Archive for September, 2005

T’as 4 ans t’as 5 ans

Tuesday, September 13th, 2005

La TSR balance 50 ans d’images d’archives sur son site. La lenteur du site en ce moment prouve que j’étais pas le seul à regarder les infos, mais ça risque de faire plaisir, aux nostalgiques des babibouchettes notamment.

Où vont les canards quand il fait trop froid?

Tuesday, September 13th, 2005

Ca fait un peu beaucoup de Cali et de KaLy dans mes liens, mais quand un mec de ce talent ouvre un blog moi je dis youpi. Et même yargla. (Et donc merci à Jérôme pour l’info. Et yargla)

sa vie son oeuvre (bis)

Monday, September 12th, 2005

Pologne.
Pays d’Europe de l’Est, entre l’Allemagne et des autres pays, notamment la Biélorussie
Langue: le polonais
Monnaie: le zloty
Capitale: cf. Sophie

Economie: cornichons, vodka, plomberie

La devise nationale est: “de l’épaule au nez, il n’y a qu’un pas”, ce qui, traduit, se dit “Cszwky na grucz kruszky grzt nahagluk ba porosz g”, un jeu de mots plutôt drôle en polonais (grucz pouvant vouloir dire entonoir, sempiternel ou attention, derrière toi, un ours de trois mètres de haut)

Histoire: La légende veut que la Pologne ait été fondée par un dénommé Lech. A force, ses habitants finirent par avoir la langue pâteuse et la gorge sèche. Ils inventèrent donc la vodka, un alcool très fort, distillé à partir de grains, de patate ou de ce qu’on trouve.
Coincée entre l’Allemagne et la Russie, la Pologne a passé son temps à se faire envahir par les uns, qui cherchaient un débouché sur le marché du cornichon, et les autres, qui cherchaient à déboucher des bouteilles de vodka.


Un vaillant guerrier polonais tente de repousser des envahisseurs, mais il a oublié de regarder derrière lui, ce con

Mais au Moyen-Âge, le marché de la vodka s’effondre. A force de petites améliorations, l’alcool devient trop corrosif et s’attaque aux tonneaux. Le roi Boleslaw XIVL (les Polonais, n’ayant jamais été envahis par les Romains, maîtrisent très mal les chiffres du même nom (romains, donc) (aucun lien avec Romain de la Starac, les Polonais ont déjà assez souffert comme ça avec Michal)) a une idée géniale: après trois premières années d’enseignement consacrées à l’écriture correcte de leur nom (c’est ça, moquez vous, j’aimerais vous y voir, vous, si vous vous appeliez Andrzej Szymkowiak, Wojcieh Kowaleski, Arkadiusz Baszczynszky (né à Szeczin) ou même Frédéric Chopin), ils sont initiés à la plomberie.


le tout premier robinet à vodka

Les Polonais fabriquent dès lors des tonneaux plombés et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. La société polonaise est divisée en trois classes: la noblesse, qui distille la vodka, la classe moyenne, qui fait de la plomberie, et le tiers-état, qui cultive des cornichons.


Des cultivateurs de vodka après une soirée bien arrosée

Les Polonais continuent de se faire envahir par les Allemands et les Russes, à tour de rôle et parfois même en même temps, mais ils s’en foutent, ils ont des lavabos et de la vodka.
Après la deuxième guerre mondiale, la Pologne devient communiste: les Russes expliquent comment rationnaliser l’économie en fabriquant de la vodka, de la plomberie et des cornichons. Mais, un jour, le secrétaire de le parti communiste décide, pour faire plaisir à son pote Perez Troïka, de se retirer de la politique et de se lancer lui-même dans la vodka. Il a alors recours a un habile truc marketing: se faire succéder par un alcoolique.

Dès lors, la vodka russe supplante la polonaise. Très vite, le pays se retrouve avec 90% de plombiers. Dans certains appartements rudimentaires du centre de Lvov, on se retrouve plus de dix-sept lavabos.

La tragique histoire du pays est bien résumée par l’hymne national, une polka composée par un plombier dénommé Wyncenz Lagaszfsz et intitulée “Swzcz” (oh, qu’il est beau le lavabo).

Sa vie, son oeuvre

Sunday, September 11th, 2005

Petit crustacé des mers aqueuses, la langouste appartient à la famille des fruits de mer. Il s’agit pourtant bel et bien d’un animal.

Un scientifique a récemment tenté de prouver que la langouste et l’okapi avaient un ancêtre commun. Cette théorie est fort peu connue: c’est probablement le signe que la communauté scientifique ne veut pas que ces travaux soient connus, car elle a quelque chose à cacher.

La langouste est plutôt pacifique, du moins tant qu’on ne l’emmerde pas. Sous sa carapace se cache un petit coeur sensible et bivalve. Ses impressionantes pinces sont purement décoratives et lui sont surtout utiles lors de la saison des amours. La lutte pour obtenir les faveurs des femelles est âpre: les mâles réalisent de petits motifs en macramé, qu’ils offrent à l’élue de leur coeur. Celle-ci se dit, en substance, que si le mâle s’est donné tant de mal, c’est forcément qu’il a des sentiments et ne s’intéresse pas uniquement au sexe.

C’est bien sûr un raisonnement totalement naïf, mais les langoustes femelles, ou langoustines, se font prendre à chaque fois. Cependant, le mâle doit encore réussir à enlever la carapace de sa belle, ce qui est loin d’être chose aisée.

Pour plus de renseignements quant à la reproduction de la langouste, voir ici.

On confond souvent la langouste avec la mangouste. Pour les différencier, le moyen le plus simple est de se déguiser en python. Si l’animal vous attaque, c’est une mangouste. L’autre moyen, c’est de le manger. En effet, la chair de la langouste est savoureuse. La recette la plus connue est la langouste à l’américaine: glissez votre langouste entre deux tranches de pain mou et mangez avec des tas de ketchup.

Pour d’autres recettes de cuisine à base de langouste, voir ici.

Et maintenant, pour ceux qui ne l’ont encore pas vue, une page de publicité

Publicité

Saturday, September 10th, 2005

Parfois, la vie nous confronte à des choix cornéliens*. Nous devons tous, un jour ou l’autre prendre une décision importante, une décision qui pourra être lourde de conséquences: choisir un domaine d’études, attaquer le Pérou ou tenter de parlementer, privilégier sa carrière professionnelle ou familiale, prolonger ses vacances ou aller en Louisiane, peindre ou faire l’amour, mironton ou barjabulle…

Heureusement, il existe aujourd’hui une solution à tous vos problèmes: Le frère de Zinedine Zidane.

Dès aujourd’hui, soumettez vos choix difficiles au frère de Zinedine Zidane. Chance, désenvoûtement, retour de l’être Aymé, gencives douloureuses, rotules: Le frère de Zinedine Zidane résoud tous vos problèmes.

Soumettez-lui votre problème, allez vous coucher puis attendez quelques heures. Le frère de Zinedine Zidane vous apparaîtra et vous indiquera le chemin à suivre.

Le frère de Zinedine Zidane, toujours à vos côtés.

Seulement 100� l’appel hors T.T.C.

*C’est une image. En réalité, dans la vie de tous les jours, il est relativement rare que l’honneur nous oblige à buter notre beau-père.

EDIT: à propos, je tente de me recycler dans une carrière publicitaire ICI

karma police shoots the sherif

Friday, September 9th, 2005

A part ça, j’ai installé spam karma, un truc bien qui tue entre 30 et 50 commentaires de spammeurs qui puent par jour. Qui marche bien, pour le moment. Et qui m’envoie, à chaque fois, un petit résumé histoire que je contrôle si il a pas jeté un vrai commentaire avec l’eau du bain.

Et force est de constater (comme disent les jeunes) que les spammeurs usent d’un stratagème amusant: ils lâchent leurs comms, élogieusement mais en anglais ou en allemand. Alors bon, je veux bien que les blogueurs aient les chevilles enflées, mais de là à penser que je vais pas scier de sourd si on me balance, de but en blanc:

In Zeiten von massenhaft Websitenmüll im Internet eine sehr gut aufgebaute Website, nicht überdimensioniertes Design und sehr gut recher-schierte Hintergrundinformationen.

c’est que franchement, hein, franchement.

ou alors sinon

Thursday, September 8th, 2005

Tu es là, tranquille, innocent, en train d’écrire un texte anodin sur la chute des cheveux chez les cultivateurs de rutabaga en milieu aqueux pour la gazette de la fanfare de Melun. Tu es plutôt content de toi, surtout y a un endroit tu as fait une métaphore.

Tu te méfies pas trop de ton pc. Tu le prenais pour un copain. Mais ces trucs là, c’est comme des jeunes chatons, un clin d’oeil d’inattention et paf, ils te font une connerie. Pendant que tu tapais, il t’a fait des corrections automatiques. Même qu’un moment, il t’a remplacé XIXème siècle par Xixème siècle, avant de te dire que non, écris plutôt XIXe. Toi, ça te va aussi, ça fait deux signes de moins. Mais là, il te le souligne impétueusement en rouge parce que dans son dictionnaire, il a que IXe. Là, bon, tu gagnes encore un signe mais tu perds dix siècles d’un seul coup, ça peut quand même poser problème à la compréhension générale de ton texte de base, un peu.

Mais bon. Quand tu arrives au bout de ton texte, sans te méfier de rien, tu pèses, d’un doigt gracile et langoureux, sur la touche F7. Et du coup, c’est toi qui a envie de lui flanquer une correction, à ce con de pc. Parce que merde, un nom que tu portes depuis au moins des générations, il vient te dire que non, c’est pas français, mais il te propose des solutions de remplacements. Alors toi, comme tu l’aimes bien, ton pc, deux mille balles il t’a coûté, tu prends le téléphone et tu appelles l’état civil. Après dix minutes de musique d’attente (du Schubert ou du Clayderman, tu sais pas trop), tu renonces et tu pèses sur ignorer.

Et ainsi de suite. jusqu’à la goutte de vase qui fait déborder l’eau. Il vient te dire, comme ça, sans scier de sourd, que ton texte est aisément compréhensible mais offre un niveau d’abstraction un peu élevé, quand même, genre. Deux mille balles, il t’a coûté. Et il vient te parler comme ça. Alors c’en est trop. Tu l’éteins comme on t’a dit, en le démarrant pour l’arrêter, et tu vas prendre l’air histoire de faire le point sur votre relation. Tu montes dans ta voiture que tu démarres tout court, ce serait idiot de l’arrêter avant.

Et là, au bout d’un moment, d’une voix quand même un peu de salope, ta voiture vient te dire de tourner à droite dans cinq cent mètres. Tu lui obéis, elle t’a coûté bien plus de deux mille balles, alors tu vas pas commencer à la fâcher au premier virage venu. Mais quand même, cette histoire de tourner à droite, c’est bizarre, ils avaient dit à la télé que des inconnus ont déplacé le pont pour faire des travaux ou alors pour déconner, tu sais plus.

Et alors là, tu te dis non mais c’est pas possible, c’est quand même pas ça, la chute, et ben si.

Hein?

Wednesday, September 7th, 2005

James A. Joseph de l’Université Tufts de Boston aux Etats-Unis recevra le 7 septembre 2005 à Lucerne le 38e “Prix international de l’alimentation moderne” . Le scientifique américain recevra ce prix pour ses travaux de recherche sur le thème “Nutrition, vieillissement et fonction cérébrale”. Résumé de ses recherches: une consommation importante de fruits et de légumes a un effet bénéfique sur le processus du vieillissement cérébral. Il s’agit là d’une découverte importante pour la lutte contre la maladie d’Alzheimer.

La question c’est: Vaut-il mieux manger du céleri rémoulade et s’en souvenir, ou du steak et oublier?

skippy veut vivre

Wednesday, September 7th, 2005

Adoncques, tous les blogueurs ne sont pas égaux devant la panne d’inspiration. C’est vrai, sur un skyblog, une photo un peu floue, un texte en conséquence, ça fait une note. Un blog qui parle de télé trouvera toujours une émission avec une madame qui va faire le ménage chez des parents indignes tout en leur apprenant comment survivre sur une île en faisant des chorégraphies sur laquelle s’acharner. Les blogs de la grande blogosphère (quand ils auront fini de ne pas lire le journal de Machin) n’ont qu’à consulter leur agrégateur: ils trouveront bien un sujet de post quelque part dans les cinq blogs qu’ils lisent. Et si ce n’est pas le cas, ils peuvent toujours faire un post pour dire qu’il ne se passe pas grand chose.

Le blogueur en bande dessinée est plus embêté. Mais il peut toujours se rabattre sur des croquis, ou expliquer qu’il n’a pas beaucoup de temps et que il avait fait ce truc là aux Beaux-Arts. Le blogueur qui a une carte UGC, il doit avoir des mercredis plus pénibles que d’autres, mais l’un dans l’autre, il a quand même de la matière.

L’éditorialiste trouvera toujours un sujet intéressant: si Chirac et Bush n’ont pas dit de conneries de la journée, un petit coup de fil au frère de Zidane et c’est réglé.

Mais il y a des cas plus problématiques. Le blog de cuisine, par exemple. Imaginez un peu. La blogueuse (ou le blogueur, hein, mais moins souvent quand même) est là, devant son frigo, en se demandant que faire pour se régaler, avoir 112 commentaires et, peut-être, la chance de passer dans une émission de radio. Il lui reste une courgette, du miel, un vieux Matin qui lui avait servi à emballer des radis et une boîte de rivets de 12. Alors elle se dit qu’elle va aller faire des courses. Oui mais voilà: elle, aujourd’hui, ce dont elle a envie, c’est du hamburger avec des tas de mayo. Comment elle va expliquer ça à ses 113000 lecteurs qui viennent quotidiennement lui prêter allégeance? Pareil pour le blog de tricot, mais le raisonnement est plus ou moins le même et en plus, pour d’obscures raisons politiques, ils passent pas à la radio.

Le blog de politicien, aussi: mettons qu’il ait pas trop envie de poster aujourd’hui, à part peut-être pour raconter la blague du fou. Du coup, il est accusé par des tracteurs de cacher la vérité et de noyer des poissons pour leur faire avaler le poteau rose, et d’ailleurs ce fou, il l’avait acheté où son pinceau?

Dans le cas du blog-journal-intime, c’est plus délicat. C’est vrai que si le protagoniste est fonctionnaire communal à Melun et passionné de backgammon, la panne d’inspiration peut survenir assez vite.

Tout ça pour dire que si je continue encore longtemps à vous faire le coup de la panne, c’est pas demain qu’un éditeur va me proposer de faire un livre de bricolage et macramé.

passe-moi les jumelles

Sunday, September 4th, 2005

Cet été, tf1 a fait l’événement avec “mon incroyable fiancé”. Je résume pour Cali, qui est une gens bien et qui n’a donc pas la télé: une madame doit se marier avec un monsieur et faire accepter ça à ses parents pour toucher des tas d’euros. Seulement, le type, qui est en réalité un acteur, a un horrible défaut: il est gros!! La madame pourra-t-elle le supporter?

Mais à la fin de l’émission, la morale est sauve: la fille avoue à ses parents qu’elle n’est pas vraiment amoureuse du gros, mais qu’elle fait ça juste pour l’argent. C’est beau, c’est émouvant. L’amour est plus fort que tout, surtout l’amour de l’euro.

Dans la starac 5 qui vient de débuter, tf1 fait encore plus fort. Certes, il n’y a pas de myopathe cette année. Mais une grosse et un vieux de 37 ans ont tout de même été casté. C’est très courageux. Surtout pour le second car, c’est bien connu, contrairement aux gros, les vieux n’aiment pas le coca. Et en plus, ils ont du mal à envoyer des sms. A ce rythme là, si ça se trouve, on va bientôt voir une naine de petite taille vedette d’une série télévisée.

M6 n’arrive d’ailleurs pas à suivre le rythme et, pour montrer son ouverture d’esprit et sa tolérance, se borne à faire gagner ses émissions de téléréalité à des suisses.

Cependant, il ne faut pas déstabiliser le public en allant trop loin. Ainsi, dans cette cinquième starac, certaines valeurs sont conservées et des nouveautés sont même apportées. Non seulement, la grosse et le vieux ne gagneront pas, mais en plus, les deux beurettes comptent comme une seule candidate.