Archive for May, 2004

Les pingouins sont nos amis

Friday, May 7th, 2004

huhuhu
sur le blog de flipflap… c’est la grande classe! (vous m’voyez m’agiter sur la scène??)

– alors je voudrais faire quelques dédicaces:
à mon hamster, à Bertrand Piccard, à la police fribourgeoise que chu un grand fan de la police fribourgeoise, aux éléphants gris avec des défenses grandes comme ça, au gars qui m’a versé plein de bières dans ma chope gratos hier soir, à l’équipe de suisse de coureur après les ballons parce que c’est pas les meilleurs mais y vont pas gagner quand même, aux hirondelles qu’elles sont belles, au gratin d’patate, à Ravachol, aux petards qui font du bruit…

– bien, mais maintenant il faut vous en aller… il faut laisser la place à d’autres candidats…

– oui mais bon…. bon… d’accord!

posted by benO

un petit beurre

Friday, May 7th, 2004

Au début je pensais inviter trente blogueurs, mais déjà fait ailleurs.

Ou alors un super concours de photos où faudrait écrire mon pseudo ou l’encyclopédie universelle en lettres de sang ou de beurre fondu sur vos torses ou dans un four à pizza, mais déjà fait ailleurs.

Ou alors rien, mais sûrement déjà fait ailleurs.

Alors bon, on va reprendre un peu le principe de l’invitage, mais on va faire comme si j’étais un de ces sales jeunes anarcho-communistes.

Le nom d’user, c’est gueststar, le mot de passe, c’est karamazov. (aucun lien) (et aucune majuscule, non plus) Et pour se connectifier, c’est www.bonpourtonpoil.ch/mt/mt.cgi

Vous pouvez juste poster, parce que je suis un anarcho-communisto-parano, et je reprends (probablement) les clés lundi soir parce que je m’embourgeoise.

Vous êtes priés de laisser ce weblog dans l’état dans lequel ça ne vous aurait pas trop dérangé de le trouver.

la marmotte cyclothymique

Thursday, May 6th, 2004

Etant donné que ce blog souffre d’une petite méforme printanière, j’ai unanimement décidé de me mettre en grève rétrospective.

En grève pour des tas de bonnes raisons, mais aussi et surtout parce que la grève c’est bien, à cause des piquets. Parce qu’avec des piquets, on peut faire du slalom. Et le slalom, c’est mieux que la descente.

Parce que la descente, ça peut être super dangereux. Bon, pas la descente de lit, en général, c’est assez pacifique la descente de lit. Tant qu’elle devient pas indécente, en tout cas. Mais la descente de police, hein?

Par exemple, prenez un chanteur has been qui se fait faire un lifting. Et ben si il souffre d’une descente de police, il risque de ne plus jamais pouvoir faire la ferme célébrités et la fête de la saucisse à rôtir de Vugelles-le-Château.

Chanteur has been, c’est un métier vachement difficile. Bon, déjà, faut commencer par faire chanteur being, donc faut quand même quelques talents, faut savoir sourire à la télé et faire du play-back. Et ecouter des tas de fois une chanson qui parle d’amour, de plage et de rotors à propulsion inversée.

Ensuite, faut hasbeener. Faut arrêter de chanter, sombrer dans la drogue, l’alcool, le stupre, le trapèze et les percolateurs. Puis faire des désintoxication, écrire un livre pour en parler, refaire des télés, replus faire des télés, retomber dans la drogue et les trombones à coulisse, se refaire oublier.

Et entre temps, croiser des gens dans la rue qui vous disent: “ah mais je me souviens, c’est vous qui chantiez le truc, là, avec les corons qui faisaient de l’esclavage? vous pourriez pas me chanter votre truc, là, qui dit que les câpres c’est fini et me signer un autographe pour ma grand-mère?”

Et au bout de 20 ans, refaire un disque qui ne se vendra pas, refaire des télés et faire semblant de pas voir que l’animateur, un jeune con qui sera has been dans six mois, se moque de vous. Et un lifting, aussi.

Donc chanteur has been, en fait, c’est pas un métier d’avenir.

Constatation

Wednesday, May 5th, 2004

Faudrait que je poste un vrai truc, un de ces jours

Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se mouille

Monday, May 3rd, 2004

Si je fais un blog, c’est avant tout pour le plaisir d’écrire, pas pour celui d’être lu.

Bien sûr, les commentaires, les mails d’encouragement me font plaisir, mais ce n’est pas ma source de motivation première.

Et je me soucie comme d’une guigne des compétitions de blogs, je trouve cela totalement réducteur, totalement contre-productif. Pourquoi faut-il toujours vouloir être le meilleur?

Non, je déconnais.
Votez pour moi, sinon je me roule par terre et je tape du pied.

Jeu de massacre

Sunday, May 2nd, 2004

Comme j’ai pas d’inspiration, je reprends la nouvelle du SamProject reprise par Fredoche. Mais peut-être pas tout à fait dans l’esprit…

Laura était bonne comme un gateau à la rhubarbe avec un peu de sucre. Elle le savait, parce que bon sa marraine, la fée, le lui avait dit, et en jouait depuis qu’elle avait l’âge de comprendre pourquoi les hommes la regardaient en bavant comme des teckels, mais elle avait attendu longtemps avant de se laisser aller à jouer au scrabble avec eux. En sixième primaire, elle était la seule fille encore vierge de sa classe. Les autres étaient toutes balances. Elle inventait des week-end familiaux, histoire de pouvoir justifier son absence lors des traditionnels transports amoureux du samedi, car elle avait perdu sa carte de transports.
Et puis, le bac passé, à la rame, devenue apprentie chomeuse, Laura avait découvert, en l’espace d’une seule soirée de désintégration, l’alcool, la drogue, le sexe et l’haltérophilie. Le matin venu, quand elle s’était réveillée dans sa petite chambre saccagée, manquant de glisser sur un castor en allant à la salle de bains, un grand vide dans la tête et quelque chose de nouveau au creux de ventre, elle avait décidé d’en profiter. Mais pas de son vide, hein, ni du castor, qu’on se comprenne. C’est juste que elle se rappelait pas du tout de ce qu’elle avait fait la veille et que elle espérait ne pas avoir raconté la blague du tournevis cruciforme.
Il y en eut d’autres, bien d’autres, des soirées de ce genre. Laura tenait à tout essayer, même la tisane à la fleur d’oranger et le triple salto arrière.
Les mecs faisaient leur petite affaire en vitesse, parce qu’ils ne voulaient pas rater le début de Julie Lescaut. Auparavant, elle avait droit à quelques préludes hâtivement exécutés, au piano ou, parfois, pour les plus fantasques, à la mandoline. Jamais assez fort, assez bien ou assez longtemps pour lui procurer autre chose qu’une fugace sensation de plaisir lointain, comme le fantôme de quelque chose d’autre, de plus grand, qu’elle n’arrivait pas à atteindre. Ou alors comme un truc sur une armoire vachement haute.
Laura multipliait les partenaires. Elle alla même jusqu’à jouer en double avec une machine à laver. Ils ne restaient que le temps d’un essai, toujours manqué, donc forcément jamais transformé, car ce n’était pas des tennis- mais des rugbyman, d’où les grognements du paragraphe précédent, avant d’être poussés sans ménagements devant la porte de sa chambrette de Super U. Et généralement, ils faisaient moins les malins, car comme le dit le proverbe, lion le soir, couillon le matin. Auto-stoppeuse, voire allumeuse, lors des soirées, elle devenait, l’acte accompli, l’incarnation d’une hautaine et glacée féminité. Elle acquit en un an une réputation douteuse auprès de la population masculine de la fac, douloureusement blessée dans sa virilité, et qui se vengeait en colportant différents ragots. Un mec aurait même prétendu qu’elle collectionnait les enclumes de fabrication polonaise. Laura était devenue ce qu’il est convenu d’appeler, du moins entre étudiants mâles, une escalope.

Ensuite, elle couche avec un russe qui la fait tourner cosaque, puis avec un beau gosse, mais là j’abrège parce que j’ai piscine.

Et puis, un soir, une soirée, des vêpres, un crépuscule, enfin ça se passe un soir, quoi. Chez Jérôme, un prénom à peine moins ridicule que Lionel. Elle se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue et comme elle n’avait pas trouvé de proie, elle chercha un taxi. Mais pas pour jouer au scrabble avec, pour rentrer. On lui indiqua alors ce type, Vincent, assez quelconque, qui habitait dans la même résidence qu’elle. Elle cherchait un taxi, on lui indiquait un Vincent, elle se dit que c’était pas logique, mais bon. Vincent était un acrobate: il avait les bras croisés, une bière dans une main, une clope dans l�autre. Car Vincent était en fait la réincarnation de Shiva, il avait des tas de bras et de mains. Laura se dit que ça pouvait être super pratique, il pourrait lui gratter le dos tout en repeignant son plafond.

Mais elle ne savait pas qu’il était chambranldeportauphile. Afin d’engager la conversation, elle lui dit, dans son grand sourire spécial types pleins de bras:

“Mesdames et messieurs, je vous remercie de m’écouter quelques instants, je ne suis pas une mendiante, je ne suis pas une voleuse, mais t’as pas du feu?”

Et si je mettais tout simplement pas de titre…

Saturday, May 1st, 2004

Comme chaque mois, et en toute transparence, voilà les mots-clés préférés des gens qui sont atterris ici.

photo de fille à poil, shakira a poil, a poil et même a pôil

Internet est un truc fabuleux, où on peut trouver plein de choses fabuleuses et le seul truc qui passionne les googlisateurs, c’est de voir des poils. Et ça, c’est pas très fabuleux.

Mais bon, voilà une fabuleuse boule de poils.

miaouw.JPG

“ça fonctionne aussi pour”

ouvrir les bouteilles, décorer un gateau à la banane, faire des mots fléchés, du patin à glace et Paris-Roubaix. C’est fabuleux, en fait.

blondeetconne

C’est pas ici.

endives

Un fabuleux légume sympathique et malicieux, qui entre dans la composition des endives au jambon et de la salade d’endives, mais pas dans celle du filet de boeuf stroganoff.

flipflap

Une fabuleuse figure de snowboard ou alors d’un autre sport, vachement difficile à faire. Enfin je crois.

indochine canari

Genre un canari, mais qui s’habillerait en noir comme Nicola Sirkis?

Et qui aurait un peu la même voix et le même répertoire?

l’istoire du math

Le Math, un jurassien qui s’appelait Mathieu mais que l’on surnomme le Math, aime à raconter cette istoire désopilante:
“Comment faire entrer deux éléphants dans un frigo?”

les bronzés

Un fabuleux film français, d’où est tirée cette réplique: “moi, des valises, je peux en avoir tant que je veux”. Quand bien même Christian Clavier joue dedans, ce film est drôle, la première fois qu’on le voit.

poil

au dos.

2004 email address of mr du

Mr Du je sais pas. Par contre je suis en mesure de dire que Jean-Claude Dusse n’a pas d’adresse e-mail.

auto- persuasion

Ce post est super drôle, ce post est super drôle, ce post est super drôle.

banque poil

Je connaissais la banque du sperme, la banque de l’argent et la banquette de veau, mais la banque du poil c’est une idée géniale pour les jeunes gens au torse glabre.

bio de nicola sirkis

Nicola Sirkis est né. Ensuite, il a fait divers trucs, avant de fonder un groupe de musique avec des potes. Pour plus de renseignements, adressez-vous à sa nièce.

blog france vengeance

Je connaissais les blogs d’avocat, de tricot, de vinaigrette, de blogs, de camionneurs, de dépressifs, mais des blogs de vengeance, c’est un concept génial.

blog lacrymogene

Alors soit c’est un blog utilisé par la police pour contrer les blogs anarchistes et franchement, c’est pas très poli.
Soit tu cherches un blog qui fait pleurer. Essaie celui-ci

bon d’accord on a retiré nos vêtements

Oui? Et vous trainez sur google pour savoir quoi faire ensuite?
Y a plus de jeunesse.
Essayez ici

bon pour ton poil

Connaissez-vous notre nouvelle gamme de champoints à base de jojoba et d’aloe vera?