Archive for September, 2005

Agna hé

Wednesday, September 28th, 2005

Voici un chapitre du livre à moi que j’écris, vous pouvez me faire des commentaires pour que je les mets dans le livre à moi que j’écris, vous pouver le commandez sur Amazon, comme le fleuve, pour voir si j’ai mis vos commentaires dedans

Chapitre 32: Les blogs, le journalisme et le rutabaga

Alors par exemple, on dirait que les blogs ce serait mieux que le journalisme, parce que je vous donne un exemple, et ben une fois j’avais lu sur un journal que Elvis il était pas mort, et finalement c’est pas vrai.

Aussi, sur les blogs on peut faire des commentaires, alors que sur les journals on peut pas. Comme par exemple, si mon ami Maurice il écrit un article trop bien sur son blog, je peux lui dire bravo Maurice, trop bien. Il est sympa, Maurice, une fois il m’avait conseillé une super pizzeria. Par contre attention, les commentaires ça sert à dire que c’est trop bien, sinon il faut pas en faire, c’est malpoli, si on est pas d’accord. Par contre, dans les médias traditionnels, par exemple si tu regardes un match de foot sur ta télé tu peux dire Hors-jeu, mais des fois ta télé elle te répond pas.

Et aussi, une fois j’avais laissé un commentaire chez mon amie Lucie (37250 visiteurs, bravo) pour dire que sa recette de lapin aux pives de Provence, je l’avais pas testée encore, mais peut-être un jour, et essaie de dire ça à ton Femina il va te rire au nez.

Et sinon, dans les journals, où il y a des fois des fautes comme par exemple un article sur les blogs où ils disent même pas que ça sert à faire de l’entreprise, les trackbacks marchent même pas.

Et aussi, tu peux lire des choses que les journaux ils disent pas à cause qu’ils font la censure, comme par exemple mon amie la politicienne Raymonda (271 visites, bel effort, bravo, continuê, appuie sur la touche rouge), hier elle a repris deux fois des pâtes.

Et en plus des fois, quand même les journalistes ils écrivent pas très bien.

Toute ressemblance avec un personnage existant ou ayant existé serait fort truite

Gare à vous

Sunday, September 25th, 2005

à la demande générale de Robert Marchenoir:

En 1291 ou par là autour, les cantons d’Uri, Schwyz et Unterwald décident que y en a marre de ces Habsbourg et se déclarent indépendants. Vingt ans plus tard, comme quoi les Suisses sont pas les seuls à être lents, les Habsbourg débarquent pour dire que faudrait voir pour pas déconner, ou bien. Les confédérés ne l’entendent pas de cette oreille et leur balancent des cailloux sur la tête. Ca se passe à Morgarten.

Du coup, les Autrichiens se disent que bon, on va laisser les Suisses tranquilles, de toute manière c’est quand même nous qu’on a les meilleurs skieurs, et les Suisses se font une réputation solide dans le domaine du gagnage de guerre. Charles le Témérairee va en faire la cruelle expérience le jour où il viendra expliquer comme ça que la meilleure des fondues, c’est la bourguignonne. C’est lui qui finira par bouffer le caquelon jusqu’à la lie.

Du coup, on engage les Suisses comme mercenaires un peu partout, même à Rennes et au Vatican. En 1515, les Français et les Italiens se font un peu la gueule pour une histoire de tripes et, comme il était de rigueur à cette époque, se déclarent la guerre. Les Italiens laissent faire le sale boulot aux Suisses, qui se mangent la pâtée. Vexés de s’être fait battre par des Français qui n’alignaient même pas Zinedine Zidane, les Helvètes décident alors de rester neutres. Et comme ils sont tenaces, ça fait bientôt cinq siècles qu’ils font du boudin.

Malgré ça, et malgré le fait que les invasions, c’est passé de mode et que si ça revenait, le coup des cailloux ne marcherait plus du tout, même en les balançant depuis nos F18, la Suisse a gardé une armée. Par habitude, genre.

C’est une armée de milice, ce qui n’a rien à voir avec feu le groupe Milice Vanilice, mais qui veut dire que tous les hommes de sexe masculin sont obligés de faire l’armée (sauf ceux qui sont potes avec un médecin) et de laisser un fusil rouiller dans leurs armoires. Les femmes ont le droit si elles veulent, et le pire c’est qu’il y en a qu’ils veulent.

Actuellement, les hautes instances militaires sont en train de réfléchir à comment réformer l’armée, parce que bon, il faut bien s’occuper vu que personne ne veut jamais nous attaquer. Ils font donc des brainstorming (un brainstorming réunissant des hauts gradés, ça s’appelle opération tempête du désert). Donc plus personne ne sait combien de temps dure le sévice militaire, mais en gros, ça se passe en deux phases:

L’école de recrues, pendant laquelle on apprend que pour défendre sa patrie, il faut savoir ranger sa chambre correctement, boire de l’alcool et réfléchir le moins possible. Les plus stupides des recrues ont le droit de passer caporal, même que maintenant, pour troubler l’ennemi, ça s’appelle appointé-chef, mais le principe est le même.

Les cours de répète, pendant lesquels on répète le maniement du balai, de la canette de bière. Le principe est le suivant: les recrues apprennent à faire la guerre, au cas où le Pérou nous attaque, et les gens du cours de répète poutzent les casernes, histoire que si le Pérou gagne, il les trouve brillantes et clinquantes, on a une réputation à tenir, merde quoi.
Avant, ça durait trois semaines tous les deux ans. Maintenant, vu qu’il y a trop de soldats et qu’il faut écourter le temps de service, c’est trois semaines par an.

(Note de bas de post (pour germanophones): Lâche ton cv

Vous en reprendrez bien une tranche

Sunday, September 25th, 2005

Notre jeune héros vient donc de se découvrir une destinée toute neuve :

– Je vais construire des armes !, répète-t-il à Loisir, à Tort et à Travers, ses trois meilleurs amis.
– Mais à quoi vont-elles nous servir ? Tu sais très bien que le Lichtenstein refuse obstinement de lacher ses chars sur nous tandis que Monaco n’a pas très envie de nous bombarder à grands coups de missiles sol-sol, lui répondent tous en coeur ces mêmes amis qui commencent à le trouver saoulant.

Reviens, pourtant complètement convaincu qu’il a raison, met au point quelques haches meurtrières mais l’Etat (ou la Confédération, je sais pas comment on dit) refuse de lui hacheter (hu hu ! Hacheter ! Trop fun !)(ahem)(reprenons) son stock.
Le jeune homme a le moral dans les talons, d’autant plus que sa petite amie (que nous appellerons Gretchen car c’est le seul nom un peu suisse que nous connaissions) lui bat carrément froid depuis qu’il est venu la demander en mariage juché sur un tank et une mitraillette sous le bras.

– Un jour je réussirai !, braille Reviens en forgeant énergiquement des épées à tour de bras. Ils ne veulent pas la guerre ils l’auront quand même, z’y vas, ajoute-t-il quand il est très en colère.

masse barbare

Modèle de masse barbare dont Reviens s’inspira beaucoup. “Oui mais la mienne elle existe aussi en vert” précise-t-il à qui veut l’entendre. Et même à qui ne veut pas.

Un beau jour alors qu’il pique-nique dans une prairie chatoyante et pleine de poneys, Reviens lance à Gretchen :
– Eh, balance le couteau, je reveux me couper une tranche fine de tartiflette !
– Han, c’est trop ballot, j’ai oublié le couteau dans mon tiroir à chaussettes, répond la jeune fille un brin déconfite.
– Oh, allonge une fourchette ça fera l’affaire, rétorque le jeune damoiseau.
– Ben tu va rire, je l’ai laissé sur ma table de nuit, murmure sa promise, toute honteuse.
– Et le tire-bouchon tu l’as, au moins ?, râle le garçon.
– Non pluuuuuuuuuuuuus ! Il est resté sous mon oreiller !, sanglote la pauvrette.
– Ce qu’il te faudrait c’est un truc avec plusieurs fonctions, tu vois ? Comme ça juste tu penserais à le prendre et après tu aurais tout sur toi et… bon sang mais c’est bien sûr !, éructe le jeune Suisse. Et il file à nouveau comme le vent à travers champ parce que c’est plus fort que lui, quand il a une bonne idée il faut qu’il détalle.

Bon, ensuite je la fais courte. Reviens invente donc le couteau multi-lames et, fou de joie, après avoir ajouté un épluche-pingouin, une enclume format poche et une mini-marmite dans le manche du couteau il incruste aussi un trampoline miniature et une broyeuse à salsepareille.
– Mais trois quart des fonctions de ton couteau sont totalement inutiles ! Qu’est-ce que c’est que ce gadget débile qui va peser super lourd dans les poches des gens et qu’ils finiront par perdre en sa baladant dans les bois ?, le critique vertement Gretchen.
– On a toujours besoin de petits pois chez soi !, hurle Reviens, à bout d’argument et perdant la tête.
– Oui mais l’écailleur à dragon que tu viens d’ajouter à ton dernier modèle me semble d’une utilité réduite, conclue Gretchen en secouant ses nattes.
(Toutes les Suisses ont des nattes)(c’est un ami photographe spécialisé dans la réalisation d’emballages de tablettes chocolatée qui me l’a dit)(même que c’est vrai).

couteau suisse

Couteau helvète plein de fonctions bluffantes z’et décoiffantes.

C’est à se moment-là que Reviens répudie Gretchen pour épouser Hilda, bien plus moche mais muette comme une carpe.
La suite appartient à l’histoire : il se vend à l’heure actuelle un couteau-suisse toutes les onze secondes, (et les tartiflettes lyophilisées j’en parle même pas)(alors qu’il y aurait tant à dire)(mais j’ai comme qui dirait la fugace impression que vous avez mieux à faire) et on peut dire ce qu’on veut des Américains avec leur Coca-Cola mais, au moins, personne ne s’est jamais entaillé un sourcil avec son dégorgeur à limace en buvant un verre de boisson gazeuse.

En fait les Suisses sont complètement impérialistes sur les bords. (Le premier qui ajoute “du lac Léman” se prend une tarte(iflette) entre les deux yeux).
Et ce sera le mot de la fin.

fin panneau

Do you speak comme moi ?

Friday, September 23rd, 2005

Il était une fois des gens qui étaient suisses et qui s’appelaient Foutlecamp et comme, à chaque fois qu’on les appelait, ils partaient en courant ce qui leur faisait perdre tous leurs amis, ils décidèrent de combattre le mauvais sort qui pesait sur leur famille en appelant leur fils Reviens.
A 17 ans Reviens était un bien beau jeune homme mais il ne savait pas trop quoi faire de sa vie. Il collectionnait certes les pattes de poulets morts mais ce n’était pas avec cela qu’il allait subvenir aux besoins de son foyer, il s’en rendait bien compte.

patte de poulet

Reproduction de patte de poulet mort extraite de la collection de Reviens.”Elle s’appelle reviens, comme moi, oui” a tenu à préciser le propriétaire.

– Je sais, je vais aller rendre visite à la loutre sagace !, se dit-il un beau jour (et d’ailleurs c’était un jeudi). Mon ami Maurice (1), depuis qu’il l’a rencontrée, est devenu beaucoup moins chiant, c’est sans doute un signe !

Guilleret en diable, Reviens partit à la recherche du jeune rongeur, qui, il n’en doutait pas, saurait lui apporter la réponse totale à son grave problème existenciel.
(Je ne suis pas sure que la loutre soit un rongeur. Je ne suis pas sûre qu’existenciel s’écrive comme cela. Et je ne suis plus du tout sûre de me souvenir du nom de l’auteur mais un jour un grand philosophe à dit “la seule chose dont je sois sûr c’est que je en suis sûr de rien”)(un peu de culture ça fait toujours du bien)(si si).

loutre douée

Loutre douée qu’on dérange dans son bain.

loutre opéra

Loutre cultivée applaudissant à l’Opéra.

loutre clés

Loutre intello qui cherche ses clés.

– Bonjour à toi, Loutre Futée, s’eclama Reviens en se jetant face contre terre.
– Oui, voilà, oui. Et sinon, tu veux un café, monsieur ?, répondit la loutre.
– Non je voudrais juste trouver le Sens de la Vie, répondit le jeune homme sur un ton lyrique et ardent.
– Mais vraiment pas de café ?, s’étonna la loutre, un peu déçue. Il vient de Hongrie et c’est trop super, le café hongrois.
– C’est que voyez-vous, madame, je ne sais pas quoi faire de ma vie et…
– Tu ne saurais pas où est mon foehn ? hurla à pleins poumons une voix en provenance de la salle de bain, tandis que le fracas d’une armoire à pharmacie qu’on latte à grands coups de sabots retentissait dans la maisonnette.
– Sérieux j’en sais rien ! Et puis je suis en consultation avec une tache grandiloquente là, répondit la loutre son paquet de café hongrois toujours dans la patte.
– Quand même pas une tache qui s’appelle Gonzague ?! (2), s’étrangla la voix depuis la salle d’eau alors que le petite bruit caractéristique d’une porte de placard qu’on dégonde du bout du sabot se faisait entendre.
– Non, celle-ci s’appelle Reviens ! Au fait, Monsieur, je ne voudrais pas te fiche à la porte mais mon émission préférée commence dans une minute, là.
– Hun, tu regarde “Combien ça coûte” ! La tehon !,
s’égosilla Reviens qui était très branché dans son vocabulaire mais un peu pas très poli quand même.
Alors que Jean-Pierre Cocu se tournait vers l’écran en montrant une culotte de zouave dont l’étiquette de prix était masquée la loutre demanda :
– Et toi, sais-tu ce que cela coûte, ô Suisse ?

Reviens eut alors comme qui dirait une illumination.
– Yeepee !, s’exclama-t-il. Et il partit en zigzagant de bonheur à travers la campagne romande.

– Qu’est-ce qu’il voulait, le tacheron ?, demanda le petite girafon en sortant de la salle de bain car oui, c’était bien lui, vous l’aviez reconnu.
– J’ai pas très bien compris. Oh tiens, c’est à peine cinquante-douze francs suisses une culotte de zouave. Et si on en achetait toute une vingtaine ?
– Hun ? Tu crois ? Bah, l’important c’est que j’ai rerouvé mon foehn. D’ailleurs mon natel se trouvait avec, étrange non ?
– Ce qui est étrange c’est que des Français te lisent encore, mais bon…
– Hu hu hu !,
répondit le girafon.
– hi hi hi !, ajouta la loutre.

Et nous les laisserons dans ce bel état d’hilarité pour nous concentrer sur les exploit de Reviens qui, maintenant, sait tout à fait quel sens donner à sa vie.

Mais quel est ce sens, justement ?
Et à quelle heure part le train pour Salzbourg ?
Tu aura toutes les réponses à tes questions, jeune lecteur chéri, sans doute bientôt mais c’est pas sûr.

(1) Si toi aussi tu t’appelle Maurice, ça n’a rien de personnel.
(2) Par contre si tu t’appelle Gonzague tu devrais commencer à te faire du soucis.

Les carottes sont cuites

Thursday, September 22nd, 2005

Flippy est parti faire la guerre et visiblement ça l’agace un max.
Il préfererait de loin aller courir, libre et fou, dans la prairie avec ses amis les bliblus chatoyants.
Aide-le à retrouver son chemin !

jeu définitif

(Je rappelle que le véritable bliblu chatoyant se trouve exclusivement chez Cali. Méfiez-vous des contrefaçons).

(Hiiiiii ! Cali, j’ai utilisé l’image des tes bliblus à des fins purement commerciales ! Si je jure de copier 1 000 fois “je ne dois pas exploiter la renommée des bliblus, c’est que c’est fragile, ces petites bêtes-là”, tu me pardonne, dis ?).

Pénurie de papier…

Tuesday, September 20th, 2005

Un jour j’ai écrit ce texte en hommage au grand Flippy. C’est là qu’il est tombé amoureux de moi. Je crois même que nous nous sommes touchés les tétons ensuite. Bien sûr je ne voudrais pas heurter les âmes sensibles qui verraient d’un mauvais oeil cette tentative de copitage ratée, hurleraient que je ne respecte pas le talent de notre hôte. Bon, faut que je vous dise. Je fais ce que je veux j’ai les clés HA AH AHA HA HAHAHAH… RRuumm.

En pleine Conférence de Yalta, le torchon brûle entre Roosevelt et Staline. L’histoire ignore cette anecdote que je tiens d’un forgeron tibétain et que je vous rapporte sous le sceau du secret. Roosevelt, agaçé par l’attitude de Staline et la fumée du cigare de Churchill, quitte la salle sur son fauteuil roulant, coléreux, et fonce vers les toilettes en hurlant que “Si c’est comme ça on annule la paix, c’est foutu !”. Il parvient jusqu’aux toilettes mais reste bloqué, malencontreusement, dans l’embrasure de la porte. Son fauteuil métallique de la marque Remington Steel ne supporte pas, en effet, l’architecture Géorgienne. Du coup, tous les diplomates et journalistes présents, s’agglutinent, heures après heures, tripotant leur vessie jusqu’à en mourir, privés d’un soulagement tout à fait légitime. Il n’est pas rare d’entendre, depuis lors : “Il n’y a plus de Paix : queue dans les toilettes !”

événement incroyablement historique, on a blogué en live d un véritable cours de répète de l armée suisse

Tuesday, September 20th, 2005

et donc, dans les casernes, y a désormais des bornes internet, (j ai plus qu une minute 54 de connexion) avec ecran tactile (et publicité) . Formidable, morale des troupes, tout ca.
Mais l’accès a certains sites est interdit, des fois que les troupes aient envie de se remoraliser en regardant des fesses, tout ca.
Peut-on m’expliquer pourquoi le blog de capu et libon choque la sensibilitö?

thanks for the fish

Sunday, September 18th, 2005

Il y a une règle naturelle immuable: tout corps humain plongé contre son gré avec une dizaine d’autres êtres humains selon une répartition semi-aléatoire pendant une durée de trois semaines se retrouve forcément confronté à un ou plusieurs blaireaux qui lui rendent les trois semaines encore plus pénibles qu’elles l’auraient été sinon.

Cependant, il existe diverses espèces de blaireaux, et il est important de bien savoir les distinguer.

La première espèce, sans doute la plus dangereuse, est celle que nous appellerons Maurice*. Il est persuadé de tout savoir sur tout. Du coup, quel que soit le truc dont t’es en train de discuter quand il débarque, il connaît, il a justement un pote spécialiste en la matière, ou alors c’est lui qui a inventé le truc, ou alors il en a été champion d’Europe (le jour où les archivistes étaient en grève). Il ramène toujours la couverture à lui mais il est sympa, il te donne des tas de bons conseils que tu ne lui avais pas demandé.

La deuxième espèce, nous l’appellerons Gonzague. Il a ramené des tas de magazines, d’habitude il en lit jamais mais là, bon, hein. Il les feuillette douze fois par jour, surtout pour les articles, mais ponctue tout de même les demoiselles en photo entre les articles de qualificatifs sonores. Si tu as le malheur de ne pas partager sa passion, il te gratifie de fines plaisanteries sur l’homosexualité. Quand il change de sujet, douze minutes par jour, c’est pour parler tuning.

L’espèce suivante, nous l’appellerons hep toi là bas**. Il est sympa. Très sympa. Il t’adopte en trois minutes. Il aime bien te faire partager ses passions pour la pêche, la pétanque, les capsules de bouteille et le sudoku. En général, il t’en cause pendant que t’es en train de lire. Il te considère comme son meilleur pote, du coup il te hèle bruyamment dès que tu passes à moins de douze kilomètres. Du coup, c’est vachement difficile de le croiser sans le voir. Mais bon, faut bien lui reconnaître un avantage, il est idéal pour faire fuire Maurice.

* si toi aussi, tu t’appelles Maurice, c’est rien de personnel, hein.
** si toi aussi tu t’appelles hep toi là bas, c’est rien de personnel, hein.

Tout ça pour dire que si je ne poste pas au cours des trois prochaines semaines, ne vous alarmez pas, j’y suis
Et du coup, les gens qui ont une clé peuvent derechef s’en servir

le théorème de la fourchette mauve

Friday, September 16th, 2005

Les coupes européennes de foot ont recommencé, avec leur lot de surprises (Banik-Herenveen 2-0) et de sponsors.

Le football a été inventé par les Anglais, qui avaient un peu pompé le calcio des Italiens, qui eux-même avaient un peu repompé les hommes des cavernes. Mais à l’époque ce jeu se jouait avec des cailloux et n’avait pas le même impact qu’aujourd’hui, la plupart des joueurs arrêtant leur carrière après leur premier amorti de la tête.

Le football se joue par paquets de 23, répartis en deux groupes de 11, appelés joueurs, et un groupe de 1, appelé de tas de noms d’oiseaux que la décence m’empêche de citer ici, par exemple “mais va t’acheter des putains de lunettes ou quoi, bordel, non mais qui c’est qui m’a foutu un imbécile pareil”, mais aussi des autres. Parfois, il sort un bout de carton et si les joueurs n’arrivent pas à dire de quel couleur il est, ils doivent sortir.

Les joueurs se placent tout autour d’un terrain en herbe garni de diverses lignes blanches. A l’aide de leurs pieds, ils font rouler une balle, à la manière de chatons espiègles, sauf qu’ils n’ont pas le droit de se jeter dans les jambes de leurs adversaires en miaulant histoire d’avoir du rab de croquettes. Ils ont le droit de se servir de leur tête. Pour faire avancer le ballon, donc, pas pour faire du sudoku. Deux des quatre côtés du terrain sont ornés de cadres avec un filet dedans, appelés buts. Le but du jeu est de mettre des ballons dans les buts. Dans chaque but se place un gardien qui a le droit de prendre la balle avec les mains et d’embrasser des hamburgers. Un match dure 90 minutes plus les arrêts de jeu, pendant lesquels on continue à jouer, mais arrêté.

Au bord du terrain se placent un entraîneur par équipe (sauf pour l’arbitre). Sa tâche est d’aider ses joueurs en leur gueulant dessus. Souvent, il se laisse emporter par sa fougue et aide aussi l’arbitre, les joueurs adverses, dieu, la maman de l’arbitre. L’entraîneur est entouré de remplaçants, dont le rôle est de courir le long du terrain en survêtement pour faire diversion.

Plus loin au bord du terrain se placent les spectateurs, dont le rôle est de se plaindre de l’arbitrage, de l’adversaire qui triche et de la qualité du jeu, c’était mieux l’année passée, et les supporters, dont le rôle est de boire des bières.

Beaucoup plus loin autour du terrain se placent les téléspectateurs dont le rôle est de critiquer le commentateur de la télé en buvant de la bière, pendant que leur épouse drague des handballeurs sur msn.

Les équipes de football les plus célèbres sont le Brésil, Liverpool, le FC Thierrens III et Zinedine Zidane

Il existe des variantes, comme le beach-soccer, qui se joue sur le sable, le football américain, qui se joue avec des américains, et le baby-foot, qui se joue avec des gens en bois.

et si c’était un peu vrai, quand même?

Thursday, September 15th, 2005

Les blogueurs sont des gens étranges. Ils commencent par passer du temps à expliquer pourquoi les médiis traditionnels c’est tout pourri alors que sur les blogs, tu peux lâcher tes comms et paf, dès qu’on leur propose un bouquin, une émission de télé ou même de radio, ils frétillent comme de jeunes poneys dans la prairie grasseillante alors que bon, qui écoute encore la radio de nos jours ?

Alors bon.

C’est l’histoire d’un mec, sympa mais un peu nunuche, quand même, ses parents ils meurent dans un accident de voiture. Il est élevé par son oncle et sa tante qui sont des cons, surtout son oncle, et grandit avec son cousin qui est pas très cool non plus. Le héros est de plus affligé d’un physique ingrat (il porte des genres de lunettes ridicules) et, très vite, il développe des complexes terribles, surtout par rapport à tout ce qui concerne la nourriture japonaise, parce que son père avait été au Japon une fois.

Le type grandit et commence à développer des comportements étranges, par exemple quand il va prendre le train, il essaie régulièrement de passer entre la voie 7 et la voie 8, et se fait le mur.

Complètement déconnecté de la réalité, le jeune homme se met alors en tête d’aller balancer un anneau, qui est dans la famille depuis au moins plusieurs années, dans le feu, mais un feu très loin, accompagné par son fidèle ami Alexandre-Benoît.

Ils se perdent un peu dans le brouillard et tout, jusqu’au moment où ils découvrent que en fait, si on divise le nombre de cheveux de la Joconde par pi au carré, on résoud la solution à tous les problèmes du monde. (mais finalement, ils décident de s’acheter une carte)

Le type décide ensuite de se lancer dans l’élevage de fourmis, et c’est au magasins de fourmis qu’il rencontre Iseult, une sculpturale blonde, capitaine des majorettes de sa ville, dont il s’éprend au premier regard, mais leur amour est impossible car elle est déjà mariée à un riche milliardaire. Mais l’amour c’est plus fort que tout alors ils décident de s’enfuir ensemble dans la forêt où ils sont enlevés par sept personnes de petite taille.