Archive for the ‘carte blanche’ Category

Uuuurrgghhhh 7 ans…

Saturday, May 8th, 2010

Ca s’est passé un mardi. Vers le soir mais un peu avant.

Jusqu’à ce jour là, j’étais un type comme les autres. Et puis il est arrivé. Il m’a dit : Je suis bon pour ton poil. Mes poils se portaient très bien, j’en avais en abondance, mêmee que des fois Uurrrrrggghhha, ma douce moitié disait que je devrai m’épiler, au moins le dessous de pieds, car quand il neige ça bouloche et c’est pas très pratique pour courir le mammouth pour le 4 heures des enfants.

Bon pour ton poil était bleu. Mais pas que. Il s’est passionné pour mon mode de vie, je lui ai raconté comment je changeais le monde avec mes inventions et je lui ai présenté toute ma famille : il y avait Uurgghhhhh, Urrrrrgh, Uuuuuurghhh, Uuurrggggh et Jean-Kevin. Il a trop kiffé sa race, il m’a parlé de poney, de 2.0, de chaton, et d’une poignée de porte, mais je sais plus trop pour quoi. Pour ouvrir je crois.

Et comme ça d’un coup d’un seul, il m’a ouvert les portes de la gloire. J’ai eu le 6ème prix au concours d’invention de la Foire à l’Epluche-légume rétro-éclairé de Valleyres-sous-Minsk et depuis je suis de toutes les soirées mondaines. Une fois je suis presque passé au Petit Journal. C’est dire.

Alors merci le type bon pour ton poil. Je pensais pas sortir un jour de ma caverne. Mais Uurrrrrggghhha fait la gueule parce qu’un jour j’ai rencontré Eve Angeli. C’est la rançon de la gloire qu’on me dit. Je sais pas…

Faut que je vous laisse, j’ai rendez-vous avec Uurrrrrggghhha chez l’avocat.

Merci BPTP

Tout n’a pas commencé comme ça!

Saturday, May 8th, 2010

Un jour, un mardi surement, un esprit malin et un peu coquin se prit les pieds dans une auréole qu’un dieu un peu bourré avait égaré et tomba par inadvertance dans le corps d’un homme né dans un petit pays situé à l’Est de la France que l’on appelle la Suisse. Effrayé par ce qu’il trouva à l’intérieur du corps de cet homme (restes de la tête d’un ecclésiastique que l’on avait transformé en fromage, viandes non cuites et non identifiées…), notre esprit se débattit et gigota tant qu’il pu mais se trouva malheureusement emprisonné – peut-être pour toujours- dans le corps de cet homme. Il ne réussit qu’à étirer le pauvre corps de l’humain qui alla jusqu’à mesurer 2m18, chaussettes comprises.

Inconscient de ce qui se déroulait à l’intérieur de lui, notre homme ressentit des changements et des besoins nouveaux. C’est ainsi que répondant à ces envies de journaliste frustré, il se créa un blog d’où il pouvait écrire ce qu’il ne pouvait faire ailleurs (journaliste est un métier ingrat)(et mal payé). Faisant fi des dangers qu’il pourrait encourir , il se mit donc à écrire des posts visionnaires et révolutionnaires sur des sujets sensibles tels les poneys, la dénonciation des ratons laveurs ou du groupe Indochine (oui, c’était trop un rebelle dans sa tête).

Cela durant sept ans. Sept ans mais la blogosphère eut finalement vent des activités oh combien inacceptables de notre homme. Les 6 milliards de visiteurs curieux qui venaient chaque jour jeter un coup d’oeil sur ce qui était dit, riant sous cape de voir noir sur bleu ce qu’ils pensaient mais n’osant le dire, finirent pas attirer l’attention (en plus ils laissaient des miettes de cookies partout). Ne pouvant laisser passer une telle chose, le comité de lutte contre les rebelles dans leurs têtes finit par agir et interdit toutes ventes de charcuteries et de fromageries en Suisse. Affaibli, privé de ce qui le faisait avancer, notre blogeur eut la réaction qui démontrait toute sa rebellitude : il haussa les épaules. Estimant que tout que le monde ne méritait pas qu’il se sacrifiait autant, il retourna à des activités moins dangereuses et se mit à élever des poissons rouges mais qui ne l’étaient plus trop (rouges) et à procastiner.
Mais notre esprit veille…

Des articles sur twitters

Saturday, May 8th, 2010

Ca ne se voit pas forcément, mais on est sur un blogue de journaliste ici. Et on est même sur un blog d’une giraffe qui twitter, ce qui est très rare, vous en conviendrez.

Et tout d’un coup, et par hasard, et trangement j’ai réalisé qu’il n’avait jamais vraiment parlé d’articles sur twitter. Ne reculant devant aucun sacr y fils (le magasin familial qui en est à la 1ère génération) je me suis donc dévoué pour vous, et je vous prouve par l’exemple qu’il est vraiment possible de faire des articles sur twitter !

Arthur Rainbow, qui pense que tant qu’à écrire chez quelqu’un, ben faut s’y faire de la pub. (En passant, Raph, merci pour ta dédicace sur les paroles de ta magnifique chanson !)

squattons problème

Saturday, May 8th, 2010

Cette étrange initiative de blog ouvert* est certes intéressante, mais pose de nombreuses questions à la limite de l’existentialisme.
Quand je dis “à la limite”, c’est genre: “exiler”, “exigu”, voire “exocet” dont l’existence est en soi une question troublante.
Quand je dis “de nombreuses”, c’est “deux”:
– Est-ce bien éthique de déléguer son travail quotidien** au premier internaute venu ?
– si Raph n’est pas le type qui écrit les billets de “bon pour ton poil”, qui diable est-il ?

Concernant la première question, on savait déjà qu’internet était un lieu de perdition, rempli de nazis, de pédophiles, de Suisses et de types peu consciencieux qui se déchargent de leur responsabilité. On est donc que peu surpris.

Concernant la deuxième question, on constate effectivement avec inquiétude que rien ne nous prouve que, finalement, certains billets précédents étaient écrits par Raph. Certes, il s’agissait d’un habile imitateur, mais pourquoi pas ? Pire, l’imitateur aurait même pu poster des messages sous le nom de Raph depuis le début, ce qui lui aurait d’ailleurs dispensé de devoir imiter le style de Raph !

Concernant la première question, il faut dire qu’on ne s’attendait pas à ça. “Bon pour ton poil” nous paraissait si fiable et honnête. C’est notre site de confiance. Notre ami à qui on pouvait tout confier. Notre dernière planche de salut. J’étais d’ailleurs sur le point d’y laisser mon numéro de carte visa. Tant pis.

Concernant la deuxième question, on peut également prendre le problème à l’envers. Qui nous dit que ces nouveaux messages ne sont pas ceux de Raph ? Tiens, celui-ci même, d’ailleurs ? Et pourquoi pas ? Après tout, qui d’autres que Raph, propriétaire de “Bon pour ton poil” a le login et le mot de passe de ce site ? Saurais-je Raph ?

Concernant la troisième question, le monde n’était-il pas une chimère ? Les certitudes s’écroulent. Un site tantôt fiable devient ouvert aux quatre vents. Raph est-il encore Raph ? Suis-je Raph ? Est-ce que tout le monde sauf moi est Raph ? Est-ce que tout les Jean-Maurice sont Raph ? Est-ce que quelqu’un peut me dire comment je vais bien pouvoir terminer ce texte ?

*mettre ici un lien vers le billet en question, mais je sais pas comment faire. Oh, le lecteur n’a qu’à chercher. Voilà ce qui se passe lorsqu’on fait confiance à des amateurs.
**car oui, c’est un travail quotidien de poster un message toutes les semaines, je vous avais déjà dit que j’étais un amateur.

Destination : 1, Chemin des Nuages, Pôle Nord.

Saturday, May 8th, 2010
Cher Père Noël,
Je vous prie tout d’abord de m’excuser de vous déranger en cette période pré-estivale alors que vous êtes probablement en train de profiter de vos 11 mois de congés (à Hawai j’imagine, enfoiré). D’ailleurs, j’espère que si vous êtes absent, vous avez notifié votre renvoi de courrier, j’ai malheureusement perdu votre 06 et je n’ai plus qu’un numéro en 08 surtaxé.
Peut-être avez-vous un compte facebook ? ou Twitter ? Il serait temps de vous mettre à la page, Santa, la nouvelle mode est aux poneys. Il faudrait rétablir la vérité quant à la suprématie des rennes, que vous utilisez (d’
ailleurs je suis à la recherche de rennes supraluminiques avec option nez clignotant pour remplacer ma 306, si vous vouliez bien m’indiquer votre grossiste en réponse, je vous en serais gré).
Comment va la mère Noël ? Et le petit Noël Jr. ? Bien, bien j’espère.
Vous vous doutez bien que je ne vous contacte pas que pour des banalités d’usage.
Il est temps de se bouger le pantalon rouge mon vieux. Travailler pour Noël ça va un temps, il faut maintenant répartir votre travail. Faire des heures sup’. Travailler plus pour gagner plus ! Vous savez ce traîneau avec des jantes en pain d’épice que vous voulez ? Il va pas se payer tout seul.
Surtout si on considère déjà votre prêt sur la maison au Pôle Nord. Eh oui, ça coûte cher de faire venir des bricoleurs jusque là-bas. Surtout quand on fait des fantaisies. Ouai ouai, on sait tous pour le Jacuzzi en sucre massif avec le jet de chocolat suisse. D’ailleurs y’a la sorcière d’Hansel et Gretel qui vous fout un procès au cul pour violation de Copyright.
On passera sous silence la salle immense, le soit-disant “atelier” gigantesque ou vous parquez des lutins à tour de bras d’une manière
que certains qualifieraient d’esclavagiste. C’est pas beau tout ça. Ha et pour info, des lutins on en trouve plus tant que ça. La WWF est sur le coup faites gaffe. Prenez des chinois, c’est plus hype.
Si l’on considère en plus l’addiction de votre femme pour le sucre glace, ça donne un tableau de Noël pas franchement glamouro-folklo.
Vous l’aurez compris, il ne s’agit ni plus ni moins qu’un chantage. Alors faites moi vite parvenir un iPhone sinon je vous dénonce auprès des services de la police des moeurs. On fait des choses formidables avec Photoshop de nos jours. Et pis bon, pas la peine de vous cacher sous un masque raté, on sait bien que c’est vous Ribéry.

Entrer sans se faire frapper

Saturday, May 8th, 2010

Quel fou, il a laissé les clés sur la porte. Tant pis pour lui, j’entre et je fais comme chez moi.

Ne faites pas attention à moi chère madame, je ne fais que passer. Je me suis volontairement perdu. Oui, asseyez-vous, je vous en prie. Je me mets là. Le pouffe m’attire. Je ne suis pas pressé de partir. J’aime bien votre appartement, très surprenant. Ca part dans tous les sens. Imprévisible. Absurde. Drôle. Vous faites quoi dans la vie ? Interlocutrice imaginaire ? Noble et utile profession. Moi, je suis cultivateur du peut-être. Bah ça ne paie pas très bien. Faut pas tout mettre sur le dos de la crise. Vous avez vu ? A Reykjavik, ils n’ont plus l’autre clown de la restauration vite faite mal faite. Justement j’aurais tendance à dire que c’est un bienfait. Je m’égare. C’est mon deuxième métier. Je suis aussi chemineur traversier. Je prends les sentiers que les bien-chaussés n’empruntent pas car ça laisse des marques. Ca bouscule les habitudes. On y rencontre des gens qui ont planté leur tente à l’écart de la norme. Des fois, je les saisis pour les plaquer sur la pellicule. Non, ça ne fait pas mal. Je suis là, je me fais oublier et j’observe.

La cuisine est par là ? Je fais chauffer un peu d’eau, vous partagez le théière avec moi ? Ca me fait peur la cuisinière au gaz. J’ai l’impression qu’un jour je vais me réveiller en fumée ou pas du tout. Vous avez des allumettes ? Non, pas encore. Je n’ai jamais réussi à commencer. Peut-être que je m’en grillerai une avant mon exécution. Ca me dirait bien d’être condamné à mourir de rire. On me forcerait à visionner l’intégral des Monty Python jusqu’à ce que mort s’en suive. Menthe ça vous va ? Je bois du thé, comme ceux qui ont du temps. J’en ai aussi. Beaucoup trop. Je suis aussi expert en auto-sabotage. Dans mon cas, je le pratique principalement dans la recherche d’emploi, mais ça peut aussi s’appliquer à merveille dans d’autres domaines tels que les relations amoureuses ou la chasse au sanglier. Certains appelle ça un acte manqué.

Sucre ? Faudra penser à nettoyer les carreaux. On voit moins loin. Ca rétrécie la vision. L’Ecume Des Jours ? Jamais lu. Je choisis presque aléatoirement mes lectures. Des fois ce sont des romans en anglais que j’ai trouvé dans l’avion. Des récits de voyage. Le journal du weekend. C’est juste pour frimer dans le train en regard le feuillet culturel. Je bossais dans l’aviation. Erreur de casting. J’étais comme un acteur catapulté dans le mauvais film. Ce n’est pas mon rôle. Je ne fais pas ça. Tôt ou tard il faut se réveiller. Il n’est jamais trop tard, mais le tôt c’est mieux. Vous n’êtes pas très causante. Ah vous êtes à mon image ? Le contrat est le contrat. Je comprends. Contrairement aux apparences, je suis aussi du genre mutin et taiseux. Je ne comprends pas non plus tous les mots que j’emploie, mais ce sont comme de nouveaux jouets. Je ne lis pas le mode d’emploi et ça m’amuse quand même. Je suis un vrai timide et un faux modeste. Du genre à aller chercher le prix et à dire que je ne m’y attendais pas. Et je savourerais ce moment. Non pas de copine. Pas en ce moment. Je ne suis pas doué. Je crois que je n’ai jamais su m’occuper des belles plantes vertes. Je ne sais pas si je les arrose trop ou pas assez. Vous êtes mignonne aussi. Vous n’êtes pas de celles qui se laissent emballer dans le papier glacé. On va prendre l’air ? J’ai les clés, on pourra toujours revenir après si jamais.

La solitude du singe

Saturday, May 8th, 2010

8H30, J’empreinte mon trajet quotidien pour me rendre au travail.

Deux changements, onze stations, 98 marches, deux escalators.

Les couloirs gris s’enchainent. Une vague me frappe et me donne la nausée, l’odeur. Même à la nausée, j’y suis habitué.

La rame arrive. Je monte. Mon casque sur les oreilles, isolé, j’évite les conversations sur la météo, Sarkozy, la secrétaire du 2ème qui ne fait pas son travail, les volcans qui explosent, la pute des footballeurs, les études brillantes du petit dernier, la soirée bien arrosée d’hier; la musique comme un rempart à la banalité. Fichtre, comment diable Christophe Maé a-t-il pu se glisser dans cette playlist. Aucun souvenir.

Un dernier plaisir subsiste, regarder les visages. Tout y passe; des tristes, des beaux, des fâchés, des vides, des souriants, des dormants, des amoureux et même d’anciens candidats déchus de la Nouvelle Star. Ils se touchent , serrés comme dans une soirée zouk, pourtant la barrière de leur solitude reste infranchissable.

Mais quelle est la solution?  Comment sortir de cette routine inéluctable qui vous traverse comme spectre donnant le frisson mais qu’on ne saurait définir? Comment secouer le prunier du quotidien?

J’ai trouvé.

Désormais, je voyagerai habillé en danseuse du Lido en lisant à haute voix des notes du blog bleu.

L’incruste assez

Saturday, May 8th, 2010

Dans les annis, y’a toujours le type un peu chelou que personne connaît (“ah c’est à toi le poney garé devant la maison?”). J’ai eu la chance de l’être une ou deux fois.  On se sent un peu comme Ferdinand Bardamu sur le bateau qui cabote (ou poneytte) au large des côtes africaines dans un voyage au bout de la nuit. On aimerait dire qu’on est un type normal, qui a plein d’amis normaux, mais rien à faire, on reste sur une chaise dans la cuisine, celle à côté du frigo – ça permet au moins de discuter avec le type qui vient chercher une bière toutes les 10 minutes (“- ah ah toujours là? – ah ah ma foi oui.”) .

Ce soir-là je voulais juste un peu d’affection (et si possible beaucoup de sexe). Les filles étaient superbes. J’étais mal à l’aise, et quelques-unes de mes sorties avaient déjà suscité des regards un peu fuyants. Le type sympa qui connaît tout le monde, celui qu’on envie alors, s’était mis en tête de trouver une solution pour piller la glace qui devait rafraîchir les kaïpis. Il met le bloc de glace dans un torchon, qu’il commence à brutalement exploser contre le mur (maintenant on sait pourquoi tout le monde est sympa avec lui).

Tout le monde regarde l’opération avec attention, c’est le moment de sortir une phrase marrante pour conjurer le sort.

– ça me fait penser à mon enfance. Ma mère faisait comme ça pour tuer les chatons…

Aux regards médusés des filles tournées vers moi, je vois tout de suite que ma sortie n’était pas drôle. Vite, une bouée…

– ben quoi, on pouvait pas tous les garder…

Fail.

Depuis ce jour-là, j’ai d’une part un gros post-it dans ma tête sur lequel est écrit au marker rouge “ne pas parler de la mort des chatons devant les filles” et d’autre part acquis la certitude qu’il y des hontes pires que d’écrire un mauvais texte sur BPTP.

– Merci pour l’invit’, ah ah on s’appelle?

– ah ah, on s’appelle.

Algayani pour BPTP

Dieu est un mangeur de grillades

Saturday, May 8th, 2010

Ça fait quelques années déjà que je “fréquente” ce blog de l’intérieur, privilège laissé à quelques personnes qui connaissent bien le proprio et dont certaines ont d’ailleurs oublié ce que le mot “blog” signifiait (Kaly, reviens !).
Mais je ne m’étais contentée jusqu’ici que de menues corrections : menues, parce qu’il est formellement interdit en ces lieux de mettre une majuscule aux gentilés (1), et corrections, parce que j’aime les corrections et que je possède un stylo rouge (et un fouet).
Et puis trois choses m’ont convaincue de laisser une trace pour l’éternité sur le blog le plus bleu de la francophonie : l’opportunité de signer “Jean-Pierre le Poney Magique”, l’envie d’annoncer mon prochain retour bloguesque pour la cent-quarantuitième fois en deux ans et une troisième dont je ne souviens pas (d’ailleurs, si vous avez des solutions contre l’Alzheimer précoce, merci de le poster dans les commentaires) (hormis l’éviscération de chatons, à laquelle je suis complètement opposée, ce que j’avais toujours caché à mes proches blogosphériques).
A ce stade de la rédaction, je préfère rassurer ceux qui sont encore là : le sujet de ce texte sera bien plus court que son introduction (mais moins que la chute, probablement inexistante).
Le sujet en question, c’est ma rencontre avec Dieu (Maurice). Inoubliable.
Et attention, pas de simples échanges via MSN à base de “ahaha” (Dieu me fait rire), non, une rencontre en chair et en os (412 au total) !
C’était il y a trois ans déjà, par un soir d’été, à Toulouse. Difficile de décrire précisément ce que j’ai ressenti à ce moment-là, j’étais pétée ; Dieu s’était montré généreux au moment de me servir du rhum (certainement dans le but de me mettre dans l’un de ses lits, le coquin). Car si Dieu ne fume pas des Gitanes (contrairement à ce qu’il chante partout), qu’est-ce qu’il picole ! C’est peut-être pour ça qu’au moment de choisir un resto, il m’a emmenée… au Buffalo Grill (inoubliable, disais-je).
La soirée n’en fut pas moins charmante. La viande était bonne, le vin aussi, et Dieu s’est révélé à la hauteur de mes attentes et de nos brefs échanges virtuels : un sens de la répartie hors pair, une omniscience rare et des raquettes de ping-pong de toute beauté.
Je tairai la suite de mon séjour divin pour ne pas m’attirer les foudres des représentantes de la gent féminine et que je n’ai plus le temps, mais sachez qu’elle fut diabolique.

Jean-Pierre, la poule sur le fil devenue poney magique

(1) J’utilise ce mot plutôt que “habitants d’un lieu” parce que j’aime bien me la péter en société et que ça me donne l’occasion de mettre une ndbdp (2)
(2) Note de bas de page, donc

Bon pour ton poil versaire

Saturday, May 8th, 2010

by luria