Es leben die Pfannenröster

Le dimanche est une journée passionnante. Selon une récente étude, ce serait même une des journées préférées des éleveurs de furets de Moldavie à égalité avec le jeudi et les remontées mécaniques.

Pourquoi le dimanche, me direz-vous? Traditionnellement, le dimanche est le jour du gratin de pommes de terre et du policier du dimanche soir. Alors que, par exemple, le mardi est le jour du policier du mardi soir, ce qui n’est absolument pas la même chose.

C’est d’ailleurs un mystère: pourquoi y a t’il autant de séries policières à la télévision et aussi peu de séries boulangères, factrices ou concierges? Il y a là une inquiétante discrimination. On pourrait y voir une conséquence du prestige de l’uniforme, mais il y a également très peu de séries majordomes.

Pourtant, au lieu de Julie Lescaut et de Navarro, qui doivent quand même avoir envie de profiter de leurs dimanches pour faire une partie de squash ou de belote basque, on pourrait très bien imaginer les aventures d’un boulanger qui servirait du pain à des gens. Dans chaque épisode, il y aurait une intrigue. par exemple madame Berlincourt viendrait chercher des croissants mais il n’y en aurait plus et elle prendrait des petits pains à la place.

Le dimanche est une journée passionnante et, comme le disait souvent Lao Tseu à Confucius, je crois que j’ai un truc sur le feu.

Courrier des lecteurs

moi j’veux des mots qui sonnent
yeah yeah yeah
moi j’veux un post qui ronronne
(et comment je continue maintenant??)

Bon, c’est un peu petit joueur mais quand même, après moult hésitations, je me permets de recopier ce sympathique mail que m’a écrit un admirateur secret.

X.X.wrote:
> tu es un petit branleur avec plein de boutons sur la figure, ton site c’est de la merde en ballot, ce sont les années branlettes

Réponse de la rédaction:

Monsieur,
J’ai bien pris note de votre e-mail. Je tiens à vous préciser que je suis plutôt grand pour ma taille et que j’utilise quotidiennement Clearasil pour garder un teint dénué de boutons et la laine fraîche. Je vous remercie néanmoins d’avoir pris le temps d’émettre quelques critiques constructives et vous promet d’en tenir compte à l’avenir.

Ou pas.

et le désir s’accroît quand l’effet se recule

Comme chaque mois, en toute transparence, voici les trucs à la con que les gens ont tapé dans leurs moteurs de recherche pour atterrir ici.

Décembre est un mois froid et les googlisateurs ont cherché de la chaleur humaine en ces lieux. Vous ne trouverez ni britney spears a poil ni même femmes a poil en ces lieux et encore moins appareil genital feminine pic , mais pour me faire pardonner, je publie cette photo torride.

giraff[1].JPG

Sinon ils ont aussi cherché:
blondeetconne

C’est par ici mais gaffe, c’est en rose sur noir.

devenir intermitent

A plein temps?

gastronomie savoyarde probleme sante

Effectivement, au bout de huit tartiflettes, c’est envisageable.

la petite maison de la prairie

Une série avec des barrières, des enfants aveugles, des voisins et des bons sentiments qui fait beaucoup penser à la petite maison dans la praire mais en pas pareil.

le silence des anneaux

Un pavé très mal adapté au cinéma dans lequel le héros possède un anneau qui fait taire les gens.

martine salope

La suite, moins connue, de Martine à la Plage

patxi et raphael

Le premier a un nom rigolo, le deuxième un nom magnifique et ils sont tous deux vendeurs de soupe.

savoir les proverbe pour se tére

Il vaut mieux se tère quand on sait pas écrire les proverbes, proverbe chinois

sratacademy

En fait, y a que des gens qui font des fautes d’orthographe ou de frappe qui viennent ici. Je sais pas comment je dois le prendre.

starprose journals

Là j’ai pas compris le but de la requête et encore moins comment ça pouvait renvoyer ici.

ô rage ô désespoir ô vieillesse ennemie n’ai-je donc tant vécu

que pour cette infamie.

Bananier

(bon alors en fait, ce billet je vais le dater de cette nuit mais je vais pas l’écrire cette nuit, faut pas déconner, y a Drucker à la télé…donc si vous le lisez avant, vous êtes gentils, vous faites semblant de pas le lire. Même hepao)

Bonnes résolutions 2004:

– quand je vais boire une bière avec un copain, boire UNE bière.

– recommencer à fumer

– me faire tatouer un aigle dans le dos, même si y a à peine la place pour un moineau

– arrêter de poster n’importe quoi sur ce blog depuis des villages où que y a même pas l’adsl

– arrêter les jeux de mots vaseux

– refaire les couleurs de la colonne

– je sais plus

– manger un kinder bueno

– devenir riche et célèbre

– oui?

– sinon vous ça va?

– faire la vaisselle plus de six fois

– faire le ménage plusieurs fois

– j’en avais une vachement bonne mais je l’ai égarée dans les vapeurs de Hoegarden

– me faire idolâtrer

– arrêter de dire du mal d’Indchine, de Derrick et de Kyo. Ou pas.

– arrêter de rire comme une baleine quand je lis des blogs tout pourris.

– arrêter de prendre des résolutions

bis repetita placent

Paraît que ça se fait alors:
aux indulgentes et aux ironiques, à ceux qui passent sans laisser de traces et à Hepao, aux valaisans, même ceux avec qui faut pas passer de frontières, à celles avec qui je vais voir des concerts de Stone and Charden, à celles à qui je téléphone pendant les concerts de Stone and Charden, aux fans de Serge et à celles de Kurt, à celles qui rêvent de vie de château, à ma marraine et à mon hebergeur, aux helvètes et aux autres, à celles à qui j’ai toujours pas écrit, à celles qui m’ont toujours pas répondu, aux sodomisateurs de père noël, à celles qui courent les caleçons, à celle qui me manque, ça fait beaucoup de celles et pas tellement de poivre tout ça, à tous ceux que j’ai oublié, bref à tous ceux qui passeront par ici, lecteurs occasionnels ou casionnels, googlisateurs égarés ou vieux habitués…

BONNE ANNEE! Pis surtout, la santé!

et surtout la santé

Donc, c’est aujourd’hui le 31 décembre, aussi appelé dernier jour de l�année. Sous nos latitudes, les gens ont coutume de célébrer cet évènement, alors que, par exemple, ils ne fêtent pas la fin du mois de mars.

L’après-midi, les gens regardent la finale de la coupe Spengler et des bêtisiers à la télé. Ensuite, ils se douchent, se vêtissent élégamment et se réunissent afin d�ingérer diverses boissons alcoolisées. Ou alors ils regardent Michel Drucker à la télé.

Ils s’adonnent à cette activité jusqu’à minuit. A ce moment là, ils crient bonne année. On leur pardonne parce qu’ils ont bu, même s’il serait plus politiquement correct de dire année aux formes généreuses et au sourire enjoliveur. Ils se serrent la main, se font la bise, boivent diverses boissons alcoolisées puis essaient de téléphoner à leurs amis qui sont en train de beuverier ailleurs, mais ça passe pas, y a plus de réseau, la vie est injuste.

Ensuite, les gens boivent diverses boissons alcoolisées tout en continuant de souhaiter bonne année à tous ceux qu’ils croisent. Puis ils boivent diverses boissons alcoolisées et souhaitent bonne année à des gens à qui ils l�ont déjà souhaité trois fois.

Puis ils se disent que bon, c’est pas tout ça mais il faudrait rentrer, juste une dernière coupe pour la route. Ensuite, ils montent dans leur voiture. Le lendemain, les survivants mangent des aspirines. Puis ils passent une bonne année parce qu’ils sont obéissants.

Kurt 1- Perceuses 1

J’ai subreptiscement observé les blogs alentours et j’ai constaté qu’il manquait quelques éléments à celui-ci: un questionnaire, un test de chez quizzila, des paroles de chansons de Kyo mais surtout un article intitulé: « pourquoi ce blog »

C’est drôle d’ailleurs ce besoin de se justifier chez les blogueurs. Y a plein de hobbies beaucoup plus honteux: la numismatie, le tuning, le paintball, l’élevage de chinchillas. Et pourtant, leurs adeptes n’expliquent pas pourquoi ils passent leurs samedis à coller des timbres ou à redécorer leur voiture au lieu de faire des trucs intelligents. Ou à coller des timbres sur leur voiture, mais c’est plus rare.

La preuve: « pourquoi ce blog » donne 857 résultats dans google alors que « pourquoi ce redécorage grotesque de ma voiture » en donne 0.

Donc, pourquoi ce blog? C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit. Je me suis dit: tiens, si je faisais des coquilles saint jacques avec des poireaux et des pomme de terre. Sauf que je n’avais ni coquilles saint jacques ni poireaux ni pommes de terre. Alors je me suis dit faut que je fasse une autre activité créative. Mais le macramé ne m’intéressait point, chose que je regrette amèrement.

Donc je me suis lancé dans la conchyliophilie, activité très fashion à cette époque dont je vous parle. Mais, las, vint la tristement célèbre crise du crustacé. Je me suis donc lancé dans l’étude des sapins de Noël. Le sapin de Noël est un être passionnant qui mérite que l’on s’y intéresse de près. D’ailleurs, on lui a consacré des chansons, contrairement à l’épicéa, ce con (sacré, mais je le ferai pas, c’est nul).

Et en m’intéressant au sapin de Noël, je suis tombé sur les récits de voyage d’un célèbre traqueur de sapins, ici-même . Et je me suis dit, un jour, je ressemblerai à cet homme.

tapis perçant

R. est un jeune homme plutôt sympathique. Il a un hobby, une passion, qu’il pratique avec un talent certain: dormir. Surtout en période de vacances.

R. habite dans un charmant patelin, dans lequel il peut pratiquer son hobby avec bonheur, vu que c’est quand même la seule chose à faire dans ce bled moisi.

Dans l’immeuble de R., y a de moins en moins de gens. Il faut dire que c’est un de ces immeubles construits y a plusieurs siècles, enfin au moins au milieu du dernier, et que les installations techniques sont d’époque.

Mais un jour, une nouveau propriétaire acquiert ledit immeuble et, plein de cette fougue juvénile caractéristique aux nouveaux propriétaires d’immeubles, il décide de redonner un coup de jeune aux appartements vacants. R. se réjouit, il aura bientôt plein de nouveaux voisins amusants, ou alors ce sera peut-être des cons, tout ce que je leur demande c’est de pas me piquer mon jour de lessive.

Sans prévenir ses locataires, histoire de leur faire une surprise, le nouveau propriétaire envoie donc une armada de types marteler et perceuser l’immeuble. R. profite d’un jour de vacances bien mérité pour s’adonner à son hobby, quand il est violemment interrompu par des coups de marteau répétitifs.
« Gasp », se dit R., qui a beaucoup lu de bandes dessinnées dans sa jeunesse.

Réveillé comme un troupeau de lamas, R. se décide donc à vaquer. Il va boire son café, puis s’installe nonchalamment devant son magnifique ordinateur à propulsion interne.

Mais les réparateurs ne l’entendent pas de cette oreille et s’attaquent lâchement à celles de R., qu’il a un peu grandes mais non dénuées de charme et de boucles. Ils, les réparateurs, troquent le marteau contre la perceuse, histoire de rigoler. « Même pas peur », se dit R. qui a de la culture et des tas de mp3. Il pousse ses haut-parleurs dans leurs derniers retranchements et se dit « tiens, je savais pas que j’avais un mp3 qui faisait le bruit de la perceuse »

R. se dit que là c’est un tantinet abusé sa race et décide d’aller explorer le vaste monde. Il enfourche donc son fier destrier, une poubelle corsa qui sort de visite et décide lâchement d’aller lécher les vitrines et d’en ramener le dernier cd des béru, peut-être qu’à plein volume ça peut combattre une perceuse. Mais c’est là, dans cet instant trop calme, que se noue le drame: y a un voyant lumineux qui lumine.

Très porté sur les choses de la mécanique, R. sait immédiatement ce qu’il faut faire dans ces cas là: il va voir son garagiste qui est en vacances. Il rentre donc dans sa maisonnette et appelle les gens qui réparent les voitures et leur explique le problème en hurlant, non qu’il soit impoli mais c’est à cause des putains de perceuses.

Après moult péripéties, la madame du téléphone lui dit que le garagiste rappellera. R. est donc condamné à faire la même chose en vacances qu’entre les vacances: attendre que le téléphone daigne sonner. Sauf que là, en plus, y a des types qui s’amusent avec des perceuses. Les cons.

Heureusement, les gens des perceuses ont des horaires de fonctionnaires. Mais la menace qui plane sur R. est inexorable: demain, ils reviendront. Et R. sera coincé dans son petit village pas très intéressant à attendre que les gens du garage finissent de trifouiller sa voiture. Et là, R. a un peu trop mal à sa tête pour trouver une conclusion digne de ce nom.

Polom pom pom

Les fêtes, c’est l’époque bénite des soupers de famille, l’époque où l’on revoit toute la famille et où l’on peut étudier l’influence de cet excellent Bourgogne 95, vous m’en direz des nouvelles, sur son comportement social, celui de la famille pas celui du pinard.

Pour un souper de famille réussi il faut:

– une tata raciste, qui sera placée pas trop loin du cousin qui vient d’épouser une brésilienne. Et qui ira de découvertes en découvertes tout au long de la soirée. Avec ce commentaire en apparté et en fin de soirée: « finalement, je la trouve quand même pas si mal »

– un oncle qui raconte des blagues cochonnes qui le font bien rire, pendant que sa femme lui dit « Mais voyons Edmond… » (sauf si il s’appelle autrement)

– une grand mère gâteuse qu’on écoute même plus ce que ses vieilles mains racontent mais qu’on attend qu’elle crève vu qu’c’est elle qu’a l’oseille

– une cousine fraîchement divorcée et qui a droit à la compassion familiale (« c’était un con »)

– un cousin qui frise la trentaine et qui a le droit a la compassion familiale (« alors toujours pas de petite amie? [en aparté] « à mon avis il doit être homo »)

– un cousin de 20 ans qui a le droit a toute la compassion familiale (« monté mais comme t’as grandi…t’es un beau jeune homme maintenant! »)

– une cousine de 16 ans qui tire la tête parce qu’elle est à la table des enfants

– un cousin de 7 ans mal éduqué qui court dans tous les sens dit des gros mots et casse des trucs

Bien remuer, bien arroser et servir chaud.