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Je vous dirai les mots bleus

Saturday, March 3rd, 2007

Vous n’êtes pas sans savoir que la Nouvelle Star version 2007 vient d’ouvrir ses feux. Peut-être êtes vous de ces gens qui aiment à se tenir au courant de l’actualité de cette émission mais qui, parfois, le mercredi, ont ping-pong ou un souper avec les Gomez. Passionné par la musique de qualité et le bon goût télévisuel, j’ai décidé de vous permettre d’avoir une vie sociale mercredicale sans trop verser de larmes et me propose de vous faire un résumé hebdomadaire de cette noble émission. Ca se passe ici.

C’est fou.

et le navet va

Wednesday, February 2nd, 2005

Toute sa vie durant, Jean-Michel Jarret s’était destiné à reprendre la boucherie paternelle. Il maniait le hachoir avec dextérité, comme d’autres manient le pinceau ou le poêlon. De loin à la ronde, les clients accouraient pour le voir débiter des tranches de rognons de chamois et, alors qu’il n’avait que 16 ans, 3 mois et 12 jours, il était devenu le plus jeune médaillé de l’histoire en catégorie escalopes.

Et puis, par un de ces jours funestes qui marquent une destinée tel le fer rouge comme le ciel de Provence quand le temps est à l’orage, alors qu’il ne se méfiait pas, insouciant et frétillant comme le jeune cabri qui n’a encore jamais entendu parler du rôti braisé aux douze épices ni de Lara Fabian, il rencontra, dans le bus qui le menait à l’Institut National de Boucherie Moutonnière, la ravissante Phulmène.

Or, l’on vivait alors une de ces périodes d’obscurantisme outrancier. Phulmène, jeune fille à la mode et au courant des dernières tendances grâce à la lecture assidue de Jeune&Jolie, Nous Deux et Le Journal du Rail, était végétarienne.

Le monde de Jean-Michel s’écroula. Il ne savait que faire pour impressionner la jeune fille, qui restait sourde à ses avances, quand bien même il lui avait offert des brochettes de tofu marinée au jambon fumé et lui avait également démontré ses talents d’imitateur de cris d’animaux morts.

Mais soudain, Jean-Michel se souvenut d’un ami de lycée qui jouait de la guitare et qui, selon l’expression consacrée à l’époque, se tapait des tas de meufs alors qu’il était chemo comme un glowux. Il ressortit alors son Bontempi du grenier et se mit à composer diverses mélodies, en s’inspirant à la fois de Sid Vicious et de Richard Clayderman.

Il n’eut jamais de relations privilégiées avec Phulmène, qui était sourde comme les impôts et qui, réflexion faite, était un peu conne. Mais, la musique de bouchers étant à la mode en cette période de staracadémisation outrancière, il devint riche et célèbre et put se racheter trois kilos de rumpsteak frais.

[Postambule: je tiens à remercier le googlisateur égaré et sa faute de frappe inspirée qui me l’ont donnée, l’inspiration, pas l’égarement, quoique, pour ce post.]

han han

Wednesday, January 5th, 2005

J’espère que ma nouvelle boutique va marcher mieux que l’ancienne.