Posts Tagged ‘très mauvais jeu de mots’

Même pas Malte

Wednesday, May 9th, 2007

Je sais pas si la nouvelle a été beaucoup médiatisée, mais Nicola Sirkis a été élu président de la France dimanche passé. Pour fêter ça, il a invité tous ses amis à manger chez Fouquet’s, (contrairement à Mitterand qui préférait festoyer chez Mazarin’s) sauf ses amis Enrico Macias et Mireille Mathieu qui faisaient un concert géant.

Puis, comme il avait la gueule de bois, il est parti se reposer, c’est bien normal, faut profiter de ses RTT tant qu’il y en a encore. Sauf qu’il est pas parti se reposer chez son cousin Hank, comme vous et moi, mais à Malte.

Alors loin de moi l’idée de vouloir m’immiscer dans les choix démocratique d’un pays tiers, même si, entre nous soit dit, il faut être un peu foufou pour élire à sa présidence un type qui a dit, sans sourciller, “c’est à Canari Bay, ouh ouh”. Par contre, comme je sais qu’il y a beaucoup de français parmi vous, je me dis que certains se posent peut-être cette questions tout à fait légitime en cette période troublée: “Oui mais Malte, c’est où au juste? C’est dans quel pays?”

Malte est un petit état indépendant méditerranéen de la mer Méditerranée, composé de trois îles: Malte, parce que ces gens sont logiques, Comino et Gonzo, où on tourne des films. C’est donc un des pays concernés par la future alliance mondiale des pays méditerranées de la Méditerranée dont a parlé Nicola Sirkis dimanche dernier dans son discours d’investissement, contrairement à la France qui est un pays océanique. Mais c’est pas pour ça qu’il a été là-bas. C’était pour aller voir un copain. Parce qu’il a des tas de copains, et maintenant qu’il est président il est obligé d’aller les voir tous sinon ils font la gueule.

L’industrie principale du pays est la bière, faite à base de houx blond, et la monnaie nationale le Malteesers. La capitale du pays s’appelle La Valette, ce qui ressemble un peu à Malette, mais avec un V comme Vendetta, parce que Mendetta ça ne veut rien dire.

Les Maltais les plus célèbres sont totalement inconnus ailleurs qu’à Malte, ces gens n’ont pas le sens du partage. Le président s’intitule Edward Fenech Adami. En effet, tous les Maltais ont des noms d’animaux.

On y trouve aussi des gros yachts.

Escale à tort

Friday, January 26th, 2007

Quand tu vis dans un bled, tu es un peu épargné par les fléaux de ce monde. Par exemple, nous, ça fait que trois semaines qu’on a 20 minutes. Du coup, maintenant, je sais à quel point on vit une époque terrible, avec toute cette violence, ce réchauffement de l’atmosphère (si elle pouvait se reréchauffer vers la semaine prochaine, merci).
Et j’ai appris, grâce à la presse vite ingérée, que les jeunes d’aujourd’hui se filment en train de faire des tournantes.
Ca m’a fichu un choc.

Je me souviens, quand j’adolesceais, c’était une époque pure et bénie. Les enfants de Bondy chantaient encore les vraies valeurs de la France éternelle, de l’amour et du partage au lieu de faire des blogs comme le premier clampin venu.

Tous les dimanches, mes copains allaient à la messe. Je les retrouvais à la sortie et on allait chez S.* pour une tournante. Je n’étais pas très doué, je dois l’avouer. J’étais souvent un des premiers à sortir. J’étais un peu maladroit. Mais j’aimais ces moments-là. Pour le côté convivial, tu vois ? On était tous ensemble, on rigolait. Au début, on était que des mecs, puis les filles ont commencé à venir aussi. C’était le bon temps.

Mais jamais on aurait pensé à se filmer. Faut dire qu’à l’époque, personne n’avait de caméra, maintenant que j’y pense, c’est peut-être pour ça.

Cela dit, maintenant, je me dis que c’est peut-être parce qu’ils allaient à la messe qu’ils étaient plus forts que moi : il semblerait que dieu joue au ping-pong.

* C’est un truc sur les weblogs, quand tu parles d’un copain, tu mets son initiale. Pour rester incognito, tu vois ? Sinon les gens ils vont se dire « wah putain le gars il connaît un Sébastien et un Julien, je crois que je vois qui c’est ! » Alors que si tu dis des trucs genre Lundi, j’ai été avec L. et J. chez H. et M. pour chercher des agrafes, ensuite on est reparti à L., c’était b., et les e. à L. a. C. c. t. b. v. v. p. personne ne te reconnaît**
**Mais personne ne te comprend, non plus***
***Tu les aimes, mes notes de bas de page ?

Bielles latinos

Sunday, March 20th, 2005

Dans la série l’origine des expressions françaises:
prendre son pied

Nous sommes au Moyen-Âge, dans le charmant village de Saxon, (où il n’y a pas encore de piscines) qui doit son nom au fait qu’un Anglo du même nom s’y est égaré en cherchant Verbier.
Le petit Yann est épris de Laure, patineuse émérite. Timide(alors que Laure, elle, est hardie), Yann n’ose l’approcher. Un plan machiavélique se dessine alors dans sa tête: il va se mettre lui aussi au patinage, afin d’impressioner la demoiselle. Dès lors, ce ne sont que pirouettes, lutz et autres saltos piqués. Alors que les autres jeunes de Saxon se passionnent, en cette époque barbare, pour le hard-rock, Yann passe ses journées à enchaîner les axel. Très vite, il passe maître dans l’art difficile du tournage sur lui-même sans vomir.
Un jour, n’écoutant que son courage, il propose à l’élue de son coeur de s’entraîner de concert. Elle accepte et le petit Yann est aux anges.
Mais ce bonheur ne sera que de courte durée: Laure abandonne le patinage pour le tapinage la chanson. Elle promet à Yann qu’elle restera sa meilleure amie et se fiance avec Billy.
Yann est melheureux comme une pierre de curling. Sa blonde est partie et il est obligé de s’entraîner tout seul. “Le plus dur”, expliquera-t-il, “c’est pour pirouetter. Depuis que Laure est partie, je suis obligé de prendre mon pied tout seul.”

Désolé…

Friday, May 21st, 2004

Aujourd’hui, la majeure partie d’entre vous a congé (et non pas ont congé, c’est quand même con, comme langue, le français (con, mais joli (un peu comme Michelle Hunziker(attention, site pourri) (l’ex-femme d’Eros Ramazzoti (un vendeur de soupe italien (ceci est une spécial dédicace à Louise Lazzy))))) car ils font le pont pour l’Ascension.

Franchement, ça serait pas plus pratique de faire l’échelle?