Pendant les vacances, j’aime bien me culturer un peu sur l’histoire des endroits où je va. Je m’en vais donc vous en faire profiter.
Nous sommes au Moyen-Âge. Al Bijois est un sympathique commerçant qui tient un magasin de sous-vêtements, la Croisade d’Al Bijois (la croisade était une sorte de coeur-croisé, mais en métal). Un jour, il décide d’importer des bas résille du Qatar. Au début, peu en chaut aux gens du coin mais un jour, un groupe de troubadours punk du coin (les Borne Toulouse) décide de s’en vêtir les jambes.
Les résilles Qatar se propagent alors comme un feu de paille dans la forêt languedocienne. Les bas résille sont très séduisants, et l’on a bien vite fait de surnommer les gens qui succombent à cette nouvelle mode les érotiques Qatar. Mais l’Eglise catholique ne voit pas ça d’un très bon oeil, surtout le gauche. Elle décide de combattre les érotiques et de les remettre dans le droit chemin à grand coups de lances dans ta gueule, car c’est bien connu, le meilleur moyen d’inciter un gens qui pense pas comme nous à penser comme nous, c’est encore de le trucider un peu.
Les érotiques se réfugient alors à Carcassone, où ils se font assiéger: les catholiques mettent des tas de sièges autour des remparts et quand on leur dit: « Poussez-vous, s’il vous plaît, j’aimerais aller à Carrefour acheter du cassoulet tradition », ils refusent. Le but est de les faire mourir de faim pour les pousser à se rendre au cimetière. Mais le siège se prolonge, parce que y a des tas de restaurants à Carcassone.
Au bout d’un moment, les assiégeants trouvent que bon, ça commence à bien faire et usent d’un habile subterfuge: ils sonnent à la porte de la cité de Carcassone. La fin des résilles Qatar correspond avec cette célèbre phrase qui a donné son nom à la ville: « Je vais répondre, car ça sonne ».