Lectrice, lecteur, public chéri mon amour,
Je vais pas te faire le coup des bonnes résolutions de début d’année : toi comme moi savons qu’en général, le 5 janvier, on s’est déjà rendu compte qu’on n’allait pas pouvoir les tenir.
Par contre, assieds-toi cinq minutes et causons, veux-tu bien ? Pas de la météo, pour ça il y a facebook ou twitter, mais de ce blog, sur lequel tu viens depuis six ans ou six minutes, régulièrement ou par erreur.
Ces derniers temps, je me retrouve de plus en plus souvent dans cette phase énervante où 117 idées m’arrivent en même temps et où, au mieux, je ne fais rien, au pire, je me lance dans la rédaction d’un billet onze minutes avant l’heure où je dois absolument partir avec, au final, un texte un peu trop bâclé et dix minutes de retard au rendez-vous de ma lasagne, ce qui est mal, j’ai de l’identité nationale suisse plein mes désirs de ponctualité. Et c’est valable aussi pour mes autres projets d’écriture, qui avancent à la vitesse d’une plaque tectonique au galop.
D’ailleurs, là, je dois partir. Et je ne suis pas du tout en train de venir là où je voulais en venir.
Je sais pas toi, mais j’ai bien aimé cette série de posts du mois de décembre – même si, au final, je les ai tous écrits en quatre minutes alors que je voulais en consacrer au moins douze. Et je pense que c’est un peu vers ça que je veux faire évoluer bptp : des textes un peu plus construits, un peu moins souvent. Moins de réactions à chaud à l’actualité, parce qu’il y en a déjà beaucoup (trop) un peu partout ailleurs, moins de paroles de chansons mais ça c’est parce que ça devient quasi impossible de les trouver sans fautes sur les internets, moins de recettes de pâtes. Ce qui devrait faire partir la moitié des gens qui viennent encore ici – mais comme j’ai désinstallé tous les trucs à stat, ça ne se verra pas trop trop.
Mais bon, peut-être que j’aurai changé d’avis avant même d’avoir le temps de poster.
Ah oui, tiens : là, je suis vraiment à la bourre. Alors que je voulais caser une super blague vers le troisième paragraphe et que je l’ai oubliée en route.