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Archives de catégorie : sideblog
Tadam
Le dimanche, faut s’occuper. Alors on peut faire son courrier, refaire son retard de blogosphère en lisant les blogs mirifiques qu’on a un peu délaissé, faire des conneries sur son vieux blog, ou sur son blog où on écrit des trucs très personnels qu’on n’ose pas dévoiler ailleurs à la limite.
Ou alors regarder la télé, des descentes de skis et des séries avec des petits villages français, des larmes, des gentils qui s’en sortent à la fin, enfin ce genre de séries là.
Ou alors, on peut aussi lire des blogs chatoyants et trouver un lien où commettre des trucs.
Tout ça pour dire… euh je sais plus, je cherchais juste un prétexte pour caser un lien.
Saint-Turc
Des fois y a des gens bien, des fois y a des choses qui valent la peine d’être signalées.
Sprachchaos
Rigobert est un jeune homme plutôt normal. Et francophone, d’ailleurs. Mais un jour, les alinéas de la vie font qu’il trouve du travail dans une ville bilingue: un tiers de ses habitants parlent français, les autres parlent un truc que Rigobert prend pour des borborygmes. Il est décontenancé quand on lui dit füfi füfzg sit so guet. Il ne sait pas trop ce que ça veut dire, mais ça doit forcément être fort peu civil.
Rigobert est un peu méfiant vis-à-vis de cette langue, dont à propos de laquelle les gens qui la parlent s’écrivent quand même avec huit consonnes à la suite. Mais quand même, il essaie de s’intégrer en prononçant les premiers mots qu’il comprend: Adieu, Merci (prononcer Määärttsssi), Et voilà, Röstis, Häsch dini Ovo hüt scho gha.
Il commence d’apprécier le charme du bilinguisme, surtout les cartes de restaurant qui lui proposent de l’émincè de bouef avec haricots knospe. Il comprend assez vite le concept de ville bilingue: tout le monde parle dans sa langue, donc si t’es minoritaire t’es un peu dans la merde. Il se dit que le bilinguisme, c’est très démocratique.
Il parle de mieux en mieux le suisse allemand, assez pour se rendre compte qu’il y a 423 dialectes différents et qu’il n’en comprend que deux, assez aussi pour oublier toutes ses notions de Hochdeutsch. Même qu’il va baliser grave si des fois il allait dans le Nord, là où on parle un allemand qui fait pas mal en le prononçant, dans pas longtemps.
Mais quand même, il arrive à tenir des conversations sur des sujets non-météorologiques. Il se dit qu’il est fasch zwöisprächig et que il va pouvoir frimer grave devant ses petits copains lémaniques.
Mais il lui reste un effort à accomplir, une barrière à abattre, une victoire à victoirer: il aurait bien aimé comprendre la blague vraisemblablement cochonne qui a fait s’esclaffer ses petits collègues (et rougir ses petites collègues) à midi.
qu’on se le dise
Glou
est-ce que quelqu’un aurait vu passer une conclusion?
lampadaire
Cher journal,
aujourd’hui, il m’est arrivé un truc trop incroyable.
Mais en fait je me souviens plus quoi.
attention, le billet suivant peut choquer les âmes sensibles
Voilà, je me laisse aller à dévoiler une partie très intime de mon ossature rien que pour avoir une chance de gagner le bidule à faire des photos de Philograph (edit: ouais effectivement un truc à faire des photos j’en ai bien besoin…pourquoi c’est si mauvais que ça la qualité??)

Courrier des lecteurs
moi j’veux des mots qui sonnent
yeah yeah yeah
moi j’veux un post qui ronronne
(et comment je continue maintenant??)
Bon, c’est un peu petit joueur mais quand même, après moult hésitations, je me permets de recopier ce sympathique mail que m’a écrit un admirateur secret.
X.X.wrote:
> tu es un petit branleur avec plein de boutons sur la figure, ton site c’est de la merde en ballot, ce sont les années branlettes
Réponse de la rédaction:
Monsieur,
J’ai bien pris note de votre e-mail. Je tiens à vous préciser que je suis plutôt grand pour ma taille et que j’utilise quotidiennement Clearasil pour garder un teint dénué de boutons et la laine fraîche. Je vous remercie néanmoins d’avoir pris le temps d’émettre quelques critiques constructives et vous promet d’en tenir compte à l’avenir.
Ou pas.
bis repetita placent
Paraît que ça se fait alors:
aux indulgentes et aux ironiques, à ceux qui passent sans laisser de traces et à Hepao, aux valaisans, même ceux avec qui faut pas passer de frontières, à celles avec qui je vais voir des concerts de Stone and Charden, à celles à qui je téléphone pendant les concerts de Stone and Charden, aux fans de Serge et à celles de Kurt, à celles qui rêvent de vie de château, à ma marraine et à mon hebergeur, aux helvètes et aux autres, à celles à qui j’ai toujours pas écrit, à celles qui m’ont toujours pas répondu, aux sodomisateurs de père noël, à celles qui courent les caleçons, à celle qui me manque, ça fait beaucoup de celles et pas tellement de poivre tout ça, à tous ceux que j’ai oublié, bref à tous ceux qui passeront par ici, lecteurs occasionnels ou casionnels, googlisateurs égarés ou vieux habitués…
BONNE ANNEE! Pis surtout, la santé!