le jeudi au soleil

Exercice de traduction:

Il faut que je fasse la lessive.

Version suisse:
Faut que ch’poutze mon linge

Version sms
il fo ke jfai la lesiv :-(

Version Indochine:
Mes vêtements sales n’étaient plus propres
Je me suis dit quelle infortune
Mais j’ai pris de la poudre et hop
Je les ai mis dans la machine
ahahah

Version djeunz
Comment que mes fringues elles sont trop crades, quoi, faut qu’ma reum’ les wash.

Version dépressif chronique:
Morne est le cruel destin qui m’oblige, alors que je pourrais être en train d’écrire des poèmes pour exprimer ma détresse, à m’atteler à cette sordide contrainte du quotidien qu’est la lessive.

Version pingouinologue:
Nos observations récentes prouvent que le pingouin ne fait jamais la lessive.

Version anglicisée par google:
It is necessary that I make the detergent

Version trotskyste:
Camarade, ne devenons pas les laquais des bourgeois, ne nous laissons pas imposer le joug de la lessive. Tous ensemble, manifestons pour exiger des blanchisseries gratuites pour tous.

Version rébus:

Vers Sion, il y a Savièse

Version prof de linguistique
Le référent doit tirer la quintessence substantifique de la blancheur intrinsèque fibratoire vêtementistique par le biais d’un canal tambouristique.

un jour je serai pingouinologue

La diplomatie, c’est un truc hyper important.

Il ne faut pas la confondre avec l’hypocrisie (de hippos, cheval et cri, cri. Exemple: mais non, ça me dérange pas du tout de t’accompagner au concert d’Hélène Segara).
En effet, la diplomatie ressemble beaucoup à l’hypocrisie, mais c’est complètement différent, du fait que c’est pas pareil. D’ailleurs, un diplomate est un petit gateau, alors que l’hypocrite pas. (Mais un tartuffo si).

Par exemple: « mais si, je t’assure, ton diplomate était excellent, seulement j’ai plus très faim », c’est de la diplomatie. Ou de l’hypocrisie. Ca dépend de la situation, du ton, de la vitesse du vent sur l’intégrale de pi au carré.

Donc, la diplomatie c’est super important, d’ailleurs y a des gens qui ont des plaques corps diplomatique sur leur voiture, alors que jamais personne n’aura de plaques corps hypocrite. Même si l’expérience prouve qu’il vaut mieux être hypocrite pour faire carrière, même dans la diplomatie.

Mais dans la vie de tous les jours, on peut se contenter d’être diplomate. prenons un exemple concret, que chacun d’entre vous a probablement vécu très souvent:
un ami vous invite à la première de sa pièce, un monologue même pas shakespearien, vu que vous êtes pas ami avec Shakespeare, faut pas déconner quand même. D’ailleurs, Shakespeare n’a jamais existé, toutes ses pièces ont été écrites par un inconnu qui se faisait appeler Shakespeare, mais là on s’éloigne un peu du sujet.

Donc un ami vous invite à la première de sa pièce, vous essayez de suivre l’intrigue et vous vous dites que c’est pratique, y a moins de personnages que dans le seigneur des anneaux. Y a même moins de personnages que dans en attendant godot, d’ailleurs. Et c’est aussi Sydney Beckett qui a fait la musique. Mais bon, les choses étant ce qu’elles sont, au milieu de la première scène qui présente l’avantage d’être la dernière, vu que c’est un monologue, l’assoupissement vous attaque sournoisement.

La pièce se termine, tout le monde applaudit, les lumières se rallument et là, votre pote vous interpelle, cruel, sadique:
Alors, qu’est-ce t’en as pensé?

Histoire de faire comme tout le monde

Portrait analphabêtise

Arthur: l’homme à qui je voudrais tant ressembler
Bourg-en-Bresse: la ville à qui je voudrais tant ressembler
Castor: l’animal à qui je voudrais tant ressembler
Drelin: comme le hurlement sauvage du téléphone commun le soir au fond des bois
Escalator: un truc terrifiant qui monte et qui descend. Mais pas en même temps.
Flugzblug
Garagiste: c’est sympa comme boulot
H: non merci, j’ai arrêté
Indochine: sans doute le meilleur groupe de rock français du monde,
quoique
Je sais pas, peut-être que c’est
Kyo ou
Lorie
Merde, je commence à plus savoir comment continuer
Nous allons donc faire une diversion: je vais
Ouvrir un paquet de rouleaux de
P
Q
Recyclable et
Sans me faire remarquer
Terminer ce post qui
Undéniablement ne
Va pas rester dans l’histoire des blogs ni dans celle des
Wagons-lits, des
Xylophones, bon là j’arrive au bout
Youpi et bluk bluk
Zogotounga.

You gotta take da power back

Les allemands sont rigoureux et sérieux
Faux

Déjà, selon les statistiques, sur deux utilisateurs de la Deutsch Bahn, deux auraient régulièrement appris que le train fahrt mit vielen Minuten de retard, occasionnant ainsi détours par Hannovre, asseyage dans les couloirs, lumbago et faille spatio-temporelle pouvant conduire à la désintégration de l’univers.
De plus, peut-on considérer que le pays de Nena, Modern Talking et des Scorpions est rigoureux et sérieux?

Les italiens se nourrissent exclusivement de pâtes
Faux
Ils aiment bien la soupe, aussi.

Les belges sont un peu cons
Faux
C’est pas eux qui auraient inventé la Kro (ou la Feldschlösschen, c’est selon)

Les hongrois sont super chauds
Vrai
Parce que chez eux, Hongrie
(désolé)

Le letton est un alliage de chrome et de nickel
Faux
Ou alors vrai, je sais plus

Les polonais sont alcooliques
Probablement vrai

Les suisses sont lents
Faux
Des fois, ils finissent leur verre tellement vite que on n’a pas le temps de les resservir.

Les français portent tous un béret, ils ont une baguette sous la main et ils s’appellent Pierre
Faux
Ils portent un képi, ils ont une matraque sous la main et ils s’appellent par talkie-walkie.

La marque de Zero

Maman m’a dit (bon d’accord, il y a longtemps) que c’était pas bien de parler à des inconnus, je crois qu’il y a maintenant de quoi lui donner une attaque : c’est à vous ô inconnus que je m’adresse. A propos, vous aimez les jeux? Oui? Bon alors on va en faire un : je propose à chaque fan de ce blog au poil soyeux (le fan, hein, le blog, ça ferait moche sur mon bureau donc non). Oui donc je propose que chacun se triture les méninges et se cherche une veine lyrique quelque part (allez une fois par an ça peut pas faire de mal…) et compose une chanson (ou un poème, mais c’est moins drôle) pour son idole bien-aimée, j’ai nommé le Graaand Flippyyyy. Si un musicien dévoué voulait bien indiquer une portée ou quelques indications mélodiques, ça serait parfait.

Je vais donner le bon exemple, généreuse que je suis :

Je connais une girafe à lunettes
Amoureux d’une tendre Vizirette,
Qui chaque matin depuis belle lurette
Va chercher l’inspiration en des contrées reculées
Y’en a même qui disent qu’ils l’ont vu voler
Par les plaines et les sommets et les vallées

Qu’il est brave qu’il est beau qu’il est drôle ce Flippy! (bis)

Refrain :
Et tous les matins, hygiène de l’assassin :
Il creuse il fouille il torture il rend zinzins
Ses neurones et même son sens de l’humour
Que ne ferait-il pas pour sa Vizirette qu’il aime d’amour!

Et le soir, bon prince il offre à nous autres affamés
Ses proies encore chaudes, aussitôt dévorées
C’est grand un appétit de fan à combler!
Et il s’en va dormir, mission accomplie
Fougueux et courageux comme une loutre hippie
Ce n’est que la nuit qu’il s’offre un répit!

Qu’il est brave qu’il est beau qu’il est drôle ce Flippy! (bis)

(Au refrain)

Hepao, un peu, mais un tout petit peu fatiguée…

Une puce, un pou, assis sur un tabouret

Alors c’est l’histoire d’une girafe qui croise un hélicoptère et qui rentre dans un bar pendant qu’une équipe de foot de nain en sort. Elle commande un café, et le chauffeur de bus lui dit « J’aime pas qu’on se foute de ma gueule : pas de bras, pas de coca cola », alors elle prend son café sans coca cola. C’est alors qu’au fond de la classe, toto lève le doigt pour raconter ses vacances et le docteur lui dit que non, la maitresse ne traine pas au Café des sports et que le problème vient pas de son couple mais de la tarte aux concombres qui s’accomode mal de l’éléphant dans le frigo. Riche de ces nouveaux éléments sur l’enquête, la girafe se marie avec Monsieur Ardelpic et hésite à appeler son fils Helmut, parce que c’est trop con comme nom pour une girafe, c’est un coup à ce qu’on le mette dans une 2cv, même si Monsieur Ardelpic est facteur.

Désolé pour la chute un peu prévisible… bah on est chez flipflap… et reviens, toi !

Tyshâ, faites pas c’que j’fais, faites c’que j’dis.

De la lumière

C’est sympa dans le coin. Je passais, le nez au vent, quand j’ai vu une petite lumière clignotante qui m’invitait à entrer. Curieuse comme une vieille chatte devant un aquarium, j’ai pas pu m’empêcher de passer la tête, puis d’avancer un pied, puis de piquer un petit four, puis deux, puis trois… Il y en a tant que ça ne se verra probablement pas. J’efface mes empreintes pour ne laisser aucune trace de mon passage, me mouche et dis bonjour au tôlier. Elle est pas belle, la vie? ;-)

Douvre, c’est ici?

Bon, moi je triche. J’ai ma propre petite entrée personnelle sur ce blog, le genre de poterne qui donne du côté de la douve nord. Bon, c’est quand même par là que je suis entré pour installer tout ce binz.
J’suis content, le locataire à l’air de bien se tenir: il ne fait pas trop de bruit, les parquets ne sont pas trop griffés, la peinture n’est pas encore trop défraichie par la fumée de clope. Le locataire, il utilisait juste un peu beaucoup d’eau, mais c’est rentré dans l’ordre.

N’empêche je suis décu: on organise une grande teuf ici et j’suis même pas au courant. Pis j’trouve que JLR est trop gentil. Pour une fois qu’il avait un accès pour se faire un petit safari et chasser la girafe at home, bien il s’est contenté de prendre des photos et de retourner chez lui.