le film parfait

Edit automnal : le billet faisait référence à un article disparu dans la stratosphère, expliquant qu’une étude mandatée par Coca-Cola avait déterminé la recette du film parfait en étudiant les plus grands succès de tous les temps.

Voilà une info capitale ! Grâce à Sue Clayton et à Coca-Cola, les filmistes vont maintenant savoir exactement comment avoir du succès. En tout cas en Angleterre, mais j’imagine qu’ailleurs dans le monde les règles doivent varier que de quelques %, on va pas chipoter pour ça.

De toute façon, Coca-Cola va bien nous faire une moyenne mondiale pondérée par la consommation nationale de pop-corn, car il est bien évident que la recette du film parfait au Bangladesh n’est pas aussi importante que la recette du hamburger parfait pour le bien-être du cinéspectateur. Car c’est, j’imagine, pour le bien-être de nos yeux que cette étude a été faite, ou alors comme ça pour savoir. Si y a une autre raison, je vois pas bien.

Mais donc, le principal enseignement de cette étude, c’est qu’on connaît le Film Parfait : Toy Story II. Voilà qui va surprendre pas mal de monde… Les fabriquants de films commencent d’ailleurs déjà à s’en inspirer. Parmi les prochaines sorties Amélie Poulain contre Buzz l’éclair ou encore Les jouets en plastoche de synthèse contre-attaquent.

Certains scénaristes commencent déjà à s’inspirer des chiffres dévoilés par la bienfaitateuse de l’humanité Sue Clayton. En exclusivité, voilà un dialogue tiré d’un film dans lequel un chauffeur de taxi poursuivi par des dinosaures génétiquement modifiés par des terroristes islamistes plonge dans la matrice pour s’échapper et est recueilli par un extraterrestre stupide qui fait du vélo et lui vend un cow-boy en plastique et à la fin y aura ptet une scène d’amour torride.

(c’est la première fois que j’écris un scénario de navet en syntaxe wiki, j’espère que ca veut jouer) (Comment on fait de l’italique?)

La scène : Jean-Alphonse, le chauffeur de taxi, et Pétroline, une cliente du taxi blonde pulpeuse qui porte des hauts talons et qui a des jambes, sont dans un taxi, ils sont poursuivis par des dinosaures génétiquement modifiés par des terroristes islamistes et se demandent si ils ne devraient pas plonger dans la matrice.

* JA: Houla, Pétroline, nous sommes poursuivis par des dinosaures génétiquement modifiés par des terroristes islamistes !
* P: Houla !
* JA: Oui, houla! Je vais conduire vachement vite avec mon super taxi qui va très vite !

(Scènes de dinosaures très méchants avec un fond de musique qui fout les boules, mais pas trop, juste quelques secondes. Ca fait très peur.)

* JA: Mais qu’allons-nous donc faire maintenant?
* P: Ah ben j’en sais rien, vous (elle le vousoye parceque c’est un film américain mal traduit en français. Ils se vousoyeront encore juste après avoir couché ensemble) êtes le héros, moi je suis juste la blonde pulpeuse qui crie très fort (quand elle a peur, rien à voir avec la parenthèse précédente, on est dans un film hollywoodien quand même) et qui tombe quand on est poursuivis à pied, en voiture ça va, mais vous me tendez un bras au péril de notre vie.
* JA: Ah oui, juste…
* P: Mais qu’allons-nous faire maintenant?
* JA: Eh bien… Ah on me signale dans mon oreillette que nous venons d’atteindre notre quota de lutte du bien contre le mal !
* P: Ah oui ? Le bien c’était nous ou eux ?

(En arrière fond, une musique vachement grandiosique)

* JA: Ben nous, on est les américains.
*P: Ah oui, pardon, quelle distraction… C’est que Jean-Alphone ça fait pas très héros américain!
* JA: je sais, le scénariste est un con ! Mais comme il a lu les règles du Film Parfait, on va cartonner au box office et je vais pouvoir m’acheter plusieurs Coca-Cola
*P: Mais qu’allons-nous faire maintenant ?
*JA: Nous sommes en retard sur le quota de romance (incluant les scènes d’amour)… 12% c’est pas rien!
*P: Jean-Alphonse, comme vous avez le torse velu!
*JA: Vos yeux sont magnifiques
*P: Oh oui prends-moi salope
*JA: Oh oh oh
*P: Ah oui
*Le dinosaure: Qu’allons-nous faire maintenant?

Voila, c’était la scène centrale du film dans lequel un chauffeur de taxi poursuivi par des dinosaures génétiquement modifiés par des terroristes islamistes plonge dans la matrice pour s’échapper et est recueilli par un extraterrestre stupide qui fait du vélo et lui vend un cow-boy en plastique et à la fin y aura ptet une scène d’amour torride et au milieu y en a une aussi, ce qui fait que la part de romance (incluant les scènes d’amour) est déjà fortement entamée, mais le cul c’est plus vendeur que la romance, dont je dévoile ici les dialogues en avant-première mondiale.

Merci Coca-Cola !

g8 secondes pour vous dire…

Je voulais vous parler du g8. Tout le monde le fait, donc ça doit être un thème intéressant.

Paske dites-vous bien que si je me décarcasse pour entretenir cet espace dans le cyberespace, ce n’est pas pour le bien de l’humanité, c’est pour la gloire, la célebrité, que les filles soient nues qu’elles se jettent sur moi qu’elles s’arrachent ma vertu-u-u-u. Et pour ça faut vendre. Or, les thèmes qui vendent ces temps c’est : le g8 et le sars. Et les évêques qui, après avoir mis le préservatif à l’index, mettent des affiches à l’index. Je pourrais aussi parler de ces évêques tellement mal payés qu’ils mettent décidément n’importe quoi à l’index. Mais je vais parler du g8. Pour me positionner un peu en tant que gauchiste.

Rappelons un peu : le g8, c’est les 8 présidents des 8 pays les plus industrialisés du monde qui se réunissent.

C’est un peu comme le masters de tennis, sauf que c’est pas du tennis mais des présidents. Au début ils étaient 7 et ça s’appelait le g7, mais maintenant ils sont 8. J’en déduis donc qu’ils ne jouent pas au tennis mais aux cartes.

Non paske en fait dans les journaux, on parle énormément du g8, mais sans expliquer ce que font ces présidents. Donc j’en suis réduit aux déductions. Ils jouent aux cartes, ils boivent de l’eau, c’est pour ça qu’ils se réunissent à Evian. Comme ce sont tous des hommes, j’imagine qu’ils parlent aussi football, voitures et qu’ils racontent des blagues cochonnes.

Cette réunion provoque beaucoup de réactions hostiles et du coup il a manfestation. Parmi les manifestateurs on retrouve des gens qui n’aiment pas le foot, les voitures et les blagues cochonnes, des gens qui n’aiment pas le jass et l’eau et des gens qui n’aiment pas les présidents.

Mais on retrouve aussi quelques personnes, communément appelées des abrutis, qui aiment bien casser des trucs. Au lieu de casser des trucs tranquille chez eux devant leur télé, ils viennent se joindre aux hostiles en espérant se faire des nouveaux potes et ils cassent des trucs. En général, ils se font de nouveaux potes, communément appelés agents de police, qui eux préfèrent casser des gens qui aiment casser des trucs. Ils jouent ensemble et ça fait pas mal de bordel.

Evidemment, cette explication est un peu longue pour tenir dans les journaux. Alors, pour résumer, on explique dans les journaux que le g8 c’est le bordel.

Journaliste c’est un métier hyper difficile. il faut savoir quels sont les sujets qui vont faire peur aux gens et ensuite savoir les écrire de manière à leur faire encore plus peur, comme ça ils achètent le journal pour savoir de quoi ils doivent avoir peur et en profitent pour lire les publicités pour d’honnêtes commerçants dont il ne faut pas avoir peur.

Voila, ce préambule établi, je peux maintenant revenir au sujet de cette note : le SARS. Donc le sars c’est une maladie qui s’attrape en allant en vacances en Chine. Fort heureusement, grâce aux publicités dans les journaux, on sait qu’on peut aller aux Maldives pour pas cher. Aux Maldives, il n’y a pas de sars, pas de g8, pas d’évêques ou alors pas beaucoup. Et je ne sais plus du tout ou je voulais en venir.

En fait le sujet ne m’inspire pas tellement. Je crois que j’aurai plutôt dû parler du master de tennis. Il est fort, Roger cette année. Pis en plus je vois pas pourquoi je poste des notes depuis le boulot alors que j’ai même pas le wysiwyg (mot inuit signifiant : vachement plus pratique pour faire d’la jolie mise en page avec des retours à la line et tout pis tout)

Révélations

J’ai finement observé les autres blogs : c’est que des textes courts…

Oui mais moi j’aime pas les textes courts. Pis d’abord c’est pas la taille qui compte. Pis d’abord j’fais qu’est-ce que je veux. Pis d’abord ça me muscle pas assez les doigts de faire court.

Non je disais donc, il faut faire court.

(comprenne qui pourra et surtout qui connaît Court)

Sinon on n’est pas lu. Le lecteur internaute moyen aime pas les textes qui font beaucoup plus de 3 lignes, c’est une étude scientifique menée sur mes observations personnelles sur ma façon de lire sur Internet qui le prouvent… Enfin bon ok, depuis que j’ai l’adsl je suis monté à une tolérance de 5 lignes.

Mais le lecteur internetique moyen n’est pas le seul : la mode est aux demi-journaux vite lus, bien vus, très vite oubliés et heureusement, je m’énerve chaque jour en le lisant et je le relis quand même le lendemain, histoire de savoir un peu si Jenifer danse la polka et si Stéphanie de Monaco. Pis mon horoscope aussi. Aujourd’hui, par exemple, j’y apprends que j’ai changé mon fusil d’épaule. Ca fait plaisir. Je commençais d’être un peu endolori, j’ai bien fait de changer.

Le langage téléphonique s’est aussi raccourci, vu que maintenant on appelle plus, on sms. Résumer ses pensées les plus intimes ou la liste des courses en 160 caractères, c’est un excellent exercice de concision, mais c’est quand même un peu limitateur.

Et d’ailleurs ça va aller de l’avant, cette mode. C’est pour ça que j’attends un peu avant de publier mon premier roman. À mon avis, en 2025, les nouvelles oeuvres feront 4 pages maximum, le seigneur des anneaux sera donc publié en 450 tomes, et Martine à la Plage sera un best-seller étudié dans les universités. (Cela dit, c’est un avis totalement gratuit qui ne se base sur aucune argumentation concrète et puis zut à la fin)

Et là je me dis que je ferais bien de trouver une conclusion et une introduction à ma conclusion. Sauf que dans le texte, je mettrais l’introduction à la conclusion avant la conclusion, pour plus de clarté. Car forcément, quand on écrit long, faut être clair, sinon après les gens ils lisent pas jusqu’au bout, déjà qu’ils lisent de toute façon pas jusqu’au bout. Ou alors, il y a la solution tf1: mettre du cul en conclusion, histoire de faire rester les gens jusqu’au bout. (Et dans le cas de tf1, histoire qu’ils ne loupent aucune des 43 coupures publicitaires, dans mon cas c’est juste pour flatter mon lego). Donc en guise de conclusion, les textes longs, c’est bien.

Faut savoir faire durer le plaisir.

D-Blog

Je voulais vous parler de…

Ah ben oui en fait, de quoi je peux bien vous parler ? Non paske on a beau dire, on a beau faire, si on met des trucs sur Internet, dans un livre, dans un journal, il faut un sujet. Au frigo, c’est pas du tout obligé, par contre.

Donc si j’ai bien compris, un weblog, ou blog, ou joueb, ou zogotounga (dans un dialecte aujourd’hui oublié d’une île du Pacifique Ouest) c’est une sorte de journal intime dedans Internet.

Donc je pourrais mettre les trucs que je mettrais dans mon journal intime si j’avais un journal intime : mes tracas amoureux, mes états d’âme, l’âge du capitaine, une tache de café paske je l’ai renversé en écrivant, une auto-analyse psychologique pour savoir pourquoi je persiste à écrire paske au lieu de parce que, une facture de swisscom de janvier 1993 utilisée comme marque-ta-page et malencontreusement oubliée, je suis un peu bordélique, et un raton-laveur. Des trucs intimes, quoi. D’ailleurs, l’inviteur du journal intime, qui contrairement à Jean Poubelle ne s’appelait pas Paul-Édouard Journalintime, était un malin. Si on y avait pas mis de trucs intimes, on aurait appelé ça un journal public. Ou alors un journal, mais le nom était déjà copyrighté par la FSJ. Paske il faut pas confondre journal intime et un truc du genre

Mais voilà, un journal intime, on le cadenasse puis on le met sous son matelas, mais pas le matelas dans lequel on dort et plus quand affinités, non non, le matelas qui est en train de pourrir à la cave, entre les habits militaires qû’il va falloir ressortir bien trop tôt et un vieux tas de cartons dont on sait pas quoi faire. Paske c’est intime, on voudrait pas que tante Olga découvre par inadvertance qu’on aime pas sa gueule.

Internet par contre, c’est d’une intimité toute relative. Suffit que tante Olga s’emmerde, tape « tante Olga » dans google et tombe sur 108093632 sites dont un à caractère pornographique, un malin ayant flairé le bon filon. Donc si je voulais écrire quelque part que j’aime pas tante Olga, que j’ai des boutons ou que je mange des bébés, je ferais pas ça sur Internet.

Donc ce blog (j’aime beaucoup ce mot, peut-être pask’il me fait penser à blurp ou alors pask’il me fait pas penser à antépénultième) ne sera pas automasturbatique.

Je pourrais aussi y mettre ce que m’inspire le monde mais elle m’a dit qu’elle voulait, enfin si je le permettais, déjeuner en paix. Oh oui déjeuner en paix.

Donc nul ne sait ce que contiendra ce blog. C’est la surprise. Comme dans kinder surprise.

P.S. C’est amusant ce qu’on trouve en cherchant tante Olga dans les images dans google.

P.P.S. Normalement faudrait faire des textes courts.