Je sais pas si vous avez un peu entendu parler de la campagne présidentielle chez nos amis français, mais ça ressemble de plus en plus à un jeu télévisé: pour 3 points dans les sondages, pouvez-vous nous dire de combien de sous-marins la France dispose? Aïe, non, vous reculez d’une case et vous passez la main à François Bayrou…
Du coup, autant qu’ils jouent cette carte à fond.
Par exemple
- Les candidats doivent courir derrière des nains de petite taille et participer à diverses épreuves physiques pour recueillir les 500 signatures qui leur permettront d’accéder à la salle du trésor.
Si ils n’y arrivent pas, ils peuvent répondre à des énigmes de père Fouras ou sacrifier un membre de leur équipe de campagne.
Pour corser le truc, dans la salle du trésor, ils n’ont que quelques minutes pour récolter le maximum d’électeurs. Ensuite, la grille se referme et des journalistes sont libérés. Sauf que bon, l’émission passe à une heure de grande écoute alors pour pas prendre de risques, les journalistes sont nourris avant. - Six personnes sont sur le plateau: un chômeur, un pauvre, un chauve, un jeune, une chauve-souris et un journaliste. Les candidats doivent deviner qui est qui, à l’aide de diverses épreuves.
- Dix candidats répondent à des questions citoyennes, posées par le public. (Par exemple: hier, mon chien s’est cassé la patte en courant après un lapin, que pensez-vous faire contre la prolifération des rongeurs fourbes?). A chaque tour, ils doivent éliminer celui qui leur semble le plus faible. Mais, bien sûr, sur la fin, ils jouent tactique et éliminent Lionel, qui semble très fort. Celui-ci décide alors d’assumer la pleine responsabilité de cet échec et se retire définitivement des jeux télévisés.
- les clés de l’Elysée sont enfermées dans une boîte. Le candidat doit ouvrir des boîtes. Pendant une demi-heure, il fait rien qu’à ouvrir des boîtes, sous le regard d’un animateur qui fait tellement bien semblant que c’est passionnant qu’il doit vraiment le croire. Des fois, le banquier propose de racheter la boîte contre 2000 ¤ et des frites, mais le candidat refuse, car il est là pour jouer, que diable. A la fin, il repart avec une brosse à dents, c’est bien fait, il avait qu’à pas échanger sa boîte avec la candidate du Poitou-Charentes.
et enfin, l’épreuve finale:
et puisque on parle de jeu, ce blog participe évidemment au célèbre ni chemise ni pantalon du jeune mais néamoins scintillant Badibuh