Archive for February, 2004

sale détente

Tuesday, February 17th, 2004

15h23: Entrée dans la salle d’attente, avec quand même sept minutes d’avance. Six personnes sont déjà installées, l’air peu bien portantes, en même temps c’est normal. Sur la table, deux Gaston Lagaffe, quelques points de vue et image du monde et le magazine de l’association des bouchers-charpentiers du Jura-Nord-Ouest-Côte d’Azur. Dans un coin, une fillette pleure. Selon certaines sources, elle serait déçue de l’oubli de son petit lapin en peluche dans la voiture maternelle.

15h33: Gaston emmène ‘moiselle Jeanne à la pêche. Deux des membres de la joyeuse assemblée discutent allégrement des raisons de leur visite. Le lecteur de Gaston essaie de ne pas les entendre, mais il hésite tout de même un peu à aller vomir. Fort heureusement, l’hôte de ces lieux interromp la discussion d’un aimable mais péremptoire “Monsieur Struffelberger”. Un type se lève, il doit probablement s’appeler Monsieur Struffelberger. Dans un coin, une fillette pleure.

15h58: Gaston, c’est quand même marrant. Un nouvel arrivant est arrivé, ce qui est l’occupation préférée des arrivants. Il tousse sans interruption, sans doute pour se donner un genre. Dans un coin, une fillette pleure.

16h02: Le prince René-Adalbert de Suède épouse en seconde noces une charpentière de Grolay, avant-centre de l’équipe locale de tchouckball. Le médecin, qui n’a décidément pas beaucoup de conversation, entre et dit laconiquement: “Madame Gomez”. Dans un coin, une fillette s’arrête de pleurer.

16h04: Dans un coin, une fillette trouve un nouveau prétexte pour pleurer.

16h48: L’impressum de Point de Vue est particulièrement trépidant. Le monsieur qui tousse renifle aussi. Le médecin entre et annonce “Sigismonde”. La fillette le suit.

17h12: Quittage de la salle d’attente et entrage dans l’antre du médecin. Description détaillée des symptômes.

17h17: Le médecin ne sait pas trop au juste ce que c’est, il faudra faire des examens complémentaires.

17h29: Le médecin a passé d’excellentes vacances dans le Sud, il dresse des gnous pendant ses hobbies et sa belle-mère fait du vélo.

17h38: quittage du cabinet, non sans avoir pris un rendez-vous pour la semaine prochaine.

Oncques ne vit céans poindre la bobinette

Monday, February 16th, 2004

La technologie moderne, c’est bien.

En effet, prenez la situation suivante: un jeune homme va au guichet des CFF (chemins de fer fédéraux) pour commander un abonnement demi-tarif, parce que le monsieur lui a dit que ce serait rentabilisé en deux fois. Il va donc retirer un peu d’argent à la banque, vu qu’il a fait bloquer sa carte quand on lui a volé son porte-monnaie, il en profite pour aller manger un menu gastronomique au MacDo pas loin de la banque. Ensuite il va au photomaton-qui-parle (mais qui a pas des masses de conversation) faire des photos-passeport, en attendant que les photos arrivent il envoie un sms pour dire des bêtises à son amoureuse, puis il va au guichet retirer son abonnement. Puis il rentre, commande un cd trop bien de la mort introuvable en magasin sur internet, commande un bouquet de fleurs toujours sur internet parce que c’est poli et que il a pas trouvé de site pour commander des boules à neige et entreprend de raconter ses passionnantes péripéties sur son blog.

Vous la voyez bien, la situation, là?

Maintenant, imaginons un peu la même scène, mais au Moyen-Age. (un âge qui s’appelle comme ça parce qu’il était vraiment très moyen, je précise parce que je sais que quelques passionnés d’histoire lisent ces lignes et qu’ils sont toujours avides de précieux renseignements historiques).

Donc le jeune godelureau du Moyen-Age se rend au guichet des CC (calèches confédérales) pour commander un abonnement demi-tarif, parce que le monsieur lui a dit que ce serait rentabilisé en deux fois. La banque n’ayant pas encore été inventée, il ne s’est pas fait bloquer sa carte quand on lui a dérobé sa bourse. Il lance alors une expédition punitive contre les marauds qui ont eu l’outrecuidance de le délester, brûle leur village et récupère ses économies ainsi que quelques intérêts, faut pas déconner.
Il en profite pour dérober un boeuf, des lamelles de fromage et un peu de farine et se confectionne un hamburger sans tomates ni sauce Barbecue, le Mexique et les Etats-Unis étant encore terra incgnita. Il se dit que c’est quand même moins bon. Par contre, l’absence de grande frite et de coca ne le dérange pas trop, il est au régime.
Il va ensuite chez un peintre qui parle mais n’a pas beaucoup de conversation, afin de faire faire un portrait passeport. Il profite des 3 heures de pose pour envoyer un pigeon voyageur à sa mie.
Il va ensuite au guichet et retire son abonnement.
Il rentre et enlève en chemin une bande de ménestrels trop bien de la mort, afin de faire des enregistrements pirates de leurs mélopées.
Il se connecte à Internet pour y commander un bouquet de fleurs, parce que c’est poli et que les boules à neige n’ont pas encore été découvertes, mais les connexions ne sont pas encore fiables, il décide alors de cueillir lui-même lesdites fleurs et de les faire expédier par courrier équestre. Les chevaux les mangent en route.
Ensuite, il entreprend de narrer ses bouleversantes aventures sur son blog. Il capture donc une oie afin d’obtenir une plume, puis un poulpe afin d’obtenir de l’encre, recopie ses bilevesées afin que tous ses lecteurs pussent en bénéficier et les fait porter à chacun d’entre eux, ce qui prend quand même du temps, ce d’autant plus que ses statistiques de consultation recensent des lecteurs dans les îls Christmas et au Belize et que ça fait un peu loin. C’est pour ça qu’il y avait beaucoup moins de blogs au Moyen-Age.

Tadam

Sunday, February 15th, 2004

Le dimanche, faut s’occuper. Alors on peut faire son courrier, refaire son retard de blogosphère en lisant les blogs mirifiques qu’on a un peu délaissé, faire des conneries sur son vieux blog, ou sur son blog où on écrit des trucs très personnels qu’on n’ose pas dévoiler ailleurs à la limite.

Ou alors regarder la télé, des descentes de skis et des séries avec des petits villages français, des larmes, des gentils qui s’en sortent à la fin, enfin ce genre de séries là.

Ou alors, on peut aussi lire des blogs chatoyants et trouver un lien où commettre des trucs.

Tout ça pour dire… euh je sais plus, je cherchais juste un prétexte pour caser un lien.

Dosvidania

Saturday, February 14th, 2004

Fabrique-toi même ton propre navet d’action en kit.

Il te faut:

Un beau gosse au regard ténébreux, avec des tas de muscles. (pour un film à petit budget, on peut utiliser Jean Claude Van Damme)

Une belle gosse qui sait super bien faire aaaaaah et courir en hauts talons. Si possible, elle doit avoir une poitrine avantageuse. (pour un film à petit budget, on peut utiliser ma concierge, elle est d’accord)

Des mots pas super polis (Asshole, Mozafucka) (pour un film à petit budget, on peut utiliser sacripant et chenoille)

Des répliques qui tuent (pour un film à petit budget, on peut utiliser des proverbes africains)

Des gens qui meurent (pour un film à petit budget, il faut aussi des gens qui meurent)

Des tas de trucs qui explosent (pour un film à petit budget, on peut faire fondre des trucs)

Un copain du héros rigolo qui raconte des blagues (pour un film à petit budget, il peut mâcher des carambars)

Une scène d’amour torride avec des éclairages en contre-jour (pour un film à petit budget, il faut mettre une douzaine de scènes d’amour histoire que le public vienne quand même)

Des méchants très laids, si possible russes, colombiens (pour un navet à petit budget, il est possible d’employer des moldaves) qui expliquent pendant 5 minutes comment ils vont faire exploser le monde, le temps que le héros leur casse la gueule

Un lama

Du hard-rock (pour un film à petit budget, Bon Jovi)

Des poursuites en voiture, en moto, à cheval (pour des films à petit budget, on peut employer un pédalo)

Une scène de fin avec un baiser, un bateau et un coucher de soleil (pour un film à petit budget, on peut supprimer la scène de fin)

Saint-Turc

Saturday, February 14th, 2004

Des fois y a des gens bien, des fois y a des choses qui valent la peine d’être signalées.

Félicitations, m’sieur.

je mangerais bien un pain au chocolat

Friday, February 13th, 2004

C’est une terrible nouvelle qui bouleverse dans les chaumières. (Et qui m’a été communiquée par une informatrice qui me bouleverse dans les chaumières et hors des chaumières, mais on va encore nous accuser de loutifier)

Après 43 ans de joie, d’allégresse et de voitures roses, Ken et Barbie se séparent. Leur couple avait pourtant passé par des épreuves difficiles: ainsi, à Noël dernier, Barbie s’était fait arracher une jambe par le petit Kevin Duchemin (7 ans), sous les yeux effarés de sa soeur Zarathoustra (5 ans).

Il est vrai que ces derniers temps, on a vu plus souvent qu’à son tour Ken enfermé dans une malle en osier avec Cindy chevelure scintillante, la schtroumpfette, mon petit poney et une Nintendo 64, situation que Barbie aurait mal supporté. Elle aurait alors commencé à sombrer dans l’alcoolisme, la drogue et le tricot. Elle aurait même ouvert un blog.

Et voilà donc qu’aujourd’hui, lendemain de la Sainte-Eulalie mais aussi veille de la Saint-Valentin, la fête de tous les gens qui s’appellent Valentin, un nom plus facile à porter que Sigismond mais quand même, Ken et Barbie annoncent leur rupture. “Ken restera un ami”, affirme Barbie. Ken, lui, n’affirme pas grand chose vu qu’il a passé la nuit dans des bars louches avec son pote GI Joe. Quant à la garde des gosses, des voitures roses, des poneys et des habits ridicules, la question n’est pas encore tranchée. “Ken reste un ami, mais si il essaie d’avoir la garde des gosses, des voitures roses, des poneys et des habits ridicules, mon avocat va lui exploser sa gueule”, aurait déclaré Barbie qui aime bien les séries américaines.

P.S. Si tu es en train de surfer depuis un magasin de vêtements avec un & au milieu, fuis vite ce lieu de perdition, les magasins de vêtements c’est mal, c’est plein de jeunes funambules qui essaient des salopettes.

le tigre c’est un fauve

Thursday, February 12th, 2004

Alors oui, bon, bien sûr, c’est le signe d’une âme artiste, machin tout ça.

Oui bien sûr, y en a même pour trouver ça chou.

N’empêche, la têtenlairitude est un fléau pour les gens qui en souffrent.

Parce que le têtenlairopathe ne sait jamais où et quand le mal sournois va le frapper sournoisement. Il peut oublier de payer son téléphone, oublier de rappeler madame Dugommeau, oublier de sortir les poubelles, oublier de s’habiller avant d’aller bosser le matin.

Bien sûr, ça le fait sourire d’avoir une mémoire sélective à l’ironie aléatoire, capable de se rappeler du troisième prénom de la remplaçante en deuxième primaire mais incapable de se rappeler où sont posés les clés, les lunettes et le porte-manteaux.

Mais des fois, c’est gênant. Mettons-nous en situation.

Il est, par exemple, en train de barbecutiser avec ses amis, les brochettes coulent à flots, le fond de l’air est frais, le rosé est pas dégueu, l’ambiance est à la gaudriole et au palimpseste.

Mais las, c’est dans ces moments là que survient souvent le pire. Le têtenlairopathe se bat contre un paquet de savoureuses ailes de poulet, même que en fait il aime pas ça des masses, il se dit que on va pas se laisser faire par un bout de plastique, bordel, il sort ses clés pour entailler… et il se retrouve exfermé (exfermé c’est comme enfermé mais c’est le contraire), avec le double des clés de sa voiture dans sa maison qui est fermée, avec le double des clés de sa maison dans sa maison parce qu’il a oublié de le mettre ailleurs et il se rend compte le lendemain matin que les types des poubelles passent super tôt. Il passe sa journée du lendemain à regarder avec quelle dextérité travaillent les serruriers. (Qui soit dit en passant ne sont pas très regardants sur les papiers d’identité, si quelqu’un a envie de faire une blague désopilante à ses amis)

Et des fois, le têtenlairopathe fait ses commissions. Parce qu’il avait oublié de racheter du lait. Et entre la Migrosh et chez lui, son porte-monnaie arrive à se faire la malle. Le têtenlairopathe aimerait bien croire qu’il a été victime d’une vieille qui fait rien qu’à agresser les jeunes dans la rue, mais il est conscient de son mal. Alors il fait toutes les démarches adéquates, tout en sachant que le jour précis où on lui aura envoyé une nouvelle carte de banque et refait une carte d’identité, il retrouvera son porte-monnaie qu’il avait rangé sous un meuble ou dans le micro-onde.

Et arrivé à ce point là, il est même capable d’oublier de conclure son texte.

Sprachchaos

Wednesday, February 11th, 2004

Rigobert est un jeune homme plutôt normal. Et francophone, d’ailleurs. Mais un jour, les alinéas de la vie font qu’il trouve du travail dans une ville bilingue: un tiers de ses habitants parlent français, les autres parlent un truc que Rigobert prend pour des borborygmes. Il est décontenancé quand on lui dit füfi füfzg sit so guet. Il ne sait pas trop ce que ça veut dire, mais ça doit forcément être fort peu civil.

Rigobert est un peu méfiant vis-à-vis de cette langue, dont à propos de laquelle les gens qui la parlent s’écrivent quand même avec huit consonnes à la suite. Mais quand même, il essaie de s’intégrer en prononçant les premiers mots qu’il comprend: Adieu, Merci (prononcer Määärttsssi), Et voilà, Röstis, Häsch dini Ovo hüt scho gha.

Il commence d’apprécier le charme du bilinguisme, surtout les cartes de restaurant qui lui proposent de l’émincè de bouef avec haricots knospe. Il comprend assez vite le concept de ville bilingue: tout le monde parle dans sa langue, donc si t’es minoritaire t’es un peu dans la merde. Il se dit que le bilinguisme, c’est très démocratique.

Il parle de mieux en mieux le suisse allemand, assez pour se rendre compte qu’il y a 423 dialectes différents et qu’il n’en comprend que deux, assez aussi pour oublier toutes ses notions de Hochdeutsch. Même qu’il va baliser grave si des fois il allait dans le Nord, là où on parle un allemand qui fait pas mal en le prononçant, dans pas longtemps.

Mais quand même, il arrive à tenir des conversations sur des sujets non-météorologiques. Il se dit qu’il est fasch zwöisprächig et que il va pouvoir frimer grave devant ses petits copains lémaniques.

Mais il lui reste un effort à accomplir, une barrière à abattre, une victoire à victoirer: il aurait bien aimé comprendre la blague vraisemblablement cochonne qui a fait s’esclaffer ses petits collègues (et rougir ses petites collègues) à midi.

DI d’initiés

Tuesday, February 10th, 2004

Ouvrir la boîte aux lettres
Ouvrir la grande enveloppe
Aller s’inscrire sur le site Internet mentionné
Commencer à répondre aux questions. Nom, prénom, date de naissance, état civil…facile, ce truc!!
Arriver aux questions plus compliquées
Se rendre compte qu’il manque un papier
Arrêter de se prendre la tête et retourner à des occupations plus sérieuses
Aller poster un petit truc ici
Attendre le papier en question
Attendre
Recevoir la première sommation
Recommencer là où on en était
Chercher l’attestation de la banque qui est rangée dans un endroit logique
Fouiller le tiroir où sont classés les trucs logiques
Fouiller tous les autres tiroirs
Fouiller les cornets de vieux papier
Fouiller la benne de vieux papier
Fouiller le rayon papier recyclé de tous les magasins de la région
Mettre un chiffre fantaisiste sous la rubrique 3.0
Chercher à comprendre les points 5.1 à 5.4
Vaguement se rappeler qu’on a quelqu’un dont c’est le métier dans la famille
Se dire que bon finalement c’est pas si compliqué
Se saisir de la documentation y relative
Se dire que on aurait du étudier le tagalog, c’est forcément écrit en tagalog
Téléphoner à un membre de sa famille
Apprendre que le chien a fait une bronchite, que la machine est réparée et qu’il a fait beau dans le Sud de la France
Remplir n’importe comment les points 5.1 à 5.4
Arriver péniblement au point 8.5 en hésitant un moment à faire un jeu de mots avec hoirie
Cliquer sur envoyer
Cliquer sur valider sans vérifier
Envoyer le bordereau et les documents y relatifs
Recevoir la première tranche
Se dire que c’est pas du gateau
Arrêter de faire des jeux de mots vaseux
Se dire que devoir payer autant après avoir du bosser autant, c’est quand même mal fait

Aidons-les à trouver la force de dire oui

Monday, February 9th, 2004

Chères passionnées de la suissitude, chers de même.

Aujourd’hui, nous allons apprendre à faire une initiative.

Pour faire une initiative, il faut d’abord une idée de une loi qu’on pourrait faire. Par exemple, je sais pas moi, tu te dis que je devrais pouvoir sortir mes poubelles le mardi si j’ai la flemme le lundi, une loi pour qu’ils emmènent les enfants dans la voiture, une loi obligeant le port du pyjama rouge.

Bon. D’abord, il te faut un titre. Pour le moment, ça a l’air de rien, mais c’est super important.

Ensuite, il faut concocter un texte très compliqué. C’est super important aussi si tu veux avoir une chance.

Ensuite, il te faut 100 000 signatures en 18 mois. De 100 000 personnes différentes, pas 100 000 fois la tienne, hein! Donc si ton projet c’était l’obligation du port de pyjama rouge, va falloir être très persuasif, avoir beaucoup d’amis, ou être riche.

Ensuite tu donnes ton initiative à qui de droit et le Parlement fait un contre-projet. Entre temps, plusieurs années se sont écoulées. Il faut donc une bonne mémoire, aussi, pour pouvoir défendre ton projet devant les médias alors que c’est ton arrière grand-père qui l’avait déposé.

Bon ensuite, le stade final. Les gens vont devoir aller voter. On leur demande: acceptez-vous le projet pour le port du pyjama rouge? Acceptez-vous le contre-projet relatif au projet pour le port du pyjama rouge? Si les deux objets étaient accepté, lequel préféreriez-vous?

Et là, il ne faut pas sous-estimer le pouvoir de la démocratie: les gens ne comprennent pas vraiment ce que ça veut dire. Et ils n’ont pas lu le texte entier, ils ont donc sauté le paragraphe où tu expliquais que les gens qui portent des pyjamas jaunes seront flagellés sur la place de la Gare le premier vendredi du mois. Mais ils vont quand même voter, même si ils comprenennt pas pourquoi. C’est là que le titre revêt toute son impotance: Initiative des pyjamas, ça fait hype et trendy, les gens votent oui sans trop savoir pourquoi.

Paraît que quand on va pas voter, on n’a pas le droit de râler. N’empêche que y a des jours où j’ai envie de faire passer une initiative “pour obliger les gens à savoir ce qu’ils votent avant de le voter plutôt qu’après, ça serait cool, quand même”

(Pour les gens qui aimeraient quand même s’instruire, faut voir ici et pour le sujet de mon irritement, faut voir )