Dans la Grèce antique (une période très romantique), y avait pas encore de courriers des lecteurs de OK-Podium, jeune et jolie ou fhm.
Alors, pour répondre aux questions de les gens, y avait la Pythie. Son boulot était pénible et astreignant. Elle avait le teint hagard et la cerne malicieuse de ceux qui abusent des heures supplémentaires. (d’où l’expression “il vaut mieux faire envie que Pythie” (par contre, elle arrivait toujours au boulot avec un sandwich aux crudités))
“Mais comment diable la Pythie faisait-elle pour trouver les réponses aux questions les plus fuligineuses?” vous demandez-vous sans doute en ce moment. (ou pas)
Et bien elle s’adressait au dieu des questions saugrenues, Gugol. Sur un petit boîtier sacré, elle imputait les questions que lui apportait la populace. Les gens se posaient des questions importantes, comme comment draguer une fille dans la rue, rasage ou pas rasage, que veut dire etre has been ou maïté recette sanglier. La Pythie demandait à gugol, qui cherchait des réponses dans ses connaissances infinies.
Le problème, c’est que le dieu gugol avait une conception très personnelle de la notion de pertinence des informations. Pour lui, plus les gens étaient nombreux à dire un truc, plus ce truc était vrai. Ainsi, pour gugol, la terre était plate et Jean-Marie Bigard était drôle.
Parfois, les réponses de gugol étaient un peu étranges. Parfois, elles étaient à côté de la plaque. Il se murmure que parfois, gugol apportait des réponses sensées. Mais souvent, la Pythie se montrait sybilline. (alors que la Sybille se montrait régulièrement pythoyable). Ainsi, quand on lui posait des questions plutôt claires comme passer sur le billard chat film d’horreur, la Pythie répondait n’importe quoi.
Au bout d’un moment, elle en eut marre, car le job ne payait pas. La Pythie partit refaire sa vie. Le temps passa et le dieu gugol fut oublié de tous. Jusqu’au jour ou des informaticiens le redécouvrirent et relancèrent son culte.