Le film dont on parle trop, en ce moment, c’est Brice de Nice*.
En gros, on y voit évoluer un surfeur fan de Nolwenn Leroy. A la fin, il épouse Gad Elmaleh et ils font une minisérie sur France 2. Ca a du succès, alors tout le monde fait des miniséries, dont certaines sont drôles, mais pas caméra café.
Comme je n’ai pas vu le film, qu’il n’a apparemment pas de scénario et que ça fait des années quela promo a débuté, je vais vous résumer Point Break**, un film sans lequel l’histoire du navet ne serait pas tout à fait la même.
A noter qu’en français, Point Break s’appelle « Extrême limite », un titre non seulement très con mais aussi très répandu dans le monde du navet. A vrai dire, ce titre est tellement propice au navet qu’on l’a même choisi pour une série française.
En fait c’est l’histoire d’un type, il sait que les surfeurs ils sont méchants et mangent des bébés, parce que dans les films américains on sait qui est le méchant au début, c’est plus facile. Alors il se déguise en surfeur et dit aux autres surfeurs: « Halte là, les copinots, prenez-moi dans votre bande pour que je puisse discrètement trouver des preuves contre vous, aha ».
Comme c’est un film américain, il tombe aussi amoureux de la copine du chef de la bande des méchants qui est belle comme une chanson de Georges Milton, et y a un moment y a une scène trop rigolote, un méchant dit « ohla je vais te casser la gueule ou bien? » et le héros dit « aha même pas peur » et la copine dit « Arrête, Anatole », mais en même temps ça se passe peut-être pas comme ça, je l’ai vu y a longtemps.
Ensuite, il se passe plein de belles aventures. Tout au long du film, le supsense est insoutenable, par exemple je me souviens quand je l’avais vu je m’étais demandé « ahlala, y a-t-il encore des bières au frigo ».
Cependant, il ne faut pas être trop dur avec Point Break. Bien sûr, c’est un navet, mais quand on pense qu’il contient Kinou Reeves ET Patrick Swayze, en fait, c’est un excellent film. Tellement bon que son scénario a quand même servi deux fois, comme celui de Psychose. Mais je préfère arrêter la comparaison ici, parce que personne ne prend de douche dans Point Break ou alors je m’en souviens plus.
*note importante: malgré la pratique d’un sport de glisse par le héros, son domiciliage sur la côte sud de la France et la particule dans son nom, ce film ne s’inspire absolument pas de la vie d’Albert de Monaco.