la règle du hors-jeu

Il était une fois une jeune fille, intitulée Solange Vorrat. Elle avait toujours rêvé de faire carrière dans la vente de produits divers, et, le jour où elle lut dans un journal une annonce qui disait « Nous recherchons gens pour vendre des produits divers », son coeur ne fit qu’un tour dans sa poitrine, qu’elle avait pour l’occasion opulente mais pas trop.

Elle se mit donc à vendre sur le trottoir diverses amulettes. Mais les gens ne lui en achetaient pas et la petite (elle faisait moins de plusieurs mètres au garrot) marchande d’amulettes grelottait en se disant que si elle ne faisait pas 112000 francs de chiffre d’affaire aujourd’hui, son patron allait lui mettre de grands coups de fer à cheval dans le maxiliaire inférieur.

Mais un jour, alors qu’elle était plus ou moins en train d’avoir des tas d’hallucinations à cause que pour oublier le froid, elle fumait ses cochons porte-bonheur, survint un grand type un peu chauve, mais l’air gentil quand même.

– « Peux tu me vendre tout ton stock d’amulettes? C’est pour une équipe de football qui en a bigrement besoin. »
– « Holà, holà, et qui me dit que vous êtes pas un génie qui va vouloir m’accorder trois voeux? », répondit-elle.
– « Non, il faut pas dire ça, je ne suis pas un génie, l’important c’est le collectif et je me mets au service de l’équipe. »
– « Tu jures que tu vas pas m’exaucer trois voeux après? Non parce qu’on les connaît, c’est tous les mêmes, tu rends service, et là pouf, et que je suis un génie et que je t’exauce tes voeux, et que je m’arrange pour te les exaucer de travers, tous pareils, maman m’avait prévenue. »
– « Je veux dire, l’important c’est le collectif, après c’est vrai que j’ai de l’expérience et tout, mais je refuse de tirer la couverture, sinon comment tu veux qu’on garde les pieds au chaud? »
– « Parce qu’on les connaît, les génies, hein, tu fais tes trois voeux, t’es content, tu demandes la paix dans le monde, beaucoup d’argent et un slip dédicacé de Demis Roussos, mais quand tu te rends compte qu’il a tout fait de travers, hein, tu passes des heures à attendre que le service après-vente daigne te répondre. »
– « Alors à partir de là, c’est sûr qu’au jour d’ajourd’hui, il n’y a plus de petites équipes, mais on ne va pas spéculer sur le nul, il faut savoir prendre les matches les uns après les autres et il faudra travailler dur pour se qualifier en équipe. »
– « Bon ok, je veux bien te vendre mes amulettes, mais après tu dégages. »
– « Aha, je t’ai bien eue, en fait je suis un génie déguisé en footballeur, j’exauce tous les voeux, vas-y demande ce que tu veux et tu l’auras. »
– « Ah tiens, si je m’attendais, bon ben je veux une moquette rouge, devenir championne du monde de pétanque, une paire de bégonias neufs et s’il te reste des oeufs au jambon j’en veux bien une tranche. »
– « ok »

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants, dont un chauve.

C´est pour qui, le toast?

Il y a des groupes, ils sont bien, mais de prime abord, on se dit que leurs paroles ne veulent rien dire. Au second abord, pareil. Mais en fait, si, leurs paroles elles veulent dire un truc, parce que c’est trop des poètes dans leurs têtes. Et en plus, ils sortent tous un album qui déchire tout cet automne, sans se soucier des porte-monnaies allégés par les langueurs monotones.

Tout ceci (je suis sur un clavier sans cédilles) pour dire qu’après intense reflexion, je pense avoir compris de quoi parlait « Le vent nous portera » de Noir Désir (dont l’album live en public déchire sa race)

Je n’ai pas peur de la route
Faudrait voir, faut qu’on y goûte

Ca parle de gens qui font testeurs pour des guides. Ils aiment leur métier, même quand il doivent faire des kilomètres, mais ca les gène pas parce que c’est des poètes dans leur tête.

Des méandres au creux des reins

Là, il s’agit sans doute d’une erreur de transcription: c’est des méandres au creux des Rhin, parce qu’ils sont quelque part entre le Haut et le Bas-Rhin, en Alsace, et la route est pleine de méandres.

Et tout ira bien

Mais bon, ca les gène pas, parce que y a des bons restos dans le coin.

Le vent l’emportera

Ca, bon, c’est une métaphore employée par les poètes dans leur tête pour dire ok, aujourd’hui on est en Alsace mais si ca se trouve, demain, on sera en Moselle, c’est ca l’aventure.

Ton message à la grande ourse

La grande ourse, c’est Hilde, la serveuse du bon petit resto, elle est un peu charpentée.

Et la trajectoire de la course
A l’instantané de velours

Là, il s’agit sans doute d’une erreur de transcription, en fait, c’est « l’instantané de velouté », parce que comme ils sont un peu pressés, ils prennent juste un velouté instantané.

Même s’il ne sert à rien

Mais ca sert à rien, ils ont quand même loupé le prochain train, alors ils vont rester un peu plus longtemps.

Le vent l’emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera

Alors bon, ils finissent quand même leur assiette et advienne que pourra, c’est des poètes dans leurs têtes.

La caresse et la mitraille
Cette plaie qui nous tiraille
Le palais des autres jours
D’hier et demain

La caresse et la mitraille, c’est encore une métaphore, ca veut dire que quand on travaille pour des guides, des fois, on doit être méchant comme une mitraille, mais des fois pas, et bon ca fait un peu mal, par exemple quand on critique « le Palais des Autres Jours », un chinois sympa, mais où bon, des fois c’est un peu mauvais, surtout leurs rouleaux qui datent du printemps dernier, mais comme le patron est cool, ca tiraille un peu de dire du mal. Hier et demain c’est pour faire un super jeu de mots avec Autres Jours.

Le vent les portera

Génétique en bandoulière
Des chromosomes dans l’atmosphère

Et une fois, les gens du guide, ils se sont rendus compte qu’un restaurant faisait de l’OGM, alors ils ont mis des preuves dans leur bandoulière (une sorte de petite bandoulie), mais ils les perdent dans l’atmosphère. C’est dommage.

Des taxis pour les galaxies
Et mon tapis volant lui

Le vent l’emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera

Après ils vont au restaurant « Les Galaxies » en taxi, et y en a un qui dit on pourrait y aller en tapis volant, pour faire une blague.

Ce parfum de nos années mortes

Au resto des galaxies, ils font une glace au malabar, ca rappelle la jeunesse, tout ca

Ceux qui peuvent frapper à ta porte
Infinité de destin
On en pose un, qu’est-ce qu’on en retient?

Mais bon, y a beaucoup de monde, et ils frappent tous à la porte.

Le vent l’emportera

Pendant que la marée monte
Et que chacun refait ses comptes

Après le dessert, de la glace aux fruits de mer, ils s’engueulent un peu pour l’addition.

J’emmène au creux de mon ombre
Des poussières de toi

Et y a un des guides, il est tombé amoureux de la cuisinière, alors comme il sait pas comment le lui dire, il lui demande un doggy bag.

Le vent les portera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera

Mais comme demain il sera en Moselle, il pourra pas lui compter les fleurettes.

ben quoi?

L’événement littérarien de la rentrée, révélé par le soupape à pistons de la blogosphère, c’est bien sûr « des Moules et des Frites », l’adaptation en roman du blog de Mo, « je prends des rateaux, c’est mytho » (JRSM)

Mo y raconte, avec humour et aussi des tas de mots, ses expériences sur les sites internets de rencontrage. Il y décrit ses soirées entières passées à déchiffrer des « é tu fé koi ds la vis lolll » et à faire semblant d’être captivé par cette conversation. Même au moment où la fille lui dit que ses passions dans la vie c’est « les sorti, lézami, é la muzik, 1 pe tou lé muzik mé kan mém pa le klasik lolllll ».

Puis il aborde le chapitre des rencontres, 12 en une année, dont 1 ont fini sous sa couette. Avec un tas de détails, histoire de se faire un peu de pub gratuite quand viendront les premiers procès, il y raconte ses soirées: la demoiselle maquillée comme un camion de pompiers volé, celle qui s’était décrite, avec un sens de l’euphémisme exacerbé, comme « un peu enveloppée », celle qui était championne de jiu-jitsu, celle qui était persuadée d’être la réincarnation d’une fourchette et aussi des autres mais je vous laisse un peu de suspense.

En vente dans toutes les bonnes boucheries.

la vie est beau

en exclusivité, le résumé de Harry Potter XII:
Harry Potter et la crise de la trentaine

Au début de l’épisode, Harry se retrouve célibataire. Sa dernière conquête est partie après avoir découvert qu’il n’avait aucun lien avec Daniel Potter. Ses amis Hermione et Ron viennent le réconforter, mais le trouvent très vite relou car il passe son temps à parler du passé. Même Hedwige s’est barrée et a refait sa vie dans une société de lingerie (où elle vend des chouettes hulottes (désolé))

Depuis qu’il a quitté Poudlard, Harry se contente de petits boulots: pas évident de convaincre un patron de t’engager quand tu essaies de lui faire croire que tu as étudié dans une école de magie et joué à un sport même pas retransmis sur eurosport. Là, bon, il a bien trouvé un poste comme comptable dans une société de fabrication de fers à repasser, mais ça lui plaît moyen.

Il décide de téléphoner à son vieux pote Hagrid et ils partent faire la tournée des bars. Au moment où Harry commence à transformer les clients en pingouins géants, la police intervient et l’arrête.

C’est en prison qu’il fait la rencontre de Bernard Tapie. Sur ses conseils, il se lance dans le monde de la finance et tente de racheter Alain Afflelou. Mais il se trompe et rachète Alain Delon.

à paraître prochainement:
Harry Potter contre les démons de minuit
Harry Potter et les devoirs de maths de son fils aîné Maurice
Harry Potter et l’infirmière du home des Lilas bleus

42

Pis tu disais à tes potes: moi en tout cas, jamais je n�aurai de téléphone portable.

Heum. Désolé, c’est Nonal qui m’a obligé.

Les instructions sont les suivantes :

1.aller dans vos archives ça ça va, c’est facile
2. retrouver la 23e note ou celle proche de ce chiffre alors la vraie 23e elle est sans doute disparute le jour (béni) où j’ai quitté u-blog, mais y a un post numéro 23
3. retrouver la 5e phrase
4. afficher le texte de la phrase ainsi que les instructions.
5. Demander à 5 personnes d’en faire autant. agnagnagnagnagnagnagna

Bon alors je demande à:
Nicolas Sarkozy, Frantico, Dominique Strauss-Kahn, Jean-Christophe Latournerie et Loïc Le Meur

Agna hé

Voici un chapitre du livre à moi que j’écris, vous pouvez me faire des commentaires pour que je les mets dans le livre à moi que j’écris, vous pouver le commandez sur Amazon, comme le fleuve, pour voir si j’ai mis vos commentaires dedans

Chapitre 32: Les blogs, le journalisme et le rutabaga

Alors par exemple, on dirait que les blogs ce serait mieux que le journalisme, parce que je vous donne un exemple, et ben une fois j’avais lu sur un journal que Elvis il était pas mort, et finalement c’est pas vrai.

Aussi, sur les blogs on peut faire des commentaires, alors que sur les journals on peut pas. Comme par exemple, si mon ami Maurice il écrit un article trop bien sur son blog, je peux lui dire bravo Maurice, trop bien. Il est sympa, Maurice, une fois il m’avait conseillé une super pizzeria. Par contre attention, les commentaires ça sert à dire que c’est trop bien, sinon il faut pas en faire, c’est malpoli, si on est pas d’accord. Par contre, dans les médias traditionnels, par exemple si tu regardes un match de foot sur ta télé tu peux dire Hors-jeu, mais des fois ta télé elle te répond pas.

Et aussi, une fois j’avais laissé un commentaire chez mon amie Lucie (37250 visiteurs, bravo) pour dire que sa recette de lapin aux pives de Provence, je l’avais pas testée encore, mais peut-être un jour, et essaie de dire ça à ton Femina il va te rire au nez.

Et sinon, dans les journals, où il y a des fois des fautes comme par exemple un article sur les blogs où ils disent même pas que ça sert à faire de l’entreprise, les trackbacks marchent même pas.

Et aussi, tu peux lire des choses que les journaux ils disent pas à cause qu’ils font la censure, comme par exemple mon amie la politicienne Raymonda (271 visites, bel effort, bravo, continuê, appuie sur la touche rouge), hier elle a repris deux fois des pâtes.

Et en plus des fois, quand même les journalistes ils écrivent pas très bien.

Toute ressemblance avec un personnage existant ou ayant existé serait fort truite

Gare à vous

à la demande générale de Robert Marchenoir:

En 1291 ou par là autour, les cantons d’Uri, Schwyz et Unterwald décident que y en a marre de ces Habsbourg et se déclarent indépendants. Vingt ans plus tard, comme quoi les Suisses sont pas les seuls à être lents, les Habsbourg débarquent pour dire que faudrait voir pour pas déconner, ou bien. Les confédérés ne l’entendent pas de cette oreille et leur balancent des cailloux sur la tête. Ca se passe à Morgarten.

Du coup, les Autrichiens se disent que bon, on va laisser les Suisses tranquilles, de toute manière c’est quand même nous qu’on a les meilleurs skieurs, et les Suisses se font une réputation solide dans le domaine du gagnage de guerre. Charles le Témérairee va en faire la cruelle expérience le jour où il viendra expliquer comme ça que la meilleure des fondues, c’est la bourguignonne. C’est lui qui finira par bouffer le caquelon jusqu’à la lie.

Du coup, on engage les Suisses comme mercenaires un peu partout, même à Rennes et au Vatican. En 1515, les Français et les Italiens se font un peu la gueule pour une histoire de tripes et, comme il était de rigueur à cette époque, se déclarent la guerre. Les Italiens laissent faire le sale boulot aux Suisses, qui se mangent la pâtée. Vexés de s’être fait battre par des Français qui n’alignaient même pas Zinedine Zidane, les Helvètes décident alors de rester neutres. Et comme ils sont tenaces, ça fait bientôt cinq siècles qu’ils font du boudin.

Malgré ça, et malgré le fait que les invasions, c’est passé de mode et que si ça revenait, le coup des cailloux ne marcherait plus du tout, même en les balançant depuis nos F18, la Suisse a gardé une armée. Par habitude, genre.

C’est une armée de milice, ce qui n’a rien à voir avec feu le groupe Milice Vanilice, mais qui veut dire que tous les hommes de sexe masculin sont obligés de faire l’armée (sauf ceux qui sont potes avec un médecin) et de laisser un fusil rouiller dans leurs armoires. Les femmes ont le droit si elles veulent, et le pire c’est qu’il y en a qu’ils veulent.

Actuellement, les hautes instances militaires sont en train de réfléchir à comment réformer l’armée, parce que bon, il faut bien s’occuper vu que personne ne veut jamais nous attaquer. Ils font donc des brainstorming (un brainstorming réunissant des hauts gradés, ça s’appelle opération tempête du désert). Donc plus personne ne sait combien de temps dure le sévice militaire, mais en gros, ça se passe en deux phases:

L’école de recrues, pendant laquelle on apprend que pour défendre sa patrie, il faut savoir ranger sa chambre correctement, boire de l’alcool et réfléchir le moins possible. Les plus stupides des recrues ont le droit de passer caporal, même que maintenant, pour troubler l’ennemi, ça s’appelle appointé-chef, mais le principe est le même.

Les cours de répète, pendant lesquels on répète le maniement du balai, de la canette de bière. Le principe est le suivant: les recrues apprennent à faire la guerre, au cas où le Pérou nous attaque, et les gens du cours de répète poutzent les casernes, histoire que si le Pérou gagne, il les trouve brillantes et clinquantes, on a une réputation à tenir, merde quoi.
Avant, ça durait trois semaines tous les deux ans. Maintenant, vu qu’il y a trop de soldats et qu’il faut écourter le temps de service, c’est trois semaines par an.

(Note de bas de post (pour germanophones): Lâche ton cv