ils m’attaquent toujours pendant que tu joues avec ton ornytorinx au scrabble (et que tu perds, d’ailleurs, parce que ca s’écrit sans doute pas comme ca). Par contre, si on pouvait envisager l’achat d’un vrai clavier avec ß et c cédille, ca serait bien. Pis jsuis sûre que le ß, ca vaut plein de points, au scrabble. Non?

Sur le même clavier, le ß et le ç? Et le Đ et le å aussi? Tu veux adopter un petit clavier moldave? Je veux bien, mais je parle pas du tout la langue, hein… Et au fait, pour répondre à tes interrogations existentielles,

Pholph’s Scrabble Generator

My Scrabble© Score is: 31.
What is your score? Get it here.

Non, moi, tout ce que je retiens, c’est que l’ornithorynque (orthographe vérifiée, on ne refait pas une ancienne hypokhâgneuse -tiens, ca fait plein de points aussi) c’est une loutre avec une longue queue palmée… Voila qui me réjouit. Cependant, les langues, on en a déjà pas mal en commun. en plus, il suffit que de deux pour faire (là, ya un truc pas postable, sinon ca va tourner comme eux, ou eux, pis ca on veut pas)

J’croyais que les hypokhagneuses savaient écrire ornitorink sans devoir vérifier (enfin depuis que je sais ce que c’est une hypokhagneuse, avant je croyais que c’était une maladie de la peau). Mais revenons-en à nos dindons, on veut pas finir comme eux, ou eux, mais comme eux, on veut bien, non?

E… bin pourkoi pa? ca srai tro kool!

me faut plus qu’un titre et je poste

Wednesday, January 21st, 2004

ce billet est une contribution tardive (et un peu trichée, y a pas tout) à l’armée des douze singes de janvier de Martine Pagé

Alors d’abord y a eu le boulot dans une ferme. Un truc gratifiant et vivifiant. C’est vrai, toucher dix francs par jour pour promener des brouettes de fumier, c’est gratifiant et vivifiant.

Ensuite, y a eu l’usine de cornichonnage. Huit heures par jour à regarder des cornichons passer sur un tapis roulant, c’est un truc important: c’est à ce moment là que tu te dis que t’as intérêt à pas (trop) foirer tes études. C’est d’ailleurs pour ça qu’on appelle ça un job d’étudiant. A ta gauche, y a des employées de la boîte qui s’engueulent à cause d’un épisode de Taupe Modèles. A ta droite, un étudiant qui raconte ses problèmes de coeur à sa voisine d’en face. Au bout de trois jours, tu te mets à parler aux cornichons.
Mais si t’as de la chance, tu peux gravir un échelon social et monter jusqu’au deuxième tapis roulant. Là, c’est plus simple. Tu regardes passer des bocaux de cornichons plein de vinaigre. Si il manque du vinaigre, tu dois leur faire un double mawashigeri, arrêter la machine et demander une intervention de l’ONU. Et c’est en général au moment où tu t’endors que la machine arrête de vinaigrer.

Sinon, y a la caisse de grand magasin. Un job riche en relations sociales, bonjour, huit francs vingt, et trois qui font dix, oui madame je sais que le fromage est en action, la machine décompte automatiquement alors on va pas en faire un. Un job tellement prenant qu’en général tu continues à bosser toute la nuit.
Le truc bien, c’est qu’on te donne une petite plaquette avec ton nom dessus. C’est pratique, à la fin de la journée tu peux facilement retrouver ton adresse.

Et finalement, y a le petit job peinard dans un bureau, ou les madames qui bossent la depuis dix ans te regardent avec admiration parce que tu sais faire ctrl+c ctrl+v. Sauf que au début, tu fais surtout des photocopies et tu prends le carton tout en haut de l’armoire parce que la dame elle arrive pas à l’atteindre.

Et là, mon délai d’écriture s’achève.

Post ténébreux et luxuriant

Tuesday, January 20th, 2004

du latin post tenebras lux

Il était une fois un vice-vizir suppléant adjoint, qui rêvait parfois d’avoir un canif à la place du canif (le sien ne faisait pas décapsuleur). Par contre, il ne rêvait pas de devenir caniche à la place du caniche. Il était également très poli: même quand il était énervé, il ne se montrait jamais un sultan.

Le vizir (vice suppléant adjoint) avait une chatoyante vizirette (mais pas suppléante) qui savait mieux que personne lui pénetrer au coeur des fibres. Seulement, elle vivait dans un royaume barbare du Nord qui se trouvait environ très loin à vol d’oiseau et même à vol d’autres animaux volants.

Ils communiquaient par pigeon voyageurs sauf quand le vizir, qui était très distrait, oubliait de payer ses cheiks et que du coup, les pigeons se mettaient en grève.

Quand soudain survint un rebondissement. Car c’est bien connu, dans les contes de fées, il faut des rebondissements. Même si en l’occurrence, c’est pas un conte de fées mais un conte de cheiks, c’est pour ça que je poste tôt.

Donc, le vizir se fit attaquer par une armée de trampolines.

Ca c’est du rebondissement, hein?

Ou alors des kangourous. Mais qu’est-ce que des kangourous feraient dans cette histoire?

Enfin bref à un moment y a un rebondissement…

ah oui, ça pourrait être Sergei Bubka, il s’y connaissait en rebondissements lui.

Mais le vizir il a des semelles de plomb et grâce à l’aide de la vizirette que c’est une héroïne il surmonte le rebondissement et après ils vécurent heureux et eurent beaucoup de machines à laver.

Bananier

Thursday, January 1st, 2004

(bon alors en fait, ce billet je vais le dater de cette nuit mais je vais pas l’écrire cette nuit, faut pas déconner, y a Drucker à la télé…donc si vous le lisez avant, vous êtes gentils, vous faites semblant de pas le lire. Même hepao)

Bonnes résolutions 2004:

– quand je vais boire une bière avec un copain, boire UNE bière.

– recommencer à fumer

– me faire tatouer un aigle dans le dos, même si y a à peine la place pour un moineau

– arrêter de poster n’importe quoi sur ce blog depuis des villages où que y a même pas l’adsl

– arrêter les jeux de mots vaseux

– refaire les couleurs de la colonne

– je sais plus

– manger un kinder bueno

– devenir riche et célèbre

– oui?

– sinon vous ça va?

– faire la vaisselle plus de six fois

– faire le ménage plusieurs fois

– j’en avais une vachement bonne mais je l’ai égarée dans les vapeurs de Hoegarden

– me faire idolâtrer

– arrêter de dire du mal d’Indchine, de Derrick et de Kyo. Ou pas.

– arrêter de rire comme une baleine quand je lis des blogs tout pourris.

– arrêter de prendre des résolutions