Archive for November, 2006

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Thursday, November 9th, 2006

Le début de la préhistoire était plutôt paisible. Les hommes étaient un peu trop occupés à chasser le mammouth et le bison laineux pour se friter parmi. En plus, à l’époque, y avait suffisamment de grottes pour qu’on puisse développer sa petite tribu sans trop se prendre de bec avec le voisin qui joue du tibia jusqu’à 4 heures du matin.

Mais c’est toujours en période de crise que l’homme doit puiser dans son imagination pour trouver de nouvelles façons d’améliorer son quotidien, et c’est en pleine crise du cours du mammouth que le chef UhhGrrruhrhr inventa ce concept génial, sans laquelle nous ne pourrions plus imaginer vivre aujourd’hui (sauf Laeticia Halliday): la guerre.

Equipé de massues dernier cri et de massue high tech, ses hommes allaient vaillamment massacrer la gueule du voisin, violer les réserves et piller les femmes, pendant que le chef UhhGrrruhrhr restait au village pour s’occuper de l’intendance. Très vite, les tribus voisines comprirent l’intérêt de ce procédé révolutionnaire et le copièrent, pour le plus grand plaisir des mammouths, mais avec moins de talent.

Après chaque bataille, le chef UhhGrrruhrhr accroissait le nombre de ses sujets en leur expliquant comme ça qu’il fallait créer des synergies et qu’il allait malheureusement falloir dégraisser un peu les effectifs afin de réussir le turn around de la caverne. Les gens râlaient cinq minutes, avant de repartir vaquer. Puis on procédait à la pendaison du chef vaincu.

Mais des voix s’élevèrent pour protester contre ce système un peu injuste, quand même, de pendre le chef adverse comme ça, simplement, après tout ce qu’il nous a fait subir, il mérite un peu pire. UhhGrrruhrhr, qui était à l’écoute de son peuple, inventa un système de torture sophistiqué: les chefs adverses devaient en plus se taper un jugement équitable, au terme duquel ils étaient condamnés à mort.

Depuis, l’homme a inventé la tourte jambons-champignons surgelée, et de telles pratiques n’ont plus cours.

disclosure: le titre m’a aimablement été suggéré par Aurélia, la fille qui fait pas de vélo

Ma philosophie

Tuesday, November 7th, 2006

Parfois, dans la vie, on utilise des phrases de grands philosophes hors contexte, genre dans un commentaire de Sedan – Louhans Cuiseaux, une conversation sur les soldes ou dans ton cul ailleurs, juste pour montrer qu’on a des lettres et qu’avec le W, on aurait pu faire un mot compte triple.
Malheureusement, force est de constater qu’on ne se rappelle plus du tout de la raison pure de ces phrases et qu’on les répète, comme ça, juste pour faire son malin.

La religion, c’est l’opium du peuple (Marx)
Opium, c’était un parfum super cher. Longtemps, le peuple était tellement pauvre qu’il était obligé d’aller faucher de l’encens dans les églises pour se parfumer le soir de la fête du village, s’il entendait pécho.
Une pétition a été lancée pour transformer la citation en La religion, c’est le loulou du peuple, mais sans succès.

La seule chose que je sais, c’est que je ne sais rien
(Socrate)
Socrate détestait le trivial pursuit et il était un peu nul en excuses. Il a d’ailleurs avalé de la ciguë le soir où son cadet a reçu l’édition Genius.

Je pense donc je suis (Descartes)
Descartes, lui, c’était le poker qu’il détestait. Il réfléchissait toujours trois heures avant de jouer. Du coup, ses camarades, agacés, lui demandaient “Oh, purée, tu te décides à jouer ou on va à la pêche, fan de chichoune? Tu suis ou tu te couches, vé?”, ce à quoi Descartes, qui n’était pas fatigué, répondait invariablement “je pense, donc je suis”.

L’enfer, c’est les autres (Sartre)
Sartre était un peu prétentieux.

L’homme est un roseau pensant (Pascal)
Le roseau est une plante avec une longue queue surmontée d’un petite tête. Parfois, quand il y a du vent, la queue plie, mais ne romp pas, et la tête est obligée de suivre.
Nul n’a jamais compris le sens profond de cette phrase, prononcée par Pascal un soir qu’il était bourré. De toutes façons, personne n’écoutait ce que disait Pascal. D’ailleurs, personne n’a acheté son disque.

L’homme est un loup pour l’homme (Hobbes)
Bon alors je m’aventure plus trop sur le terrain des loups depuis un passé douloureux. Mais je crois que ça a un rapport avec Pascal, qui était en train de marquer son territoire autour du bistrot où il fêtait la réussite de son apprentissage de philosophe avec ses potes Calvin et Hobbes.

Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre (Platon)
Platon détestait les géomètres. La phrase originelle est en fait “les géomètres, tous des enculés”. Mais il en résulta d’interminables (et insipides) débats et on préféra changer la citation, au grand dam de Platon qui se mit alors au football.

Si j’existe, c’est d’être fan (Obispo)
Cette phrase veut dire que nous sommes des nains perchés sur les épaules de géant, est-ce que tu pourrais me reposer maintenant, j’ai le vertige?

tout travail mérite salière

Monday, November 6th, 2006

Bloguer, ça prend du temps. Il faut faire semblant d’avoir des trucs à dire, les dire, répondre aux commentaires, aller lâcher quelques commentaires de ci de là histoire d’exister, photographier son chaton, bref, c’est du boulot.

Or, il y a bien des gens qui sont payés pour jouer au ping-pong, pour agiter les bras comme des andouilles le soir au milieu de la route ou pour dresser des PONEYS, y a donc pas de raison pour que bloguer ne nourrisse pas son homme. Ou sa femme. Et comme disait souvent Lao-Tseu, si les gens, ça les dérange pas de t’acheter du vide, y a pas de raisons pour que tu leur en vendes pas.

Le moyen le plus simple, c’est de barder son écran de pub façon tf1 un soir de champion’s league. Mais tu perds vite des lecteurs parce que t’es obligé d’interdire l’accès aux épileptiques.
Tu peux aussi lancer une souscription. Mais ça marche trois jours, après les gens oublient de te payer, ces ingrats, faut le leur rappeler régulièrement et au bout d’un moment, t’as un peu l’impression d’être en train de jouer de la guitare dans les couloirs du métro alors que personne ne sait ce qu’est devenu Harlem de la Starac.
L’autre moyen à la mode, c’est de publier un livre, on attend d’ailleurs avec impatience la sortie de Moa é mé pot de Kevin du 25, qui comprendra quelques textes inédits. Mais le problème, c’est que faut trouver des gens pour l’acheter.

Il faut donc trouver des moyens alternatifs de rentabiliser le blogging, sinon notre pays perdra ses forces vives et on sera obligé d’importer des blogs polonais de mauvaise qualité.

Voici donc quelques pistes, mais je vous invite à en explorer d’autres (attention toutefois à ne pas explorer de pistes noires dans votre moniteur)
– organiser un service de rencontre entre vos fidèles lecteurs (mais ça marche moyen)
– rendre payant l’accès aux photos de chatons
– fabriquer discrètement des questionnaires dont vos amis blogueurs sont si friands et y insérer tout aussi discrètement des questions genre “sur une échelle de 1 à 10, pouvez-vous me dire, monsieur, si vous préférez les petits pois ou Pascal Sevran”. Vous pourrez ensuite les revendre discrètement aux instituts de sondage qui ne seront plus obligés d’engager des jeunes gens un peu nuls pour leur enquête sur le bénévolat en milieu urbain
– vendre aux enchères le stylo avec lequel vous jouiiez si prestement tout en réfléchissant à la tournure qu’allait prendre votre célèbre note sur la belote basque
– vendre aux enchères des bracelets brésiliens
– demander 1 franc du comm lâché, parce que un commenting de qualité, c’est des heures de boulot (rabais de 10% à partir de 50 comms/mois)

Voilà. La prochaine fois, je vous expliquerai comment gagner votre vie si votre hobby n’est pas le blogging, mais le macraming.

au bal masqué

Sunday, November 5th, 2006

Le jeune Larsen m’a un jour suggéré de m’intéresser aux paroles de Tata Yoyo, célèbre chanson d’Annie Cordy.

Or, la jeune limande à bicyclette m’a récemment rappelé, comme ça, sans crier gare, au détour d’une conversation, l’existence du groupe Tata, consortium indien qui, sous des couverts de nom ridicule, essaie de dominer un peu le monde.

Tata Yoyo n’est donc pas, comme ont tenté de le faire croire les médias complices de la mondialisation ultralibérale, une chanson un peu ridicule. En 1980, Annie Cordy, dont l’on connaît également l’indéfectible engagement en faveur du personnel ecclésial, était une géniale précurseuse de la lutte altermondialiste et je tiens ici à lui rendre un vibrant hommage.

Tata Yoyo
Paroles et Musique: G.Gustin, J.Mareuil

{Refrain:}
Tata Yoyo qu’est-ce qu’y a sous ton grand chapeau

Le grand chapeau symbolise la volonté d’expansion cannibale du consortium. Annie aimerait savoir ce qui se cache derrière cette volonté de toujours croître, car elle sait que les magnats de la finance sont des hommes comme vous et moi, avec leurs joies, leurs peines et leurs poneys.
On notera au passage qu’Annie Cordy, dans son souci constant de donner la parole aux exclus de ce monde, a également inventé le rap.

Tata Yoyo, dans ma tête y a des tas d’oiseaux

Mais Annie, elle, elle est libre dans sa tête, comme Don Diego.

Tata Yoyo, on m’a dit qu’y a même un grelot

Des gens lui ont dit qu’elle avait un grelot dans la tête. Parce que dans ce monde dédié au culte du profit, quand tu préfères chanter plutôt que de faire de l’entreprening, les gens te croient fou.

Mais moi j’aime ça quand ça fait ding ding di gue ding
Comme une samba

Mais elle n’en a cure, elle aime sa liberté, sauf que là bon elle s’est saoulée la gueule à la caipirinha et dans sa tête, ça sonne.

J’ai mon boa

Elle décide de s’engager pour la défense des animaux,

Mon vieux chapeau
Ma robe à fleurs

contre les diktats de l’industrie de la mode,

Et mon mégot

et contre le diktat de l’industrie non-fumeuse.

Mon parasol

Par contre elle se protège du soleil, car elle a la peau sensible.

Et mes faux cils

Elle a perdu les vrais lors d’une manif’pacifiste.

Et une boussole
Sur mon nombril

Pour ne pas perdre le nord, donc.

Les Brésiliens m’ont surnommée la folle de Rio

Comment ne pas voir dans cette phrase une allusion aux accords de Rio, malgré les quolibets que cela pouvait engendrer en une période où parler écologie était encore très mal vu ?

Mais les enfants me donnent un nom plus rigolo
{au Refrain}

Car les enfants sont des gens sympas.

Depuis le temps
Que je m’trimballe
Parmi les masques
Du Carnaval

Annie, décidément de tous les combats a également décidé de s’engager contre la violence et arpente courageusement les rues de Rio pendant le carnaval pour faire de la prévention.

Ma silhouette
Mon charme fou
Ça les embête
Ils sont jaloux

Ce qui est courageux, car elle est quand même bonne, même si google images, dans sa volonté hégémonique, tente lâchement de nous le cacher.

Je les entends sur mon passage dire : Ah ! qu’elle est belle
Un gosse a dit : Papa, j’la veux pour mon Noël

Les enfants ne sont finalement pas si sympas que ça. Décidément très remontée, Annie Cordy se lance dans un plaidoyer contre l’exploitation de l’image de la femme.

{au Refrain}

Attention, post minimaliste

Friday, November 3rd, 2006

Sur les blogs, il faut faire des blind test

Les aventures de Moritz, le panda géant nain

Thursday, November 2nd, 2006

Au QG du FBI, c’était l’effervescence. “Faites péter les m&m’s bleus, les copains, on a réussi”, s’écria Bob, chef de la section informatique, espionnage et machine à café. Après des mois de travail, lui et ses hommes avaient terminé la programmation de PIFOO (Perfectly Integrated Fuckin’ Ordinateur Oh yeah), un ordinateur surpuissant qui leur permettrait de surveiller le réseau mondial de l’Internet, afin de déceler des activités terroristes, du téléchargement illégal, des tentatives de triche au démineur et autres activités illicites, mais aussi de commander des pizzas sur ebay.
En secret de ses hommes, Bob avait ajouté une petite fonctionnalité de son cru à la plus grande intelligence artificielle jamais concçue que même les Sims à côté ils passent pour des demeurés. Désormais, grâce à la complicité bienveillante de PIFOO, il pourrait, en temps réel, surveiller son voisin, Mike, et ainsi savoir si ses soupçons étaient fondés. Depuis des années, en effet, Bob était persuadé que Mike jouait du bugle en cachette.

***

Dans son vaste bureau silencieux de la banlieue nord de Seattle, Maurice peinait à se concentrer sur son travail. Il cliquait encore et encore sur la touche envoyer / recevoir. Il oscillait entre angoisse, colère et résignation.
Quand soudain, enfin, l’icône indiquant l’arrivée d’un nouveau message surgit comme un cavalier hors de la nuit.
Maurice rayonnait. C’était elle.
Fébrilement, il lut le message.
Très vite, la déception l’étreint comme un sifflet sur le quai de la gare.
“Maurice”, lui disait-elle en substance, “un sourire ne coûte rien et il donne tant de joie à celui qui le reçoit, envoie ce message à 8000 personnes et tu auras joie, bonheur et une deuxième part de nem”
Avant que de n’effacer l’importun courrier et de se jurer, mais un peu tard, qu’il allait définitivement arrêter de draguer sur le net pendant ses heures de bureau, Maurice se demanda, soudain, dans quels cerveaux malades germaient toutes ces blagues en pps et autres chaînes à renvoyer à tous tes amis sinon ton chat va mourir dans d’atroces souffrances lol bisou.

***

– Chef, je crois qu’il y a un petit problème avec PIFOO.
– Comment ça?
– Il ne se contente pas de surveiller, il génère du contenu… IL ENVOIE DES MAILS!
– Mais c’est impossible, voyons! Vous me copierez 100 fois “j’arrête d’importuner mon chef, le valeureux Bob, avec des contes à dormir debout”.

Mais très vite, Bob dut se résoudre à l’évidence. PIFOO semblait comme possédé par une intelligence facétieuse. Au lieu de s’atteler aux tâches pour lesquelles il avait été si minutieusement programmé, l’ordinateur générait des blagues idiotes. La solitude peut-elle rendre fou un ordinateur, se demanda Bob? Ou alors, est-ce que c’est un coup des Cubains et de leurs alliés Chinois? Ou alors aurait-on faire une erreur quelque part? Non, ça doit être les Chinois.

Puis il fit venir Sven dans son bureau.

– Je vous prie d’agréer le sentiment de toutes mes excuses, vous aviez raison, PIFOO est devenu cinglé…
– Allons, ce n’est rien, cela peut arriver à tout le monde, puis-je vous…

Mais Sven ne put jamais terminer sa phrase, éliminé qu’il avait été par Bob, parce qu’il en savait trop et, de toutes façons, il devait s’attendre à huit ans de malheur puisqu’il n’avait pas renvoyé le proverbe chinois qui porte la chance.

***

Dans son terrier, Fonfon le malicieux se frottait les pattes.
– Notre plan a marché à merveille, chef, les humains forwardent jour après jour nos blagues déplorables.
– Ahahaha cela fonctionne encore mieux que prévu!
– Mais j’ai pas bien compris à quoi ça servait.
– Moi non plus, mais bon, l’important dans tout ça, c’est qu’ils annoncent du beau pour la semaine prochaine.

Les aventures de Michel le labrador

Wednesday, November 1st, 2006

Longtemps, les scientifiques se sont demandés pourquoi la file dans laquelle on est avance toujours moins vite que les autres.

Après des années de recherches, d’extrapolation diverses, de calculs (dont une équation à trois inconnues) et de sandwiches au thon, il est désormais établi que c’est à cause de l’instinct d’emmerdement maximum (IEM), qui arrive en quatrième position des forces qui poussent l’homme à agir, derrière l’instinct de reproduction, l’instinct de survie et l’instinct de boire des bières.

C’est, bien sûr, l’IEM qui pousse les petites vieilles tremblotantes à investir les supermarchés aux heures de pointe, alors qu’elles auraient la journée pour le faire. C’est lui aussi qui les fait trembloter. En réalité, les vieilles sont très agiles, elles font du cerceau artistique et sont avant-centre dans l’équipe de pom-pom girls senior d’Amniéville. Mais dès qu’elles entrent dans un supermarché, elles changent du tout au tout. Cette force, encore plus ancestrale que le crâne de Musclor, les oblige à faire leurs commissions pour la semaine article par article. La tactique de la petite vieille est en effet simple: elle commence par vous demander, avec son sourire timide, si elle peut passer devant vous, elle a juste un yogourt aux figues, c’est bon pour son transit intestinal, merci. Puis elle arrive à la caisse, sort ses lunettes et paie en pièces de 10 centimes. Les petites vieilles ont chez elle des pièces entières pleines de pièces de dix centimes qu’elles utilisent pour faire leurs courses.

C’est aussi l’IEM qui pousse les gens à prendre la seule tourte au rutabaga de tout le rayon fruits et bricolage sur laquelle il n’y avait pas de code-barre, obligeant ainsi la malheureuse caissière à appeler monsieur Chompard à la 8, s’il-vous-plaît, monsieur Chompard, alors que tout le monde sait ce qu’il lui en coûte de dire ça après cette malheureuse histoire, l’été dernier, à l’île d’Oléron, alors que l’alcool et les poneys coulaient à flot, et puis bon surtout toi ça te fait perdre du temps alors que tu as un besoin urgent d’aller jouer au Tribolo et qu’en plus ce soir y a un match de champion’s league de water-polo, t’aimerais pas manquer le début, sinon tu risques de pas tout comprendre l’intrigue.

C’est l’IEM, toujours, qui pousse Jacqueline, l’amie de squash de la caissière, à se mettre juste devant toi dans la file et à tout lui raconter de sa vie, des coliques du petit dernier et des problèmes de genou de l’oncle de la voisine du concierge du type qui garde le chien de la propriétaire du magasin où elles vont acheter les raquettes, pendant que tu trépignes discrètement. Puis ce même instinct hérité de l’époque où nos lointains ancêtres étaient bien obligés d’emmerder un peu leurs contemporains parce qu’il n’y avait pas le câble pour se distraire va pousser la caissière à te dire ah non désolé, on ne prend pas la carte Maestro, y a une panne, mais si vous avez une carte de fidélité à Poney Magazine, on les prend, sinon vous pouvez aller retirer de l’argent au distributeur, il est à 17 minutes de marche mais faites vite, on ferme dans 16 minutes, si vous n’êtes pas de retour je serais obligée de vous dénoncer à Jean-Pierre Foucault.

Mais surtout, c’est l’instinct d’emmerdement maximum qui encore trop souvent de nos jours pousse des photographes à partir en abandonnant une saloperie de machine pleines de boutons partout qui fait tuttuttuttut alors que ça fait au moins 42 ans qu’ils n’ont plus touché un appareil argentique, alors comment veux-tu qu’on se concentre sur les prolégomènes sustentatoires des bovins dans ces conditions là?