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C’est çui qui dit qui est

Tuesday, June 26th, 2007

Connais-toi toi même, avait coutume de dire Socrate à son disciple Platon, lorsqu’ils jouaient encore ensemble à l’AS Nancy.

Je connais pas bien Socrate, mais j’aimais bien son blog, j’ai donc décidé d’appliquer cette maxime. C’est donc tout logiquement que je suis parti en forêt pour faire un trekking dans les Andes, sauf que là y en avait plus alors j’ai fait un trekking dans le Jura. J’ai marché, marché, seul avec moi-même pendant au moins 4 kilomètres 250.

Une catastrophe. Les premiers jours, tout s’est bien passé. Mais je me suis vite rendu compte que je ronflais. Et moi, j’arrive pas à dormir avec quelqu’un qui ronfle. Et impossible de faire chambre à part, tu sais, dans les montagnes, tout le monde dort dans la même pièce, à la bonne banquette. J’ai donc pris mon mal en patience. Mais forcément, le lendemain matin, j’étais un peu de mauvaise humeur et je me suis disputé. J’ai donc immédiatement décidé de rentrer chez ma mère pendant que je finissais mon trekking. J’ai fini par me réconcilier, mais je sens bien que c’est plus pareil et que je suis au bord de la rupture. D’ailleurs, l’autre jour, en me prenant dans mes bras, je me suis rendu compte que je sentais un parfum qui n’était pas le mien. Je crois ne pas être loin de la vérité quand je dis que je me trompe.

Or, Socrate était un sage. Il faut donc remettre cette phrase, connais-toi toi même, dans son contexte.

Nous sommes à l’Antiquité, un mercredi. Socrate devise allégrement avec Hildegarde, sa femme de ménage lusitanienne, qui est en train de nettoyer son tonneau (tous les philosophes vivent dans des tonneaux, sauf Arielle Dombasle), alors qu’il enlève l’échelle, pour blaguer. Hildegarde est une femme très soucieuse du sort d’autrui et justement, elle est un peu inquiète car Sven, son fils cadet, ramène depuis quelques temps des mauvaises notes de l’école, la semaine dernière il a ramené un fa dièse, vraiment, on se saigne aux quatre veines pour ce gosse et voilà comment il nous remercie. Tout à sa confusion, Hildegarde renverse le petit pot de ciguë que son patron gardait pour les grandes occasions.

C’est là qu’il aura cette phrase belle et profonde, qui a marqué durablement les moeurs: “Conne, nettoie toi-même!”

et d’ailleurs les titres sans notes non plus, d’ailleurs

Monday, January 10th, 2005

Vous qui travaillez dans des entreprises, vous vous êtes probablement souvent demandé comment vous débarrasser discrètement de votre collègue Gérémonde, celle qui avait à peine compris comment ça marchait Windows 3.1 le jour où ils ont changé les ordinateurs et qui maintenant râle parce que ça marchait nettement mieux avant, mais surtout vous interrompt 421 fois par jour pour vous poser des questions de sa voix ululante.

Il existe différents moyens, l’assassinat par strangulation, l’attachage au fond de la cave. Mais le plus simple est encore de provoquer en elle la dépression nerveuse.

Pour ce faire, la marche à suivre est simple. Commencez par l’amadouer, gagnez sa confiance, apprenez-en plus sur elle.

Puis rendez vous dans un magasin de farces et attrapes et louez un costume d’extra-terrestre. Fabriquez ensuite une soucoupe volante. Aidez-vous si besoin est du plan suivant.

Commencez par déguiser votre voix. Pour cefaire,assistez à une rencontre de hockey sur glace, mêlez-vous à la foule des supporters et imitez-les en tous points jusqu’à enrouement.
Le lendemain, enfilez votre tenue d’extra-terrestre et, à l’aide de la soucoupe, atterrissez dans le jardin de votre collègue (si elle ne dispose que d’un balcon, entraînez-vous aux atterrissages avant).

Sonnez à sa porte et expliquez-lui que vous êtes un extra-terrestre venu en ami et qu’en aucun cas il ne faut que le fbi retrouve votre trace, sinon il vous forcerait à discuter avec lui pendant des heures de la vie sur mars et vous avez pas que ça à faire, ce soir y a le psg qui joue.

Retournez ensuite au magasin de farces et attrapes et louez un déguisement d’agent du fbi. Retournez sonner chez votre collègue et dites-lui que des témoins l’auraient vue causer à des extra-terrestres et que franchement, ça se fait pas. Menacez-la de terribles représailles.

Dédéguisez-vous puis retournez chez votre collègue. Dites-lui que vous passiez dans le quartier et que vous avez eu envie de lui offrir une galette et un pot de beurre. Soulignez son air blafard et interrogez-la quant à la nature de ses soucis. Lorsqu’elle vous aura répondu, conseillez-lui de ne pas déconner avec ces choses-là et conseillez-lui d’émigrer vers le Honduras.

Eliminez ensuite les preuves: retournez au magasin de farces et attrapes et dites à la vendeuse que si vous venez aussi souvent, c’est parce que son air jovial vous chamboule le coeur et qu’elle est la gardienne du sommeil de ses nuits. Emue, elle vous offrira alors un costume de Superman flambant neuf. Profitez de son inattention pour l’assommer avec un coupe-ongles, enterrez son corps dans la rivière la plus proche puis enfilez un déguisement de vendeuse en farce et attrapes pour donner le change.

Arrangez-vous ensuite pour faire porter le chapeau à quelqu’un d’autre. Ce devrait être facile, vu que vous bossez dans un magasin de farces et attrapes qui vend des déguisements.

Puis téléphonez à votre travail pour dire que vous ne pourrez pas viendre pendant quelques jours, à cause que vous êtes malades. Vos collègues flaireront alors quelque entourloupe en constatant l’étrange coïncidence des absences conjuguées de Gérémonde ainsi que de vous.

Attendez quelques jours, puis découpez l’article de journal révélant l’idylle qui vous lie à votre ancienne collègue et envoyez-le lui sous couvert de l’anonymat et d’une enveloppe dans son repaire mexicain. Elle en perdra alors tous ses repères et le tour sera joué.

Sinon, vous pouvez aussi à chaque fois qu’elle vous adresse la parole lui répondre “pas l’temps”, c’est plus fiable mais moins drôle.