Les carottes sont cuites

Flippy est parti faire la guerre et visiblement ça l’agace un max.
Il préfererait de loin aller courir, libre et fou, dans la prairie avec ses amis les bliblus chatoyants.
Aide-le à retrouver son chemin !

jeu définitif

(Je rappelle que le véritable bliblu chatoyant se trouve exclusivement chez Cali. Méfiez-vous des contrefaçons).

(Hiiiiii ! Cali, j’ai utilisé l’image des tes bliblus à des fins purement commerciales ! Si je jure de copier 1 000 fois « je ne dois pas exploiter la renommée des bliblus, c’est que c’est fragile, ces petites bêtes-là », tu me pardonne, dis ?).

Pénurie de papier…

Un jour j’ai écrit ce texte en hommage au grand Flippy. C’est là qu’il est tombé amoureux de moi. Je crois même que nous nous sommes touchés les tétons ensuite. Bien sûr je ne voudrais pas heurter les âmes sensibles qui verraient d’un mauvais oeil cette tentative de copitage ratée, hurleraient que je ne respecte pas le talent de notre hôte. Bon, faut que je vous dise. Je fais ce que je veux j’ai les clés HA AH AHA HA HAHAHAH… RRuumm.

En pleine Conférence de Yalta, le torchon brûle entre Roosevelt et Staline. L’histoire ignore cette anecdote que je tiens d’un forgeron tibétain et que je vous rapporte sous le sceau du secret. Roosevelt, agaçé par l’attitude de Staline et la fumée du cigare de Churchill, quitte la salle sur son fauteuil roulant, coléreux, et fonce vers les toilettes en hurlant que « Si c’est comme ça on annule la paix, c’est foutu ! ». Il parvient jusqu’aux toilettes mais reste bloqué, malencontreusement, dans l’embrasure de la porte. Son fauteuil métallique de la marque Remington Steel ne supporte pas, en effet, l’architecture Géorgienne. Du coup, tous les diplomates et journalistes présents, s’agglutinent, heures après heures, tripotant leur vessie jusqu’à en mourir, privés d’un soulagement tout à fait légitime. Il n’est pas rare d’entendre, depuis lors : « Il n’y a plus de Paix : queue dans les toilettes ! »

événement incroyablement historique, on a blogué en live d un véritable cours de répète de l armée suisse

et donc, dans les casernes, y a désormais des bornes internet, (j ai plus qu une minute 54 de connexion) avec ecran tactile (et publicité) . Formidable, morale des troupes, tout ca.
Mais l’accès a certains sites est interdit, des fois que les troupes aient envie de se remoraliser en regardant des fesses, tout ca.
Peut-on m’expliquer pourquoi le blog de capu et libon choque la sensibilitö?

thanks for the fish

Il y a une règle naturelle immuable: tout corps humain plongé contre son gré avec une dizaine d’autres êtres humains selon une répartition semi-aléatoire pendant une durée de trois semaines se retrouve forcément confronté à un ou plusieurs blaireaux qui lui rendent les trois semaines encore plus pénibles qu’elles l’auraient été sinon.

Cependant, il existe diverses espèces de blaireaux, et il est important de bien savoir les distinguer.

La première espèce, sans doute la plus dangereuse, est celle que nous appellerons Maurice*. Il est persuadé de tout savoir sur tout. Du coup, quel que soit le truc dont t’es en train de discuter quand il débarque, il connaît, il a justement un pote spécialiste en la matière, ou alors c’est lui qui a inventé le truc, ou alors il en a été champion d’Europe (le jour où les archivistes étaient en grève). Il ramène toujours la couverture à lui mais il est sympa, il te donne des tas de bons conseils que tu ne lui avais pas demandé.

La deuxième espèce, nous l’appellerons Gonzague. Il a ramené des tas de magazines, d’habitude il en lit jamais mais là, bon, hein. Il les feuillette douze fois par jour, surtout pour les articles, mais ponctue tout de même les demoiselles en photo entre les articles de qualificatifs sonores. Si tu as le malheur de ne pas partager sa passion, il te gratifie de fines plaisanteries sur l’homosexualité. Quand il change de sujet, douze minutes par jour, c’est pour parler tuning.

L’espèce suivante, nous l’appellerons hep toi là bas**. Il est sympa. Très sympa. Il t’adopte en trois minutes. Il aime bien te faire partager ses passions pour la pêche, la pétanque, les capsules de bouteille et le sudoku. En général, il t’en cause pendant que t’es en train de lire. Il te considère comme son meilleur pote, du coup il te hèle bruyamment dès que tu passes à moins de douze kilomètres. Du coup, c’est vachement difficile de le croiser sans le voir. Mais bon, faut bien lui reconnaître un avantage, il est idéal pour faire fuire Maurice.

* si toi aussi, tu t’appelles Maurice, c’est rien de personnel, hein.
** si toi aussi tu t’appelles hep toi là bas, c’est rien de personnel, hein.

Tout ça pour dire que si je ne poste pas au cours des trois prochaines semaines, ne vous alarmez pas, j’y suis
Et du coup, les gens qui ont une clé peuvent derechef s’en servir

le théorème de la fourchette mauve

Les coupes européennes de foot ont recommencé, avec leur lot de surprises (Banik-Herenveen 2-0) et de sponsors.

Le football a été inventé par les Anglais, qui avaient un peu pompé le calcio des Italiens, qui eux-même avaient un peu repompé les hommes des cavernes. Mais à l’époque ce jeu se jouait avec des cailloux et n’avait pas le même impact qu’aujourd’hui, la plupart des joueurs arrêtant leur carrière après leur premier amorti de la tête.

Le football se joue par paquets de 23, répartis en deux groupes de 11, appelés joueurs, et un groupe de 1, appelé de tas de noms d’oiseaux que la décence m’empêche de citer ici, par exemple « mais va t’acheter des putains de lunettes ou quoi, bordel, non mais qui c’est qui m’a foutu un imbécile pareil », mais aussi des autres. Parfois, il sort un bout de carton et si les joueurs n’arrivent pas à dire de quel couleur il est, ils doivent sortir.

Les joueurs se placent tout autour d’un terrain en herbe garni de diverses lignes blanches. A l’aide de leurs pieds, ils font rouler une balle, à la manière de chatons espiègles, sauf qu’ils n’ont pas le droit de se jeter dans les jambes de leurs adversaires en miaulant histoire d’avoir du rab de croquettes. Ils ont le droit de se servir de leur tête. Pour faire avancer le ballon, donc, pas pour faire du sudoku. Deux des quatre côtés du terrain sont ornés de cadres avec un filet dedans, appelés buts. Le but du jeu est de mettre des ballons dans les buts. Dans chaque but se place un gardien qui a le droit de prendre la balle avec les mains et d’embrasser des hamburgers. Un match dure 90 minutes plus les arrêts de jeu, pendant lesquels on continue à jouer, mais arrêté.

Au bord du terrain se placent un entraîneur par équipe (sauf pour l’arbitre). Sa tâche est d’aider ses joueurs en leur gueulant dessus. Souvent, il se laisse emporter par sa fougue et aide aussi l’arbitre, les joueurs adverses, dieu, la maman de l’arbitre. L’entraîneur est entouré de remplaçants, dont le rôle est de courir le long du terrain en survêtement pour faire diversion.

Plus loin au bord du terrain se placent les spectateurs, dont le rôle est de se plaindre de l’arbitrage, de l’adversaire qui triche et de la qualité du jeu, c’était mieux l’année passée, et les supporters, dont le rôle est de boire des bières.

Beaucoup plus loin autour du terrain se placent les téléspectateurs dont le rôle est de critiquer le commentateur de la télé en buvant de la bière, pendant que leur épouse drague des handballeurs sur msn.

Les équipes de football les plus célèbres sont le Brésil, Liverpool, le FC Thierrens III et Zinedine Zidane

Il existe des variantes, comme le beach-soccer, qui se joue sur le sable, le football américain, qui se joue avec des américains, et le baby-foot, qui se joue avec des gens en bois.

et si c’était un peu vrai, quand même?

Les blogueurs sont des gens étranges. Ils commencent par passer du temps à expliquer pourquoi les médiis traditionnels c’est tout pourri alors que sur les blogs, tu peux lâcher tes comms et paf, dès qu’on leur propose un bouquin, une émission de télé ou même de radio, ils frétillent comme de jeunes poneys dans la prairie grasseillante alors que bon, qui écoute encore la radio de nos jours ?

Alors bon.

C’est l’histoire d’un mec, sympa mais un peu nunuche, quand même, ses parents ils meurent dans un accident de voiture. Il est élevé par son oncle et sa tante qui sont des cons, surtout son oncle, et grandit avec son cousin qui est pas très cool non plus. Le héros est de plus affligé d’un physique ingrat (il porte des genres de lunettes ridicules) et, très vite, il développe des complexes terribles, surtout par rapport à tout ce qui concerne la nourriture japonaise, parce que son père avait été au Japon une fois.

Le type grandit et commence à développer des comportements étranges, par exemple quand il va prendre le train, il essaie régulièrement de passer entre la voie 7 et la voie 8, et se fait le mur.

Complètement déconnecté de la réalité, le jeune homme se met alors en tête d’aller balancer un anneau, qui est dans la famille depuis au moins plusieurs années, dans le feu, mais un feu très loin, accompagné par son fidèle ami Alexandre-Benoît.

Ils se perdent un peu dans le brouillard et tout, jusqu’au moment où ils découvrent que en fait, si on divise le nombre de cheveux de la Joconde par pi au carré, on résoud la solution à tous les problèmes du monde. (mais finalement, ils décident de s’acheter une carte)

Le type décide ensuite de se lancer dans l’élevage de fourmis, et c’est au magasins de fourmis qu’il rencontre Iseult, une sculpturale blonde, capitaine des majorettes de sa ville, dont il s’éprend au premier regard, mais leur amour est impossible car elle est déjà mariée à un riche milliardaire. Mais l’amour c’est plus fort que tout alors ils décident de s’enfuir ensemble dans la forêt où ils sont enlevés par sept personnes de petite taille.

sa vie son oeuvre (bis)

Pologne.
Pays d’Europe de l’Est, entre l’Allemagne et des autres pays, notamment la Biélorussie
Langue: le polonais
Monnaie: le zloty
Capitale: cf. Sophie

Economie: cornichons, vodka, plomberie

La devise nationale est: « de l’épaule au nez, il n’y a qu’un pas », ce qui, traduit, se dit « Cszwky na grucz kruszky grzt nahagluk ba porosz g », un jeu de mots plutôt drôle en polonais (grucz pouvant vouloir dire entonoir, sempiternel ou attention, derrière toi, un ours de trois mètres de haut)

Histoire: La légende veut que la Pologne ait été fondée par un dénommé Lech. A force, ses habitants finirent par avoir la langue pâteuse et la gorge sèche. Ils inventèrent donc la vodka, un alcool très fort, distillé à partir de grains, de patate ou de ce qu’on trouve.
Coincée entre l’Allemagne et la Russie, la Pologne a passé son temps à se faire envahir par les uns, qui cherchaient un débouché sur le marché du cornichon, et les autres, qui cherchaient à déboucher des bouteilles de vodka.


Un vaillant guerrier polonais tente de repousser des envahisseurs, mais il a oublié de regarder derrière lui, ce con

Mais au Moyen-Âge, le marché de la vodka s’effondre. A force de petites améliorations, l’alcool devient trop corrosif et s’attaque aux tonneaux. Le roi Boleslaw XIVL (les Polonais, n’ayant jamais été envahis par les Romains, maîtrisent très mal les chiffres du même nom (romains, donc) (aucun lien avec Romain de la Starac, les Polonais ont déjà assez souffert comme ça avec Michal)) a une idée géniale: après trois premières années d’enseignement consacrées à l’écriture correcte de leur nom (c’est ça, moquez vous, j’aimerais vous y voir, vous, si vous vous appeliez Andrzej Szymkowiak, Wojcieh Kowaleski, Arkadiusz Baszczynszky (né à Szeczin) ou même Frédéric Chopin), ils sont initiés à la plomberie.


le tout premier robinet à vodka

Les Polonais fabriquent dès lors des tonneaux plombés et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. La société polonaise est divisée en trois classes: la noblesse, qui distille la vodka, la classe moyenne, qui fait de la plomberie, et le tiers-état, qui cultive des cornichons.


Des cultivateurs de vodka après une soirée bien arrosée

Les Polonais continuent de se faire envahir par les Allemands et les Russes, à tour de rôle et parfois même en même temps, mais ils s’en foutent, ils ont des lavabos et de la vodka.
Après la deuxième guerre mondiale, la Pologne devient communiste: les Russes expliquent comment rationnaliser l’économie en fabriquant de la vodka, de la plomberie et des cornichons. Mais, un jour, le secrétaire de le parti communiste décide, pour faire plaisir à son pote Perez Troïka, de se retirer de la politique et de se lancer lui-même dans la vodka. Il a alors recours a un habile truc marketing: se faire succéder par un alcoolique.

Dès lors, la vodka russe supplante la polonaise. Très vite, le pays se retrouve avec 90% de plombiers. Dans certains appartements rudimentaires du centre de Lvov, on se retrouve plus de dix-sept lavabos.

La tragique histoire du pays est bien résumée par l’hymne national, une polka composée par un plombier dénommé Wyncenz Lagaszfsz et intitulée « Swzcz » (oh, qu’il est beau le lavabo).

Sa vie, son oeuvre

Petit crustacé des mers aqueuses, la langouste appartient à la famille des fruits de mer. Il s’agit pourtant bel et bien d’un animal.

Un scientifique a récemment tenté de prouver que la langouste et l’okapi avaient un ancêtre commun. Cette théorie est fort peu connue: c’est probablement le signe que la communauté scientifique ne veut pas que ces travaux soient connus, car elle a quelque chose à cacher.

La langouste est plutôt pacifique, du moins tant qu’on ne l’emmerde pas. Sous sa carapace se cache un petit coeur sensible et bivalve. Ses impressionantes pinces sont purement décoratives et lui sont surtout utiles lors de la saison des amours. La lutte pour obtenir les faveurs des femelles est âpre: les mâles réalisent de petits motifs en macramé, qu’ils offrent à l’élue de leur coeur. Celle-ci se dit, en substance, que si le mâle s’est donné tant de mal, c’est forcément qu’il a des sentiments et ne s’intéresse pas uniquement au sexe.

C’est bien sûr un raisonnement totalement naïf, mais les langoustes femelles, ou langoustines, se font prendre à chaque fois. Cependant, le mâle doit encore réussir à enlever la carapace de sa belle, ce qui est loin d’être chose aisée.

Pour plus de renseignements quant à la reproduction de la langouste, voir ici.

On confond souvent la langouste avec la mangouste. Pour les différencier, le moyen le plus simple est de se déguiser en python. Si l’animal vous attaque, c’est une mangouste. L’autre moyen, c’est de le manger. En effet, la chair de la langouste est savoureuse. La recette la plus connue est la langouste à l’américaine: glissez votre langouste entre deux tranches de pain mou et mangez avec des tas de ketchup.

Pour d’autres recettes de cuisine à base de langouste, voir ici.

Et maintenant, pour ceux qui ne l’ont encore pas vue, une page de publicité