sa vie son oeuvre (bis)

Pologne.
Pays d’Europe de l’Est, entre l’Allemagne et des autres pays, notamment la Biélorussie
Langue: le polonais
Monnaie: le zloty
Capitale: cf. Sophie

Economie: cornichons, vodka, plomberie

La devise nationale est: “de l’épaule au nez, il n’y a qu’un pas”, ce qui, traduit, se dit “Cszwky na grucz kruszky grzt nahagluk ba porosz g”, un jeu de mots plutôt drôle en polonais (grucz pouvant vouloir dire entonoir, sempiternel ou attention, derrière toi, un ours de trois mètres de haut)

Histoire: La légende veut que la Pologne ait été fondée par un dénommé Lech. A force, ses habitants finirent par avoir la langue pâteuse et la gorge sèche. Ils inventèrent donc la vodka, un alcool très fort, distillé à partir de grains, de patate ou de ce qu’on trouve.
Coincée entre l’Allemagne et la Russie, la Pologne a passé son temps à se faire envahir par les uns, qui cherchaient un débouché sur le marché du cornichon, et les autres, qui cherchaient à déboucher des bouteilles de vodka.


Un vaillant guerrier polonais tente de repousser des envahisseurs, mais il a oublié de regarder derrière lui, ce con

Mais au Moyen-Âge, le marché de la vodka s’effondre. A force de petites améliorations, l’alcool devient trop corrosif et s’attaque aux tonneaux. Le roi Boleslaw XIVL (les Polonais, n’ayant jamais été envahis par les Romains, maîtrisent très mal les chiffres du même nom (romains, donc) (aucun lien avec Romain de la Starac, les Polonais ont déjà assez souffert comme ça avec Michal)) a une idée géniale: après trois premières années d’enseignement consacrées à l’écriture correcte de leur nom (c’est ça, moquez vous, j’aimerais vous y voir, vous, si vous vous appeliez Andrzej Szymkowiak, Wojcieh Kowaleski, Arkadiusz Baszczynszky (né à Szeczin) ou même Frédéric Chopin), ils sont initiés à la plomberie.


le tout premier robinet à vodka

Les Polonais fabriquent dès lors des tonneaux plombés et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. La société polonaise est divisée en trois classes: la noblesse, qui distille la vodka, la classe moyenne, qui fait de la plomberie, et le tiers-état, qui cultive des cornichons.


Des cultivateurs de vodka après une soirée bien arrosée

Les Polonais continuent de se faire envahir par les Allemands et les Russes, à tour de rôle et parfois même en même temps, mais ils s’en foutent, ils ont des lavabos et de la vodka.
Après la deuxième guerre mondiale, la Pologne devient communiste: les Russes expliquent comment rationnaliser l’économie en fabriquant de la vodka, de la plomberie et des cornichons. Mais, un jour, le secrétaire de le parti communiste décide, pour faire plaisir à son pote Perez Troïka, de se retirer de la politique et de se lancer lui-même dans la vodka. Il a alors recours a un habile truc marketing: se faire succéder par un alcoolique.

Dès lors, la vodka russe supplante la polonaise. Très vite, le pays se retrouve avec 90% de plombiers. Dans certains appartements rudimentaires du centre de Lvov, on se retrouve plus de dix-sept lavabos.

La tragique histoire du pays est bien résumée par l’hymne national, une polka composée par un plombier dénommé Wyncenz Lagaszfsz et intitulée “Swzcz” (oh, qu’il est beau le lavabo).

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