Bielles latinos

Dans la série l’origine des expressions françaises:
prendre son pied

Nous sommes au Moyen-Âge, dans le charmant village de Saxon, (où il n’y a pas encore de piscines) qui doit son nom au fait qu’un Anglo du même nom s’y est égaré en cherchant Verbier.
Le petit Yann est épris de Laure, patineuse émérite. Timide(alors que Laure, elle, est hardie), Yann n’ose l’approcher. Un plan machiavélique se dessine alors dans sa tête: il va se mettre lui aussi au patinage, afin d’impressioner la demoiselle. Dès lors, ce ne sont que pirouettes, lutz et autres saltos piqués. Alors que les autres jeunes de Saxon se passionnent, en cette époque barbare, pour le hard-rock, Yann passe ses journées à enchaîner les axel. Très vite, il passe maître dans l’art difficile du tournage sur lui-même sans vomir.
Un jour, n’écoutant que son courage, il propose à l’élue de son coeur de s’entraîner de concert. Elle accepte et le petit Yann est aux anges.
Mais ce bonheur ne sera que de courte durée: Laure abandonne le patinage pour le tapinage la chanson. Elle promet à Yann qu’elle restera sa meilleure amie et se fiance avec Billy.
Yann est melheureux comme une pierre de curling. Sa blonde est partie et il est obligé de s’entraîner tout seul. “Le plus dur”, expliquera-t-il, “c’est pour pirouetter. Depuis que Laure est partie, je suis obligé de prendre mon pied tout seul.”

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2 Responses to “Bielles latinos”

  1. Tomtom says:

    La moitié de mon open space s’est retourné quand j’ai lu “Laure, elle, est hardie”. Ce qui doit faire dans les 80 personnes, quand même (le nombre déraisonnable d’habitants au mètre carré à Tokyo, c’est pas une légende).
    Tu me fous dans la merde avec tes blagues idiotes, mais je suis bon public, alors je vote “mouahahaha” pour la peine.

  2. Jilian says:

    woah, des lecteurs transcontinentaux, la classe