Dieu est un mangeur de grillades

Ça fait quelques années déjà que je « fréquente » ce blog de l’intérieur, privilège laissé à quelques personnes qui connaissent bien le proprio et dont certaines ont d’ailleurs oublié ce que le mot « blog » signifiait (Kaly, reviens !).
Mais je ne m’étais contentée jusqu’ici que de menues corrections : menues, parce qu’il est formellement interdit en ces lieux de mettre une majuscule aux gentilés (1), et corrections, parce que j’aime les corrections et que je possède un stylo rouge (et un fouet).
Et puis trois choses m’ont convaincue de laisser une trace pour l’éternité sur le blog le plus bleu de la francophonie : l’opportunité de signer « Jean-Pierre le Poney Magique », l’envie d’annoncer mon prochain retour bloguesque pour la cent-quarantuitième fois en deux ans et une troisième dont je ne souviens pas (d’ailleurs, si vous avez des solutions contre l’Alzheimer précoce, merci de le poster dans les commentaires) (hormis l’éviscération de chatons, à laquelle je suis complètement opposée, ce que j’avais toujours caché à mes proches blogosphériques).
A ce stade de la rédaction, je préfère rassurer ceux qui sont encore là : le sujet de ce texte sera bien plus court que son introduction (mais moins que la chute, probablement inexistante).
Le sujet en question, c’est ma rencontre avec Dieu (Maurice). Inoubliable.
Et attention, pas de simples échanges via MSN à base de « ahaha » (Dieu me fait rire), non, une rencontre en chair et en os (412 au total) !
C’était il y a trois ans déjà, par un soir d’été, à Toulouse. Difficile de décrire précisément ce que j’ai ressenti à ce moment-là, j’étais pétée ; Dieu s’était montré généreux au moment de me servir du rhum (certainement dans le but de me mettre dans l’un de ses lits, le coquin). Car si Dieu ne fume pas des Gitanes (contrairement à ce qu’il chante partout), qu’est-ce qu’il picole ! C’est peut-être pour ça qu’au moment de choisir un resto, il m’a emmenée… au Buffalo Grill (inoubliable, disais-je).
La soirée n’en fut pas moins charmante. La viande était bonne, le vin aussi, et Dieu s’est révélé à la hauteur de mes attentes et de nos brefs échanges virtuels : un sens de la répartie hors pair, une omniscience rare et des raquettes de ping-pong de toute beauté.
Je tairai la suite de mon séjour divin pour ne pas m’attirer les foudres des représentantes de la gent féminine et que je n’ai plus le temps, mais sachez qu’elle fut diabolique.

Jean-Pierre, la poule sur le fil devenue poney magique

(1) J’utilise ce mot plutôt que « habitants d’un lieu » parce que j’aime bien me la péter en société et que ça me donne l’occasion de mettre une ndbdp (2)
(2) Note de bas de page, donc

Hacker joie

Je suis jeune, mince, belle, riche et j’ en souffre.

Eh oui, ne rigolez pas hein, c’ est véridique, c’ est l’ enfer renouvelé tous les jours de l’ année. Je vous fais la démonstration CQFD:

Bon je suis jeune, ça se voit déjà  à  ma force de frappe, comme vous, bon d’ accord, mais en prime par rapport à  vous, moi je suis mince. J’ ai la taille de guêpe mannequin.
C’ est tous les jours,  à chaque repas qu’ on me demande comment je fais. Pourtant je ne fais rien, c’ est naturel. Je ne fais rien que de manger comme vous, toute la journée comme les ados et chaque heure comme les bébés, et alors? C’ est quoi votre problème de jalousie?

Je suis belle, ben tiens, toute ma famille est belle, manquerait plus que la génétique devienne aléatoire. Pour aller où d’ ailleurs?
Ma mère a été élue Miss Labour du Languedoc-Roussillon 3 années consécutives entre les deux guerres. Me rappelle plus des deux dates.
Mon père était la mascotte de son régiment tellement il avait la côte.
Ma grand-mère a dansé le frinche cancannier au cabaret du Macoumba 42 ans et 4 trimestres pour pouvoir toucher sa retraite comme il se doit. Et surtout combien on lui doit.

Je suis riche, d’ ailleurs tiens je vais vous donner le résultat de l’ Euromillion de ce soir, pensez bien que 77 Millions d’ euros ne m’ intéressent pas. Zut, je ne retrouve pas ma boule de cristal. Zaurez qu’ à vous gratter les vôtres, nonmého.

Pour terminer sur ma souffrance psycho-chronique et même perpétuelle, je sais, ça se soigne mais non, aucun chirurgien élastique n’ accepte de m’ enlaidir ou de me faire grossir. Ce beau monde est cruel. Ce bas monde est cruel. Tout le monde il est cruel, vous aussi puisque vous me lisez. Tiens, puisque c’ est comme ça, je vais me mutiler un genou, j’ aurai au moins un souci pour occuper mes prochaines pensées.

Sur ce, comme il manquait la gloire à ce tableau aussi élogieux que touchant à sa fin, je remercie le Dieu du bleu du Net de m’ avoir offert ce quart d’ heure de gloire que je mérite amplement sous vos applaudissements.

Nandou Guanac’

BB Blond

Adrien, c’est le chanteur des BB brunes. le truc c’est qu’il a une bouche. Oui toi aussi. mais lui il a une bouche qui donne envie de s’asseoir et de se déshabiller pour lui. Même si tu es un poney, tu auras envie.
J’aime bien ce blog. J’aime bien le bleu en fait. C’est important la couleur d’un blog. C’est un peu son identité nationale à  lui. Toutefois je regrette l’absence de catégories spécial chocolats suisses et Reverso. Oui, je voudrais une Reverso, gravée à  mon nom. Si possible. mais si tu sais où en voler une, je fais pas la fine bouche.
Bouche, comme celle d’ Adrien Gallo. Tout est dans tout et le chocolat est suisse.

A quand un billet sur Albert Cohen ? Et ces magnifiques pages ou Solal tartine la gueule d’ Ariane avec de la nourriture parce que Ariane, c’est pas qu’une belle du seigneur, c’est aussi un genre de salope qui a bien bien déçu Solal. Le niais qui a mis 500 pages à  se rendre compte de la cruchitude d’Ariane. c’est la lenteur suisse sans doute.
Voilà .
Sinon ça va ?

Faudrait que je passe sous WP moi aussi, ça me semble compliqué mais bon, je suis blonde que partiellement.

J’aime les marmottes, mes poneys et les Reverso. Voilà  pourquoi je lis ce blog (qui manque de Reverso) A force de dire Reverso la maison mère va me remarquer et m’en offrir une, de Reverso. Non ?

Océane, qui aime les Reverso et les poneys.

Chevreuils

J’avais préparé une grande fête avec des ballons et des clowns mais Jean-Pierre, le poney magique, les a tous mangés. Du coup, le numéro de jonglage qu’il avait préparé tombe aussi à l’eau, vu qu’il a l’estomac fragile.

Et là, tout ce qui me reste, c’est un bouton qui ne sert à rien.

Mais bon, dans la fête, l’important, c’est surtout la fête. Parce que ça fait sept ans que ce blog existe. Autant que le second septennat de François Mitterrand, mais sans Edith Cresson. Alors puisqu’on parle de cresson, je vous laisse les clés de ce blog pendant, disons, une semaine :

Pour se loginer, ça se passe ,

le nom d’utilisateur c’est gueststar,

le mot de passe c’est (évidemment) poney,

je dois valider les billets avant publication pour éviter que vous ne fassiez trop de blagues sur les pingouins, qui sont des gens sensibles, et surtout parce que je sais pas trop paramétrer les options, alors n’oubliez pas de cliquer sur submit pour submitter,

normalement, vous ne devriez rien pouvoir casser mais quand même, évitez de laisser des miettes partout,

alors allez-y, lâchez-vous, postez ici, anonymement ou non, tout ce que vous n’avez jamais osé dire sur le vôtre, que ça reste dans le ton habituel (mode, couture, petits animaux exotiques, nouvelles techniques de karaté, concours de nichons) ou non (shampooing, petits animaux traditionnels, gazon, paléontologie, etc.)

Si vraiment vous tenez à vous exprimer mais que vraiment wordpress c’est trop compliqué, ahlala, ma bonne dame, ils savent plus quoi inventer de nos jours, envoyez-moi un mail et on s’arrangera.

Voilà.

Je vous attends en piaffant un peu d’impatience, ah non, pardon, c’est Jean-Pierre, il est con ce Jean-Pierre.

Justin qui ?

Le nouveau chanteur qui rend les jeunes filles enthousiastes voire hystériques s’appelle Justin Bieber, (de l’américain Justin et de l’allemand Biber, castor)(il ne faut pas confondre avec Justin Timberlake, qui ne veut pas dire castor mais attention, je vais abattre cet arbre, là, sur le rivage, pour m’en faire un barrage)(mais qui tweete aussi)
Mais qui est donc ce jeune canadien qui est dans les « trending topics » de twitter non stop depuis des mois et alimente sans cesse foule de discussions aussi passionnantes que « If you think Justin Bieber likes trampolines, please RT » ?

Afin de mieux faire connaissance avec ce juvénile blondinet, penchons-nous sur les paroles de son premier tube, One Time, hymne à l’amour selon la source de toute connaissance wikipedia.

One Time

Me plus you (I’ma tell you one time) [x3]

Moi plus toi (je vais te le dire une fois)(trois fois)
Oui, bon, c’est facile de critiquer, mais tout le monde n’a pas la chance de savoir compter jusqu’à un.

When I met you girl my heart went knock knock

Quand je t’ai rencontrée, fille, mon coeur a fait toc toc
C’est vrai que, sans parler d’hymne à l’amour, c’est un assez beau compliment. Je vous conseille d’essayer, chez vous.

Now them butterflies in my stomach wont stop stop

Maintenant, ces papillons dans mon estomac ne vont pas s’arrêter s’arrêter
Pour les plus jeunes d’entre vous, avoir des papillons dans le ventre signifie qu’on a rencontré une personne qui fait faire toc toc à notre coeur, mais il n’est pas nécessaire pour cela de manger des chenilles.

And even though its a struggle love is all we got

Et même si c’est une lutte, l’amour est tout ce que nous avons
Comme le dirait le regretté Philippe Bouvard, l’amour est une dure lutte.

So we gon’ keep keep climbin’ till the mountain top

Alors nous allons continuer continuer à grimper jusqu’en haut de la montagne
Ils se sont rencontrés sur un forum d’alpinisme.

Your world is my world
And my fight is your fight
My breath is your breath
And your heart (and now I’ve got my)

Ton monde est mon monde, et mon combat est ton combat, ma respiration est ta respiration et ton coeur (et maintenant j’ai mon)
Ils partagent tout, sauf le coeur parce qu’on peut mourir, je te ferais dire.

Chorus:

One love

Un amour

My one heart
My one life for sure
Lemme tell you one time
(girl I love, girl I love you)
I’ma tell you one time
(girl I love, girl I love you)

Mon seul coeur, ma seule vie pour sûr, laisse-moi te le dire une fois (fille j’aime, fille je t’aime), je vais te le dire une fois (fille j’aime, fille je t’aime)
Toujours ces problèmes de mathématiques…

And I’ma be your one guy
You’ll be my number one girl

Je serai ton seul gars, tu seras ma fille numéro un
On note la subtile différence : cette chanson fait l’apologie de la polygamie et Justin Bieber devrait prochainement être déchu de sa nationalité française.

Always makin time for you

J’aurai toujours du temps pour toi
C’est l’avantage d’être la numéro un du harem, on est mieux considérée – même dans le cas d’un jeune et impétueux chanteur, qui a beaucoup de succès auprès de la gent féminine juvénile du monde entier (un harem globe-trotter, donc)

I’ma tell you one time
(girl I love, girl I love you)
I’ma tell you one time
(girl I love, girl I love you)

Je vais te le dire une fois, etc
Il aura toujours du temps, donc, mais s’il te dit j’arrive dans une minute, méfie-toi.

You look so deep
You know that it humbles me,
Your by my side and troubles them don’t trouble me
Many have called but the chosen Is you

Tu as l’air si profonde, tu sais que ça me rend humble, Tu es à mes côtés et tu les troubles, ce qui ne me trouble pas, Beaucoup ont appelé, mais tu es l’élue
Elle le rend humble, mais pas trop, ça va.

Whatever you want shawty I’ll give it to you

Tout ce que tu veux, je te le donnerai
Dans sa chanson Baby, Justin Bieber dit (ben oui, tu crois quoi, je me documente quand je blogue, c’est du travail sérieux) ne dit-il pas « I’ll buy you anything, I’ll buy you any ring » ? Si ça se trouve, toutes ces filles qui hurlent hystériquement « Justin il est trop beaaaau please RT », au fond, elles veulent peut-être juste une nouvelle Playstation. (The one

Refrain

Shawty right there

Bombasse, juste ici
C’est une bonne traduction, ça, bombasse ? Bref.

She’s got everything I need
and I’m gon’ tell her one time (one time)

Elle a tout ce dont j’ai besoin, et je vais le lui dire une fois (une fois)
Vous noterez le subtil changement de pronom : Justin Bieber s’est lassé de la demoiselle du premier couplet et tente le coup avec l’appel suivant. Les jeunes sont cruels.

Give you everything you need
Down to my last dime

Je te donnerai tout ce dont tu as besoin, jusqu’à mon dernier centime
En même temps, il a de la marge, je pense.

She makes me happy
I know where I’ll be
Right by your side cause
She is the one

Elle me rend heureux, je sais où je serai, juste à côté de toi parce qu’elle est l’unique
C’est sans doute la bonne vieille technique de drague qui consiste à rendre jalouse the one, et qui est diablement efficace si l’on vit dans une série américaine. Ou alors c’est juste un problème de pronoms. Justin Bieber souffre déjà de carences mathématiques et géographiques, il peut très bien en avoir aussi des grammaticales. D’ailleurs, il devrait pas être à l’école, à cette heure-ci ?

Refrain

Me plus you (I’ma tell you one time) [x3]

C’est une belle chanson, porteuse d’espoir: l’espoir que d’ici six mois, le jeune homme finisse aussi oublié que ses prédécesseurs. Tokio qui ?

Bouzinga

Jean-Ottmar n’était pas du genre à fréquenter les pharmacies assidûment. Pourtant, ce jour-là, alors qu’il cherchait un anti-inflammatoire que jamais il ne devait trouver, son regard fut attiré par une publicité pour le moins interloquante : « la force de 75 huîtres dans un seul comprimé ». « Fouchtra », se dit Jean-Ottmar, qui avait le goût du risque et celui de la conchyliculture, « je me sens un peu pataud en ce moment, voilà qui ne pourra me faire de mal ».

Mais Jean-Ottmar n’était pas du genre à se soucier de posologie. Dépassant allégrement les doses prescrites, il se sentait plus physiquement et intellectuellement stimulé qu’un jeune goujon. Quand survint le drame.

Très vite, Jean-Ottmar, jadis plus vif et sociable qu’un furet, se sentit renfermé, peinant à sortir de sa coquille. Il constata également qu’il était en proie à diverses mutations physiques. Aujourd’hui, on le connaît sous le nom de OysterMan, le super-héros nacré qui combat le mal en lui balançant les perles qu’il sécrète inlassablement. Comme ces perles sont de grande valeur, le mal, en général, oublie ce qu’il était en train de faire pour aller les revendre au marché noir, et ne tient que peu rigueur au plus bivalve des super-héros modernes de lui avoir fait un gros bobo. Le taux de criminalité a donc augmenté de 473% dans la région, mais comme les malfaiteurs ont pour objectif premier de se faire arrêter, le sentiment d’insécurité a, dans le même temps, diminué de 27,43%.

Quant à Jean-Ottmar, il souffre de troubles divers, qui vont bien au-delà de sa subite aversion pour le citron. L’huître, en effet, est un animal facétieux, capable de changer de sexe comme de chemise, mais en moins camaïeu. Jean-Ottmar, lui, ne contrôle plus rien depuis bien longtemps. Il lui arrive de changer de sexe jusqu’à 14 fois dans la même journée, ce qui n’amuse ses partenaires sexuels que les trois premières semaines et ses partenaires de squash moins longtemps encore, à tel point qu’il n’est pas rare de les entendre s’exclamer « Huître, ça suffit! »

Reste poly

Bloguer implique aussi un effort citoyen. Aujourd’hui, afin de mieux connaître la criminalité car l’ignorance est la voie qui mène au manque de connaissance, nous allons nous intéresser à ce crime odieux qui fait trembler sur ses bases tous les fondements de notre glorieuse voisine, la République Française : la polygamie.

Polygamie vient du suffixe poly-, plusieurs, que l’on retrouve dans polynôme (qui possède plusieurs nômes), poly-pocket (qui est doté d’une multitude de poches), polytique (qui souffre de nombreux tocs), polyne à la plage (qui va souvent à la plage), polytechnique (qui pratique plusieurs techniques. exemple : les ninjas) ou Podalydès, un acteur français; et de -game, que l’on retrouve dans monogame et dans hardcore gamer. Un polygame est quelqu’un qui joue sur plusieurs tableaux. Il ne faut pas le confondre avec le polygamme : le polygame n’est pas un poly-son.

Il existe diverses sortes de polygamie : Premièrement, celle qui consiste à contracter plusieurs mariages, illégale et terriblement dangereuse. En France, elle devrait bientôt être punie de retrait de nationalité, ce qui est une peine plutôt sévère, même en cette période pré-coupe du monde de football. Deuxièmement, celle qui consiste à concéder qu’on est monogamé ailleurs, tout en faisant croire qu’on va bientôt changer de statut. Cette situation est légale et parfaitement encouragée, puisque le jour où plus personne ne la pratiquera, 97% du répertoire comique français sera suranné. Puis le cas plus scabreux de ces gens qui s’adonnent au devoir conjugal avec deux épouses, l’une par passion et l’autre par profession, qui ne peut être punie de retrait de nationalité et c’est bien malheureux en cette personne pré-coupe du monde de football, je pense qu’il se serait trouvé des volontaires pour récupérer Ribéry.