Archive for February, 2011

Le rose aux joues

Monday, February 28th, 2011

Les livres de la Bibliothèque rose seraient menacés de simplification à cause que les enfants comprennent pas quand qu’on leur cause compliqué. C’est Facebook, mère de toutes les révolutions, qui nous l’apprend. Cette cause n’a mobilisé que 155 personnes jusqu’ici. C’est peu. A titre comparatif, la page « Pour aider les pokemons a dire autres chose que Leurs prenom » comptait 162 209 membres à l’heure d’écrire ce billet.
Mais c’est normal. Autant espérer qu’un jour, Canarticho et Ramoloss puissent avoir une conversation sur l’insoutenable légèreté du type plante est une cause noble et digne d’être soutenue, autant s’imaginer que Nathan et Emma puissent un jour utiliser correctement le passé simple, ça fiche la trouille. Après tout, prendre les enfants pour des cons, c’est le meilleur moyen qu’ils le deviennent, et les cons, ça se pose moins de questions et ça a donc la vie plus facile.
Cependant, la simplification des oeuvres pour la jeunesse n’est pas sans poser divers problèmes : si Lucas et Léa ont pris l’habitude de lire des Oui-Oui sans mots de plus de trois syllabes, comment vont-ils réagir, plus tard, quand on les obligera à lire « Du côté de chez Swann » pour le bac, alors que cette chanson de Dave ne devrait pas être au programme avant au moins la huitième année d’université ?

J’ai pris soin de réécrire quelques classiques, afin de les adapter au niveau de lecture des générations futures, toi-même tu sais.

Madame Bovary de Flaubert
« Mon mari c’est trop un relou qui ressemble pas du tout à Edward de Twilight, et toi, tu cherches quoi sur Meetoc ? »

Le Cid, de Corneille
Chimène Badi
Va, je ne te hais point
Rodrigue
Quoi ? Quel point ?
Chimène
Je ne te hais pas, tu veux être mon bestah ?
Rodrigue
Tu veux dire que tu me kiffes ? C’est toujours tellement compliqué les meufs !
Chimène
Grave. Même que si tu butes mon père, ce bâtard, je veux bien te montrer mon soutien-gorge.
Rodrigue
LOL même pas peur, si je le croise dans la rue j’appelle mes potes, sérieux, on sera au moins trois mille.
Chimène
Wah toi au moins tu vis chaque jour comme le dernier.
Rodrigue
Grave.

Voyage au bout de la nuit de Céline
« Ils m’entraînent, au bout de la nuit, les démons de minuit. Ils m’entraînent jusqu’à l’insomnie, les fantômes de l’ennui. »

Roméo et Juliette
Juliette
Ô Roméo, Roméo, pourquoi es-tu Roméo ?
Roméo
LOL je sais pas, c’est mon prénom.
Juliette
C’est nul comme prénom
Roméo
Ouais je sais, ma mère voulait m’appeler Matteo mais l’officier d’état-civil était sourdingue.
Juliette
Pwned.

Le seigneur des anneaux de Tolkien (oui ben on a les classiques qu’on peut)
– Je suis Aragorn, fils d’Arathorn, on m’appelle aussi Grand-Pas, les elfes m’appellent Elessar Telcontar, on m’a aussi nommé Estel et il paraît que certains me surnomment “l’autre con”. »
– Enchanté, je suis Matteo, fils de Kevin et je comprends rien à ce livre, je vais plutôt revoir le film, c’est plus simple, surtout la scène du surf sur les éléphants. »

We don’t need no water

Wednesday, February 16th, 2011

Le Grammy Award du meilleur album de l’année a été remis au groupe montréalais Arcade Fire pour The Suburbs, suscitant la joie de nombreux fans.

Arcade Fire, si tu veux, c’est un de ces groupes dont tu peux pas dire de mal publiquement sous peine d’anathème. Un peu comme Radiohead, mais en moins bien.

Mais ici, on ne juge pas la qualité musicale, il y a des hôtels pour ça, on s’intéresse au contenu. Seulement, je ne vais pas te parler de leur dernier album, “The Suburbs”, parce que les faubourgs montréalais, pour le peu que j’ai pratiqué, ça fiche une calisse de trouille. Intéressons-nous donc à une vieille chanson, et en plus il y a de l’accordéon.

Arcade Fire – No cars go

We know a place where no planes go

Nous connaissons un endroit où aucun avion ne va
Non mais pourquoi pas, pourquoi pas ! On ne peut pas se moquer des gens qui imaginent qu’on ne peut pas chanter autre chose que l’amour, ou alors éventuellement une fois de temps en temps pour dire à quel point la paix dans le monde c’est super, sans immédiatement rejeter les sujets de chansons un peu originaux. Les transports en commun, donc, thème très porteur.

We know a place where no ships go

Nous connaissons un endroit où aucun bateau ne va
Après, c’est sûr que c’est difficile, le jour où ta chanson est reprise dans une émission de télé-réalité, de demander à l’apprenti chanteur de coller des émotions là-dedans. Evidemment, c’est pas super pratique, les endroits sans bateaux, mais y a toujours un moyen de se débrouiller.

(Hey!) No cars go
(Hey!) No cars go
Where we know

(Hé!)Aucune voiture ne va (Hé!)Aucune voiture ne va Où nous savons
Je me demande s’ils ne parlent pas de Zermatt, d’ailleurs, qui est une station sans voitures. Une chanson sur Zermatt ? Ça deviendrait pas un peu commercial, Arcade Fire ?

We know a place no space ships go

Nous connaissons un endroit où aucun vaisseau spatial ne va
Ça confirme ma théorie : tout le monde sait que les extra-terrestres préfèrent Verbier.

We know a place where no subs go

Nous connaissons un endroit où aucun métro ne va
Ouais, je sais : j’ai grandi dans un village où il y avait trois bus par jour, moi aussi, ça m’énervait. Tellement que si on m’avait donné un accordéon, j’en aurais joué.

(Hey!) No cars go
(Hey!) No cars go
Where we know

(Hey!)
(Hey!)
(Mom, Dad!)
(No go!)

(Hé!)Aucune voiture ne va (Hé!)Aucune voiture ne va! Où nous savons. (Hé!) (Hé!) (Papa, maman)(ne va)
Ça les excite tellement, cette histoire d’endroit sans transports publics, qu’ils appellent leurs parents pour les en informer. Non, mais ok, ils s’emballent peut-être un peu beaucoup, surtout que bon, au Québec, genre vers le Nord, des endroits mal desservis par les transports publics, y compris les vaisseaux spatiaux, j’imagine qu’il y en a un ou deux. Mais c’est beau de voir des jeunes avec des idéaux et de l’enthousiasme. Si ça se trouve, les parents de Win Butler et Régine Chassagne souffrent des bronches et ils ont voulu leur offrir des vacances dans un endroit où l’air est pur, du coup, on comprend aisément leur euphorie (trop d’oxygène, ça ne pardonne pas).

(Hey!) Us kids know
(Hey!) No cars go
Where we know

(Hé!) Nous enfants savons (Hé!) Aucune voiture ne va où nous savons
Enfants, enfants, vous pourriez quand même être les parents de Justin Bieber, hein !

Between the click of the light and the start of the dream [4x]

Entre l’extinction des feux et le début du rêve [4x]
Ah oui, non, pardon, au temps pour moi: cet endroit magnifique dont ils parlent, où les avions et les voitures ne vont pas, où l’air est pur, l’herbe verte et les vaches bien gardées, c’est pas du tout Zermatt ou le lac Pohénémagook, c’est juste dans leur chambre. Parce qu’elle donne au sud, pas côté route.
C’est une très belle chanson porteuse d’espoir, mais avec une thématique quand même un peu précise.

Panais de la dernière pluie

Monday, February 14th, 2011

Il est temps de se préoccuper enfin des vrais problèmes de société qui touchent les gens.

Je ne sais pas si tu es familier des sites de cuisine. Moi même aspirant maître-queux, j’aime à y puiser l’inspiration. Or, contrairement à ce qui est en usage ailleurs sur les internets, les commentaires y sont souvent lisibles, voire utiles. Mais j’ai remarqué que dans neuf recettes sur dix, y compris le ragoût vosgien aux neuf viandes, revenait ce commentaire lancinant : “un bon moyen de faire manger des légumes aux enfants”

Nous sommes tous les fruits d’une génération perdue qui ne sait plus comment faire manger des légumes aux enfants.

Heureusement, je t’ai concocté un top 10 aux petits oignons.

Leur préparer de l’alcool de légumes. Passée la première surprise, ils deviendront très vite accro !

La psychologie inversée Emmener les enfants tous les jours au McDo, leur refuser les menus de “A la carotte joyeuse” sous prétexte que s’ils veulent manger ces cochonneries, ils ont qu’à se les payer avec leur argent. Le défaut de cette méthode, c’est que ça risque de prendre une quinzaine d’années pour bien fonctionner. Et que d’ici là, tu devras aller tous les jours au McDo.

La méthode dissimulatrice consiste à préparer des nuggets de navet, des bâtonnets panés de chou-rave, du betterave-burger et de la glace de panais avec de la chantilly aux radis. Cette méthode présente l’immense avantage de faire manger des légumes aux enfants tout en refusant de céder aux diktats de l’alimentairement correct.

La ruse: Disséminez dans le frigo des rondelles de cerfeuil tubéreux arrosées de jus de frites.

La méthode dite du forum de l’internet: Mais pourquoi tu veux faire manger des légumes aux enfants au juste ? Je peux pas t’aider, j’ai jamais eu ce problème, mais bonne chance. Je connais quelqu’un qui a fait manger des céréales aux dindons, je te mets le lien mais je pense que ça ne peut pas t’aider. LOL légumes tu peux leur acheter un chaise roulante LOL. Tu savais qu’Hitler adorait les légumes ?

La compassion: Leur raconter la guerre, ces temps de disette où l’on était obligé de manger de la viande tous les jours, où l’on avait parfois un salsifi le dimanche, à se partager entre les douze enfants (cela devrait fonctionner jusqu’au jour où il réalisera que les seules guerres que tu as vécues, c’était à la télévision ou éventuellement sur la Playstation)(et que tu es fils unique)

La méthode récitative: Les enfants adorent les histoires. Surtout les histoires avec des animaux. Or, c’est bien connu, les enfants aiment le jambon. Coïncidence ? Racontez leur les aventures de Bernard l’épinard et de Régine l’aubergine, vous verrez tout de suite la différence.

Le bon vieux gavage traditionnel, à l’entonnoir, de nuit

Leur laisser le choix entre finir leurs rutabagas et reprendre un peu de foie de Kiki, leur hamster nain

La méthode dyslexique: depuis que je fais manger tous les jours des enfants aux légumes, ils sont plus robustes, plus vigoureux, et quel calme à la maison !

Si j’existe, c’est d’être fan

Thursday, February 10th, 2011

Un genre littéraire nouveau a récemment défrayé la chronique : la fan-fic. Il s’agit d’imaginer des aventures dont les protagonistes principaux sont des personnages de séries, de films, voire de la vie réelle.
La fan-fic la plus connue est ainsi une trilogie dans laquelle Peter Jackson fait vivre mille folles aventures aux personnages du Seigneur des anneaux, une oeuvre assez mal reçue par les fans qui ont bêtement cru qu’il s’agissait d’une adaptation. L’autre oeuvre la plus connue est ce récit vibrant des amours contrariées d’une adolescente et de son demi-frère Justin Bieber, sorte de Roméo et Juliette moderne, en plus cru et, pour qui n’a pas l’habitude des circonvolutions modernes du français sms, en parfois plus confus. Un genre auquel je m’étais d’ailleurs essayé ici même, sauf que je ne savais pas que ça s’appelait comme ça, car j’étais jeune et naïf.

Peut-être as-tu toi aussi envie de te lancer dans la fan-fic.
Il te faut pour cela: un personnage. Justin Bieber, les personnages de Twilight, ça a déjà été beaucoup fait, essaie autre chose.
« Le téléphone sonnait. Cinq sonneries, dix. D’un pas lent, Stephan se dirigea vers le combiné, qu’il décrocha d’un geste nonchalant. Toutes ses pensées étaient tournées vers Harry, son fidèle acolyte. Le trouble en lui grandissait, et il avait bien du mal à se concentrer sur son enquête, pourtant palpitante, le meurtre sauvage d’une octogénaire sourde dans sa maison de retraite de la Karl-Sturzenbergerstrasse. Comment n’avait-il jamais remarqué le toupet ravageur de son adjoint ? »
Bien entendu, cet exemple n’est pas optimal si tu vises un public jeune, tant ses protagonistes principaux n’exercent plus aujourd’hui la même fascination qu’autrefois. Un personnage principal par trop méconnu du public risque de décontenancer un peu les habitués de ce style bien particulier :

« Jean-Edern Chostackovsky, mon voisin du deuxième, revenait de sa leçon de piano. Soudain, il se rendit compte qu’il avait oublié d’éteindre le gaz en partant. »

Opter pour des héros dont on connaît mal la psychologie te permettra de prendre plus de libertés avec leur psychologie et, ainsi, d’offrir à tes lecteurs plus qu’une simple resucée de l’oeuvre originale, comme dans ce dialogue que, sans vouloir me vanter, je trouve particulièrement émouvant :
« – Pika, pika !
– Bulbi, bulbi, bulbi.
– Pika pika pikaaaaa
– Bulbizarre !
– Pikaaaachu. »

Ensuite, il te faut une intrigue qui puisse tenir en haleine ton lectorat.
Par exemple :
« Un brouillard opaque baignait les rues de Los Angeles. Selena Gomez entra dans la boulangerie et s’exclama : Bonjour, je voudrais une baguette et deux bagels, s’il vous plaît. Elle tendit un billet de 50 dollars. “Vous n’auriez pas plus petit ? Je n’ai plus beaucoup de monnaie”, demanda alors la boulangère. 135 comms et je raconte la suite.»

Quant au style, c’est un plus, mais enfin, on est sur internet, quoi. Une ou deux comparaisons, des mots que tu ne comprends pas et tu trouveras bien un lecteur pour trouver que tu es le nouvel Arthur Rambo.
« Hosni Moubarak déambulait, hagard comme un solipsisme au petit matin, errait comme un caracal après les vendanges. Il avait égaré sa verve faconde dans sa bagarre avec René la taupe et Hans, mon concierge. Soudain, sa mère l’appela pour le souper. »

No Heidi

Tuesday, February 8th, 2011

Le week-end prochain, le peuple suisse vote.

Pour une fois, il n’y a qu’un seul objet de vote, enfin, à part les objets communaux, cantonaux et le vote démocratique rituel de la famille Bollomey pour savoir si on regarde TF1 ou M6 ce soir : êtes-vous pour ou contre la violencefaut-il continuer d’autoriser les soldats à conserver leur fusil à la maison. Parmi les arguments avancés par les opposants à cette initiative, la “tradition”. Laisser rouiller son fusil à la cave, ou au contraire le bichonner dans son lit, tu comprends, c’est une de ces traditions sans lesquelles la Suisse s’écroulerait, un peu comme la fondue et le joddle. Car sans traditions, l’homme n’est rien de plus qu’une bête perdue dans une nature hostile.
Fort bien. Voici une liste non-exhaustive de traditions helvètes à conserver ou faire revivre, et plus fissa que ça. Les partis intéressés à développer ces idées peuvent me contacter.

    • Nos vaillants ancêtres helvètes, qui ont tenté d’aller s’installer, pas con, du côté de Toulouse avant de se faire gentiment rétamer par César, ont pris soin, avant de fiche le camp, de brûler tous leurs villages. Renouer avec cette tradition celte, tous les étés au moment d’aller tenter d’envahir l’Aquitaine, vivifierait le secteur du bâtiment ainsi que celui du sapeur-pompisme.
      Les röstis, plat national ? Je rigole. C’est – comme par hasard – les Américains qui ont inventé la pomme de terre. Foin de cette impérialiste tubercule ! De la purée, oui, mais de panais. Des gschwällti, oui, mais avec des navets ! Notre savoir-faire culinaire ancestral (aussi appelé, en pays barbare, le beurre) n’a que faire de ces importations outre-Atlantique. Enfin, sauf le cacao : faut pas déconner non plus. Et le maïs, mais juste pour les vaches.
      Tradition inventée en 1515, la défaite honorable a longtemps été la fierté du peuple suisse : on ne gagnait jamais rien, ok, mais on perdait avec panache. Heureusement, tout semble rentrer dans l’ordre aujourd’hui, sous la férule de notre chef religieux Roger Federer.
      S’il est une tradition bien de chez nous que les autres n’ont pas, c’est bien la fête fédérale. De lutte, de fanfare, de joddle, de saucisses, de gym… Mais la participation est toujours plus mince. C’est un scandale. Les fêtes fédérales de gymnastique sont l’occasion de se retrouver, tout le pays uni, autour de l’exaltation du corps et de l’esprit, comme le démontre clairement cette vidéo
      Le fédéralisme fait notre force. Chaque canton s’organise comme il veut, scolairement, culturellement, gère ses routes et c’est très bien ainsi, cela permet à chacun de garder ses spécificités. Je trouve quant à moi dommage que l’on affaiblisse ce système et que l’on ait renoncé à utiliser des systèmes monétaires et métriques différents dans chaque canton. Cela me semble dangereux pour notre identité. Moi-même, il y a des jours où je ne déteste pas les Vaudois et je me suis même surpris à parler en suisse allemand.
      Guillaume Tell n’a jamais existé. Winkelried encore moins. Le pacte signé le 1er août 1291 n’avait pas grande importance. Alors franchement, pourquoi dépenser des millions pour empêcher les gens de porter de fausses Rolex de temps en temps ?
      La Suisse, sans matières premières, a longtemps été un pays pauvre. Je ne vois pas de quel droit on a renoncé à cette tradition, privant ainsi nos aînés de tous leurs repères en les obligeant à manger à leur faim tous les jours.
      Au XIXe siècle, l’angélisme gauchiste a voué au chômage des milliers de mercenaires. Or, il faut le dire, ce n’est pas la guerre qui tue. Si elle est bien faite, elle est sans danger. Et, grâce à la formation efficace dispensée par notre armée, il n’y a aucune raison de la faire mal. De plus, il est évident qu’on est bien plus concentré sur sa guerre quand on la fait pour des raisons financières, sans se focaliser inutilement sur des considérations nationalistes qui pourraient nous déconcentrer. Certains jeunes tentent aujourd’hui, maladroitement, de faire revivre cette tradition, mais évidemment, tout le monde s’en offusque, à cause de la bien-pensance crasse.
  • Amour, stupre et verrines

    Thursday, February 3rd, 2011

    Internet, c’est pratique pour les révolutions mais on le sait, ça sert avant tout à draguer.

    Or, dans l’art millénaire de séduire la donzelle ou le damoiseau en ligne, le plus difficile est de bien savoir rester à jour : on a vu souvent amoureux transi attendre pendant des semaines que quelqu’un veuille bien lui faire clignoter l’icq.

    Voilà donc le troisième volet des fabuleuses aventures de Jean-Raoul et Jennifer.

    Senscritique
    Une oeuvre majeure
    Un film réellement bouleversant. La manière dont l’auteur met en lumière les amours naissantes des deux protagonistes, mais aussi la façon dont il souligne les terribles injustices sociales qui nous renvoient aux inégalités d’aujourd’hui, le jeu, juste et sensible, des acteurs, la musique qui porte magistralement le tout, les effets spéciaux impressionnants, la fin, pour le moins inattendue, tout contribue à faire de Titanic un grand film.
    10. Par Jennifer, critique publiée 3 février 2011
    Ajouter Jennifer à mes éclaireurs ou éventuellement à mes louveteaux.

    12 commentaires
    JeanRawoul
    Je suis trop d’accord avec toi, ce film a exacerbé ma grande sensibilité et rien que d’en reparler j’ai envie de jouer du violon en regardant des tourterelles voler doucement.
    le 3/2/11 à 19:33

    Jennifer
    LOL toi au moins tu me comprends trop.
    le 3/2/11 à 19:35

    JeanRawoul
    C’est parce que je suis quelqu’un de très exacerbé.
    le 3/2/11 à 19:35

    Jennifer
    Hihihi. Dis, personne ne veut m’accompagner pour aller voir “Les morts-vivants de l’espace à Saint-Tropez 3”, il passe au cinéma Appolo de Mouthe samedi soir, tu voudrais pas m’y accompagner ?
    le 3/2/11 à 19:37

    JeanRawoul
    Tu es sensible mais bigarrée, je trouve ça si attendrissant, ce sera avec plaisir.
    le 3/2/11 à 19:42

    Jennifer
    Oh merde, je viens de voir qu’on n’avait que 63% de compatibilité. Et que tu avais mis un 4 à Californication alors que ça vaut au moins un 8
    le 3/2/11 à 19:44

    JeanRawoul
    La série ou l’album ?
    le 3/2/11 à 19:45

    Jennifer
    N’essaie pas de noyer le bébé dans la plaie, je ne m’engage pas à moins de 70%, désolée, j’ai trop peur de me retrouver avec quelqu’un qui n’aurait pas vu tous les épisodes de la saison 1 de Glee, voire qui supporterait d’attendre que les séries sortent à la télé pour les voir. Bye.
    le 3/2/11 à 19:47

    Formspring
    Pourquoi les garçons sont-ils si méchants? Asked by JennyDu39
    LOL tu sais il ne faut pas tous les mettre dans le même panier car il y a encore aujourd’hui des gens qui arrivent à garder sensibilité et respect tout en étant bigarrés.
    JeanRaoul responded yesterday
    Smiled 1

    Jennifer
    Tu as des gros seins?
    Désolée, je ne réponds pas aux questions anonymes, bien qu’ils soient énormes.
    Smiled 42

    Jennifer Asked by JeanRaoul
    Que penses-tu de la polychromie différée dans les oeuvres sous-jacentes à la période post-punk ?
    Je ne me suis jamais posée la question hihihi mais je pense que c’est bien.

    Jennifer
    Est-ce que tu couches le premier soir ?
    Je ne réponds pas aux questions anonymes, bien que ça m’arrive, parfois, si je me sens en confiance.
    Smiled 253

    Jennifer Asked by JeanRaoul
    Souhaiterais-tu venir chez moi afin que je te fasse découvrir ma collection complète d’oeuvres sous-jacentes à la période post-punk?

    Quora

    Why are men so rude?
    1 Answer
    Question added to topic Intersexual Relationships
    1 Answer Collapsed

    Downvoted:
    Jean-Raoul Patanouk
    I don’t speak the english tongue very well because of I am french, but I have a neurobiological answer of that question that I can tell you if you come to me and after we go to the restaurant.

    Les commentaires d’un site aussi contributif que populaire
    Jennifer Chostakowicz and 4732 people recommend this.
    JeanRawouhl
    Posté le 31 janvier 2011 à 15h37 | Permalink
    LOL Fake, je l’avais déjà vu sur VDM
    63 personnes ont jugé ce commentaire pertinent, 52 personnes ont jugé ce commentaire impertinent et 230 reprendraient bien de la purée.

    Réponse de JennyDu29:
    janvier 31st, 2011 à 15h39
    CTB. Désolée, réflexe!
    [Répondre]

    Réponse de JeanRawouhl:
    janvier 31st, 2011 à 15h40
    LOL +1
    [Répondre]

    Réponse de JennyDu29:
    janvier 31st, 2011 à 15h42
    LOL
    [Répondre]

    IRC (20 ans après)
    <Jennifer> Bonjour, y a quelqu’un ?
    <JeanRaoulBotAwayTourtes> Bonjour Jennifer !
    <Jennifer> Oh super ! J’ai lu un article sur le retour d’IRC mais je n’y croyais pas trop ^^
    <JeanRaoulBotAwayTourtes> Le prochain quiz démarrera dans 30 secondes. Scores actuels: 1 JeanRaoul 1540 points.
    <Jennifer> Non mais je voulais juste discuter, quoi, parce que je m’ennuie au boulot, je dois attendre 20 minutes pour brosser mon poney sur FarmVille
    <PoneyBot> Bonjour Jennifer !
    <Jennifer> Hum… bon ben je reviendrai un autre jour.
    * JeanRaoulBotAwayTourtes changed his nickname to JeanRaoul
    <JeanRaoul> Non non attends ! Tu es la première personne vivante ici depuis 18 mois alors forcément ça surprend au début… Chouette, ça fait plaisir d’avoir quelqu’un avec qui chatter hihihi
    <Jennifer> hihihi
    <JeanRaoul> Tu voudrais pas dire un truc drôle ? Comme ça après je deviens enfin une star de bashfr ?
    <Jennifer> Oops trompée de fenêtre mdr

    Questions pour un champion online

    Quelques heures après la partie, dans un restaurant
    – Et tu rencontres souvent des filles via QPUC ?
    – Non, c’est la première fois, j’ai eu le coup de foudre immédiat pour ton avatar.
    – C’est pas parce que je t’ai mis 9-0 en finale ? Tu es pas genre SM au moins ?
    Arrive un assez beau jeune homme, l’air suspicieux
    Le serveur: Bonjour, puis-je prendre votre commande ?
    JeanRaoul: Large pièce de viande d’un animal, généralement le boeuf, je peux également être de cheval ou haché. Accompagné le plus souvent par des tubercules.
    Le serveur: Pfff… Oui, ok, un steak frites, comme d’habitude.
    Jennifer: Euh… il est toujours comme ça ?
    Le serveur: Chaque fois qu’il vient, toutes les semaines, il refait le coup. Alors qu’on a de splendides escargots flambés à la carte.
    JeanRaoul: Animal de la famille des gastéropodes…
    Jennifer: C’est à quel moment que Julien Lepers me demande si je veux rester ? Parce que bon, là, je préfèrerais partir.