Archive for February, 2005

Qu’on coure

Friday, February 11th, 2005

fourchette

Quel est cet objet et à quoi sert-il?

c’est trop couillon pour que je le poste sur le vrai et en plus je raconte ma vie alors bon ça le fait pas sur le vrai, non plus

Wednesday, February 9th, 2005

Ce soir, je suis rentré en train et y a une madame, dont la raison n’était visiblement plus tout à fait ce qu’elle avait été, qui s’est mise à chanter et à raconter qu’elle pouvait résoudre les problèmes des gens et qu’elle parlait à Jésus et tout.

Et là je me suis dit:
aha, quelle maraboute en train

Désolé

les hommes mangent du mars, les femmes du snickers

Tuesday, February 8th, 2005

Vous n’êtes pas sans savoir (même les geeks) qu’il existe diverses différences entre les individus de sexe féminin et ceux de sexe masculin.
Inutile d’insister sur les différences de type morphologiques, que chacun a, je pense, à l’esprit: la femme a les cheveux longs, l’homme porte un blouson.

Par contre, il est également des différences d’ordre psychologique, qu’il est utile de connaître, par exemple si l’on envisage d’avoir des activités communes prolongées avec des personnes de l’autre sexe.
Comme le dit le dicton, dis moi qui tu lis, je te dirai quoi tu es. Nous allons donc nous pencher sur les magazines dits féminins, type “Elle” ou “Nous Deux” et les magazines de type masculins, type “Lui” ou “Noulouque”.

La couverture des deux journaux est sensiblement pareille: une jeune fille, plutôt jolie, sourit, plutôt bêtement. Elle est en tailleur dans le magazine féminin et en bikini dans le masculin: les hommes sont en effet nettement plus sportifs. Au niveau thématique, là aussi, quelques similitudes. Amour, sexualité, psychologie, mode, beauté pour les magazines féminins. Plus ou moins la même chose chez les hommes, sauf la psychologie et les grands tests. De plus, les deux premières rubriques ont, par souci d’économie, fusionné.

Les différences formelles sont donc minimes. Cependant, on constatera que les magazines féminins comportent souvent des fiches-recettes à découper, alors que dans les masculins, on trouve des posters géants. On peut logiquement en déduire que l’homme s’intéresse à la décoration, alors que la femme ne pense qu’à la bouffe.

Dans les deux, on trouve parfois des romans-photos. L’intrigue est généralement plus complexe dans le magazine féminin, où les choses se passent en général ainsi: Germaine aime Romuald, mais celui-ci fréquente déjà Pénélope, l’ex d’Ulrich, qui est secrètement amoureux de Germaine. A la fin, Germaine embrasse Ulrich et Pénélope mange un flan. Dans les romans-photos pour hommes, les choses se passent en général ainsi: Jennifer a un peu chaud, elle enlève ses vêtements. Quand, par hasard, il y a plusieurs intervenantes, leurs rapports humains sont en général plus harmonieux. On peut en déduire que les hommes se foutent totalement de savoir si Ulrich et Pénélope vont se remettre ensemble.

Le magazine féminin se trouve souvent dans les salles d’attente, le masculin pratiquement jamais. Cela tendrait à prouver que les hommes jouissent d’une meilleure santé. Par contre, on trouve plus de noulouques dans les casernes, alors que les magazines féminins, même “Maison et Décoration”, en sont quasiment absents. Cela tendrait à prouver que les femmes jouissent d’une meilleure santé mentale.

Enfin, les femmes achètent des magazines féminins au vu et au su de tout le monde, comme ça, dans la rue, devant tout le monde, même si y a dedans un grand test “feriez-vous une bonne lanceuse de javelot” et 45 conseils pour lui donner envie de jouer du ukulélé. Les hommes, par contre, lorsque on les observe en train d’observer un magazine pour hommes, se sentent obligés de préciser “ah mais je le lis que pour les articles”, alors que bon, on s’en serait douté, personne n’achète de magazine pour les numéros de page. On peut donc en déduire un truc, mais je sais pas quoi.

Je fais un métier formidable

Tuesday, February 8th, 2005

Aujourd’hui, un champion olympique m’a servi un café.

(et vendredi, un coach national va m’initier à son sport)

c’est pas ma faute

Saturday, February 5th, 2005

Ce soir, c’est la première de “La 1re compagnie”, avec des tas de stars has been, comme dans la “Ferme Célebrités”.

Voici quelques concepts d’émissions avec des vrais morceaux de stars has been dedans actuellement en projet (ou pas (ça faisait longtemps)):

– Chauffeur poids lourd célébrité: des tas de stars has been prennent des cours de chauffeur poids lourd. Le gagnant donne des sous a une oeuvre de bienfaisance, les autres savent un peu mieux conduire un camion qu’avant, quand même. Avec Jean-Luc Lahaye, Maïté, Dorothée, William Leymergie,…

– Scrabble story: des has been apprennent à jouer au scrabble, pour s’occuper lors des longues soirées d’hiver. Avec Philippe Candeloro, Véronique et Davina, les Worlds Apart, Hélène Rollès,…

– à la recherche de l’ancienne star: des gens qui ont fait de la téléréalité quand ils ont été jeunes et que tout le monde a oublié depuis sont réunis dans un château. Ils essaient d’apprendre à chanter, sauf qu’ils sont devenus alcooliques entre temps. Avec Alexandre, Pierre, Stéphanie, Frank, Jean-Claude, Mathilde,…

– à la recherche de la future nouvelle ancienne star: des stars pas encore has been se disputent le droit de devenir has been. Avec Pascal Obispo, Philippe Bouvard, Nicolas Sarkozy, Patricia Kaas, Arielle Dombasle,…

– la septième compagnie au clair de lune: des tas de stars has been rencontrent un pape de la blogosphère francophone à Davos. Ils lui donnent des cours de ski, en échange il leur apprend à faire des blogs. A la fin, celui qui a le meilleur indice truc sur technorati gagne un lien de la semaine. Avec Bernard Menez, Bertrand Piccard, Arlette Laguiller, Carlos,…

et le navet va

Wednesday, February 2nd, 2005

Toute sa vie durant, Jean-Michel Jarret s’était destiné à reprendre la boucherie paternelle. Il maniait le hachoir avec dextérité, comme d’autres manient le pinceau ou le poêlon. De loin à la ronde, les clients accouraient pour le voir débiter des tranches de rognons de chamois et, alors qu’il n’avait que 16 ans, 3 mois et 12 jours, il était devenu le plus jeune médaillé de l’histoire en catégorie escalopes.

Et puis, par un de ces jours funestes qui marquent une destinée tel le fer rouge comme le ciel de Provence quand le temps est à l’orage, alors qu’il ne se méfiait pas, insouciant et frétillant comme le jeune cabri qui n’a encore jamais entendu parler du rôti braisé aux douze épices ni de Lara Fabian, il rencontra, dans le bus qui le menait à l’Institut National de Boucherie Moutonnière, la ravissante Phulmène.

Or, l’on vivait alors une de ces périodes d’obscurantisme outrancier. Phulmène, jeune fille à la mode et au courant des dernières tendances grâce à la lecture assidue de Jeune&Jolie, Nous Deux et Le Journal du Rail, était végétarienne.

Le monde de Jean-Michel s’écroula. Il ne savait que faire pour impressionner la jeune fille, qui restait sourde à ses avances, quand bien même il lui avait offert des brochettes de tofu marinée au jambon fumé et lui avait également démontré ses talents d’imitateur de cris d’animaux morts.

Mais soudain, Jean-Michel se souvenut d’un ami de lycée qui jouait de la guitare et qui, selon l’expression consacrée à l’époque, se tapait des tas de meufs alors qu’il était chemo comme un glowux. Il ressortit alors son Bontempi du grenier et se mit à composer diverses mélodies, en s’inspirant à la fois de Sid Vicious et de Richard Clayderman.

Il n’eut jamais de relations privilégiées avec Phulmène, qui était sourde comme les impôts et qui, réflexion faite, était un peu conne. Mais, la musique de bouchers étant à la mode en cette période de staracadémisation outrancière, il devint riche et célèbre et put se racheter trois kilos de rumpsteak frais.

[Postambule: je tiens à remercier le googlisateur égaré et sa faute de frappe inspirée qui me l’ont donnée, l’inspiration, pas l’égarement, quoique, pour ce post.]

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Wednesday, February 2nd, 2005

J’ai des amis formidables

avec l'image ce post était plus drôle (même si je m'en souviens pas)

je m’énerve tout seul, épisode 148

Tuesday, February 1st, 2005

Vu chez mon copain Loïc, cet article du Figaro.

Premier paragraphe, cette phrase: “Mais le numéro 2 du groupe de publicité ne travaille pas sur une nouvelle campagne de publicité.”

Alors je me dis, je vais pas lire cet article…
Mais quand même, j’essaie d’insister et je tombe sur:
“Il est tombé dans la blogosphère, il y a quelques semaines à peine. Il y consacre une demi-heure par jour. Fan de bande dessinée, il était la semaine dernière au Festival d’Angoulême et y a raconté ses rencontres avec les dessinateurs.” (Le y se rapporte au festival d’Angoulême? A la blogosphère? Ou alors au blog du monsieur, mais faut le deviner?)

Voilà voilà…

(Enfin bon, ce n’est qu’un exemple: d’autres journaux manient la faute d’orthographe et les lourdeurs syntaxiques avec une dexterité qui ferait pâlir n’importe quel caramailien moyen. C’est juste que naïvement, je croyais que dans les grands journaux, on soignait un peu plus le style.)