LbN

Normalement, après une Lemanic Blogger Nights, faut faire un compte-rendu. C’est stipulé dans le contrat.

Seulement, malgré qu’il n’y avait pas de violonistes agressifs cette fois, j’ai pas tellement pu causer à ceux de l’autre bout de la table, vu que plein de monde autour de la table et autour de la table.

Mais bon, toi qui est avide de presse pipeule, sache tout de même que Virginie va devenir une star internationale sur TSR2, que l’Helvète et la Schleue connaissent les mêmes coins d’Hexagone, que le Gentil Organisateur est un vrai geek, que son frère est un boute-en-train et que certains ont fini la soirée à quatre pattes.

Et que y a des photos ici, et même un film et des comptes-rendu (ça s’accorde comme ça?) , , here et peut-être ailleurs.

Hat Trick

Le hockey sur glace est une véritable institution en Suisse. Ce sport ressemble énormément au football, puisqu’il y a des buts. Seulement, le ballon est plat et le gazon en glace. De plus, les chaussures à crampon sont remplacées par des patins, comme dans le patinage artistique. Et le Brésil est moins fort que le Canada, ce qui n’est pas le cas au football.

Le hockey sur glace ressemble aussi au football parce que des gens le regardent. On les appelle des supporters. Et non, contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce ne sont pas tous des clampins: déjà ils connaissent toutes les règles, ce qui est très compliqué. Moins compliqué que les regles du cricket, mais plus que celles du trampoline. Ils connaissent tellement bien les regles que même l’arbitre est moins au courant. Du coup, comme ils sont serviables, ils se permettent parfois de le lui rappeler.

Mais les supporters de hockey, c’est un peu comme les éleveurs de gnous, les jodleurs, les fans de Sydney Beckett, les proprios, les réparateurs de PC et les habitants du pays de Candy, y en a des bien pis y en a des un peu moins bien.

Et le recordman du monde de crétinisme, il est probablement fan du SCB.

Cinq minutes de défoulage

Tu es entré dans ma vie sans trop prévenir, mais avec fracas.
Alors que je jouissais de quelques jours de vacances bien mérités (ou pas), tu as décidé de combattre ma tendance à l’oisiveté et à la grasse mat’ en venant perceuser les appartements avoisinants. Comme tu es taquin, tu as irrupté sans prévenir avant, ce qui aurait gâché l’effet de surprise.

Puis tu t’es présenté à moi en m’écrivant une lettre dans laquelle tu me demandais de régler mes loyers en retard. J’ai trouvé la démarche sympathique et amusante. J’aurais pu me sentir terrifié par cette lettre, nos relations seraient parties sur un mauvais pied, genre par exemple si j’avais eu du retard dans mes loyers.

Tu as eu le courage de racheter un immeuble moche, mal placé, inascenseurisé, inlouable, peuplé d’un sourd paranoïaque, d’un alcoolo, d’un fumeur de gazon technoïdomane et d’un bordélique chronique. Et tu affirmes, le plus sérieusement du monde que tu vas faire de ce bouge un eldorado. Et tu sembles y croire. Tu es un rêveur. Franchement, je t’admire.

Et tu as décidé de mettre la main à la pâte, mais surtout au mortier. Tous les matins, tu débarque avec ta perceuse pour rénover ton nouveau jouet, pour en faire le palace de tes rêves. Alors forcément, il y a des accrocs, des fois, tu coupes le chauffage en plein hiver. Tu as la décence de ne pas venir nous importuner avec de bêtes excuses. Tu sais que nous nous réjouissons de redécouvrir la vie de nos ancêtres grelottant comme des castagnettes espagnoles quand les ibères sont rudes. (Oui je sais qu’elle est archi connue) Au fond, tu dois être un romantique.

Et puis, tu as des talents d’orateur incroyables. Tu aurais pu faire de la politique, mais non, tu as préféré réaliser tes visions en rachetant un immeuble. Tu as donc, gentiment, griffoné ces quelques mots, délicatement posés sur ma porte pendant mes vacances: « nous avons du procédé à une coupure de courant, veuillez m’aviser s’il y aurait un problème ». Conformément à tes désirs, je t’ai avisé. Et là, tu as passé une demi heure à me dire que c’était bizarre mais que c’était pas ta faute, nous on a pas coupé le courant, hein. Tu as fini par me convaincre, trois appareils qui meurent en même temps, juste au moment où qu’il y a des travaux, les faibles croiraient à la défaillance technique. Mais tu as su m’expliquer que c’était une coïncidence. Je te remercie de m’avoir ainsi ouvert les yeux.

Cher nouveau proprio, je crois vraiment que quelque part tu es un gens bien. Le tout, c’est de trouver où.

le chant des baleines

Des fois, dans la vie, on est un peu en vacances. Et même si on est logé chez l’habitante avec wifi à tous les étages, on oublie un peu de s’informer sur l’actualité actuelle.

Et quand on prend le train pour rentrer de vacances et qu’on recommence à vaquer au train-train quotidien, forcément, on s’sent un peu inculte. Et désabusé, parce qu’on sent qu’on est passé à côté de plein de trucs importants, comme la mort de Charles Aznavour, la tournée mondiale du groupe AZF ou les noces de porphyre de Raymond et Marcelle Robichoux de Suscévaz. Et d’autres trucs tout aussi importants mais bon j’étais en vacances. Néanmoins.

Du coup, je suis totalement passé à côté de l’événement le plus attendu depuis au moins belle lurette, la remise des Victoires de la musique. D’ailleurs c’est un joli prénom, Victoire, les récompenses ont toujours de jolis prénoms, mais je m’égare (Saint-Lazare).

Du coup, ben Kyo a remporté plein d’Hortenses de la musique alors que j’avais le dos tourné. Et je trouve ca petit joueur de leur part. Voilà.

(et pour ceux qui sont venus par gougeul, une magnifique photo de Kyo, à la fois éthérée et aquatique, ici: www.aquaworks.com/ images/kyo.jpg)

[edit de la vizirette:] le vizir étant dans le train, je modifie le lien à sa place… manant vous devriez pouvoir admirer « Kyo wood »

l’autre pays du fromage

Après avoir déjà croisé moult de ses habitants en été, en train de devorer une fondue avec une bière par 35 degrés à l’ombre des jours où il faisait tellement chaud qu’il n’y avait même pas d’ombre, à force d’en croiser tellement sur les plages du monde entier, du moins celles où j’étais, les autres je sais pas mais bon je crois pas que ce soit une coincidence, à force d’avoir passé quelques après-midi devant de désopilantes séries télés, j’avais, avouons-le, quelques idées préconcues sur l’Allemagne.

Alors oui, les schleuhs ont d’étranges claviers, sans c cédille mais avec plein de trucs inutiles. Oui, ils ont des rayons entiers de saucisses à l’aspect parfois déroutant. Oui, les gens qui parlent la langue de Goethe et de Lieselotte Schaudi lisent de la presse de caniveau à la mise en page improbable et se passionnent pour les aventures automobiles d’un clone germanique de Nolwenn Leroy, au nom de famille imprononcable et à la voix inaudable. Bien sûr, ce jeune homme vient alourdir un lourd passé musical, en digne successeur de Nena et des Scorpions. Alors oui, ils ont des chapeaux ronds, vivent les Teutons.

Mais, depuis que je suis arrivé dans ce pays riche en hommes qui font rêver les ménagères de moins de 87 ans du monde entier, le pays de Derrick, d’Oliver Kahn et de l’Opel Vectra, je n’ai pas encore croisé un seul type en short-sandales-chaussettes avec un t-shirt passé couvrent difficilement une bedaine arrondie par des années de Bier mit Wurst.

ode aux merguèzes

Pour des raisons d’ordre

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ce blog sera fort probablement sous-alimenté pendant les jours à viendre.

Pour ne pas le laisser dépérir durant ce temps, je vous propose un jeu idiot. Avec rien à gagner, parce que bon j’ai aucune idée de ce que je pourrais faire gagner.

Les règles du jeu sont simples: il faut détrôner Lorie et Britney Spears. Ou pas.
Mais en tout cas, laisser en commentaire des combinaisons de mots qui ne figurent point encore dans notre bien aimé Google. Par exemple, tractopelle langoureux aurait pu marcher jusqu’à y a 30 secondes, mais là plus. Même chose pour ragahaaub aaza, mais c’est peut-être plus intéressant avec des mots qui existent.

Aucune correspondance ne sera échangée au sujet de ce jeu idiot. Les lots ne seront ni repris, ni échangé, ce d’autant plus qu’il n’y en a pas.

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« un stéréotype, c’est un mec avec un walkman » (Benabar)

De l’art et la manière de faire sa valise:

Il y a la manière féminine, concept mystique: le faisage de valise devient alors un art, « il faut que je prenne des trucs pour si il fait entre 15 et 17,3 degrés, mais si je prends mon poncho en velours jaune rutabaga, il faut aussi que je prenne mes souliers en rotin, mais si il fait un peu plus chaud je prends aussi mon sombrero en simili-puma, mais dans ce cas là il va me falloir mes chaussettes en laine de gnou moldave. Et je peux pas prendre mon bikini-une-pièce parce que je pèse au moins 21 grammes de trop, alors je vais prendre mon écharpe de bain polaire, mais dans ce cas là faut pas que j’oublie ma lotion à la crème de choux-fleurs » Un art compliqué car une fois cela fait, ahlala j’ai oublié mes gants en ivoire éburné, je suis obligée de défaire toute ma valise, parce que si je ne les mets pas au fond, l’univers court à sa perte. » Temps estimé: 1 semaine par jour de vacances

Et y a la manière masculine: mettre ce qui traine sur l’étendage dans la valise par couches, bourrer un peu pour que cette s***veuille bien se fermer, garnir les côtés de deux trois bouquins et de nourriture pour tigre. Temps estimé: 15 minutes.