Archive for May, 2010

Ô koudou au cou doux

Tuesday, May 11th, 2010

Attention lecteur, ce billet est authentiquement inspiré de faits réels tirés d’une histoire vraie.

Les plus grands spécialistes en zoologie, sociologie et petits logis, s’accordent à penser que le taux de criminalité serait moins élevé dans la jungle luxuriante que dans notre environnement urbain habituel. Quand j’ai lu ça entre 2 gifs sautillant sur le skyblog de bogossdu34, j’ai pris le premier avion pour la Tanzanie.

C’est un charmant pays, avec à l’est des pirates à la gâchette facile, à l’ouest des barbares à la machette facile, et au milieu des lions à la mâchoire facile. Autant te dire que c’est pas de la petite jungle en mousse de polychloroprène, et que je commençais à vaguement douter de l’avis des spécialistes. C’est là que j’ai aperçu mon premier koudou.

Je vais pas te faire un cours de zoologie, le koudou est un cousin du poney, version gazelle. Une sorte d’impala tuné, quoi. Inutile de te dire que je suis tombé amoureux sur le champ (enfin, sur la pampa plutôt), d’autant que le matois animal effectuait une suggestive nutation. (Je vais pas te faire un cours de français, la nutation est une cousine du dodelinage, une sorte d’oscillation involontaire de la tête, qui me permet de me la raconter grave sa mère avec des mots ke je connais pas LOL t’as vu)

Bref, le koudou, pas si bête, comprit quel danger potentiel représentait ma présence, et avec l’agilité de la belette aquatique et la vélocité du cormoran des sables, il s’élança dans la brousse. Mais hélas, le c½ur a ses raisons que le raisin de connait point, et je ne pu m’empêcher de courir à la poursuite du mammifère, à moitié curieux, à moitié fébrile, et à moitié en pensant que la blague du mec qui ne sait pas compter les moitiés a sans aucun doute déjà été écrite ici même il n’y a pas si longtemps.

La poursuite s’avéra laborieusement répétitive : à chaque coup, je rattrapais le koudou pour qu’il s’échappe à nouveau. Et l’animal tenace (ou joueur ?) me fit le coup une bonne centaine de fois, si bien qu’à la fin je dû suspendre mes jambes fatiguées pour rétablir une circulation veineuse de premier choix avec de vrais morceaux de globules rouges à l’intérieur. C’est un vieux remède d’optimisation du système artériel que ma enseigné un marathonien. Ou ma grand-mère, je ne sais plus.
Quoiqu’il en soit, de ma poursuite à travers la savane est née l’expression que vous connaissez sans doute : “pendre les jambes à cent coups”.

Docteur Tralala

Monday, May 10th, 2010

Quand le docteur T. reçut ce patient, il songea d’abord à se défenestrer, puis se dit qu’il se devait de faire l’effort de le sermonner hypocritement.

T. – Bonjour, allongez-vous s’il vous plaît.

P. – (en s’étirant le plus possible) je suis assez allongé là?

T. – François Pérusse l’a déjà faite celle-là (abruti).

P. – Justement c’est bien ça le problème.

T. – Je suis tout ouïe.

P. – D’abord il faut que vous sachiez que je possède un blog depuis ces temps…

T. – Sept ans! Pas mal dis donc!

P. – Non vous ne m’avez pas laissé finir. J’allais dire depuis ces temps reculés ou l’on a inauguré le troisième tube du tunnel du Baregg sur l’autoroute A1.

T. – Donc depuis 2003.

P. – Oui.

T. – Donc depuis sept ans.

P. – Oui.

T. – (abruti) Continuez.

P. – Et tout à coup, κενό, le Dieu de la page blanche a abattu sa colère sur moi! Mon problème est que j’ai voulu dissimuler ma honte en laissant n’importe qui poster sur mon blog.

T. – Vous êtes dérangé… Je vous conseille vivement de faire le ménage dans votre vie.

P. – Mais j’ai essayé de de boire de l’eau de javel. Ça ne m’a pas réussi.

T. – (mais, abruti) Pourtant vous avez le poil sémillant.

P. – C’est bien ça le souci : je m’en contrefiche, j’aime les pingouins et tous les jeux de mots qui vont avec. Aidez-moi!

T. – Vous aider? Ah non il y a erreur. Moi je suis juste venu vous traiter trois fois d’abruti sur votre propre blog.

P. – Et vous pensez que je vais valider cette note?

T. – Si je fait une boutade à propos d’un kangourou et d’une truite?

P. – Essayez toujours…

T. – Alors cet examen ? demande papa kangourou à sa fille qui rentre de l’école. – Pas de problème, c’est dans la poche!

P. – Et la truite?

T. – Oui je sais je me suis trompé. Alors?

P. – On verra.

T. – C’est toi le porc.

Aujourd’hui j’ai pas poney

Monday, May 10th, 2010

Ya des matins comme ça

Photo de chaton.

Saturday, May 8th, 2010

Chaton

Lauréat, parce que je le vaux bien.

Saturday, May 8th, 2010

Comme à l’accoutumée, je vérifiais compulsivement les flux RSS qui s’agrégeaient dans mon Netvibes, les billets de blogs tombant incessamment tels les myriades de gouttes de pluie de la mousson tombant sur la plaine Indo-Gangétique au petit matin.

Quand soudain, je tombai nez à flux avec un article qui allait changer ma vie et transcender les fondements immémoriaux de l’humanité. Raph refilait les clés de son bleu blog. Du simple néophyte de passage à l’adepte fanatique, tous étaient conviés à pénétrer dans le saint des saints des saints (des saints etc.) pour y laisser sa propre empreinte personnelle à soi.

Mon sang ne fit qu’un demi-tour : l’opportunité était à portée de clavier. Enfin, bientôt, je serai le maître du monde.

Il ne restait donc qu’à trouver l’idée ultime, le sujet drôle qui allait rendre la blogosphère hilare jusqu’aux confins de l’univers. Je me tournais donc vers mon troupeau de poneys conseillers en quête d’inspiration et immédiatement les inepties ineptes tombèrent telles les innombrables gouttes de pluie tombant sur ma crêperie bretonne préférée à St Kergoulen-sur-Lolec :

–         Tout simple, hennit l’un, écris l’histoire de Uuuugrrhhur à la préhistoire, un mardi…

–         Non, coupa l’autre, on devrait caser un maximum de mignons chatons et de sexe sauvage pour le référencement !

–         MER IL ET FOU ! le railla un troisième, Vo miE ri1 ékrir C + miE MDR !!!1

Après avoir dévoré sans faim environ 1532 steaks de poney, l’angoisse de la page blanche commença à regarder par le trou de la serrure, comme on dit dans les trop rares cossus boudoirs de Basse-Meuse. Les sources d’inquiétudes tombèrent dans mon esprit fiévreux tel les gouttes belliqueuses perlant sur le front du geek combattant un boss level 15 avec la même ardeur qu’au premier soir.

Sans sémillante idée lolesque, s’en serait fini de mes rêves de conquête mondiale. Voyons voir, une bonne louche de jeux de mots et une dose d’absurdité sur un thème actuel, ce devrait pourtant être jouable ! Et puis un bon titre, c’est important. Alors ? En Islande, les avions volent quand ? En Louisiane, l’homard est noir ? Piratage : l’essayer c’est l’hadopi ?

Ce n’était pas encore ça, mais patience, patience… Il restait encore quelques heures pour récidiver…

Uuuurrgghhhh 7 ans…

Saturday, May 8th, 2010

Ca s’est passé un mardi. Vers le soir mais un peu avant.

Jusqu’à ce jour là, j’étais un type comme les autres. Et puis il est arrivé. Il m’a dit : Je suis bon pour ton poil. Mes poils se portaient très bien, j’en avais en abondance, mêmee que des fois Uurrrrrggghhha, ma douce moitié disait que je devrai m’épiler, au moins le dessous de pieds, car quand il neige ça bouloche et c’est pas très pratique pour courir le mammouth pour le 4 heures des enfants.

Bon pour ton poil était bleu. Mais pas que. Il s’est passionné pour mon mode de vie, je lui ai raconté comment je changeais le monde avec mes inventions et je lui ai présenté toute ma famille : il y avait Uurgghhhhh, Urrrrrgh, Uuuuuurghhh, Uuurrggggh et Jean-Kevin. Il a trop kiffé sa race, il m’a parlé de poney, de 2.0, de chaton, et d’une poignée de porte, mais je sais plus trop pour quoi. Pour ouvrir je crois.

Et comme ça d’un coup d’un seul, il m’a ouvert les portes de la gloire. J’ai eu le 6ème prix au concours d’invention de la Foire à l’Epluche-légume rétro-éclairé de Valleyres-sous-Minsk et depuis je suis de toutes les soirées mondaines. Une fois je suis presque passé au Petit Journal. C’est dire.

Alors merci le type bon pour ton poil. Je pensais pas sortir un jour de ma caverne. Mais Uurrrrrggghhha fait la gueule parce qu’un jour j’ai rencontré Eve Angeli. C’est la rançon de la gloire qu’on me dit. Je sais pas…

Faut que je vous laisse, j’ai rendez-vous avec Uurrrrrggghhha chez l’avocat.

Merci BPTP

Tout n’a pas commencé comme ça!

Saturday, May 8th, 2010

Un jour, un mardi surement, un esprit malin et un peu coquin se prit les pieds dans une auréole qu’un dieu un peu bourré avait égaré et tomba par inadvertance dans le corps d’un homme né dans un petit pays situé à l’Est de la France que l’on appelle la Suisse. Effrayé par ce qu’il trouva à l’intérieur du corps de cet homme (restes de la tête d’un ecclésiastique que l’on avait transformé en fromage, viandes non cuites et non identifiées…), notre esprit se débattit et gigota tant qu’il pu mais se trouva malheureusement emprisonné – peut-être pour toujours- dans le corps de cet homme. Il ne réussit qu’à étirer le pauvre corps de l’humain qui alla jusqu’à mesurer 2m18, chaussettes comprises.

Inconscient de ce qui se déroulait à l’intérieur de lui, notre homme ressentit des changements et des besoins nouveaux. C’est ainsi que répondant à ces envies de journaliste frustré, il se créa un blog d’où il pouvait écrire ce qu’il ne pouvait faire ailleurs (journaliste est un métier ingrat)(et mal payé). Faisant fi des dangers qu’il pourrait encourir , il se mit donc à écrire des posts visionnaires et révolutionnaires sur des sujets sensibles tels les poneys, la dénonciation des ratons laveurs ou du groupe Indochine (oui, c’était trop un rebelle dans sa tête).

Cela durant sept ans. Sept ans mais la blogosphère eut finalement vent des activités oh combien inacceptables de notre homme. Les 6 milliards de visiteurs curieux qui venaient chaque jour jeter un coup d’oeil sur ce qui était dit, riant sous cape de voir noir sur bleu ce qu’ils pensaient mais n’osant le dire, finirent pas attirer l’attention (en plus ils laissaient des miettes de cookies partout). Ne pouvant laisser passer une telle chose, le comité de lutte contre les rebelles dans leurs têtes finit par agir et interdit toutes ventes de charcuteries et de fromageries en Suisse. Affaibli, privé de ce qui le faisait avancer, notre blogeur eut la réaction qui démontrait toute sa rebellitude : il haussa les épaules. Estimant que tout que le monde ne méritait pas qu’il se sacrifiait autant, il retourna à des activités moins dangereuses et se mit à élever des poissons rouges mais qui ne l’étaient plus trop (rouges) et à procastiner.
Mais notre esprit veille…

Des articles sur twitters

Saturday, May 8th, 2010

Ca ne se voit pas forcément, mais on est sur un blogue de journaliste ici. Et on est même sur un blog d’une giraffe qui twitter, ce qui est très rare, vous en conviendrez.

Et tout d’un coup, et par hasard, et trangement j’ai réalisé qu’il n’avait jamais vraiment parlé d’articles sur twitter. Ne reculant devant aucun sacr y fils (le magasin familial qui en est à la 1ère génération) je me suis donc dévoué pour vous, et je vous prouve par l’exemple qu’il est vraiment possible de faire des articles sur twitter !

Arthur Rainbow, qui pense que tant qu’à écrire chez quelqu’un, ben faut s’y faire de la pub. (En passant, Raph, merci pour ta dédicace sur les paroles de ta magnifique chanson !)

squattons problème

Saturday, May 8th, 2010

Cette étrange initiative de blog ouvert* est certes intéressante, mais pose de nombreuses questions à la limite de l’existentialisme.
Quand je dis “à la limite”, c’est genre: “exiler”, “exigu”, voire “exocet” dont l’existence est en soi une question troublante.
Quand je dis “de nombreuses”, c’est “deux”:
– Est-ce bien éthique de déléguer son travail quotidien** au premier internaute venu ?
– si Raph n’est pas le type qui écrit les billets de “bon pour ton poil”, qui diable est-il ?

Concernant la première question, on savait déjà qu’internet était un lieu de perdition, rempli de nazis, de pédophiles, de Suisses et de types peu consciencieux qui se déchargent de leur responsabilité. On est donc que peu surpris.

Concernant la deuxième question, on constate effectivement avec inquiétude que rien ne nous prouve que, finalement, certains billets précédents étaient écrits par Raph. Certes, il s’agissait d’un habile imitateur, mais pourquoi pas ? Pire, l’imitateur aurait même pu poster des messages sous le nom de Raph depuis le début, ce qui lui aurait d’ailleurs dispensé de devoir imiter le style de Raph !

Concernant la première question, il faut dire qu’on ne s’attendait pas à ça. “Bon pour ton poil” nous paraissait si fiable et honnête. C’est notre site de confiance. Notre ami à qui on pouvait tout confier. Notre dernière planche de salut. J’étais d’ailleurs sur le point d’y laisser mon numéro de carte visa. Tant pis.

Concernant la deuxième question, on peut également prendre le problème à l’envers. Qui nous dit que ces nouveaux messages ne sont pas ceux de Raph ? Tiens, celui-ci même, d’ailleurs ? Et pourquoi pas ? Après tout, qui d’autres que Raph, propriétaire de “Bon pour ton poil” a le login et le mot de passe de ce site ? Saurais-je Raph ?

Concernant la troisième question, le monde n’était-il pas une chimère ? Les certitudes s’écroulent. Un site tantôt fiable devient ouvert aux quatre vents. Raph est-il encore Raph ? Suis-je Raph ? Est-ce que tout le monde sauf moi est Raph ? Est-ce que tout les Jean-Maurice sont Raph ? Est-ce que quelqu’un peut me dire comment je vais bien pouvoir terminer ce texte ?

*mettre ici un lien vers le billet en question, mais je sais pas comment faire. Oh, le lecteur n’a qu’à chercher. Voilà ce qui se passe lorsqu’on fait confiance à des amateurs.
**car oui, c’est un travail quotidien de poster un message toutes les semaines, je vous avais déjà dit que j’étais un amateur.

Destination : 1, Chemin des Nuages, Pôle Nord.

Saturday, May 8th, 2010
Cher Père Noël,
Je vous prie tout d’abord de m’excuser de vous déranger en cette période pré-estivale alors que vous êtes probablement en train de profiter de vos 11 mois de congés (à Hawai j’imagine, enfoiré). D’ailleurs, j’espère que si vous êtes absent, vous avez notifié votre renvoi de courrier, j’ai malheureusement perdu votre 06 et je n’ai plus qu’un numéro en 08 surtaxé.
Peut-être avez-vous un compte facebook ? ou Twitter ? Il serait temps de vous mettre à la page, Santa, la nouvelle mode est aux poneys. Il faudrait rétablir la vérité quant à la suprématie des rennes, que vous utilisez (d’
ailleurs je suis à la recherche de rennes supraluminiques avec option nez clignotant pour remplacer ma 306, si vous vouliez bien m’indiquer votre grossiste en réponse, je vous en serais gré).
Comment va la mère Noël ? Et le petit Noël Jr. ? Bien, bien j’espère.
Vous vous doutez bien que je ne vous contacte pas que pour des banalités d’usage.
Il est temps de se bouger le pantalon rouge mon vieux. Travailler pour Noël ça va un temps, il faut maintenant répartir votre travail. Faire des heures sup’. Travailler plus pour gagner plus ! Vous savez ce traîneau avec des jantes en pain d’épice que vous voulez ? Il va pas se payer tout seul.
Surtout si on considère déjà votre prêt sur la maison au Pôle Nord. Eh oui, ça coûte cher de faire venir des bricoleurs jusque là-bas. Surtout quand on fait des fantaisies. Ouai ouai, on sait tous pour le Jacuzzi en sucre massif avec le jet de chocolat suisse. D’ailleurs y’a la sorcière d’Hansel et Gretel qui vous fout un procès au cul pour violation de Copyright.
On passera sous silence la salle immense, le soit-disant “atelier” gigantesque ou vous parquez des lutins à tour de bras d’une manière
que certains qualifieraient d’esclavagiste. C’est pas beau tout ça. Ha et pour info, des lutins on en trouve plus tant que ça. La WWF est sur le coup faites gaffe. Prenez des chinois, c’est plus hype.
Si l’on considère en plus l’addiction de votre femme pour le sucre glace, ça donne un tableau de Noël pas franchement glamouro-folklo.
Vous l’aurez compris, il ne s’agit ni plus ni moins qu’un chantage. Alors faites moi vite parvenir un iPhone sinon je vous dénonce auprès des services de la police des moeurs. On fait des choses formidables avec Photoshop de nos jours. Et pis bon, pas la peine de vous cacher sous un masque raté, on sait bien que c’est vous Ribéry.