(ce titre vous est offert par la poule du fil)
Cette semaine, dans les salles obscures, deux films qui vont révolutionner l’histoire de le cinéma, Hannibal Lecter: les origines du mal et Massacre à la tronçonneuse, le commencement. Au niveau de la qualité du film, je peux pas tellement me prononcer (j’avais piscine). Par contre, l’idée de raconter le début de l’histoire, histoire qu’on comprenne mieux quels insignes tourments ont poussé les protagonistes des oeuvres majeures du septième art à devenir ce qu’ils sont aujourd’hui pourrait faire tache d’huile. Ou alors de beurre, mais moins.
Rocky 0
Le jeune Rocky Balboa, adolescent rebelle et torturé, en a marre qu’on le moque à cause de son nom ridicule. Sous le regard affligé de sa voisine de classe Adrienne, qui le trouve sympa mais un peu conno et qui est amoureuse de Framboisier, leur prof de cathéchisme, il sombre alors dans la boxe et affronte des mecs aux noms encore plus improbables.
Le petit chaperon rouge: the first wolf
Le passé aventureux et tumultueux de Bérénice Rouge, la grand-mère du chaperon rouge, alors qu’elle n’est encore qu’une adolescente rebelle et torturée. Eprise depuis belle burette du boulanger, avec lequel elle échaffaude divers projets d’avenir, notamment celui d’aller en vacances à La Bourboule, son coeur chavire lorsqu’elle rencontre le laitier. Dès lors, elle se prend de passion pour les pots de beurre autant que pour les galettes, dichotomie trouble et sensuelle qui jamais ne la quittera. Pour faire le point sur sa vie, elle part alors vivre dans un ashram dans la forêt, où elle tombe éperdument amoureuse d’un loup (elle est un peu volage)(elle est également championne de karaté, mais le film s’attarde très peu là-dessus). Mais leur amour est impossible, car elle est végétarienne, et elle décide de s’inscrire aux jeunesses communistes de son village.
Seven, zirka zwanzig Jahren vorher
Le jeune John Doe, adolescent rebelle et torturé, décide de devenir serial killer parce que la vie est une pute. Marqué par un film vu pendant son enfance, il décide de commettre sept meurtres, selon un scénario précis, froid et implacable qui devrait atteindre son paroxysme lors des deux derniers crimes. Il a même préparé une phrase appelée à devenir culte, “Apparemment, mon péché est atchoum, deviens simplet”. C’est en répétant qu’il se rend compte que ça le fait moyen, décide de renoncer à son projet et devient prof de macramé.