L’héritage de mai 68

Lectrice, lecteur, tu l’auras peut-être remarqué, ce blog traverse actuellement une phase de fixation sur la gastronomie. (C’est parce que je viens d’arrêter le tchoukball, alors faut bien compenser) Et, tu l’auras peut-être remarqué, ce blog est, comme Blük Blük, Stephan Eicher, Henry Death, Johnny Halliday et la fondue 4 fromages, suisse.

Je vais donc te parler de gastronomie suisse, un domaine bien souvent méconnu.

La Suisse, tu l’auras peut-être remarqué, est neutre. La neutralité est un concept à ne pas confondre avec le centrisme. Ca veut dire, en gros, que quand le grand Diego tape sur Kevin, tu ne prends parti ni pour l’un ni pour l’autre, sauf s’il est communiste ou chauve. Et que, à la limite, tu veux bien qu’ils viennent se réconcilier chez toi quand ils auront fini leurs conneries, tu fais pousser de l’herbe super tu viens d’acheter un nouveau mediator, tu pourras leur jouer de la guitare.

Sauf que pendant qu’ils se battent, faut bien manger, quand bien même le grand Diego était ton principal fournisseur de sandwiches à la betterave et tu fauchais toujours le goûter de Kevin à la pause. Pendant la deuxième guerre mondiale, la Suisse avait instauré le plan Wahlen, du nom d’un dénommé Wahlen. Partout où c’était possible, on faisait pousser des patates.

En mai 68, la Suisse se dit que ouhlala si les communistes envahissent le monde, faudra qu’on prévoie le coup à l’avance, parce que les pommes de terre, une fois que tu as fait des röstis, du stock et des gnocchis, c’est vite limité. Des savants décident alors de développer les sources alternatives de bouffe non-patatesque. Et c’est là que le professeur Traugott-Emile Yo, expert ès génétique et fromage à raclette du département fédéral de développement de nourritures diverses (Bundesamt für geschmackes Miam ohne Farbensäure) a cette idée géniale qui révolutionnera à jamais le monde de l’assiette valaisanne.
Il croise, artificiellement (parce que naturellement, ils ont jamais rien voulu savoir, les sales puritains) un bison, animal très présent sur les contreforts du Jura, et un grizzly, animal emblématique du canton de Berne.

grison.jpg

Il sera ainsi à l’origine du Grison, dont la viande est aujourd’hui mondialement réputée, surtout avec des cornichons. (cliché pris par la jeune Chick, au péril de sa vie, lors d’une excursion dans les montagnes)(le Grison est un peu agressif en cette saison)(à cause de ses poils)

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30 Responses to “L’héritage de mai 68”

  1. Chick says:

    J’ai hâte de connaître l’histoire du cénovis (et j’ai une petite idée pas très catolique en tête)

  2. Lydia M says:

    Et donc, comme il y en a plusieurs, ça fait de la viande des Grisons ? C’est ça, j’ai tout compris ? (et c’est quoi la croustipâte… ah zut maintenant c’est une pub pour le Puy du fou. Vous en avez aussi un en Suisse ?)

  3. TT02 says:

    Drolement courageux les éleveurs chez vous. Les loups doivent avoir peur.

  4. Lydia M says:

    Mince, tout à l’heure, j’ai oublié de faire ça : deuuuuuuuzzzzzz, hiiiiiiiiiiiiiii ! (ça va nettement mieux maintenant !)

  5. NicMo says:

    Franchement, le Grison qui se fait prendre en toph, il pourrait au moins se passer un coup de peigne… c’te honte !
    Il a les poils tout collés, on dirait Clara Morgane au terme d’un gang-bang !

  6. Rien de tel qu’une raclette au ski avec Madonna.
    Des bizettes

  7. Taupemaudite says:

    Ce grison à l’oeil torve, je l’ai tout de suite vue.

  8. Zartampion says:

    C’est vrai que Chick a pris un gros risque pour prendre cette photo. Elle aurait pu avoir un coup de grison.

  9. arpenteur says:

    La photo, c’est une arnaque… en fait c’est un ptit chat cromeugnon que chick elle a pris… parce qu’on sait très bien, que la nuit, tous les chats grisons… mangent des patates… au four (ah non, le four c’est moi qui le fait là… désolé)

  10. ClaireMM says:

    Et en ce qui concerne la Tête de Moine, t’as aussi des infos?

  11. Raph says:

    Non seulement j’ai des infos mais en plus j’ai une girolle

  12. Taupemaudite says:

    C’est grave une girolle, attention couvre toi bien

  13. […] plus simple de fuir la difficulté de cette interrogation et de débattre sur le bilan de Mai 68 (ici aussi, mais en moins sérieux) ou sur la partialité d’Arlette […]

  14. Jilian says:

    …C’est la fin du grand débat, là. Raph, je peux émigrer un petit quinquennat chez toi si Royal passe?

  15. Robert Marchenoir says:

    Je crois que t’as pas la bonne version de Photoshop.

  16. Bon, alors le grison n’est donc pas une sous-espèce de lapin nain.
    Première nouvelle.

    Je suis affreusement déçu.

  17. C4l1m3r0 says:

    Robert Marchenoir m’a soufflé les mots. D’ailleurs, c’est peut être Paint.

  18. Bap* says:

    C’est quoi ces griffes de Wolverine qu’il a la Grison !?

    C’est transgénique !!

  19. Jilian says:

    C4l1m3r0> non, les mots c’est bleu

  20. Taupemaudite says:

    J’ai été viré de la batoille, je proteste!

  21. Nath says:

    Et la barre ovomaltine alors ? Oui je sais, dans la raclette c’est de la dynamite.

  22. Hebert says:

    Franchement, le Grison qui se fait prendre en toph.
    Robert Marchenoir m’a soufflé les mots.

  23. Marie says:

    Ce n’est qu’un montage, regarder sa tête (et son cou) :O

  24. Monsieur Prudhomme says:

    Au secours je suis envahi d’araignées rouges !

  25. kevin says:

    cette animal es trop bizzar

  26. Flo says:

    Merci moi qui cherchait à savoir ce qu’était la viande de grison, je suis bien plus satisfait par cette explication que par celle de wikipédia qui est bien triste est ennuyeuse pour un mot comme grison !
    Et cela se rapproche davantage de mon hypothèse personnelle qui était que le grison était un bison de couleur grise parce qu’il n’est pas très heureux ce qui rend la viande dure !

  27. Merde says:

    J’ai jamais vu un montage aussi boffi désolé mais la je suis déçu