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Black et Becker

Wednesday, June 6th, 2007

Boris Becker est un célèbre tennisman allemand roux. Benjamin Becker est un tennisman allemand. (Benjamin est d’ailleurs un prénom follement amusant. Jamais tu verras des parents appeler leur fils aîné Aîné. De même, lorsque leur Benjamin n’est pas le benjamin, jamais tu ne les vois nommer le suivant Oops, Léger accident mais on t’aime quand même ou encore Ah tiens c’est vrai ce qu’on dit, les préservatifs ça supporte pas bien la machine à laver, ahaha je saurai pour la prochaine fois, alors que ce sont pourtant des noms ravissants. Mais tout cela n’a rien à voir avec ce dont je voulais vous parler)

Après une défaite en un set et demi face à Rafael Nadal au premier tour du tournoi des petits as à Tarbes, alors que l’espagnol avait pourtant le vent dans le dos et un genou mal réglé, Jean Becker décide quant à lui de rompre avec la tradition familiale et de devenir cinéaste français. Il gardera pourtant au fond de son coeur l’amour de la raquette et, d’ailleurs, dans un de ses films, il y a une scène où on voit un serveur.

Après “Les enfants du marais”, touchant drame psychologique racontant le déchirement d’un homme déchiré entre sa soif de pouvoir et sa fidélité en amitié et qui à la fin finit par tomber comme un con dans la Montagne du Destin pendant que son pote s’en retourne plein d’usage et raison frimer entre ses parents en racontant à tout le monde que c’est lui qui a balancé l’anneau et non, non, le doigt je l’ai perdu dans un accident de tennis, Jean Becker se lance aujourd’hui dans une oeuvre plus facile d’accès: “Dialogue avec mon jardinier”. Ce drame bucolique raconte l’histoire de Stefan, un type, et de Harry, son jardinier. Ils dialoguent. Dans une scène d’anthologie, on peut entendre cette réplique qui fera date dans l’histoire du cinéma français: “Et les géraniums, vous me conseillez de les planter quand?” Quand ses azalées meurent dans un terrible accident d’engrais, Stefan, après une période de deuil, décide de planter de la laitue.


Jean-Piere Darroussin, un peu déçu de constater qu’il ne joue pas dans une adaptation d’un roman d’Alexandre Jardin


Il décide alors de noyer son chagrin dans le thé, mais oublie bêtement l’eau


Il raconte cette croustillante anecdote à Daniel Auteuil, qui était justement en train de tester des coloris pour repeindre son plafond


Seulement, Daniel Auteuil a signé pour le même film, alors il le prend pas si bien que ça


Ils décident alors de partir à la pêche


Mais comme il faut bien bosser, Jean-Pierre Darroussin prépare les accessoires pour la scène du concours de citrouilles


Tiens, là je pourrais faire une blague désopilante avec belle plante

Hors-jeu

Sunday, July 9th, 2006

Toujours soucieux d’élever le débat citoyen, le blog bon pour ton poil vous propose aujourd’hui des éléments de réponse a une vraie question trop souvent éludée:

Est-ce que c’est plutôt mieux de regarder la finale du football ou du tennis?

Le tennis et le football sont deux sports très similaires, puisque dans l’un comme dans l’autre, les gens qui partent à la retraite finissent par revenir après avoir fait deux trois pubs assez pathétiques.

Il convient de noter que le supporter de football a nettement plus le sens de la fête et de la plaisanterie que son homologue du tennis. Autant le footballiste descend contrôler si son klaxon marche à la moindre victoire des siens contre le Kazakhstan ou le Brésil, autant Almagro a beau battre Tursunov en trois sets, pas le moindre pouet ne vient troubler la quiétude automnale d’un petit soir d’été dans le souk de Villefranche-sur-Saône. Alors que pourtant, l’exploit est de taille.
De plus, pendant la coupe du monde, bien des restaurateurs offrent une consommation gratuite à chaque réussite des leurs. Alors que jamais tu verras la même chose pendant la coupe du monde de tennis.
Le supporter de tennis est nettement moins bruyant que celui de foot, surtout à cause de l’arbitre qui dit que s’il vous plaît, les joueurs sont prêts alors qu’en foot il se contente de siffler. Jamais tu entendras, par exemple, le public du central à Wimbledon gueuler allez les bleus alors que, pourtant, comme les bleus, les gens jouent en blanc.
Jamais non plus tu n’entends un fan de tennis remettre en cause les choix de l’entraîneur: même quand Udumchoke affronte Novak, jamais personne se permettra de dire que moi, à sa place, j’aurais plutôt fait jouer Hewitt, il a une meilleure récupération et il est bon sur balles arrêtées.

Par contre, force est de constater que le tennis, ca bouge un peu plus que le foot. Jamais tu verras un match se terminer sur un 0-0. Au contraire, même un Heuberger-Grosjean, au bout d’environ peu de temps, y a déjà un 15-0, alors que tu m’excuseras, mais des 15-0 en football, c’est pas tous les jours demain la veille. Pourtant, au tennis le but est d’éviter les filets alors qu’au football le filet est au fond des buts.

Mais le gros avantage du tennis, c’est que des tournois y en a tout le temps. Du coup, plus personne ne sait qui a gagné Roland Garros en 98. De temps en temps, on te rappelle que c’est la première fois depuis Lendl qu’un joueur remporte vingt-trois rencontres de suite sans que sa grand-mère ne cuisine des pâtes au pistou (les fans de tennis adorent faire des tas de décomptes pour des tas de records plus ou moins inintéressants, alors que les fans de foot préfèrent prétendre qu’il y avait hors-jeu sur le 3-1).

En tennis, en général, la finale c’est Federer-Nadal alors qu’en foot, finalement, il paraît que des fois c’est pas Brésil-Allemagne.

Finalement, le mieux, c’est peut-être de regarder la finale du football-tennis. Ou du polo-velo.

Edit Cresson: Cela dit, en général, quand on perd la finale du tennis, on est rarement reçu à l’Elysée.

Chirac et Zazie
Après la finale, Jacques Chirac a tenu à informer Zazie qu’il avait entendu dire que Nicolas Sarkozy l’avait traité sa mère

Krrtzfx hnk

Monday, June 5th, 2006

Margaux et Foulque Bühler étaient les heureux parents de deux jeunes et beaux enfants, Patty et Cszubor.

Enfin, au début, Margaux était l’heureuse mère. Foulque, lui, au début, il trouvait ca moyennement amusant, ces gosses dont la principale occupation était de hurler. Jusqu’au jour où il eut la révélation. Il décida, comme monsieur Williams père, de faire de ses enfants des sportifs d’élite afin de gagner des tas de pépettes.

Mais il était hélas peu au fait des choses du sport. Il se dit que dans le football, y avait déjà des tas de concurrence, que le tennis, c’était dangereux à cause des risques de raquettes. Il décida de faire de ses enfants de grands champions de tchoukball.

L’enfance de Patty et Cszuber fut faite de nombreux sacrifices. Alors que tous les garcons et les filles de leur âge s’en allaient, deux par deux, disputer des tournois de bridge ou repeindre leur bichon, les deux malheureux s’entraînaient inlassablement sous le regard sévère, intransigeant, et légèrement hypermétrope de leur père qui ne leur permettait pas des masses.

Les années se succédèrent comme des ouf et, ce qui devait arriver arriva, les jeunes frère et soeur sortirent de l’enfance pour entrer dans l’adolescence, puis dans l’adultère. Ils durent se rendre à l’évidence: le tchoukball, question pépette, c’est pas Byzance. Question statut social, pas tellement, non plus.

Ils sombrèrent donc dans une profonde dépression, surtout le jour où leur club décida de faire faillite à cause de la terrible augmentation des frais de trampoline. Ils décidèrent d’abandonner le tchoukball et de se lancer dans un sport sérieux, le polo-velo. Mais leurs espoirs de carrière professionelle furent vite déchus. Aujourd’hui, Patty travaille dans une mine et Cszuber est ingénieur en trous dans une usine de passoires.

Et j’entends siffler le train

Saturday, November 19th, 2005

Les scientifiques se sont longtemps demandé pourquoi le supporter de foot avait une fâcheuse tendance à se transformer en blaireau. Si, en curling, il arrive parfois que des olibrius jettent des théières sur la glace, les joueurs se précipitent dessus avec leurs balais et tout rentre vite dans l’ordre. En foot (et en hockey), par contre, ça fait vite toute une histoire.

On pourrait tout d’abord penser que c’est dû au sport lui-même. Regarder des gens taper dans un ballon et essayer de le mettre dans des filets, c’est vrai que c’est moins stimulant intellectuellement que la dictée de Prosper Youplaboum Mérimée. Mais le supporter de fléchettes est relativement calme alors qu’objectivement, y a pas beaucoup de sports plus couillons que les fléchettes.

Certains estiment aussi que c’est dû à un nationalisme exacerbé, et c’est vrai que faut pas être très malin pour estimer que des gens, sous prétexte qu’ils sont pas nés du même côté que nous d’une ligne qu’on n’a jamais vue en vrai, sont encore pires que des suisses allemands. Mais quand même, la finale de Question pour un champion spécial francophonie fait également appel à des notions de nationalité aussi, et jamais j’ai vu un mec se jeter sur Julien Lepers et l’accuser d’avoir délibérément faussé la finale en posant exprès une question sur les châteaux de Dordogne pour défavoriser le candidat yéménite par rapport à son adversaire nicaraguayen.

Le fait que les supporters de foot sont plus nombreux que ceux de tennis de table explique aussi certaines choses, puisqu’il est bien connu que l’intelligence d’une foule est inversément proportionnel au nombre de gens qu’il y a dans cette foule. Ok, mais quand il y a 500 choristes ensemble, ils chantent du Céline Dion et du Johnny, ce qui n’est pas très très malin, mais tout de même plus qu’un chant de supporter de foot.

Il faut donc chercher plus loin la cause du crétinisme avancé des supporters de foot, mais aussi de hockey. Or, la personne qui exacerbe le plus la violence, c’est l’arbitre. L’arbitre, et son sifflet. Sifflet qu’il a en commun avec les agents de police dans les bandes dessinées belges. Les ondes provoquées par les sifflets créent une destructurisation des structures cérébrales, transformant les gens qui regardent le foot en demeurés. Sur la base de cette étude rigoureusement scientifique, je demande officiellement à Sepp Blatter de remplacer le sifflet de l’arbitre par un orgue Bontempi, merci.

Cela dit, on est qualifiés, on est qualifiés, on est on est on est qualifiés.

Ca s’en va, lentin

Monday, February 14th, 2005

Nous sommes le 14 février 1312. Valentin Lessin est heureux: il vient de rencontrer la belle Bérénice, qui a accepté d’aller avec lui au bal de fin d’année.

Valentin aimerait bien faire des suggestions* à sa dulcinée. Mais il est d’un naturel timide. Il demande alors conseil à son cousin Germain, lequel a déjà eu moutarde maille à partir avec diverses représentantes du sexe féminin lors de ses expéditions en Mésopotamie.

“J’crois qu’elles aiment bien manger des chandelles et aussi qu’on leur offre des fleurs”, lui répond alors celui-ci, “et aussi qu’on leur dise des jolis trucs, tu sais, comme par exemple j’aimerais être une larme pour couler dans ta djeule, ou aussi je n’aime que deux choses, la rose pour un jour et les tartes aux quetsches. Ah pis aussi le feu est à l’amour ce que le vent qui souffle des fois, il ravive le petit et brûle des gens.”

Perplexe, Valentin se rend alors dans la grotte du vieil ermite au fond de la forêt, troisième porte à gauche. Mais celui-ci est parti refaire sa vie comme danseur de flamenco en Estonie, et le pauvre Valentin est bien dépourvu.

Mais à ce moment là, Bérénice envoie un message par pigeon voyageur: “Kikoo jte kiff tro, tu ve fer dé balad ds la foré ac moa tounus?”

Il accepte, mais c’est là que survient le drame. Il se rend compte que la belle est manchote et, en cette époque reculée de barbarisme où personne n’a encore tourné de films sur le pôle sud, c’est un handicap terrible: comment Bérénice pourra-t-elle participer au championnat du monde de tennis dans ces conditions? Valentin ne se laisse pourtant pas abattre et décide d’aller chez les parents de sa dulcinée pour demander la main de cette dernière.

Ils vécurent heureux, eurent beaucoup d’enfants et un poêle en tefal.

*Via ici, puis ici

Avantage

Thursday, May 20th, 2004

Le sport c’est bon pour la santé. Une période particulièrement faste pour les assurances maladies s’annonce donc, avec l’Euro, les Jeux Olympiques et l’événement préféré des pharmaciens, le tour de France.
Et pour l’apéro, le tournoi de Roland Garros débute la semaine prochaine.
Le tournoi de Roland Garros tire son nom du célèbre aviateur Roland Garros, alors qu’aucun tournoi d’avions ne s’appelle Yannick Noah, ce qui est un peu injuste.
C’est un tournoi de tennis sur terre battue. Cependant, la confédération paysanne ne devrait pas pas intervenir.

Le tennis est un sport qui tire son nom des chaussures portées pour le pratiquer. Toutefois, il est possible de jouer au tennis en baskets, mais c’est moins bien.

Le principe du jeu est simple: il faut lancer la baballe à son adversaire, qui doit la rapporter à l’aide d’une raquette, contrairement par exemple au base-ball où il y a bien une baballe mais pas de raquette, ou contrairement aux courses de raquettes sur neige où il y a des raquettes mais pas de baballe. Si l’adversaire ne rapporte pas la baballe, on marque 15 points d’un seul coup, sauf si on en avait déjà trente. Quand on a assez de points, on marque 1 jeu. Le tennis est donc un sport très compliqué. Pourtant, chaque année, Patrick Bruel assiste au tournoi de Roland Garros.

Enfin, le tennis est un sport très agréable à suivre. En effet, à l’instar du cyclisme et du waterpolo, c’est un sport où les français perdent.