Archive for January, 2006

Les spams, c’est des déconneurs

Monday, January 16th, 2006

Pour cette nouvelle année, il y a au moins un voeux que nous pouvons vous aider à exhausser pleinement : Transformer votre passion pour la Salsa et les danses Afro-caribéennes en un véritable métier !

Je me réjouis…

et c’est parti le stade est chaud

Friday, January 13th, 2006

A quoi ça sert, un blog, se demande souvent le philosophe au gré de ses pérégrinations. Enfin le philosophe qui a un blog (“lom é tro 1 rozo pansan lolll”), parce que l’autre philosophe, il s’en fout comme de l’an 40. Et encore, il aime bien l’an 40 parce que c’est l’année de naissance de sa tante Ermetrude.

D’aucuns diront que le blog est un espace de liberté où tout un chacun peut à sa guise s’exprimer et partager gratuitement avec autrui ses passions ou ses interrogations profondes. Ce que d’autres résumeront ainsi: “Pas besoin d’être pro pour faire son show” (Attention: cliquer sur ce lien peut provoquer des crises d’épilepsie).

Faut bien se rendre à l’évidence, quand on se dit “ah tiens hinhinhin je pourrais faire un post sur la chute des poneys en automne”, on fait son show. Le blog, c’est un peu la nouvelle starac, mais sans casting.
Pareil, quand on se dit “ah tiens, hinhinhin, une vieille qui se fait agresser, je vais la filmer, c’est super blogable”, on fait son show. Le blog, c’est un peu le nouveau vidéogag, mais sans Sébastien Folin.

C’est ça, l’avenir, le show ne sera plus réservé aux grands professionnels, tout le monde pourra virtuellement animer vos mariages, vos soirées d’entreprise et vos enterrements. Bon, côté statistique, ce sera moins excitant qu’aujourd’hui, parce qu’à force d’à force, il y a aura une moyenne d’un visiteur par blog. Mais un visiteur assidu, très fan, qui lâchera des coms dithyrambiques, c’est déjà ça.

Bientôt sur vos écrans, donc, des tas de shows de pas pros. A l’instar de cet ancien publicitaire qui en avait marre de son métier et qui a décidé, après une ou deux dépressions, de lancer un blog, surtout que d’après un journal sérieux, 5000 visiteurs suffisent pour se faire “des couilles en or” (il est un peu vulgaire mais bon, il a beaucoup souffert).

Bientôt sur vos écrans le blog de cuisine de Maurice, un informaticien célibataire, qui vous parlera de ses dernières expériences culinaires: les oeufs au plat, les pâtes au Gruyère, le cassoulet en boîte.

Et bientôt sur vos écrans, l’émouvant blog de Jeffrey, passionné de domptage depuis tout petit, qui vous fera partager sa passion au-travers de touchants billets teintés de quotidien qu’il écrit avec sa femme Pénélope, à trois mains.

Cadeau-bonux

Wednesday, January 11th, 2006

La vie ne m’apprend rien

Paroles et Musique: Daniel Balavoine 1980 “Un autre monde”
© Editions Barclays-Morris

Qui ose dire qu’il peut m’apprendre les sentiments

On le sent énervé, un peu, dans cette chanson, Daniel.

Ou me montrer ce qu’il faut faire pour être grand

Il a vu une pub pour les légumes, probablement: les carottes rendent aimable, la soupe de légumes ça fait grandir…

Qui peut changer ce que je porte dans mon sang

…et les épinards c’est plein de fer. Lui ça l’énerve un peu: il voulait des frites.

Qui a le droit de m’interdire d’être vivant

Personne. (Même pas eux (merci Sandra Lou pour ce merveilleux lien)) Mais si tu manges pas tes légumes, tu vas mourir de faim.

De quel côté se trouvent les bons ou les méchants

Il va un peu loin pour une simple histoire de légumes. Mais bon, c’est facile: les bons, c’est ceux qui parlent américain.

Leurs évangiles ont fait de moi un non-croyant

Là, il sent qu’il devient ridicule avec ses légumes alors il bifurque subtilement vers le plus vieux sujet de troll du monde: la religion.

La vie ne m’apprend rien

Je voulais juste un peu parler, choisir un train

Oui ben dans ce cas là, c’est pas la vie qui va t’apprendre un truc, mais l’horaire des cff. Et ne change pas de sujet, comme ça, sans crier gare, on parlait des évangiles, là. Les évangiles, c’est choisir du pain quotidien, pas du train. Ce qui prouve que la religion c’est pas très sain parce que bon, du pain et du vin, c’est pas équilibré.

La vie ne m’apprend rien
J’aimerai tellement m’accrocher, prendre un chemin
Prendre un chemin

Voilà: ça c’est la parabole du mec qui sait pas quel chemin il doit prendre, c’est dans un évangile ou dans la bible, je sais plus. Ou alors c’est la parabole qui est sur le toit chez nous, mais je crois pas, par contre elle capte les chaînes zimabwéennes. Mais elle grince.

Mais je n’peux pas, je n’sais pas
Et je reste planté là

Ca c’est une référence à une parabole moins connue, dans l’évangile selon Saint-Thol: celle du mec qui sait pas si il doit prendre le chemin escarpé et sinueux de gauche ou la voie droite et dégagée derrière les oreilles de droite. Alors il reste planté là et de prend une enclume de 107 kilos sur la gueule.

Les lois ne font plus les hommes

C’est vrai.

Mais quelques hommes font la loi

C’est vrai aussi. On les appelle des juristes. Et si tu continues de dire n’importe quoi au lieu de finir tes légumes, ils vont te coller un procès.

Et je n’peux pas, je n’sais pas

Mais si tu peux, une cuiller pour papa, une cuiller pour maman et le tour est joué, hop.

Et je reste planté là

Planté comme un chou-rave. Ahaha. Pardon.

À ceux qui croient que mon argent endort ma tête
Je dis qu’il ne suffit pas d’être pauvre pour être honnête
Ils croient peut-être que la liberté s’achète

La Liberté s’achète, sauf si tu es abonné. Et puis on parlait pas de ton argent, mais de tes légumes. Parce qu’avec ton argent, tu peux t’acheter des pâtes au chocolat tant que tu veux, mais c’est pas sain.

Que reste-t-il des idéaux sous la mitraille
Quand les prêcheurs sont à l’abri de la bataille

Là, t’en fais un peu trop, on te demande juste de bouffer trois carottes et un radis, pas de traverser le désert.

La vie des morts n’est plus sauvée par des médailles

Ok, y a aussi des brocolis. Mais quand même, y a exagération.

Au refrain, ad libido

Albertine aboie, la moissonneuse passe

Tuesday, January 10th, 2006

Donc, j’ai appris dimanche au cours d’une interview historique que Mylène Farmer n’aime pas les interviews. Et pas grand chose d’autre, à part les rares trucs que je savais déjà: Mylène Farmer n’est pas la bassiste de Millencolin, elle est rousse, elle a des fans sourds assidus et elle a le même coach vocal que Vincent Delerm. Et elle est d’une génération désenchantée.

Comme Vincent Delerm. Parce que autant les mecs de 1976 sont réglos, autant les filles de 1973 sont chelou, tadamdamdam.

Parce que pour dire “Eric Serra”, faut pas être à 100%. A la limite “Eric Serra, pusillanime, estampille un livarot pédonculé” ça passe, mais “Eric Serra”, comme ça, sans attributs, ça fout la trouille.

Par contre, si on se replace dans le contexte, pleurer Balavoine ce n’est pas si grave que ça. Quand la Faucheuse l’a emmené, Balavoine, les chercheurs de nouvelle starac et autres enfoirés n’en avaient pas encore fait leur pain bénit. Et ses chansons, quand on ne les a pas entendues 180 fois écorchées par un futur oublié ou par une douzaine d’éméchés au fin fond d’un bal de campagne, elles sont finalement pas si mal, surtout vers la fin. Et en parlant de Balavoine, je me permets de rappeler aux enfants que le Paris-Dakar, c’est très dangereux, faites attention, n’y touchez pas, c’est sale, pfoui.

Mais bref, il y a une chanson de Balavoine qui m’a toujours interpellé quelque part, même en reprise:

Vivre ou Survivre
Paroles et Musique: Daniel Balavoine 1982 “Vendeurs de larmes”
© Editions Barclay-Morris / Rougeagèvre

Heure sonne matin
Pleure chagrin

Je dois avouer que c’est ce passage là qui m’avait toujours laissé perplexe.

Et repasse le film humide
Du passé dans les yeux

Le film humide du passé, c’est “Le Grand Bleu”, à mon avis. Donc c’est l’histoire d’un mec un peu dépressif, son réveil sonne très tôt alors il a un peu des larmes dans les yeux et il se passe Le Grand Bleu. Tu m’étonnes qu’il déprime après ça.

Court bien trop court
Notre amour

Ca, je crois que c’est clair. Ils ont été regarder le Grand Bleu ensemble, mais à la sortie d’Atlantis elle l’avait plaqué pour Chompard, un grand de 9ème.

Et les appels au secours
Savent qu’un sourd n’entend pas ce qu’il veut

Ca non plus, c’est pas très très clair. A mon avis, elle l’a appelé au secours parce que ils avaient une interro de musique sur Beethoven (un sourd) et qu’elle avait été au ciné avec Chompard au lieu de réviser. Du coup, il lui a répondu un truc qui voulait rien dire, comme ça, à brûle pourpoint.

Et pourtant il faut vivre
Ou survivre

De toutes façons le résultat final est le même. Non mais ça c’est pour dire qu’il est triste qu’elle soit partie avec cet abruti de Chompard.

Sans poème

Qui connaît même pas Rimbaud par coeur, le con.

Sans blesser tous ceux qui l’aiment

Parce que un moment il s’est dit “j’ai comme envie de crever ton chat, comme envie de sang sur les murs”, mais finalement non.

Être heureux
Malheureux

Oui, enfin, à un moment donné, faut choisir un des deux, quoi.

Vivre seul ou même à deux

Parce que maintenant qu’elle est partie, les vacances ensemble à la Costa Brava, ça devrait plus être possible, à moins que Rigobert veuille venir avec.

Mais vivre pour toujours

A part le Grand Bleu, le type de la chanson il aime bien Highlander, comme film.

Sans discours
Sans velours

Vivre pour toujours sans discours ni velours: c’est tout à fait imaginable, je me demande si c’est bien la peine d’en faire une chanson. Ou alors, son ex parlait trop et mettait des bonnets de nuit en velours cotelé, c’est possible.

Sans les phrases inutiles
D’un vieux roman photo

Vivre sans roman photo c’est possible, mais c’est un peu moins drôle. Mais il parle de ça parce que une fois il lui avait dit “Aimons nous comme des poneys dans les landes azuréennes”.

Fleurs fanées meurent

Très finement observé.

Noir et blanc
Seules couleurs

Là, les pinailleurs pourraient dire que le blanc c’est pas une couleur, mais ne tatillons pas

D’un futur qui est déjà le passé pour nous

Donc le futur qui maintenant est du passé (parce que un jour ils s’étaient assis dans l’herbe, main dans la main, et ils avaient dit si on a un garçon on l’appellera Bérénice, mais maintenant qu’elle s’est barrée avec ce con de Chompard, ils auront plus de garçon, donc le futur c’est du passé, tu vois?), il était noir et blanc et c’est tout, donc pas très chamarré. En fait, il pleurniche juste parce qu’elle s’est barrée avec Chompard et qu’il va avoir un peu l’air con, maintenant, vis-à-vis des copains à qui il avait un peu raconté des exploits fictifs, si tu vois ce que je veux dire.

Et pourtant il faut vivre
Ou survivre
Sans poème

Parce qu’avec tout ça, il a pas eu le temps de répéter sa poésie et madame Michaud va être déçue.

Sans blesser ceux qui nous aiment

Et même un peu déçue, elle l’aime bien, madame Michaud.

Être heureux
Malheureux
Vivre seul ou même à deux

Elle l’aime bien, alors il va peut-être lui demander si elle veut vivre avec lui, hein, faut pas se laisser abattre.

Et pourtant il faut vivre
Ou survivre
Sans poème
Sans blesser ceux qui nous aiment
Être heureux
Malheureux
Vivre seul ou même à deux

Là, il répète, pour temporiser.

Mais vivre en silence
En pensant aux souffrances
De la terre et se dire
Qu’on est pas les plus malheureux

Quand dans l’amour
Tout s’effondre
Toute la misère d’un monde
N’est rien à côté d’un adieu

Donc le mec, il se dit, vu que je suis triste et tout, je vais aller aider les petits africains en hélicoptère pour oublier. Et vivre en silence, aussi, un peu. Il arrive en Afrique, donc, et là il dit aux petits africains: bon ok, t’as pas mangé depuis six mois, ok, mais fais pas ta frime, mec, tu sais pas ce que c’est, la souffrance, merde, elle est partie avec ce con de Chompard… Non mais Chompard, il est nul, ce mec, c’est même pas un héros, en plus il s’appelle Henri, c’est bidon.

Et pourtant je veux vivre
Ou survivre
Sans poème
Sans blesser tous ceux que j’aime
Être heureux
Malheureux
Vivre seul ou même à deux

Mais malgré ça, il veut quand même vivre ou survivre.

Oh oh
Vivre ou survivre
Seul ou même à deux
Ooohh…

J’ajouterais bien “Et ben c’est raté”, mais je sais pas bien si vous aimez l’humour noir.

Septante

Saturday, January 7th, 2006

Si vous lisez des blogs sérieux, vous avez probablement entendu parler du web 2.0.

Si vous ne lisez pas de blogs sérieux, vous n’avez probablement pas entendu parler du web 2.0, votre coiffeur se contentant de vous résumer brièvement les dernières chroniques de Philippe Jeanneret et votre boucher vous déclarant, comme ça, sans crier gare, “ça fait 2.1, ça ira quand même? Et avec ça, ce sera tout?”

Si vous ne savez pas si les blogs que vous lisez sont sérieux ou non, vous pouvez faire ce test très simple: lâchez un Nicolas Sarkozy. Si le blogueur le tutoie, c’est un blog sérieux, s’il le vousoie, c’est un blog pas sérieux.

Bref, lectrice, lecteur, j’ai été au péril de ma vie faire un tour des blogs sérieux et, si j’ai bien compris, le le web 2.0, c’est comme internet, mais en plus ça fait briller les vitres grâce à un procédé révolutionnaire: l’Ajax.

Ajax est né il y a longtemps, en Grèce. Il s’est fait connaître lors de la guerre 2.3, où il s’était un peu engueulé avec Ulysse à cause d’une histoire de petit robot buggé. Grâce à un code secret subtilement dissimulé dans les tableaux de Maurice van Gogh, on sait désormais que Ajax n’est pas vraiment mort lors de la guerre 2.3, mais qu’il est discretos parti en exil en Hollande, parce qu’il aimait bien le fromage. Sauf qu’à l’époque le fromage n’avait pas encore été inventé et les Bataves se contentaient de manger de la salade.
La caravane non plus n’avait pas encore été inventée. Du coup, les habitants étaient obligés de rester chez eux en été et le pays était surpeuplé. Ajax décida alors de fonder une nouvelle ville qu’il appela Amsterdam ce qui veut dire “Ah tiens, je pourrais fonder une nouvelle ville” en Grec ancien.

Ajax avait rapporté de son pays natal de la feta, mais ça on s’en fout, et une vieille recette de produit à nettoyer les vitres. Très vite, l’industrie de la vitre propre fit d’Amsterdam une ville mondialement reconnue et on vint de loin pour y faire du lèche-vitrines avant d’aller boire un café dans la rue d’à côté.

Bon, mais quel est le rapport entre cette histoire et le web 2.0, me direz-vous?

Non mais finalement, c’est pas important les titres

Thursday, January 5th, 2006

Sondeur, ça doit quand même être un métier sympathique.

“Bonjour, on voudrait savoir quelles sont les personnalités préférées des français…”

“Bon alors y a Marinette Pichu, ma voisine, Romoric Druchot, mon boucher, Rosamonde Clawaz, ma maîtresse, et Ludomatic.”

“Ah mais ahahaha non ahahaha pas du tout, il faut des gens connus qui passent sur tf1 sinon c’est la porte ouverte, qu’est-ce que j’ai fait de mes clés bordel.”

“Bon alors mes 10 français préférés c’est Johnny Cleg, Ludomatic, le porte-avion Clémenceau, Eric et Ramzy et Laurent Broomhead”

“Ahahaha non mais vous voulez semer le trouble dans la tête des gens pour que ce soit Mai 68 ou quoi? Vous devez répondre uniquement par des noms de sportifs à la retraite, de chanteurs morts ou de naines, sinon c’est interdit.”

“Bon alors un sportif à la retraite Thierry Henry, un chanteur mort Renaud et une naine Ludomatic.”

“Bon, on va vous faire plus simple. Voici une série de 50 cartons. Sur chaque carton figure le nom d’une personnalité française.
Nous aimerions savoir quels sont, parmi les suivants, les dix Français qui comptent le plus pour vous aujourd’hui, et que vous trouvez le plus sympathique.
Pour cela, voulez-vous d’abord faire deux tas avec ces cartons en mettant d’un côté les personnes qui comptent et que vous aimez bien, et de l’autre, celles que vous n’aimez pas (ou que vous ne connaissez pas).
Voulez-vous ensuite, reprendre les cartons des personnes qui comptent pour vous ou que vous aimez bien et me dire quelles sont les dix qui comptent le plus pour vous ou que vous aimez le mieux ?

“Ok mais je peux garder les cartons, après, c’est pour mes chinchillas?”

“Oui oui, l’important c’est que vous rassuriez les français en leur disant que vous préférez Yannick Noah à Grégory Coupet, c’est quand même pas compliqué, ou quoi?”

“Bon alors je vais prendre trois cartons de huit et un de cinq.”

“Non mais j’ai pas que ça à faire, moi. Qu’est-ce que vous croyez, que ça m’amuse de demander à des gens si ils préfèrent Zinedine Zidane ou la pizza quatre fromages? Hein? Non, je fais pas ça pour le plaisir, mon bon monsieur, je fais ça pour le bien de la population, alors maintenant tu me tries ces petits cartons et plus vite que ça, sinon j’appelle ma mère et elle te casse la gueule.”

“Est-ce que je peux prendre le 50/50?”

“Vous avez le droit d’enlever le carton Florent Pagny, on l’a mis là avec les copains pour faire une blague.”

“Je pourrais pas plutôt faire le sondage sur le désert?”

“Ah ben ça dépend, êtes-vous une femme entre 28 et 42 ans, mesurant moins d’1m32, danseuse de claquettes, vivant dans une ville de moins de 50000 habitants avec un revenu mensuel entre 22 000 euros?”

“Ah, vous faites erreur, je crois que vous voulez parler de ma soeur.”

“Oui mais surtout je crois que ce dialogue est en train de partir complètement en vrille.”

Sondeur, ça doit quand même être un métier sympathique.

décidément, j’ai du mal à titrer

Wednesday, January 4th, 2006

Dans six semaines, les jeux olympiques de Sion 2006 débutent à Turin. Pour mémoire et les Français, (qui ne connaissent que les disciplines dans lesquelles ils font des médailles) (le biathlon) (et un peu le patin aussi des fois, mais pas toujours) voici une liste des amusantes épreuves hivernales:

Biathlon (du latin Biactol):

Un sport complètement idiot, dans lequel il faut faire du ski de fond avec une carabine dans le dos et du tir avec des skis aux pieds. A ne pas confondre avec le triathlon, sinon on risque de se retrouver à faire du vélo en caleçon de bain dans la neige.

Concurrents bêtement disqualifiés pour oubli de skis
Combiné nordique (de combiné, appareil de téléphone et nordique, qui vient du Nord. Exemple: ils sont super nordiques, les corons, cette année):

Epreuve dans laquelle les participants doivent téléphoner chez Ikea pour demander comment monter la bibliothèque Hensvik puis la monter, le tout par moins 30 degrés. Le premier qui a fini a gagné.

Curling (de curling, curling):

Sport majestueux, dans lequel les participants doivent lancer une théière puis balayer la glace pour que le thé reste chaud le plus longtemps possible. L’équipe qui arrive à boire le plus de tasse sans se casser la gueule gagne. Les joueurs s’appellent des curleurs et leur chef s’appelle un skip, presque comme le kangourou, mais pas tout à fait. Mais presque.

Hockey sur glace (de hoquet, truc agaçant qui arrive quand on a bu son thé trop vite, sur et glace):

Imitation de NHL2006, mais sans console de jeu.

Luge (de ponyta, ponytae, qui signifie le lapin nain en grec ancien):

Epreuve périlleuse dans laquelle il faut emmener ses enfants faire de la luge sur la petite pente derrière la maison puis les aider à la porter, et ce 107 fois pendant l’après-midi, par moins 30 degrés. Les concurrents ne sont pas obligés d’apporter leurs propres enfants, l’organisateur peut leur en mettre à disposition grâce à sa superbe offre “enfants gratuits”.
Patinage artistique (de patinage et artistique):

Epreuve dans laquelle des participants chaussés de patins doivent réaliser des oeuvres d’art. Un jury détermine la plus belle, sauf le juge français qui détermine laquelle a été faite par un français et le juge biélorusse.

Patinage de vitesse (de patinage, de et vitesse):

Pareil que le patinage artistique, sauf que c’est chronométré.

L’oeuvre de Raymond Öffenstrügh, champion olympique en 1937
Saut à ski (de belle taille, la perche, je vous prie)

Saut à la perche, mais avec un ski à la place de la perche.

Short Track (de short, court et track, comme par exemple track sur internet):

Cache-cache en sous-vêtements dans la neige. Cette épreuve a failli être interdite à cause du risque de décès fatals, mais finalement non, l’important étant de participer, comme le baron de Coubertin, qui est mort lui aussi.

Skeleton (de skeletor, le mec qui jouait le méchant dans Musclor)

Au Moyen-Âge, les participants devaient d’abord occire leurs concurrents, puis, à l’aide des os de leurs victimes, se fabriquer des skis et parcourir des parcours. Cette discipline a dû être un peu édulcorée pour des raisons évidentes et, depuis 2002, date de l’inscription du skeleton au calendrier olympique, le slalom géant a été supprimé.

ancien concurrent fossilisé (musée d’Innsbruck, Vienne)
Ski acrobatique:

Sport dans lequel il faut faire des acrobaties sur des skis.

Ski alpin
Course de ski ne pouvant se dérouler que dans les Alpes. Les 3/4 du budget des jeux de Lillehammer, qui se sont déroulés à Lillehammer, était constitué par les frais de transport des Alpes. Depuis, les jeux olympiques se sont déroulés dans les Alpes, sauf les jeux de Nagano et les jeux d’Albertville qui se sont déroulés à Grenoble.

Ski de fond:

Ski alpin, mais pas forcément dans les Alpes et sur des pentes plates.

Surf des neiges:

Surf en piscine couverte avec des vagues artificielles.

pour le titre, j’ai franchement aucune idée, j’espère que ça se verra pas

Monday, January 2nd, 2006

Pour commencer l’année, un message d’espoir et d’amour avec une magnifique chanson de Gérard Presgurvic:

Aimer

Qui n’est pas, comme on a pu le croire à l’époque, un hommage à Aymé Jaquet, mais bien un hommage à l’amour, parce que l’amour, c’est bien.

Aimer c’est ce qu’y a d’plus beau

Voilà, comme ça c’est dit de manière simple et efficace. Si monsieur Shakespeare avait directement contacté Gérard Presgurvic avant d’écrire la version originale de Roméo et Juliette, il aurait pas écrit des conneries comme Roméo, Roméo, pourquoi es-tu Roméo, il aurait été direct à l’essentiel et ses bouquins auraient gagné en clarté, du coup il aurait pas été obligé de les faire écrire par Paul-Loup Sulitzer.

Aimer c’est monter si haut
Et toucher les ailes des oiseaux

Là, par contre, c’est un peu moins clair parce que ça reste quand même de l’art. Aimer c’est monter si haut, c’est sans doute une allusion au fantasme traditionnel dit de l’ascenseur. Gérard Presgurvic semble d’ailleurs très intéressé par les ascenseurs, au moins musicalement.

Toucher les ailes des oiseaux, c’est une allusion à peine voilée à la cruauté du monde et de l’amour, pusique chacun sait qu’il ne faut jamais toucher les ailes des oiseaux.

Aimer c’est ce qu’y a d’plus beau

Mais bien que cruel, l’amour, c’est beau.

Aimer c’est voler le temps

Le Temps, c’est le journal préféré de Juliette. Roméo, lui, préfère le Matin, ils font des articles sur les vrais sujets qui intéressent les gens comme le sudoku, Miss Suisse et Victoria Silvstedt qui se baigne dans la mer en caleçon de bains. Mais comme c’est trop un fou dans sa tête, il est prêt à voler le Temps pour faire plaisir à sa belle. (Bon, il pourrait l’acheter, aussi, mais ils sont comme ça, à Vérone, moi je connais un type il s’est fait voler son autoradio alors qu’il y avait été en train)

Aimer c’est rester vivant

Ca, c’est vrai. On oublie trop souvent de le dire, mais être mort, c’est moins pratique pour aimer.

Et brûler au cœur d’un volcan

C’est une image pour dire que quand on est amoureux, des fois, on a trop chaud parce qu’on porte en plein mois de juillet l’écharpe en cachemire qu’elle nous a offert pour Noël. Les enfants, chez vous, n’essayez pas de brûler pour de vrai au coeur d’un volcan, d’ailleurs l’amour et la jalousie ne sont pas des jeux d’enfant.

Aimer c’est c’qu’y a de plus grand

C’est une puissante métaphore pour dire que l’amour, c’est plus grand que la tour Eiffel. On peut en discuter, mais on comprend bien l’idée générale.

Aimer c’est plus fort que tout

C’est une puissante métaphore pour dire que l’amour, c’est plus fort que Bioman. On peut en discuter, mais on comprend bien l’idée générale.

Donner le meilleur de nous

Parce que par exemple, si t’es trop fort en dessin des fois faut pas avoir peur d’offrir ton plus beau dessin à ta dulcinée, comme ça, juste pour voir son sourire s’épanouir sur son visage radieux comme un matin de juillet au printemps.

Aimer et sentir son cœur
Aimer pour avoir moins peur

Oui, faut pas avoir peur, sauf si justement on le sent plus, là c’est qu’on est mort et là, cf supra.

Aimer c’est ce qu’y a d’plus beau
Aimer c’est monter si haut
Et toucher les ailes des oiseaux
Aimer c’est ce qu’y a d’plus beau

Aimer c’est voler le temps
Aimer c’est rester vivant
Et brûler au cœur d’un volcan
Aimer c’est c’qu’y a de plus grand

Alors oui, bien sûr, tout ça a déjà été dit. Ok. Mais si ça se trouve, Gérard Presgurvic, sa langue maternelle, c’est le serbo-croate alors quand même, il maîtrise déjà bien le français. C’est pas Shakespeare qui aurait fait l’effort d’écrire Roméo et Juliette en français, lui il préférait l’anglais pour tenter de percer à Hollywood. Bref, je m’égare (de l’ouest).

Aimer c’est brûler ses nuits

Un jeu de mot désopilant en serbo-croate. Traduit, ça veut pas dire grand chose.

Aimer c’est payer le prix

Seulement si ta dulcinée veut une bague en diamant massif (ou, éventuellement, si elle monnaie son amour de par sa profession).

Et donner un sens à sa vie

Le sens de l’amour, parce que l’amour c’est beau comme les oiseaux qui brûlent dans des volcans parce que des imbéciles ont touché leurs ailes.

Aimer c’est brûler ses nuits

Aimer c’est ce qu’y a d’plus beau
Aimer c’est monter si haut
Et toucher les ailes des oiseaux
Aimer c’est ce qu’y a d’plus beau
Aimer…

Voilà. En résumé, aimer, c’est comme les oiseaux, les coeurs qui battent et Bioman, c’est pas mal.

ploum ploum ploum

Sunday, January 1st, 2006

Passage à WordPress 2.0 réussi, enfin je crois.

Si y a des bugs, n’hésitez pas à transmettre vos doléances à quelqu’un, mais je sais pas qui.