Désolé…

Aujourd’hui, la majeure partie d’entre vous a congé (et non pas ont congé, c’est quand même con, comme langue, le français (con, mais joli (un peu comme Michelle Hunziker(attention, site pourri) (l’ex-femme d’Eros Ramazzoti (un vendeur de soupe italien (ceci est une spécial dédicace à Louise Lazzy))))) car ils font le pont pour l’Ascension.

Franchement, ça serait pas plus pratique de faire l’échelle?

Minsk, capitale de l’Ukraine

Le css est une dure lutte, mais je crois avoir enfin trouvé la quintescence coloristique.

Si quelqu’un veut redécorer son appartement, je prends pas cher.

Edit de dimanche soir, mais rassurez-vous je suis sorti au moins 5 minutes cet après-midi: Bon… ça a à peu près la gueule que je veux sur Mozilla et IE, en 1024×768. Si les mac-istes, operaïstes, possesseurs d’un écran en 12×38 pixels (mais c’est très rare) pouvaient me dire si tout s’affiche correctement chez eux. Et si tel n’est pas le cas, si ils pouvaient me préciser qu’ils ont l’intention de changer de matériel prochainement. Merci.

Et si c’est google qui vous emmène ici, sachez que non, Minsk n’est pas la capitale de l’Ukraine, faut arrêter de croire tout ce qui est écrit dans l’Internet. La capitale de l’Ukraine, en vrai, c’est Bakou.

Histoire de faire comme tout le monde

Portrait analphabêtise

Arthur: l’homme à qui je voudrais tant ressembler
Bourg-en-Bresse: la ville à qui je voudrais tant ressembler
Castor: l’animal à qui je voudrais tant ressembler
Drelin: comme le hurlement sauvage du téléphone commun le soir au fond des bois
Escalator: un truc terrifiant qui monte et qui descend. Mais pas en même temps.
Flugzblug
Garagiste: c’est sympa comme boulot
H: non merci, j’ai arrêté
Indochine: sans doute le meilleur groupe de rock français du monde,
quoique
Je sais pas, peut-être que c’est
Kyo ou
Lorie
Merde, je commence à plus savoir comment continuer
Nous allons donc faire une diversion: je vais
Ouvrir un paquet de rouleaux de
P
Q
Recyclable et
Sans me faire remarquer
Terminer ce post qui
Undéniablement ne
Va pas rester dans l’histoire des blogs ni dans celle des
Wagons-lits, des
Xylophones, bon là j’arrive au bout
Youpi et bluk bluk
Zogotounga.

un petit beurre

Au début je pensais inviter trente blogueurs, mais déjà fait ailleurs.

Ou alors un super concours de photos où faudrait écrire mon pseudo ou l’encyclopédie universelle en lettres de sang ou de beurre fondu sur vos torses ou dans un four à pizza, mais déjà fait ailleurs.

Ou alors rien, mais sûrement déjà fait ailleurs.

Alors bon, on va reprendre un peu le principe de l’invitage, mais on va faire comme si j’étais un de ces sales jeunes anarcho-communistes.

Le nom d’user, c’est gueststar, le mot de passe, c’est karamazov. (aucun lien) (et aucune majuscule, non plus) Et pour se connectifier, c’est www.bonpourtonpoil.ch/mt/mt.cgi

Vous pouvez juste poster, parce que je suis un anarcho-communisto-parano, et je reprends (probablement) les clés lundi soir parce que je m’embourgeoise.

Vous êtes priés de laisser ce weblog dans l’état dans lequel ça ne vous aurait pas trop dérangé de le trouver.

Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se mouille

Si je fais un blog, c’est avant tout pour le plaisir d’écrire, pas pour celui d’être lu.

Bien sûr, les commentaires, les mails d’encouragement me font plaisir, mais ce n’est pas ma source de motivation première.

Et je me soucie comme d’une guigne des compétitions de blogs, je trouve cela totalement réducteur, totalement contre-productif. Pourquoi faut-il toujours vouloir être le meilleur?

Non, je déconnais.
Votez pour moi, sinon je me roule par terre et je tape du pied.

parce que bon, des fois, je sais pas quoi mettre comme titre

Fin avril, c’est une période où beaucoup de Gens Bien ont leur anniversaire.

Mais c’est aussi la période des conférences de presse des festivaux, celles où ils dévoilent enfin leur programmation. (Selon les experts, ces deux événements ne seraient toutefois pas liés).

Donc dans quelques jours, Paléo expliquera que « cette année, nous avons opté pour une programmation tout public, avec plein de trucs qui vont attirer plein de gens et nous faire gagner plein de thunes, mais ça va faire râler les puristes », Belfort va probablement annoncer une programmation qui va faire pleurer les gens qu’ont plus de sous.

Et donc, en attendant la conférence de presse, les programmateurs gardent précieusement le secret et, quand on est un peu potes avec eux et qu’on leur dit « alors, j’ai entendu dire que y aurait Yvette Horner en duo avec Korn cette année », ils se contentent d’esquisser un sourire monalisesque.

Mais les artistes, qui sont des rebelz de la society, oublient souvent d’aider les programmateurs à faire leur petit effet. Et comme ils sont des rebelz de la society moderne, ils vendent la mèche sur leur site internet. Ils la vendent gratuitement, en plus, car ce sont des rebelz de la society super généreux.

Et donc, le truc qui fait hype et trendy une semaine avant les conférences de presse, c’est de dire à ses potes « Han, Paulo et son accordéon il sera au festival de Pompaples cette année, j’ai vu ça sur son site internet. »

Alors, quand on est avide d’hypeness et de trenditude, on explore un peu les sites ouaibes des artistes en vogue. Par exemple celui de Vincent Delerm, histoire de voir si il sera en concert quelque part ou si il se contentera, après Veruca Salt et Frank Black, son magnifique trio avec Keren Ann et Dominique A., de faire de la publicité pour les pastilles pour la gorge. Et après quelques recherches, ben en fait pas vraiment de scoop programmistique, mais un scoop quand même: apparemment, Christophe Miossec préparerait sa reconversion.

épisode II: les bronzés passent le bac

Résumé des épisodes précédents, pour ceux qui aiment pas les rallonges: pour le moment, il ne s’est rien passé.

Jean-Roger découvrit donc ses compagnons d’aventure.

Ils étaient au nombre de sept comme les sept nains, les sept samouraïs, les sept boules de cristal, laisse cette théière où elle est et télé-sept jours. Ils avaient tenu à engager un huitième histoire de pouvoir jasser le soir et parce que finalement, huit c’est un bon chiffre pour ce genre d’histoires.

L’un après l’autre, ils se présentèrent, chantèrent des trucs traditionnels de leur pays et déclinèrent leurs noms ainsi que ceux de leurs parents dans douze langues différentes. Mais on va la faire courte.

Comme il est de coutume, il y avait un elfe et un nain. L’elfe était grand, il était beau, il sentait bon le sable chaud. Mais il s’appelait Rodolphe. Vachkiri le nain était un ancien héros nostalgique qui, à cause de la récession, avait dû faire des métiers dégradants comme ouvreur dans un cirque et fermeur dans Fort-Boyard. Il aimait à raconter ses souvenirs du temps jadis, surtout la fois où il était venu à bout de Hojt, un guerrier pas gentil qui avait pour habitude d’écouter du hard rock le soir après 22 heures.

Il y avait aussi Svetlana, une farouche guerrière qui avait pratiqué durant de longues années le lancer du poids avant de se lancer dans le pétage de gueule d’orques, Ramon, un sorcier alcoolique, Greumleuk, un troll qui avait décidé d’être avec les gentils, pour voir, et qui s’était spécialisé dans le trollage de forums sur les sites consacrés à l’élevage des moutons Shetland, Pétronille, une magicienne qui savait super bien faire le tour du lapin qui sort du chapeau et Sacha, un dresseur de pokémon qui s’était trompé de porte.

« Ca en fait du monde » se dit Jean-Roger, qui avait l’esprit pratique.

« Bon alors voilà, nous, on est des gentils et on doit aller tuer un méchant qui veut faire du mal », expliqua Rodolphe à Jean-Roger, histoire de le tenir au courant.

« Et pour commencer, on va aller passer le bac, histoire de donner un sens au titre de cette histoire. » Les huit compagnons enfourchèrent donc leurs cheveaux, sauf Jean-Roger qui avait toujours préféré ce noble animal accompagné de beurre café de Paris et se décida à y aller en stop.

Il se fit conduire par une sympathique retraitée qui lui dit que beau temps pour la saison, j’espère qu’il va pas pleuvoir dimanche.

A suivre
mais pas tout de suite

le blougou à propulsion inversée

Jean-Roger déplia son journal. Il sauta rapidement sur le compte-rendu de l’assemblée du choeur mixte de Rebeuvelier, jeta un coup d’oeil distrait à son horoscope qui lui annonçait que Mercure lui apporterait félicité, opprobre, un café et l’addition et parcourut le chemin qui le séparait de la rubrique sportive, quand soudain son regard fut attiré par une offre d’emploi:

« Vous accompagnerez un groupe d’aventurier partant pour sauver le monde, libérer la princesse, retrouver un trésor, machin tout ça.
Vous assurerez le rôle de boute-en-train du groupe, afin que le public puisse s’identifier la moindre, parce que bon, tous ces héros qui pourfendent des gobelins, c’est pas fédérateur.
Vous êtes maladroit, froussard mais plein de bonté. De plus, votre apparence physique n’est pas trop à votre avantage, histoire que les jeunes filles tombent amoureuse du beau héros au regard ténébreux et pas de vous, faut pas déconner, quand même. »

Jean-Roger n’avait jamais envisagé de quitter son emploi: en dix ans de service, il avait acquis un talent certain dans la confection de colliers en trombones et connaissait sur le bout des doigts l’emploi de la machine à café.

Pourtant, une impulsion subite le poussa à répondre à la petite annonce.

Quelques jours plus tard alors qu’il n’y songeait plus, absorbé qu’il était à battre son record de démineur, son téléphone se mit à sonner:

« Bonjour, ici la société Truc, connaissez-vous notre nouvelle ligne de casseroles ultra-adhésives? » Il fut obligé d’admettre que pas vraiment, mais que jusque là il ne s’en portait pas trop mal.

Puis il s’installa dans son fauteuil pour regarder la rétrospective spéciale Dalida, non pas dans son fauteuil mais bel et bien dans son téléviseur, en s’accompagnant de chips au gorgonzola, quand le facteur sonna trois fois.

« Bonjour, je vous apporte une lettre »
« C’est fort aimable à vous »
« Beau temps pour la saison, n’est-ce pas? »
« Oui, j’espère qu’on aura soleil ce week-end, j’avais prévu de vidanger mes pétunias »

Il ouvrit la lettre et découvrit qu’il était convié à un entretien d’embauche, le lundi suivant à 11 heures 17.

Le lundi suivant à 11 heures 17, il se rendit à un entretien d’embauche.

« Bonjour, c’est pour l’entretien »
« Assieds-toi coco….tu sais jouer d’un instrument? »
« Ben…j’ai fait un peu d’ocariña quand j’étais petit »
« Ok coco…c’ets important la musique pour la bonne humeur dans le groupe. Tu connais des blagues cochonnes? »
« C’est un type qui croise un autre type et qui lui demande du feu… »
« Excellent coco…tu peux commencer tout de suite? »

Jean-Roger, qui n’avait pourtant jamais été d’un naturel impulsif, téléphona immédiatement à son patron et lui annonça qu’il venait de décéder dans d’atroces souffrances et que, par conséquent, il était obligé de présenter sa démission immédiate.

Le type de l’entretien regarda Jean-Roger et lui dit: « Encore un détail, coco…il faudra t’habiller en héros, pas en blaireau, c’est important pour la crédibilité de l’histoire. »

Il envoya donc Jean-Roger se faire relooker par Evelyne Thomas, qui lui donna de bon coeur un othographe. Et le relooka en guitar-heroe

Puis Jean-Roger s’en fut rejoindre ses nouveaux compères

A suivre.
Ou pas.