J’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour les présentateurs météo.
C’est vrai, c’est super ingrat, présentateur météo. T’es là, à dire des trucs passionnants du genre “l’anticyclone centré sur la basse pression des Açores entraîne une dépression sur le Limousin”, le tout sans trop sourire, de peur de te mettre tous les limousins dépressifs à dos, mais sans trop tirer la gueule quand même.
Tous les soirs, le présentateur météo annonce à des gens qui ne lui ont rien fait que ce n’est toujours pas demain qu’ils pourront utiliser le nouveau barbecue à propulsion manuelle qu’ils se sont serré la ceinture des mois pour l’acheter. Sans tirer la gueule. Alors que le présentateur météo, il rêvait d’une vraie et grande carrière à la télé.
Il faut d’ailleurs distinguer le présentateur météo de la présentatrice météo. Le présentateur météo est, en général, un type gentil, qui présentait un autre truc, avant. On l’aime bien, alors on ose pas trop le jeter. On le met à la météo. Et lui, il fait semblant d’être content d’être là, comme un con, à annoncer de la pluie en Charentes-Maritime alors que merde, il a quand même fait des trucs dans sa vie.
La présentatrice météo, elle, est en général là en attendant mieux.
Elle annonce une amélioration dans les Pyrénées Atlantique, en rêvant d’être prise pour animer le nouveau jeu, “On a échangé nos labradors”, voire même un rôle dans une série qui se passe dans un salon de coiffure, avec des rires enregistrés.
En plus, c’est un boulot ingrat. C’est vrai, quand il fait beau alors que Philippe Jeanneret avait annoncé des orages, personne ne le remercie jamais.
Tout ça pour dire: Joyeux anniversaire, Cali.
Je sais bien que c’est pas cette Cali là qui a sa fête aujourd’hui, mais la Colombie, j’y connais rien
et bon déménagement aussi, Cali
