L’homme invisible, c’est pas le dernier pour la déconne.
L’homme invisible, c’est pas le dernier pour la déconne.
Si quelqu’un connaît le frangin de Zinedine Zidane, il faut qu’ilarrête ses conneries, maintenant
L’événement littérarien de la rentrée, révélé par le soupape à pistons de la blogosphère, c’est bien sûr « des Moules et des Frites », l’adaptation en roman du blog de Mo, « je prends des rateaux, c’est mytho » (JRSM)
Mo y raconte, avec humour et aussi des tas de mots, ses expériences sur les sites internets de rencontrage. Il y décrit ses soirées entières passées à déchiffrer des « é tu fé koi ds la vis lolll » et à faire semblant d’être captivé par cette conversation. Même au moment où la fille lui dit que ses passions dans la vie c’est « les sorti, lézami, é la muzik, 1 pe tou lé muzik mé kan mém pa le klasik lolllll ».
Puis il aborde le chapitre des rencontres, 12 en une année, dont 1 ont fini sous sa couette. Avec un tas de détails, histoire de se faire un peu de pub gratuite quand viendront les premiers procès, il y raconte ses soirées: la demoiselle maquillée comme un camion de pompiers volé, celle qui s’était décrite, avec un sens de l’euphémisme exacerbé, comme « un peu enveloppée », celle qui était championne de jiu-jitsu, celle qui était persuadée d’être la réincarnation d’une fourchette et aussi des autres mais je vous laisse un peu de suspense.
En vente dans toutes les bonnes boucheries.
en exclusivité, le résumé de Harry Potter XII:
Harry Potter et la crise de la trentaine
Au début de l’épisode, Harry se retrouve célibataire. Sa dernière conquête est partie après avoir découvert qu’il n’avait aucun lien avec Daniel Potter. Ses amis Hermione et Ron viennent le réconforter, mais le trouvent très vite relou car il passe son temps à parler du passé. Même Hedwige s’est barrée et a refait sa vie dans une société de lingerie (où elle vend des chouettes hulottes (désolé))
Depuis qu’il a quitté Poudlard, Harry se contente de petits boulots: pas évident de convaincre un patron de t’engager quand tu essaies de lui faire croire que tu as étudié dans une école de magie et joué à un sport même pas retransmis sur eurosport. Là, bon, il a bien trouvé un poste comme comptable dans une société de fabrication de fers à repasser, mais ça lui plaît moyen.
Il décide de téléphoner à son vieux pote Hagrid et ils partent faire la tournée des bars. Au moment où Harry commence à transformer les clients en pingouins géants, la police intervient et l’arrête.
C’est en prison qu’il fait la rencontre de Bernard Tapie. Sur ses conseils, il se lance dans le monde de la finance et tente de racheter Alain Afflelou. Mais il se trompe et rachète Alain Delon.
à paraître prochainement:
Harry Potter contre les démons de minuit
Harry Potter et les devoirs de maths de son fils aîné Maurice
Harry Potter et l’infirmière du home des Lilas bleus
Pis tu disais à tes potes: moi en tout cas, jamais je n�aurai de téléphone portable.
Heum. Désolé, c’est Nonal qui m’a obligé.
Les instructions sont les suivantes :
1.aller dans vos archives ça ça va, c’est facile
2. retrouver la 23e note ou celle proche de ce chiffre alors la vraie 23e elle est sans doute disparute le jour (béni) où j’ai quitté u-blog, mais y a un post numéro 23
3. retrouver la 5e phrase
4. afficher le texte de la phrase ainsi que les instructions.
5. Demander à 5 personnes d’en faire autant. agnagnagnagnagnagnagna
Bon alors je demande à:
Nicolas Sarkozy, Frantico, Dominique Strauss-Kahn, Jean-Christophe Latournerie et Loïc Le Meur
Voici un chapitre du livre à moi que j’écris, vous pouvez me faire des commentaires pour que je les mets dans le livre à moi que j’écris, vous pouver le commandez sur Amazon, comme le fleuve, pour voir si j’ai mis vos commentaires dedans
Chapitre 32: Les blogs, le journalisme et le rutabaga
Alors par exemple, on dirait que les blogs ce serait mieux que le journalisme, parce que je vous donne un exemple, et ben une fois j’avais lu sur un journal que Elvis il était pas mort, et finalement c’est pas vrai.
Aussi, sur les blogs on peut faire des commentaires, alors que sur les journals on peut pas. Comme par exemple, si mon ami Maurice il écrit un article trop bien sur son blog, je peux lui dire bravo Maurice, trop bien. Il est sympa, Maurice, une fois il m’avait conseillé une super pizzeria. Par contre attention, les commentaires ça sert à dire que c’est trop bien, sinon il faut pas en faire, c’est malpoli, si on est pas d’accord. Par contre, dans les médias traditionnels, par exemple si tu regardes un match de foot sur ta télé tu peux dire Hors-jeu, mais des fois ta télé elle te répond pas.
Et aussi, une fois j’avais laissé un commentaire chez mon amie Lucie (37250 visiteurs, bravo) pour dire que sa recette de lapin aux pives de Provence, je l’avais pas testée encore, mais peut-être un jour, et essaie de dire ça à ton Femina il va te rire au nez.
Et sinon, dans les journals, où il y a des fois des fautes comme par exemple un article sur les blogs où ils disent même pas que ça sert à faire de l’entreprise, les trackbacks marchent même pas.
Et aussi, tu peux lire des choses que les journaux ils disent pas à cause qu’ils font la censure, comme par exemple mon amie la politicienne Raymonda (271 visites, bel effort, bravo, continuê, appuie sur la touche rouge), hier elle a repris deux fois des pâtes.
Et en plus des fois, quand même les journalistes ils écrivent pas très bien.
Toute ressemblance avec un personnage existant ou ayant existé serait fort truite
à la demande générale de Robert Marchenoir:
En 1291 ou par là autour, les cantons d’Uri, Schwyz et Unterwald décident que y en a marre de ces Habsbourg et se déclarent indépendants. Vingt ans plus tard, comme quoi les Suisses sont pas les seuls à être lents, les Habsbourg débarquent pour dire que faudrait voir pour pas déconner, ou bien. Les confédérés ne l’entendent pas de cette oreille et leur balancent des cailloux sur la tête. Ca se passe à Morgarten.
Du coup, les Autrichiens se disent que bon, on va laisser les Suisses tranquilles, de toute manière c’est quand même nous qu’on a les meilleurs skieurs, et les Suisses se font une réputation solide dans le domaine du gagnage de guerre. Charles le Témérairee va en faire la cruelle expérience le jour où il viendra expliquer comme ça que la meilleure des fondues, c’est la bourguignonne. C’est lui qui finira par bouffer le caquelon jusqu’à la lie.
Du coup, on engage les Suisses comme mercenaires un peu partout, même à Rennes et au Vatican. En 1515, les Français et les Italiens se font un peu la gueule pour une histoire de tripes et, comme il était de rigueur à cette époque, se déclarent la guerre. Les Italiens laissent faire le sale boulot aux Suisses, qui se mangent la pâtée. Vexés de s’être fait battre par des Français qui n’alignaient même pas Zinedine Zidane, les Helvètes décident alors de rester neutres. Et comme ils sont tenaces, ça fait bientôt cinq siècles qu’ils font du boudin.
Malgré ça, et malgré le fait que les invasions, c’est passé de mode et que si ça revenait, le coup des cailloux ne marcherait plus du tout, même en les balançant depuis nos F18, la Suisse a gardé une armée. Par habitude, genre.
C’est une armée de milice, ce qui n’a rien à voir avec feu le groupe Milice Vanilice, mais qui veut dire que tous les hommes de sexe masculin sont obligés de faire l’armée (sauf ceux qui sont potes avec un médecin) et de laisser un fusil rouiller dans leurs armoires. Les femmes ont le droit si elles veulent, et le pire c’est qu’il y en a qu’ils veulent.
Actuellement, les hautes instances militaires sont en train de réfléchir à comment réformer l’armée, parce que bon, il faut bien s’occuper vu que personne ne veut jamais nous attaquer. Ils font donc des brainstorming (un brainstorming réunissant des hauts gradés, ça s’appelle opération tempête du désert). Donc plus personne ne sait combien de temps dure le sévice militaire, mais en gros, ça se passe en deux phases:
L’école de recrues, pendant laquelle on apprend que pour défendre sa patrie, il faut savoir ranger sa chambre correctement, boire de l’alcool et réfléchir le moins possible. Les plus stupides des recrues ont le droit de passer caporal, même que maintenant, pour troubler l’ennemi, ça s’appelle appointé-chef, mais le principe est le même.
Les cours de répète, pendant lesquels on répète le maniement du balai, de la canette de bière. Le principe est le suivant: les recrues apprennent à faire la guerre, au cas où le Pérou nous attaque, et les gens du cours de répète poutzent les casernes, histoire que si le Pérou gagne, il les trouve brillantes et clinquantes, on a une réputation à tenir, merde quoi.
Avant, ça durait trois semaines tous les deux ans. Maintenant, vu qu’il y a trop de soldats et qu’il faut écourter le temps de service, c’est trois semaines par an.
(Note de bas de post (pour germanophones): Lâche ton cv
Notre jeune héros vient donc de se découvrir une destinée toute neuve :
– Je vais construire des armes !, répète-t-il à Loisir, à Tort et à Travers, ses trois meilleurs amis.
– Mais à quoi vont-elles nous servir ? Tu sais très bien que le Lichtenstein refuse obstinement de lacher ses chars sur nous tandis que Monaco n’a pas très envie de nous bombarder à grands coups de missiles sol-sol, lui répondent tous en coeur ces mêmes amis qui commencent à le trouver saoulant.
Reviens, pourtant complètement convaincu qu’il a raison, met au point quelques haches meurtrières mais l’Etat (ou la Confédération, je sais pas comment on dit) refuse de lui hacheter (hu hu ! Hacheter ! Trop fun !)(ahem)(reprenons) son stock.
Le jeune homme a le moral dans les talons, d’autant plus que sa petite amie (que nous appellerons Gretchen car c’est le seul nom un peu suisse que nous connaissions) lui bat carrément froid depuis qu’il est venu la demander en mariage juché sur un tank et une mitraillette sous le bras.
– Un jour je réussirai !, braille Reviens en forgeant énergiquement des épées à tour de bras. Ils ne veulent pas la guerre ils l’auront quand même, z’y vas, ajoute-t-il quand il est très en colère.
Modèle de masse barbare dont Reviens s’inspira beaucoup. « Oui mais la mienne elle existe aussi en vert » précise-t-il à qui veut l’entendre. Et même à qui ne veut pas.
Un beau jour alors qu’il pique-nique dans une prairie chatoyante et pleine de poneys, Reviens lance à Gretchen :
– Eh, balance le couteau, je reveux me couper une tranche fine de tartiflette !
– Han, c’est trop ballot, j’ai oublié le couteau dans mon tiroir à chaussettes, répond la jeune fille un brin déconfite.
– Oh, allonge une fourchette ça fera l’affaire, rétorque le jeune damoiseau.
– Ben tu va rire, je l’ai laissé sur ma table de nuit, murmure sa promise, toute honteuse.
– Et le tire-bouchon tu l’as, au moins ?, râle le garçon.
– Non pluuuuuuuuuuuuus ! Il est resté sous mon oreiller !, sanglote la pauvrette.
– Ce qu’il te faudrait c’est un truc avec plusieurs fonctions, tu vois ? Comme ça juste tu penserais à le prendre et après tu aurais tout sur toi et… bon sang mais c’est bien sûr !, éructe le jeune Suisse. Et il file à nouveau comme le vent à travers champ parce que c’est plus fort que lui, quand il a une bonne idée il faut qu’il détalle.
Bon, ensuite je la fais courte. Reviens invente donc le couteau multi-lames et, fou de joie, après avoir ajouté un épluche-pingouin, une enclume format poche et une mini-marmite dans le manche du couteau il incruste aussi un trampoline miniature et une broyeuse à salsepareille.
– Mais trois quart des fonctions de ton couteau sont totalement inutiles ! Qu’est-ce que c’est que ce gadget débile qui va peser super lourd dans les poches des gens et qu’ils finiront par perdre en sa baladant dans les bois ?, le critique vertement Gretchen.
– On a toujours besoin de petits pois chez soi !, hurle Reviens, à bout d’argument et perdant la tête.
– Oui mais l’écailleur à dragon que tu viens d’ajouter à ton dernier modèle me semble d’une utilité réduite, conclue Gretchen en secouant ses nattes.
(Toutes les Suisses ont des nattes)(c’est un ami photographe spécialisé dans la réalisation d’emballages de tablettes chocolatée qui me l’a dit)(même que c’est vrai).
Couteau helvète plein de fonctions bluffantes z’et décoiffantes.
C’est à se moment-là que Reviens répudie Gretchen pour épouser Hilda, bien plus moche mais muette comme une carpe.
La suite appartient à l’histoire : il se vend à l’heure actuelle un couteau-suisse toutes les onze secondes, (et les tartiflettes lyophilisées j’en parle même pas)(alors qu’il y aurait tant à dire)(mais j’ai comme qui dirait la fugace impression que vous avez mieux à faire) et on peut dire ce qu’on veut des Américains avec leur Coca-Cola mais, au moins, personne ne s’est jamais entaillé un sourcil avec son dégorgeur à limace en buvant un verre de boisson gazeuse.
En fait les Suisses sont complètement impérialistes sur les bords. (Le premier qui ajoute « du lac Léman » se prend une tarte(iflette) entre les deux yeux).
Et ce sera le mot de la fin.
Il était une fois des gens qui étaient suisses et qui s’appelaient Foutlecamp et comme, à chaque fois qu’on les appelait, ils partaient en courant ce qui leur faisait perdre tous leurs amis, ils décidèrent de combattre le mauvais sort qui pesait sur leur famille en appelant leur fils Reviens.
A 17 ans Reviens était un bien beau jeune homme mais il ne savait pas trop quoi faire de sa vie. Il collectionnait certes les pattes de poulets morts mais ce n’était pas avec cela qu’il allait subvenir aux besoins de son foyer, il s’en rendait bien compte.
Reproduction de patte de poulet mort extraite de la collection de Reviens. »Elle s’appelle reviens, comme moi, oui » a tenu à préciser le propriétaire.
– Je sais, je vais aller rendre visite à la loutre sagace !, se dit-il un beau jour (et d’ailleurs c’était un jeudi). Mon ami Maurice (1), depuis qu’il l’a rencontrée, est devenu beaucoup moins chiant, c’est sans doute un signe !
Guilleret en diable, Reviens partit à la recherche du jeune rongeur, qui, il n’en doutait pas, saurait lui apporter la réponse totale à son grave problème existenciel.
(Je ne suis pas sure que la loutre soit un rongeur. Je ne suis pas sûre qu’existenciel s’écrive comme cela. Et je ne suis plus du tout sûre de me souvenir du nom de l’auteur mais un jour un grand philosophe à dit « la seule chose dont je sois sûr c’est que je en suis sûr de rien »)(un peu de culture ça fait toujours du bien)(si si).
Loutre douée qu’on dérange dans son bain.
Loutre cultivée applaudissant à l’Opéra.
Loutre intello qui cherche ses clés.
– Bonjour à toi, Loutre Futée, s’eclama Reviens en se jetant face contre terre.
– Oui, voilà, oui. Et sinon, tu veux un café, monsieur ?, répondit la loutre.
– Non je voudrais juste trouver le Sens de la Vie, répondit le jeune homme sur un ton lyrique et ardent.
– Mais vraiment pas de café ?, s’étonna la loutre, un peu déçue. Il vient de Hongrie et c’est trop super, le café hongrois.
– C’est que voyez-vous, madame, je ne sais pas quoi faire de ma vie et…
– Tu ne saurais pas où est mon foehn ? hurla à pleins poumons une voix en provenance de la salle de bain, tandis que le fracas d’une armoire à pharmacie qu’on latte à grands coups de sabots retentissait dans la maisonnette.
– Sérieux j’en sais rien ! Et puis je suis en consultation avec une tache grandiloquente là, répondit la loutre son paquet de café hongrois toujours dans la patte.
– Quand même pas une tache qui s’appelle Gonzague ?! (2), s’étrangla la voix depuis la salle d’eau alors que le petite bruit caractéristique d’une porte de placard qu’on dégonde du bout du sabot se faisait entendre.
– Non, celle-ci s’appelle Reviens ! Au fait, Monsieur, je ne voudrais pas te fiche à la porte mais mon émission préférée commence dans une minute, là.
– Hun, tu regarde « Combien ça coûte » ! La tehon !, s’égosilla Reviens qui était très branché dans son vocabulaire mais un peu pas très poli quand même.
Alors que Jean-Pierre Cocu se tournait vers l’écran en montrant une culotte de zouave dont l’étiquette de prix était masquée la loutre demanda :
– Et toi, sais-tu ce que cela coûte, ô Suisse ?
Reviens eut alors comme qui dirait une illumination.
– Yeepee !, s’exclama-t-il. Et il partit en zigzagant de bonheur à travers la campagne romande.
– Qu’est-ce qu’il voulait, le tacheron ?, demanda le petite girafon en sortant de la salle de bain car oui, c’était bien lui, vous l’aviez reconnu.
– J’ai pas très bien compris. Oh tiens, c’est à peine cinquante-douze francs suisses une culotte de zouave. Et si on en achetait toute une vingtaine ?
– Hun ? Tu crois ? Bah, l’important c’est que j’ai rerouvé mon foehn. D’ailleurs mon natel se trouvait avec, étrange non ?
– Ce qui est étrange c’est que des Français te lisent encore, mais bon…
– Hu hu hu !, répondit le girafon.
– hi hi hi !, ajouta la loutre.
Et nous les laisserons dans ce bel état d’hilarité pour nous concentrer sur les exploit de Reviens qui, maintenant, sait tout à fait quel sens donner à sa vie.
Mais quel est ce sens, justement ?
Et à quelle heure part le train pour Salzbourg ?
Tu aura toutes les réponses à tes questions, jeune lecteur chéri, sans doute bientôt mais c’est pas sûr.
(1) Si toi aussi tu t’appelle Maurice, ça n’a rien de personnel.
(2) Par contre si tu t’appelle Gonzague tu devrais commencer à te faire du soucis.