Posts Tagged ‘les gens sont des cons’

e pericoloso sporghersi

Sunday, November 14th, 2004

Des fois, dans la vie, on fait des métiers. Et y a d’autres gens qui se disent qu’ils feront le même quand ils seront grands viennent faire des stages. On appelle ces gens des stagiaires, ou alors on les appelle par leur prénom, si on le connaît.

Bien sûr, tous les métiers ne sont pas égaux face au stagiaire. Ainsi, si on est responsable qualité chez whiskas, on est plus tranquille que si on est, par exemple, fabricant de trombones. Une étude prétend que les encadreurs accueillent de moins en moins de stagiaires alors que c’est con, ils seraient super doués pour les encadrer.

On va prendre un exemple au hasard, par exemple, au hasard, un vidéo-journaliste. Il a l’oeil soyeux, le cheveu bigarré et le genou cagneux, il maîtrise comme personne le cadrage jivaro. Un jour, on lui dit: “Raymondine va venir une journée voir comment on travaille chez nous”.

Le vidéo-journaliste se dit que ça peut être sympa, quelqu’un pour tiendre le micro (mais ça marche aussi pour, par exemple, un violoniste ou un peintre en lampadaires (ou pour Michel Sardou qui se dit “ah ben tiens, je vais laisser mon petit stagiaire myopathe massacrer “En Chantant”, ça va être drôle, de toutes façons cette chanson elle pue du genou”(enfin j’espère qu’il se dit ça))). Mais las, il n’a pas pris un élément en compte: le stagiaire est bien souvent un jeune, ces êtres étranges et mystérieux qui ne communiquent que par sms.

Le matin, on se dit, comme ça, ouhlala il va me poser des tas de questions, comment ça s’allume une caméra, que mange un diplodocus, comment on fait les bouteilles de lait et en fait non.

je n’ai pas mal aux genoux

Friday, September 24th, 2004

René Phulpin est heureux. Il a enfin accompli son rêve: devenir rédac’chef. Pendant des années, alors qu’il gravissait un à un les échelons menant des chiens écrasés aux cigares cubains écrasés dans un magnifique cendrier en rotin massif, il maugréait sévère contre le ton passéiste du journal qui l’employait. Mais maintenant, ça va changer. Il va imposer sa griffe, redonner des couleurs au quotidien de son quotidien.

Il va appliquer les recettes des médias en vogue: donner dans le pipeul, le scandale, le scabreux, les mots croisés. Il se souvient des mots de son mentor, le célèbre Peter Blougou: “En journalisme, le plus important, c’est la règle des 3 S: ce qui fait lire les gens c’est le sang, le sexe, le salami. N’oublie jamais non plus la règle des 5 Q: plus y a de Q dans un article, meilleur il est. Et garde toujours en mémoire la règle des 32 z, des 8 p, du lampiste et de la chauve-souris géante.”

René Phulpin veut inculquer à ses collaborateurs ce nouvel état d’esprit: “Ce que les gens veulent, c’est du rêve, de l’émotion. On va pas commencer à les emmerder avec de l’information. De toutes façons, ils lisent que les photos!” Il sait que ce sera dur de convaincre les vieux journalistes, qui tiennent dur comme fer à leurs méthodes éculées (c’est vraiment une bande d’éculés) et qui ont un peu peur de ne plus pouvoir aller à tous les apéros.

Mais très vite, René Phulpin est confronté à la plus terrible des réticences: celle de la réalité. (C’est beau comme phrase (et un peu creux aussi, je devrais faire de la politique)) Si “l’echo de Bouzingues” ne fait pas de pipeul, c’est avant tout parce que la plus glamour des stars locales est Plectrude Frutof, vingt-trois fois championne régionale de pétanque acrobatique. Mais Plectrude est aussi la seule star locale (si l’on excepte Raymond Gloutzog, le pompier municipal, qui a sauvé le chat de madame Zluh, coincé dans un arbre). Elle a aujourd’hui 62 ans et coule des jours heureux avec son mari Nestor. Difficile de lui supposer de tumultueuses aventures, ce d’autant plus qu’elle est présidente du club de tricot.

Quant aux scandales, ils sont peu nombreux dans la région. Le dernier en date date du jour où des jeunes de Blouville ont voulu acheter du pain à la boulangerie Fichtrolles en se déguisant en cordonniers vaudous. Parce qu’à Bouzingues, on les aime pas, les Blouville, depuis l’affaire du bus scolaire fuchsia.

René Phulpin est heureux. Son meilleur journaliste, Grégoire Pluchawsky, lui a ramené un scoop faramineux: Othenin Bruchard vient de pêcher un brochet de 6 mètres 80.

Dans l’Aude, j’avais la croix.

Saturday, August 14th, 2004

Bien que plus nombreuses dans “l’Amicale des Tuningistes Chasseurs Hédonistes fans d’Obispo, d’Ufologie et de Mangoustes” que dans mon frigo, les taches peuvent prendre n’importe quelle forme et surgir n’importe où.

Et c’est là que le b.-a. ba blesse. Il n’est jamais aisé de se débarasser d’une tache, celles-ci ont souvent tendance à s’incruster. C’est une tâche ardue. Il existe cependant d’habiles subterfuges plus ou moins faciles à appliquer.

Dans les transports publics, par exemple, la tache vient s’asseoir à côté de vous et vous parle de son opération à la rate, de sa passion pour les dynamos, de ses petits-enfants ou, plus communément, de ces salauds d’étrangers qui font rien qu’à jouer du yukulélé au lieu de travailler. Le seul moyen de s’en débarasser est de descendre à la prochaine (si la tache répond “ça tombe bien moi aussi”, improviser). L’inconvénient, c’est qu’on se retrouve parfois seul, abandonné, sur le quai d’une sombre et morne gare de banlieue.

La tache peut aussi prendre la forme d’un nouveau voisin qui insiste pour vous inviter à sa soirée diapos. Dans ce cas là, s’en débarasser devient de plus en moins simple, ce d’autant plus que si vous optez pour la solution directe, “rien à battre de ton invitation j’aime pas ta gueule de con”, la tache risque de s’en offusquer. Inventer régulièrement de nouvelles excuses pour refuser est un exercice qui stimule l’imagination et vous fera un sujet de conversation pour quand vous inviterez vos autres voisins, ceux qui sont gentils et tellement polis, pour une fois que ceux-ci n’ont rien d’autre de prévu.

Dans la plupart des cas, la solution de l’évitement est la plus simple. Parfois, hélas, c’est impossible: par exemple, quand on participe à des télés-réalités. Ou, au hasard, pendant les cours de répétition de l’armée suisse. Ou encore quand on est en train de dériver avec onze autre plongeurs, qu’on attend les secours et que quelqu’un se met à raconter des blagues.

Dans ces cas là, la meilleure solution reste de dire en alternance, toutes les 2 à 3 minutes “aha”, “non? incroyable” et “percolateur”, en pensant à autre chose et en attendant que ça se passe.

Histoire Kurt

Monday, April 5th, 2004

Comment marche le principe de la supermarchisation?

Imaginez, vous fabriquez un truc. Vous aimeriez le vendre, tant qu’à faire. C’est vrai, quoi, y a tout un stock de trucs au garage, si on pouvait les vendre, ça ferait de la place.

Et bien c’est simple: il faut supermarchiser votre produit, il faut convaincre le badaud qu’il en a besoin. Et pour ça, vous avez deux armes: la télévision et la radio.

Le principe est simple: si le badaud entend parler une fois de votre machine à attraper les criquets, il oublie. S’il en entend parler 987 fois, il commence à se dire que ouhlala mais ça doit être génial ce truc que j’ai vu sur la télé, pourquoi moi j’en ai pas.

Ca marche pour les machines à attraper et pour la lessive deux en un qui fait aussi shampoing et porte-clés, mais ça marche aussi pour les livres (je dis pas ça pour toi, hein, j’espère bien avoir un exemplaire dédicacé par Evelyne Thomas). Ca peut aussi fonctionner pour un film: tu fais un film tout pourri (enfin je l’ai pas vu, mais je pars du principe qu’il est tout pourri, totalement gratuitement) mais qui fait polémique. Du coup, les gens vont le voir pour se faire une idée et paf, c’est tout bénéf.

A la limite, ça pourrait même marcher pour des blogs: imaginons un hébergeur qui aurait une solution de blogs toute pourrite, mais qui ferait plein d’interviews à la télé, dans les journaux, et même pas dans mickey parade, hein, dans des vrais journaux pour dire que quand même, le blog c’est l’avenir du futur et ben ça pourrait probablement marcher.

Et ça marche aussi si tu as un chanteur à vendre. Tu lui fais faire plein de télés, dont deux trois pour des bonnes causes comme ça il a l’air sympa et un passage à starac où il dit que ces jeunes ont plein de talons, comme ça il a l’air sympa et bingo, ton chanteur vend toutes les chansons qu’il avait en stock dans son garage. Ou alors t’attends qu’il soit mort et tu lui fais refaire des disque, des compils, tout ça.

Malheureusement, il existe une frange de la population totalement hermétique à la supermarchisation, des empêcheurs de commercer en ronds qui ont tendance à se dire rahlala marre de le voir partout celui là. Des graines de communistes, quoi.

J’espère juste que je vais pas finir par en avoir marre de Nirvana.

Hat Trick

Wednesday, March 10th, 2004

Le hockey sur glace est une véritable institution en Suisse. Ce sport ressemble énormément au football, puisqu’il y a des buts. Seulement, le ballon est plat et le gazon en glace. De plus, les chaussures à crampon sont remplacées par des patins, comme dans le patinage artistique. Et le Brésil est moins fort que le Canada, ce qui n’est pas le cas au football.

Le hockey sur glace ressemble aussi au football parce que des gens le regardent. On les appelle des supporters. Et non, contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce ne sont pas tous des clampins: déjà ils connaissent toutes les règles, ce qui est très compliqué. Moins compliqué que les regles du cricket, mais plus que celles du trampoline. Ils connaissent tellement bien les regles que même l’arbitre est moins au courant. Du coup, comme ils sont serviables, ils se permettent parfois de le lui rappeler.

Mais les supporters de hockey, c’est un peu comme les éleveurs de gnous, les jodleurs, les fans de Sydney Beckett, les proprios, les réparateurs de PC et les habitants du pays de Candy, y en a des bien pis y en a des un peu moins bien.

Et le recordman du monde de crétinisme, il est probablement fan du SCB.

et surtout la santé

Wednesday, December 31st, 2003

Donc, c’est aujourd’hui le 31 décembre, aussi appelé dernier jour de l�année. Sous nos latitudes, les gens ont coutume de célébrer cet évènement, alors que, par exemple, ils ne fêtent pas la fin du mois de mars.

L’après-midi, les gens regardent la finale de la coupe Spengler et des bêtisiers à la télé. Ensuite, ils se douchent, se vêtissent élégamment et se réunissent afin d�ingérer diverses boissons alcoolisées. Ou alors ils regardent Michel Drucker à la télé.

Ils s’adonnent à cette activité jusqu’à minuit. A ce moment là, ils crient bonne année. On leur pardonne parce qu’ils ont bu, même s’il serait plus politiquement correct de dire année aux formes généreuses et au sourire enjoliveur. Ils se serrent la main, se font la bise, boivent diverses boissons alcoolisées puis essaient de téléphoner à leurs amis qui sont en train de beuverier ailleurs, mais ça passe pas, y a plus de réseau, la vie est injuste.

Ensuite, les gens boivent diverses boissons alcoolisées tout en continuant de souhaiter bonne année à tous ceux qu’ils croisent. Puis ils boivent diverses boissons alcoolisées et souhaitent bonne année à des gens à qui ils l�ont déjà souhaité trois fois.

Puis ils se disent que bon, c’est pas tout ça mais il faudrait rentrer, juste une dernière coupe pour la route. Ensuite, ils montent dans leur voiture. Le lendemain, les survivants mangent des aspirines. Puis ils passent une bonne année parce qu’ils sont obéissants.

gros titre

Thursday, December 11th, 2003

Y a des journalistes qui vont dans des pays, se battent contre des méchants, vivent des aventures, tombent les plus belles filles de le monde et accessoirement, quand ils ont cinq minutes, écrivent des trucs.

Y en a, enfin sûrement, j’en ai jamais vu à part dans des films holywoodiens et des bédés belges.

Mais le journaliste le plus répandu, c’est quand même le régional.

Son quotidien, même s’il bosse pour un hebdomadaire, c’est l’inauguration d’une place de sport à Fornet-Dessous, la conférence de presse des amis des ratons-laveurs du Bas-Vallon, des trucs passionnants.

De temps en temps, il se passe un évènement important genre 11 septembre, guerre en Irak, élections fédérales, journée mondiale du truc ou du machin, procès contre Michael Jackson, inauguration d’une place de sport à New-York.

Le journaliste régional, ça le frustre. Il aimerait bien en parler, mais il peut pas: c’est pas dans sa région que ça se passe. Il ne lui reste alors qu’une solution: monter une armée et partir envahir la région ou ça se passe, histoire que ça devienne sa région aussi. Mais, je vais en décevoir plus d’un, les journalistes ne sont pas des gens très très riches. Ou alors on me ment. Donc il n’a pas les moyens de monter une armée, vu qu’il lui manque des nerfs pour la guerre et il ne lui reste qu’ue solution: régionaliser.

Il parcourt donc son carnet d’adresses et recherche fébrilement une personne de sa région concernée par le sujet pas de sa région.

Ce qui donne parfois lieu à des phrases étranges lors des séances de rédaction et des apéros après la conférence de presse des amis des ratons-laveurs. Du genre: “trop fou, j’ai un irakien, le Journal Concurrent Qu’On Les Aime Pas ils aimeraient bien savoir où je l’ai trouvé mais je leur dit pas, gnark gnark gnark” Ou alors: “Dis, vous avez un petit myopathe pour le Téléthon?? Vous l’avez trouvé où? Accepteriez-vous de me l’échanger contre un type dont la grand-mère connait quelqu’un qui était à New-York deux mois avant le 11 septembre? Nous vous offrons également un magnifique porte-clés en bois massif”

Bon ben là, j’y vais, faut encore que je trouve quelqu’un pour la journée mondiale des politiciens nains.

je hais l’armée et je hais la guerre je hais les curés et je hais la haine

Saturday, August 16th, 2003

Donc, l’armée fait de nous des hommes. Résumons un peu, pour être un homme il faut savoir:


– boire de l’acool, fumer de la nicotine et de la drogue en quantités astronomiques.


– t’habiller exact pareil que tous tes amis, (ça marche aussi si tu veux devenir gothique, sauf que la démarche est pas la même), marcher à la même vitesse que tous tes amis, être aligné sur tous tes amis, bref tu dois être capable de nier totalement ta personnalité.


– obéir aveuglément à des crétins. Par contre, ne jamais prendre d’initiative. Si le crétin te dit: panosse cette pièce, tu la panosses. Même si elle n’a pas été balayée avant. (Pour les français, panosser se dit serpillèrer)


– prétendre que non jamais toi tu graderas, même si t’en crèves d’envie parce que tu sais bien que l’armée est le seul endroit où on te proposera des responsabilités.


– te moquer de tes petits camarades. Dans chaque école de recrue, y a un mouton noir. Si toi aussi, tu veux devenir un homme, il faut te moquer de lui, dévisser les montants de son lit, lui trouver des surnoms rigolos et mettre de la mousse à raser dans ses bottes. Si tu ne fais pas ça tu risques de devenir soit le mouton noir, soit bien pire qu’il croie que t’es son pote.


– acheter des revues à caractère pornographique et donner de la joie aux filles du même nom (enfin je suppose, vu que dans chaque bled où y a des casernes y a aussi des établissements où des dames pratiquent la danse artistique) (mais moi j’ai jamais été, j’étais fauché à l’époque)


Et, me direz-vous, si à la fin du sévice militaire, on est toujours pas un homme? Aucun souci, l’armée pense à tout (même si en général, ou au moins en colonel, la pensée reste coincée quelque part dans les méandres de la hiérarchie). Ceux qui n’ont pas réussi à devenir des hommes en 15 semaines peuvent revenir l’année suivante, etc etc, jusqu’à ce que ça marche. Et les cas désespérés, ceux qui ne deviendront jamais des hommes, deviennent des militaires de carrière.

g8 secondes pour vous dire…

Friday, May 9th, 2003

Je voulais vous parler du g8. Tout le monde le fait, donc ça doit être un thème intéressant.

Paske dites-vous bien que si je me décarcasse pour entretenir cet espace dans le cyberespace, ce n’est pas pour le bien de l’humanité, c’est pour la gloire, la célebrité, que les filles soient nues qu’elles se jettent sur moi qu’elles s’arrachent ma vertu-u-u-u. Et pour ça faut vendre. Or, les thèmes qui vendent ces temps c’est : le g8 et le sars. Et les évêques qui, après avoir mis le préservatif à l’index, mettent des affiches à l’index. Je pourrais aussi parler de ces évêques tellement mal payés qu’ils mettent décidément n’importe quoi à l’index. Mais je vais parler du g8. Pour me positionner un peu en tant que gauchiste.

Rappelons un peu : le g8, c’est les 8 présidents des 8 pays les plus industrialisés du monde qui se réunissent.

C’est un peu comme le masters de tennis, sauf que c’est pas du tennis mais des présidents. Au début ils étaient 7 et ça s’appelait le g7, mais maintenant ils sont 8. J’en déduis donc qu’ils ne jouent pas au tennis mais aux cartes.

Non paske en fait dans les journaux, on parle énormément du g8, mais sans expliquer ce que font ces présidents. Donc j’en suis réduit aux déductions. Ils jouent aux cartes, ils boivent de l’eau, c’est pour ça qu’ils se réunissent à Evian. Comme ce sont tous des hommes, j’imagine qu’ils parlent aussi football, voitures et qu’ils racontent des blagues cochonnes.

Cette réunion provoque beaucoup de réactions hostiles et du coup il a manfestation. Parmi les manifestateurs on retrouve des gens qui n’aiment pas le foot, les voitures et les blagues cochonnes, des gens qui n’aiment pas le jass et l’eau et des gens qui n’aiment pas les présidents.

Mais on retrouve aussi quelques personnes, communément appelées des abrutis, qui aiment bien casser des trucs. Au lieu de casser des trucs tranquille chez eux devant leur télé, ils viennent se joindre aux hostiles en espérant se faire des nouveaux potes et ils cassent des trucs. En général, ils se font de nouveaux potes, communément appelés agents de police, qui eux préfèrent casser des gens qui aiment casser des trucs. Ils jouent ensemble et ça fait pas mal de bordel.

Evidemment, cette explication est un peu longue pour tenir dans les journaux. Alors, pour résumer, on explique dans les journaux que le g8 c’est le bordel.

Journaliste c’est un métier hyper difficile. il faut savoir quels sont les sujets qui vont faire peur aux gens et ensuite savoir les écrire de manière à leur faire encore plus peur, comme ça ils achètent le journal pour savoir de quoi ils doivent avoir peur et en profitent pour lire les publicités pour d’honnêtes commerçants dont il ne faut pas avoir peur.

Voila, ce préambule établi, je peux maintenant revenir au sujet de cette note : le SARS. Donc le sars c’est une maladie qui s’attrape en allant en vacances en Chine. Fort heureusement, grâce aux publicités dans les journaux, on sait qu’on peut aller aux Maldives pour pas cher. Aux Maldives, il n’y a pas de sars, pas de g8, pas d’évêques ou alors pas beaucoup. Et je ne sais plus du tout ou je voulais en venir.

En fait le sujet ne m’inspire pas tellement. Je crois que j’aurai plutôt dû parler du master de tennis. Il est fort, Roger cette année. Pis en plus je vois pas pourquoi je poste des notes depuis le boulot alors que j’ai même pas le wysiwyg (mot inuit signifiant : vachement plus pratique pour faire d’la jolie mise en page avec des retours à la line et tout pis tout)